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La douceur est une exigence chrétienneLa Tour de Garde 1967 | 1er septembre
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et les antipathies. Dieu a doté l’homme du libre arbitre. Bien que cela ne lui donne pas une liberté complète, car il serait alors indépendant vis-à-vis de Dieu et de ses lois, il dispose néanmoins d’une liberté relative dans sa façon d’agir. Aussi, n’insistez pas pour imposer votre propre façon de faire ou votre goût, là où Jéhovah a créé la variété. Ne pensez pas que les autres doivent se conformer à ce que vous croyez être le mieux. Comprenez que tous les humains sont différents les uns des autres, et n’essayez pas d’établir vos propres règles, ce qui détruirait l’agréable variété de la création de Dieu. Là où il faut obéir strictement, en ce qui concerne le culte, la doctrine exacte et la bonne conduite, la Parole de Dieu, son esprit saint et son organisation visible nous informeront à propos de ce que nous devrions faire. Quant aux choses qui dépendent en grande partie du choix de l’individu, telles que le manger, la façon de se vêtir ou de se détendre, etc., gardons présent à l’esprit que Dieu est tolérant ; soyons-le donc également. Cela nous aidera à ne pas nous énerver facilement pour la simple raison que nos semblables ont des goûts différents des nôtres.
24, 25. Est-il facile de cultiver la douceur ?
24 Est-il facile de cultiver la douceur ? Ce sera peut-être plus facile pour certains que pour d’autres ; cela dépend de la personne elle-même, de son éducation, des expériences qu’elle a faites dans la vie et de sa maturité chrétienne. Si vous avez des difficultés à cultiver cette qualité, il est probable que vous rencontriez plus de traverses que d’autres dans vos efforts, mais ne vous découragez pas et persévérez. Prenez note de ce que Paul dit dans Romains 7:21-23 : “Je trouve donc cette loi dans mon cas : que lorsque je désire faire ce qui est bien, ce qui est mal est présent chez moi. Je prends vraiment plaisir à la loi de Dieu selon l’homme que je suis au dedans, mais je vois dans mes membres une autre loi qui fait la guerre à la loi de mon esprit.”
25 Oui, votre chair déchue ainsi que les influences extérieures sont susceptibles de vous causer de grandes difficultés dans vos efforts pour cultiver la douceur, mais n’abandonnez pas simplement parce que vous redevenez dur à certains moments. Songez à l’enfant qui apprend à marcher. Il tombe bien des fois, cependant il ne renonce pas mais persévère dans ses efforts, jusqu’au jour où il est victorieux et marche avec confiance. Il en est de même pour vous ; tout en travaillant dur pour cultiver progressivement la douceur, vous échouerez peut-être quelques fois, mais apprenez par l’expérience, et affermissez votre détermination de continuer à progresser. Admettez que pour croître dans la maturité relative à la douceur, il faut du temps. Soyez satisfait de vos progrès graduels, et n’abandonnez pas parce qu’il vous faudra plus de temps que vous ne vous l’imaginez.
26. Comment Jéhovah nous aidera-t-il dans ce domaine ?
26 Souvenez-vous également que Jéhovah est miséricordieux. Quand nous péchons, nous pouvons nous adresser à lui par le moyen de la prière et demander son pardon. Nous voulons aussi prier sans cesse pour qu’il nous accorde son aide, parce que la douceur est un fruit de l’esprit de Jéhovah. Si nous prions pour recevoir l’esprit de Dieu, celui qui produit la douceur, alors nous ferons obligatoirement des progrès. Avec le temps et grâce à cette aide puissante, celui qui manque de douceur l’acquerra et celle-ci fera partie de sa personnalité, elle deviendra presque une habitude, tout comme le fait de marcher est une habitude pour l’homme mûr.
27. Quelles abondantes bénédictions la douceur procure-t-elle ?
27 Il n’y a pas de doute à ce sujet, le fait de cultiver la douceur apporte de grands bienfaits. Notre vie n’en est que plus heureuse, bien que nous soyons environnés de conditions pénibles, car celles-ci ne parviennent pas à nous attrister ou à nous endurcir, et nous gardons notre équilibre. Un autre bienfait de la douceur, c’est qu’elle nous rend plus réceptifs à la vérité. Tandis que Jéhovah continue de nous révéler progressivement sa volonté, nous sommes plus enclins à accepter ces nouvelles vérités et à y conformer notre vie. Qu’en retirerons-nous ? Jacques (1:21) répond à cette question en disant : “Acceptez avec douceur l’implantation de la parole qui est capable de sauver vos âmes.” Oui, il est question de notre salut. Soyons donc de disposition douce, et apprêtons-nous à vivre l’accomplissement de la promesse divine consignée au Psaume 37:11 (Li) : “Ceux qui sont doux posséderont la terre, et se réjouiront dans une paix profonde.”
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Enseignons avec douceurLa Tour de Garde 1967 | 1er septembre
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Enseignons avec douceur
1, 2. Pourquoi les chrétiens ont-ils besoin d’être doux à notre époque ?
IL EXISTE une autre raison pour laquelle le chrétien doit cultiver la douceur. Certes, cette qualité le rend plus heureux, on peut mieux s’entendre avec lui, il est plus réceptif aux vérités divines et elle le conduit sur le chemin de la vie éternelle ; mais ce n’est pas tout. La douceur est aussi nécessaire pour accomplir la grande œuvre de témoignage qui a été confiée aux chrétiens dans ces temps critiques.
2 Les vérités de Dieu doivent être dispensées aux hommes. Un témoignage doit être rendu sur toute la terre avant que ne vienne la fin du présent système de choses mauvais. En outre, ceux qui se sont déjà voués à Dieu ont besoin d’être continuellement nourris des vérités de la Parole de Dieu. Tout ceci nécessite une grande œuvre d’enseignement au cours de laquelle la douceur joue un rôle prépondérant. De nombreuses méthodes d’enseignement sont peut-être employées dans le monde, mais quand il s’agit de la Parole de Dieu, la connaissance qu’elle renferme doit être dispensée avec douceur.
3-5. a) Comment savons-nous que la bonne méthode consiste à enseigner avec douceur ? b) Pourquoi les “brebis” étaient-elles attirées vers Jésus ?
3 En effet, la bonne méthode consiste à enseigner avec douceur ; c’est une méthode biblique qui suscite le meilleur accueil de la part de ceux qui cherchent la vérité. Nous savons qu’il en est ainsi parce que le plus grand instructeur qui ait jamais vécu, Jésus-Christ, employa la douceur pour enseigner la vérité à ses semblables. Cette remarquable qualité qu’est la douceur faisait partie de sa personnalité, et il en fit plus particulièrement usage pour enseigner ceux qui étaient affamés et assoiffés de justice.
4 Jésus lui-même déclara qu’il était de disposition douce : “Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes lourdement chargés, et je vous soulagerai. Mettez sur vous mon joug et devenez mes disciples, car je suis de disposition douce et humble de cœur, et vous trouverez du soulagement pour vos âmes.” (Mat. 11:28, 29). Combien efficace serait l’enseignement de Jésus grâce à sa disposition douce ! Les “brebis” le chercheraient diligemment pour l’écouter exposer les vérités de Dieu. Elles n’auraient pas peur de lui, comme elles craignaient leurs chefs religieux et politiques, qui les dominaient avec dureté et sans se soucier de leur bien-être.
5 Jésus éprouvait de tendres sentiments pour ces gens du peuple qui se trouvaient dans une condition physique et spirituelle si pitoyable. “À la vue des foules, il en eut pitié, car elles étaient dépouillées et ballottées comme des brebis sans berger.” (Mat. 9:36). Ce Jésus, aux manières douces, éprouvant de la pitié pour ces gens tyrannisés et opprimés, serait vraiment une source rafraîchissante pour leur âme ! Combien il était différent de ceux à qui ils
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