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  • La productivité — Manifestation de l’esprit saint
    La Tour de Garde 1953 | 15 avril
    • seul ; de nombreuses fausses religions peuvent aussi dire que le nombre de leurs adeptes s’est accru. Pour juger d’un arbre nous devons en examiner les fruits : “ Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. ” — Mat. 7:17-20.

      Les bons fruits sont ceux de l’esprit, les mauvais ceux de la chair. “ Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. Mais le fruit de l’esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance. ” — Gal. 5:19-23.

      Les grandes organisations religieuses de la chrétienté à même de se glorifier du nombre imposant de leurs adeptes sont-​elles en mesure de manifester ces fruits de l’esprit ? Actuellement, le monde en général subit les douleurs provoquées par la dépravation des mœurs et s’abandonne aux œuvres de la chair plus que jamais. Mais est-​ce que ces grandes religions peuvent se dire différentes de ce monde matérialiste ? N’en font-​elles pas au contraire partie, plongées comme elles sont dans les œuvres de la chair ? Jamais on entend dire qu’elles sont nettement différentes des groupements humains en général — et il devrait pourtant en être ainsi si elles portaient les fruits de l’esprit qui sont si rares dans ce monde inique.

      Les témoins de Jéhovah cependant peuvent dire qu’ils sont différents. Ils ne sont pas seulement différents parce qu’ils prêchent de porte en porte, font des visites complémentaires, conduisent des études bibliques, instruisent de nouveaux ministres et augmentent en nombre pendant que beaucoup de cultes déplorent le manque d’intérêt manifesté par leurs congrégations qui dépérissent ; ils sont encore différents parce qu’ils produisent les fruits de l’esprit. Pour illustrer cela considérons le cas de ceux qui viennent à nos grandes assemblées et y voient ce qu’eux-​mêmes sont incapables de réaliser, ce que les Nations unies ne peuvent faire, ce qu’aucune autre organisation humaine n’a été capable de réaliser. Ils voient des personnes de nombreuses races, nationalités et langues, des personnes ayant appartenu autrefois à des cultes différents, et qui toutes se sont maintenant rassemblées dans la paix et l’unité, ayant surmonté les barrières qui divisent ce monde. Tous les visages sont rayonnants de joie, et l’amour, la coopération et la considération sont manifestes parmi ces grandes multitudes qui dépassent parfois 100 000 personnes. Les gens du monde qui viennent nous rendre visite s’étonnent de voir la bonne organisation de nos multiples activités et admettent volontiers qu’aucune autre organisation n’est jamais arrivée à de pareils résultats. Et cependant, tout en hochant la tête en signe d’étonnement, ils reconnaissent que nous semblons être comme tout le monde, des gens moyens, ce qui est naturellement vrai.

      Lorsqu’ils demandent la raison de cette unité malgré l’existence des différences qui causent de profondes divisions dans le monde, nous leur disons que l’esprit de Dieu est cette force qui unit et que ce qu’ils voient n’est que le résultat ou la manifestation de l’esprit saint. Nous sommes heureux de ce qu’ils remarquent ces choses car c’est une preuve que nous produisons les fruits de l’esprit, qui montrent que nous sommes différents et séparés de ceux qui s’adonnent aux œuvres de la chair. Mais par ce fait même ces gens du monde qui nous observent se trouvent dans une position délicate, une position qui comporte une grande responsabilité, et une mauvaise décision de leur part pourrait les condamner sans recours à l’anéantissement éternel. Pour quelle raison ? Parce qu’ils peuvent se rendre coupables du péché irrémissible contre l’esprit.

      PÉCHER CONTRE L’ESPRIT SAINT

      Pour comprendre ce point, lisez dans votre Bible le passage de Matthieu 12:22-33. Jésus venait de guérir un homme possédé du démon, ce qui n’est pas dans le pouvoir d’un simple mortel. Les multitudes qui avaient assisté à cette guérison le savaient et, à cause de ce miracle, elles étaient prêtes à reconnaître en Jésus le fils de David. Mais les pharisiens ne voulurent pas admettre que ce miracle était une manifestation de l’esprit de Dieu et soutinrent qu’il avait été accompli par le pouvoir de Satan ; de ce fait ils se rendirent coupables d’avoir blasphémé et péché contre l’esprit saint. Ils savaient fort bien que s’ils acceptaient ce miracle comme venant de l’esprit de Dieu ils seraient dans l’obligation de reconnaître Jésus comme le Messie. Ils devraient par conséquent reconnaître qu’ils étaient de faux docteurs, abandonner leur façon de vivre et devenir des disciples de Jésus. Pour cela il leur aurait fallu renoncer à leur position élevée et à ses nombreux bénéfices. Mais ils ne voulaient pas faire un tel sacrifice et c’est pourquoi ils refusèrent délibérément d’accepter la manifestation de l’esprit de Jéhovah qui avait accompli ce miracle.

      Finalement, ils réussirent à se débarrasser de Jésus en le mettant à mort mais, conformément à ce qu’il avait dit concernant le grain de blé qui devait mourir pour porter du fruit, sa mort ne fit que contribuer à l’apparition d’un grand nombre d’oints qui possédaient les dons de l’esprit grâce auxquels ils accomplirent de grands prodiges, parlant en langues, prophétisant, ayant le don de la connaissance, guérissant les malades, et ainsi de suite. Tous ces miracles opérés par les apôtres et leurs compagnons étaient une preuve visible de l’activité du saint esprit de Dieu ; ceux qui ne voulaient pas les accepter comme tels résistaient volontairement à l’esprit et ainsi blasphémaient et péchaient contre lui, se vouant eux-​mêmes à la mort éternelle. À l’instar du clergé qui s’était plaint que le monde suivait Jésus à cause de ses miracles, ceux-ci se lamentaient maintenant que les disciples avaient bouleversé le monde par des œuvres semblables qui dérangeaient leur ordre de choses religieux. — Jean 12:17-19 ; Actes 17:6 ; I Cor. 12:1-11.

      Cependant, ces manifestations miraculeuses de l’esprit devaient cesser. En effet il est écrit : “ L’amour ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, le don des langues cessera, la connaissance sera abolie. Car nous ne connaissons qu’imparfaitement, et nous ne prophétisons qu’imparfaitement ; mais, quand la perfection sera venue, alors ce qui est imparfait sera aboli. Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; lorsque je suis devenu homme, je me suis défait de ce qui tenait de l’enfant. ” — I Cor. 13:8-11, Sy.

      Si ces dons miraculeux furent accordés à l’Église naissante ce fut dans le dessein de lui donner un bon départ et de l’établir solidement, de montrer que Dieu transférait son esprit de l’organisation de la Loi mosaïque juive au nouvel ordre de choses chrétien. Quand celui-ci parvint à l’âge mûr et put progresser sûrement par ses propres moyens, ces dons miraculeux ne furent plus pratiqués. Ils n’étaient plus nécessaires. C’est pour cette raison même que nous ne trouvons plus ces dons dans l’organisation chrétienne d’aujourd’hui. Sans le secours de tels moyens, l’Église, qui a atteint la maturité et qui est fortifiée par la grande connaissance des Écritures et par la réalisation de nombreuses prophéties, peut annoncer un message convaincant et arriver à de bons résultats parmi ceux qui ont des oreilles pour entendre. Cependant, elle bénéficie toujours de l’assistance de l’esprit saint, mais celui-ci se manifeste d’une autre manière, principalement par l’amour et tous les autres fruits de l’esprit mentionnés dans Galates 5:22, 23 et I Corinthiens 13:4-7.

      C’est cette manifestation de l’esprit dans la maturité que les gens du monde remarquent dans nos assemblées. Ils reconnaissent que nous sommes des gens comme tout le monde et se rendent compte cependant que l’organisation n’est pas comme les autres organisations humaines, à cause des fruits de l’esprit. Cette opération manifeste de l’esprit saint ne suffit pourtant pas pour qu’ils deviennent une partie de cette organisation unifiée qui cause leur étonnement. Comme dans le cas des pharisiens, l’égoïsme les empêche de renoncer à leur genre de vie, à leur pratique des œuvres de la chair, et à la place qu’ils occupent dans le monde et dans ses organisations. Ils refusent de se laisser conduire dans la bonne direction par la manifestation de l’esprit saint et doutent même que ce soit là une opération de l’esprit de Dieu. À l’exemple des pharisiens, ils essaient de trouver d’autres raisons à cette joie, à cette paix et à cette unité qui font leur étonnement. En agissant ainsi, ne pèchent-​ils pas en effet contre l’opération manifeste de l’esprit saint ? Ne se condamnent-​ils pas par conséquent à la mort ?

      Mais dans tout cela notre rôle consiste à manifester continuellement l’esprit de Dieu que nous possédons. Ce n’est pas grâce à notre propre force que nous pouvons continuer de prêcher dans le monde entier, affrontant la persécution, supportant les violences de la populace, souffrant les emprisonnements, gardant notre intégrité jusqu’à la mort, et continuant malgré tout à augmenter en nombre et à abonder en fruits de l’esprit. Que ce soit dans notre vie privée ou en public, en tant qu’individus ou comme organisation, nous devons toujours marcher selon l’esprit et non selon la chair. Nous devons être des “ signes ” et des “ prodiges ”, être “ un spectacle au monde ” ; cela ne sera possible que si nous manifestons l’esprit de Dieu qui repose sur nous. — És. 8:18, Da ; I Cor. 4:9.

      Ne laissez donc pas la semence de la vérité rester stérile pendant 1 000 ans, comme dans le cas des deux grains de lotus. Au contraire, semez et arrosez pour que Dieu puisse faire croître et manifester son esprit sur l’organisation théocratique. Cet esprit aura pour effet de diviser les hommes pendant cette période de jugement que clôturera bientôt la bataille d’Harmaguédon.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1953 | 15 avril
    • Questions de lecteurs

      ● Est-​il permis à un ministre de Jéhovah de célébrer le mariage dans le cas de deux personnes dont l’une est dans la vérité et l’autre pas ? Ou lorsque l’une des deux ou les deux ne sont pas libres de se remarier du point de vue biblique ? Et enfin dans le cas de deux personnes dont l’une est dans la vérité tandis que l’autre fait partie de la classe du “ méchant serviteur ” ? — M. L., Ohio.

      Lorsqu’une personne qui est dans la vérité désire se marier avec une personne qui ne l’est pas, c’est à elle de décider et d’en prendre la responsabilité. Ce fait en lui-​même n’a pas pour conséquence de rendre impure et sujette à l’exclusion la personne qui est dans la vérité. Il ne rend pas l’organisation impure et par conséquent il n’est pas nécessaire d’exclure une telle personne de l’organisation. Mais cela est peu sage, contraire aux conseils donnés aux chrétiens, et celui qui va à l’encontre de ces conseils risque de s’attirer de graves ennuis et difficultés ; s’il décide finalement de passer outre au conseil de Dieu, alors c’est son affaire et nul n’a besoin de s’en mêler. Quant à celui à qui on demande de célébrer un tel mariage, il peut refuser de le faire s’il tient compte de ce qui est écrit dans I Corinthiens 7:39 : “ Elle est libre de se marier à qui elle veut ; seulement, que ce soit dans le Seigneur. ” Dans ce cas la personne qui n’est pas dans la vérité pourra demander au ministre de son choix de célébrer le mariage.

      Par contre, si l’un des deux candidats au mariage n’est pas libre du point de vue des Écritures, ou s’ils ne le sont ni l’un ni l’autre, le témoin de Jéhovah doit refuser de présider à la cérémonie. Il ne devrait pas célébrer un mariage que Dieu a explicitement défendu et par lequel les deux mariés se rendraient impurs, coupables d’adultère et passibles d’être exclus par l’assemblée qui désire préserver la pureté de l’organisation du Seigneur (Mat. 19:9 ; Marc 10:11, 12 ; I Cor. 5:5-11). Le ministre de Jéhovah ne devrait pas accepter d’être impliqué dans une telle affaire. De la même façon il refusera d’unir par le mariage deux personnes dont l’une est un témoin de Jéhovah tandis que l’autre fait partie de la classe du “ méchant serviteur ” ou de “ l’homme du péché ” (Mat. 24:48 ; II Thess. 2:3). Celle-ci se trouve dans la même condition qu’une personne exclue et pareil mariage ne serait pas du tout agréable aux yeux de Dieu.

      Toutefois, ce qui vient d’être dit ne signifie pas que le ministre appelé à célébrer un mariage doit procéder à une enquête pour établir s’il convient ou non de le célébrer. S’il apprend d’une façon ou d’une autre que ceux qui lui demandent de les marier ne sont pas libres de le faire du point de vue des Écritures et qu’ils encourraient l’exclusion s’ils étaient mariés, alors comme il se doit le ministre refusera son concours. Mais il n’est pas tenu de mener une enquête et il ne devrait pas le faire. Il demande à ceux qui viennent vers lui pour être mariés s’ils sont libres du point de vue des Écritures. Si maintenant le couple cache sa véritable situation, lui seul en portera la responsabilité.

      ● Vos publications font ressortir que la bataille d’Harmaguédon aura lieu dans cette génération et que cette génération commença en 1914. Quelle est, selon les Écritures, la durée d’une génération ? — G. P., Libéria.

      Au mot génération, le grand dictionnaire Webster donne entre autres ces définitions : “ Durée moyenne de la vie humaine, ou période normale après laquelle un ensemble d’hommes ayant à peu près le même âge succède à l’ensemble précédent, ou encore après laquelle un fils succède à son père ; un âge. On s’accorde généralement à considérer sa durée comme étant de 33 ans. ” Mais la Bible ne dit rien de précis à ce sujet et ne donne pas le nombre d’années d’une génération. Dans Matthieu 24:34, Marc 13:30 et Luc 21:32, où l’on parle de la génération qui fait l’objet de cette question, nous ne devons pas donner au mot génération le sens de période normale après laquelle une génération succède à la précédente, une des définitions que donne le Webster avec le chiffre approximatif de 33 ans. Il conviendrait plutôt de donner à ce mot le sens de la première définition du Webster : “ Durée moyenne de la vie humaine. ” Il se peut que sur une période donnée nous trouvions trois ou même quatre générations qui se chevauchent (Ps. 78:4 ; 145:4, Da). Avant le Déluge, la durée

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