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  • Les continents vont-ils à la dérive ?
    Réveillez-vous ! 1977 | 22 octobre
    • l’instant on n’en est qu’au stade de l’observation.

      L’expansion du fond des océans

      Une même hypothèse permet aux géologues d’expliquer ces trois phénomènes : l’expansion du fond des océans. Pour eux, la dorsale médio-océanique se forme en permanence à partir de magma déversé du manteau supérieur de la terre par une faille de la croûte terrestre, et le fond de l’océan se déplace de chaque côté de cette faille à mesure que les laves basaltiques ascendantes se déversent. Les roches nouvellement formées sont à l’état brut, puis des sédiments s’accumulent sur elles à mesure que l’on s’éloigne de la dorsale. L’alternance de bandes à magnétisme inverse provient de ce que le magma se déverse et se solidifie dans une phase où le magnétisme de la terre est normal, puis dans une autre phase où il s’inverse, et cela régulièrement.

      On s’est aperçu que le déplacement du fond de l’océan est actuellement de 2,5 cm par an dans l’Atlantique et de 15 centimètres dans le Pacifique. Mais si la croûte terrestre se forme dans le fond des océans à cette cadence, il faut bien que la croûte ancienne disparaisse quelque part, puisque la surface totale de la terre est constante. Les géophysiciens pensent que cela se passe à certaines frontières où des parties de la croûte glissent sous d’autres et descendent dans le magma et que là elles fondent et se dissolvent. Le processus serait violent et s’accompagnerait de tremblements de terre et d’éruptions volcaniques, à l’origine de fosses très profondes dans l’océan et de hautes chaînes de montagnes tout le long de la zone où s’effectue cette fusion.

      La théorie des plaques

      À partir d’une carte des fonds marins qui représente les dorsales médio-océaniques (ou “rifts”) et les zones le long desquelles s’opère la fusion, les géologues ont divisé la terre en six plaques principales et quelques plaques d’importance secondaire. Selon eux, ces plaques se forment aux dorsales médio-océaniques et se résorbent dans les fosses où elles se fondent dans le magma, le mouvement général de la matière rappelant celui d’un tapis roulant. En somme, les continents reposeraient sur ces plaques, comme un igloo sur un bloc de glace à la dérive.

      On appelle cette hypothèse la théorie des plaques. Elle englobe la dérive des continents et l’expansion du fond des océans.

      Voyons quelques exemples qui illustrent comment cette théorie explique certaines caractéristiques de la croûte terrestre. La plate-forme continentale américaine supporte les deux Amériques ainsi que la moitié occidentale de l’océan Atlantique. Elle se formerait donc à la dorsale médio-atlantique et se déplacerait vers l’ouest. Le long de la côte ouest de l’Amérique du Sud, ce panneau mobile en rencontre un autre, plus petit, venu de l’est du Pacifique, et il passe par-dessus, ce qui expliquerait la présence d’une fosse le long du littoral sud-américain ainsi que la culmination de la chaîne montagneuse de l’ouest des Amériques au niveau de la cordillère des Andes. Le rabotement des deux plaques tectoniques serait cause de la fréquence des tremblements de terre le long de la côte ouest de l’Amérique. La théorie explique aussi que lorsqu’une roche légère fond dans le magma du manteau supérieur, elle remonte par des failles le long de la plate-forme continentale pour former des volcans dans la cordillère des Andes.

      Quand on regarde attentivement sur une carte une dorsale médio-océanique, on s’aperçoit qu’elle ne forme pas une ligne continue, mais qu’elle est interrompue par de nombreuses failles perpendiculaires à sa direction générale. Ce sont les failles de transformation ou failles de raccord, le long desquelles les plaques présentées dans la théorie glisseraient les unes par rapport aux autres. De l’avis des géologues, ce serait là une autre cause des tremblements de terre. Une des failles de transformation les plus longues se trouve entre la plate-forme américaine et la plaque tectonique du Pacifique, le long de la côte occidentale de l’Amérique du Nord, bien connue des Californiens sous le nom de faille de San Andreas. Comme la plaque du Pacifique se déplace de 5 centimètres par an en direction du nord-ouest par-dessus la plaque américaine, les contraintes qui en résultent sont cause de fréquents tremblements de terre.

      La ville de San Francisco se trouve juste sur cette ligne de faille, alors que, plus au sud, la côte californienne repose sur la plaque du Pacifique, à l’ouest de la faille. On en a donc déduit que si le mouvement de glissement actuel continue, dans un certain temps l’emplacement de Los Angeles ira rejoindre celui de San Francisco.

      Pour les géologues, les preuves démontrant que certaines régions ont changé de climat s’accordent très bien avec la dérive des continents. Dans la Pangée de la théorie tous les continents actuels se trouvaient plus au sud qu’à présent, à l’exception de l’Antarctique. L’Amérique du Nord et la péninsule Ibérique étaient à l’équateur, alors que l’Amérique du Sud, l’Afrique, l’Inde et l’Australie étaient réunies autour de l’Antarctique, vers le pôle Sud.

      L’avenir donnera-​t-​il raison à cette théorie ?

      Les chercheurs sont heureux de proposer une théorie qui rend compte de faits qui, autrement, seraient disparates ; c’est le cas de la théorie des plaques. Peut-​on aller jusqu’à dire qu’elle met un point final à toutes les recherches ? Probablement pas.

      Malgré sa grande portée et les nombreux succès qu’elle a à son actif, il reste des éléments qu’elle ne parvient pas à intégrer. À mesure que les recherches avancent, certains détails qui ont arrêté les géologues entrent dans le cadre de la théorie, alors que d’autres sont irrémédiablement inconciliables avec elle.

      En effet, dans son état actuel elle présente la lacune majeure de ne pas expliquer l’origine des forces qui s’exercent sur le magma pour le faire sourdre des dorsales. Certains géologues se satisfont d’une vague explication par des courants de convection à l’intérieur du manteau de la terre ; mais d’où viendrait une telle convection ? Pourquoi ne se comporte-​t-​elle pas suivant les normes habituelles ? Examinée de près, cette interprétation ne tient pas. Dans l’air ou dans l’eau les courants de convection tournent autour d’un axe, mais ils ne s’élèvent pas en une longue nappe pour former des crêtes. Quant aux déplacements qui s’effectuent le long des failles de transformation, il est encore plus difficile d’en rendre compte par de simples courants de convection.

      Dans leur ouvrage (Physical Geology), les professeurs Flint et Skinner, de l’université Yale, font la mise au point suivante :

      “La théorie des plaques semble répondre à tant de questions que nous serions tentés d’y voir la théorie synthétique longtemps espérée qui rendrait enfin compte de ce qui se passe dans la lithosphère [nom donné à la partie solide de la sphère terrestre]. Mais il faut rester prudent : d’autres théories qui semblaient tout expliquer n’ont pas tenu leurs promesses. Pour l’instant la théorie des plaques est et reste une hypothèse.”

      Que cette théorie résiste à l’épreuve du temps ou qu’elle soit infirmée, nous avons assez de preuves pour reconnaître la puissance et la sagesse extraordinaires du Créateur de la terre, au sujet duquel le psalmiste écrivit. “Jadis tu as posé les fondements de la terre, et les cieux sont l’œuvre de tes mains.” (Ps. 102:25). Pour un géologue, les questions que Jéhovah a posées à Job il y a plusieurs milliers d’années restent toujours appropriées : “Où te trouvais-​tu quand j’ai fondé la terre ? Indique-​le-​moi, si tu connais l’intelligence. Qui a fixé ses mesures, si tu le sais, ou qui a tendu sur elle le cordeau à mesurer ? Dans quoi ses socles mortaisés ont-​ils été enfoncés, ou qui a posé sa pierre angulaire ?” — Job 38:4-6.

  • Le tagal — langue pleine de souplesse
    Réveillez-vous ! 1977 | 22 octobre
    • Le tagal — langue pleine de souplesse

      De notre correspondant aux Philippines

      LA BIBLE déclare que la “grande foule” qui loue Dieu vient de “toutes nations et tribus et peuples et langues”. (Rév. 7:9.) L’une de ces langues est le tagal ; elle se parle aux Philippines. Peut-être vous est-​elle inconnue, mais comme elle est en train de prendre de l’importance dans la république des Philippines, pourquoi ne pas chercher à mieux la connaître ?

      Si un pays a un problème de langues, c’est bien la république des Philippines. Parmi une population de quelque quarante millions d’habitants, il se parle plus de quatre-vingts langues subdivisées en de nombreux dialectes.

      Le tagal est parlé par plusieurs millions de gens qui vivent principalement à Luçon, la plus grande île des Philippines septentrionales. Cependant, il est en train de devenir une langue nationale appelée pilipino. Par le moyen de l’enseignement scolaire, de films et de programmes de télévision, le gouvernement encourage le public à apprendre et à employer le pilipino, au moins comme seconde langue. Il espère ainsi supprimer la division du pays, avec tous les malentendus et les problèmes administratifs que cela implique.

      De même que d’autres dialectes importants des Philippines, le tagal appartient au groupe des langues malayo-polynésiennes. De plus, c’est une langue agglutinante, c’est-à-dire qu’elle est formée de mots-bases ou thèmes auxquels on ajoute des affixes pour donner un sens supplémentaire. Par exemple le mot-base

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