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  • Onésiphore
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    • ONÉSIPHORE

      (“qui procure un avantage utile”).

      Chrétien dont Paul fait mention dans sa seconde lettre à Timothée (II Tim. 4:19). À la différence d’autres chrétiens du district d’Asie qui s’étaient détournés de Paul, Onésiphore resta fidèlement attaché à l’apôtre. En outre, lorsqu’il se trouva à Rome, il chercha Paul avec empressement malgré les risques auxquels cela l’exposait. Loin d’avoir honte des chaînes dans lesquelles l’apôtre se trouvait, il lui rendit de nombreux services, tout comme il l’avait déjà fait à Éphèse. Paul lui fut profondément reconnaissant de sa fidélité et pria pour qu’Onésiphore et sa maisonnée trouvent miséricorde auprès de Jéhovah. — II Tim. 1:15-18.

      Le fait que Paul envoya ses salutations à la maisonnée d’Onésiphore plutôt qu’à Onésiphore lui-​même (II Tim. 4:19) ne signifie pas nécessairement que ce dernier était décédé, bien que cela soit possible. Il se peut qu’il ait simplement été absent de chez lui à ce moment-​là ou, même, qu’il soit inclus dans les salutations collectives adressées aux croyants de sa maisonnée.

  • Ongle odorant
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    • ONGLE ODORANT

      (“ongle”, “griffe”, “coque”, “rabat” ou “ce qui retombe lâchement”).

      Un des ingrédients de l’encens dont l’usage était exclusivement réservé au sanctuaire (Ex. 30:34-37, Os). D’aucuns suggèrent que cette substance provenait des opercules de certains mollusques. Mais en raison du caractère impur de ces créatures et de l’usage sacré auquel était destiné ce composant, d’autres pensent qu’il s’agissait d’une substance végétale.

  • Onguents et parfums
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    • ONGUENTS ET PARFUMS

      Les mots hébreux relatifs aux onguents peuvent désigner non seulement les préparations de consistance pâteuse qui se liquéfient lorsqu’on les applique sur la peau, mais aussi les composés huileux qui restent liquides à la température ordinaire. — Ex. 30:25; Ps. 133:2.

      Dans le passé, tout comme de nos jours, on employait surtout les onguents comme produits de beauté et comme médicaments, principalement parce qu’ils contenaient de l’huile. La propriété des graisses et des huiles d’absorber et de retenir les odeurs permettait aux fabricants d’onguents de produire des préparations parfumées qui étaient très prisées pour leur odeur (Cant. 1:3). Grâce au pouvoir désinfectant et adoucissant de l’huile, ainsi qu’à l’odeur des parfums qui y étaient incorporés, ces onguents étaient très utiles pour lutter contre les irritations de la peau et pour servir de “déodorant” corporel dans les pays chauds où l’eau était souvent très rare. C’était assurément une marque d’hospitalité de la part d’un hôte que d’offrir un tel produit à ses invités à leur arrivée. C’est ce que montrent les paroles que Jésus prononça lorsqu’on enduisit ses pieds d’une huile parfumée. — Luc 7:37-46.

      Les onguents parfumés de fabrication spéciale qui étaient parfois utilisés pour préparer un corps en vue de son ensevelissement servaient sans aucun doute et avant tout de désinfectants et de déodorants (II Chron. 16:14; Luc 23:56). C’est à cela que Jésus pensait quand, dans la maison de Simon le lépreux, une femme l’a oint d’une huile parfumée très coûteuse dont l’odeur a empli toute la maison. Il a expliqué que, figurément parlant, ce geste avait été fait ‘comme préparation en vue de son ensevelissement’. (Mat. 26:6-12; Jean 12:3.) On conservait généralement les parfums précieux, tels que le nard utilisé en cette occasion, dans de très beaux vases d’albâtre qui avaient l’apparence du marbre. — Marc 14:3; voir ALBÂTRE; ENCENS; HUILE.

      LEUR IMPORTANCE ÉCONOMIQUE

      Les onguents, les parfums et l’encens ne se limitaient pas aux produits sacrés utilisés dans le sanctuaire (Ex. 30:22-25, 34, 35). Aux jours de Salomon, on disposait de “toutes sortes de parfums” et de poudres odoriférantes pour parfumer les maisons, les vêtements, les lits et la personne même des princes et de tous ceux qui en avaient les moyens (Esther 2:12; Ps. 45:8; Prov. 7:17; Cant. 3:6, 7; 4:10). Les prêtres lévitiques n’étaient pas les seuls à préparer ces produits. Même les femmes étaient parfois d’habiles préparatrices d’onguents et, aux jours de Néhémie, il existait une corporation à laquelle appartenaient des préparateurs de mélanges d’onguents. — I Sam. 8:13; Néh. 3:8.

      Dans l’Antiquité, le grand intérêt manifesté pour les substances aromatiques donna naissance à un commerce, non seulement de ces produits, mais aussi des matières premières qui entraient dans leur composition. Parmi ces ingrédients on trouvait, outre la myrrhe, utilisée particulièrement pour la fabrication des onguents, et l’oliban pour l’encens, le nard, le safran, le roseau odoriférant, le cinnamome, l’aloès, la casse et diverses épices, gommes et plantes aromatiques qui venaient souvent de très loin avant d’être déposées dans les pots et les parfumeries des préparateurs d’onguents. — Cant. 4:14; Rév. 18:11, 13.

  • Ono
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    • ONO

      {Article non traduit.}

  • Onyx
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    • ONYX

      Pierre semi-précieuse, variété dure d’agate. Ce terme s’applique aussi à une forme de calcédoine à bandes. L’onyx présente des couches blanches en alternance avec des couches noires, brunes, rouges, grises ou vertes. La teinte pâle que prend cette pierre quand les couches rouges transparaissent à travers les couches blanches translucides a de toute évidence évoqué pour les Grecs l’idée d’un ongle, mot qui en grec se dit onux. Dès les temps anciens, on en a fait des ornements, des bagues et des colliers. L’onyx était très recherché pour la fabrication de camées à cause de ses couches multicolores.

      Au début des temps bibliques, “le pays de Havilah” était une source importante d’onyx (Gen. 2:11, 12). Des pierres d’onyx figuraient parmi les choses précieuses qui entrèrent dans la fabrication des objets associés au tabernacle d’Israël (Ex. 25:1-3, 7). On grava “les noms des fils d’Israël (...) selon l’ordre de leurs naissances” sur deux pierres d’onyx (six noms sur chaque pierre) qui furent placées sur les épaulières de l’éphod du grand prêtre, “comme pierres de Mémorial pour les fils d’Israël”. Une autre pierre d’onyx, sur laquelle était gravé le nom d’une des douze tribus d’Israël, se trouvait au milieu du quatrième rang de pierres qui ornaient “le pectoral du jugement” du grand prêtre. — Ex. 28:9-12, 15-21; 35:5, 9, 27; 39:6-14.

      Plus tard, David prépara personnellement de nombreuses choses de valeur, y compris des pierres d’onyx, pour la construction du futur temple à Jérusalem (I Chron. 29:2). L’onyx comptait aussi parmi les pierres précieuses qui servaient de “revêtement” symbolique au “roi de Tyr” pour qui Ézéchiel entonna un chant de deuil (Ézéch. 28:12, 13). Job montra qu’il reconnaissait la valeur de la sagesse lorsqu’il déclara que “l’onyx, pierre rare”, et d’autres choses précieuses ne pouvaient acheter la sagesse divine qui est inestimable. — Job 28:12, 16.

  • Ophel
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    • OPHEL

      (“bombement, enflure, saillie, éminence”).

      Le mot hébreu ʽOphèl a deux usages différents. Dans son sens le plus répandu, c’est un terme topographique qui désigne une colline proéminente ou un promontoire; il est employé de cette façon aussi bien dans la Bible que sur la stèle de Mésa (“c’est moi qui ai bâti (...) la muraille d’ʽOphèl”). Une forme de ce mot s’applique également aux hémorroïdes, tumeurs formées par la dilatation des veines. — Deut. 28:27; I Sam. 5:6, 9, 12; 6:4, 5.

      À Jérusalem ou à proximité, il existait une certaine colline ou hauteur que l’on appelait ha-ʽOphèl ou Ophel. D’après les indications que donnent les Écritures ainsi que les commentaires de Josèphe, il apparaît qu’Ophel se trouvait sur le versant sud-est du mont Moriah (II Chron. 27:3; 33:14; Néh. 3:26, 27; 11:21). Au premier siècle de notre ère, Josèphe le situait là où le mur oriental “rejoignait la colonnade est du temple”. Ophel était donc le promontoire qui s’étendait vers l’est à partir du versant sud-est de la colline de Jérusalem où le temple était édifié.

      Surmonté d’une muraille et dominant la vallée du Cédron, Ophel constituait une solide position de défense. Pourtant, Ésaïe prophétisa que “l’Ophel”, celui de Jérusalem apparemment, deviendrait ‘un champ dénudé’. — És. 32:14; voir Michée 4:8 où il est fait mention de la tour et de l’“éminence”. (ʽOphèl.)

  • Ophir
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    • OPHIR

      Lieu renommé pour la grande quantité d’or très pur qu’on y produisait. Déjà au temps de Job (vers 1600 av. n. è.), on associait le “minerai précieux (...) dans la poussière” et “l’or pur” à “l’or d’Ophir”. (Job 22:24; 28:15, 16.) Psaume 45:9 décrit l’épouse royale parée du précieux or d’Ophir. Enfin, dans la déclaration contre Babylone contenue en Ésaïe 13:11, 12, le prophète se sert de la rareté relative de l’or d’Ophir comme d’une image pour montrer que les hommes tyranniques seraient peu nombreux à Babylone après la chute de la ville.

      David fit don de trois mille talents d’or d’Ophir pour la construction du temple (I Chron. 29:1, 2, 4). Plus tard, la flotte de commerce de Salomon, fils de David, rapportait régulièrement d’Ophir 420 talents d’or (I Rois 9:26-28). Le récit parallèle, contenu en II Chroniques 8:18, mentionne 450 talents. Ces deux chiffres peuvent très bien être exacts, la différence s’expliquant probablement par le fait que les 450 talents représentaient le montant brut de l’or rapporté, tandis que le profit net était de 420 talents.

      Une poterie, mise au jour en 1946 au nord-est de Tel-Aviv, confirme les récits bibliques relatifs aux importations d’or d’Ophir. Elle porte l’inscription suivante: “Or d’Ophir pour Beth-Horon, trente sicles.”

      SITUATION GÉOGRAPHIQUE

      Aujourd’hui, il est impossible de déterminer avec certitude l’emplacement exact d’Ophir. Des diverses hypothèses proposées, trois sont plausibles: l’Inde, l’Arabie et le nord-est de l’Afrique, ces trois régions étant à la portée d’une flotte de navires opérant depuis Ézion-Guéber, ville située à l’embouchure du bras oriental de la mer Rouge.

      L’opinion qui semble prévaloir situe Ophir au sud-ouest de l’Arabie, à proximité du Yémen actuel. À l’appui de ce point de vue, on avance que les descendants d’Ophir, fils de Joctan, s’établirent dans la péninsule Arabique avec d’autres tribus comme celles qui étaient issues de ses frères, Schéba et Havilah (Gen. 10:28, 29). On notera également que le récit de la visite de la reine de Schéba (elle-​même probablement originaire d’Arabie méridionale) est placé entre deux descriptions du commerce que Salomon faisait avec Ophir. — I Rois 9:26 à 10:11.

  • Ophni
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    • OPHNI

      {Article non traduit.}

  • Ophrah
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    • OPHRAH

      (peut-être “jeune personne”).

      1. Ville de Benjamin (Josué 18:21, 23). Le récit des batailles qui opposèrent Israël aux Philistins sous le règne de Saül permet, par déduction, de situer approximativement Ophrah. Des bandes de pillards philistins sortaient de leur camp, à Micmasch, dans trois directions différentes. Un groupe se dirigeait sur la route d’Ophrah, un autre allait vers l’ouest, sur la route de Beth-Horon, et un autre encore se dirigeait vers l’est, “sur la route de la limite qui regarde la vallée de Zéboïm”. Puisque au moins une partie de l’armée israélite campait à Guéba, au sud de Micmasch, les pillards philistins qui prenaient la route d’Ophrah se dirigeaient vraisemblablement vers le nord, ce qui situerait cette ville au nord de Micmasch. — I Sam. 13:16-18.

      Les géographes identifient souvent Ophrah à une ville appelée Éphraïm (II Sam. 13:23; Jean 11:54) et Éphraïn (II Chron. 13:19), laquelle correspondrait au village d’et-Taiyibé (à environ 6 kilomètres à l’est-nord-est de Béthel). Toutefois, cette identification est discutable, car, apparemment, elle situerait Ophrah en dehors du territoire de Benjamin.

      2. Lieu de résidence de Gédéon, là où l’ange de Jéhovah le chargea de délivrer Israël des mains de Madian (Juges 6:11-32). Avec le butin que les hommes d’Israël lui remirent après sa victoire sur les armées ennemies, Gédéon fit un éphod qu’il exposa à Ophrah. Malheureusement, cet éphod devint par la suite un objet de vénération idolâtrique (Juges 8:24-27). Après la mort de Gédéon et son ensevelissement à Ophrah, poussé par l’ambition son fils Abimélech “tua ses frères (...), soixante-dix hommes, sur une même pierre, mais il resta Jotham, le plus jeune”. (Juges 8:32; 9:5.) Outre Abimélech, Gédéon avait eu soixante-dix fils (Juges 8:30, 31). Puisque Jotham échappa au massacre, Abimélech ne tua vraisemblablement à Ophrah que soixante-neuf d’entre eux. Sans doute les paroles que Jotham prononça par la suite au sujet de cet événement voulaient-​elles simplement dire qu’Abimélech avait eu l’intention de tuer les soixante-dix hommes (Juges 9:18). Par ailleurs, comme un commentaire juif le fait remarquer fort justement, “il n’est pas inexact de parler en chiffre rond de ‘soixante-dix’ tués”. — The Soncino Books of The Bible, Josué et Juges, édité par A. Cohen, p. 234.

      Il semble que ce lieu appelé Ophrah se trouvait dans le territoire de Manassé, à l’ouest du Jourdain, et peut-être à proximité de Sichem (Josué 17:7), puisque c’est dans cette ville qu’habitait la concubine de Gédéon, de laquelle lui est né Abimélech. — Juges 8:31.

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