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VéritéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ils rendirent eux-mêmes témoignage à Jésus (Jean 15:26, 27; voir Actes 2:14-36; Romains 1:1-4). Cependant, déjà avant la Pentecôte “l’esprit de vérité” avait attesté que Jésus était le Fils de Dieu (I Jean 5:5-8), car c’est par cet esprit que Jésus fut oint et rendu capable d’opérer des œuvres de puissance. — Jean 1:32-34; 10:37, 38; Actes 10:38; voir ESPRIT.
LA PAROLE DE DIEU EST VÉRITÉ
La Parole de Dieu présente les choses telles qu’elles sont réellement, révélant les attributs de Jéhovah, ses desseins, ses commandements ainsi que la vraie condition de l’humanité. La Parole divine de vérité montre ce qui est requis pour être sanctifié ou rendu saint, mis à part pour le service de Jéhovah, et aussi comment demeurer dans cet état de sainteté. Jésus a donc pu faire cette requête en faveur de ses disciples: “Sanctifie-les par le moyen de la vérité; ta parole est vérité.” (Jean 17:17; voir Jacques 1:18). Leur obéissance à la vérité révélée de la Parole de Dieu les a menés à la sanctification, la vérité étant le moyen par lequel ils ont purifié leur âme (I Pierre 1:22). Ils se sont ainsi distingués en ne faisant “pas partie du monde”, qui n’a pas adhéré à la vérité de Dieu. — Jean 17:16.
‘MARCHER DANS LA VÉRITÉ’
Quiconque désire obtenir l’approbation de Dieu doit marcher dans sa vérité et le servir avec vérité (Josué 24:14; I Sam. 12:24; Ps. 25:4, 5; 26:3-6; 43:3; 86:11; És. 38:3). Cela signifie entre autres choses se conformer aux exigences de Dieu et le servir avec fidélité et sincérité. Voici ce que Jésus Christ a dit à une femme samaritaine: “L’heure vient, et c’est maintenant, où les vrais adorateurs adoreront le Père avec l’esprit et la vérité, car, vraiment, le Père cherche de tels adorateurs. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent doivent l’adorer avec l’esprit et la vérité.” (Jean 4:23, 24). Un tel culte ne pourrait reposer sur l’imagination; il doit être conforme à ce qui correspond aux faits réels et en accord avec les révélations faites par Dieu sur lui-même et sur ses desseins.
Le christianisme est “la voie de la vérité” (II Pierre 2:2), et ceux qui aident leurs semblables en faisant progresser les intérêts du christianisme deviennent “collaborateurs dans la vérité”. (III Jean 8.) L’ensemble des enseignements chrétiens qui formèrent par la suite une partie de la Parole écrite de Dieu constitue la “vérité” ou la “vérité de la bonne nouvelle”. Se conformer à la vérité ou ‘marcher’ dans cette vérité est essentiel pour obtenir le salut (Rom. 2:8; II Cor. 4:2; Éph. 1:13; I Tim. 2:4; II Tim. 4:4; Tite 1:1, 14; Héb. 10:26; II Jean 1-4; III Jean 3, 4). Dans le cas de ceux qui se conduisent avec droiture, la vérité, autrement dit la conformité de leurs voies à la Parole de Dieu, et les résultats de leur comportement attestent qu’ils sont des exemples dignes d’être imités (III Jean 11, 12). En revanche, celui qui transgresse l’un des enseignements fondamentaux du christianisme, soit en agissant de manière inconvenante, soit en défendant une fausse doctrine, celui-là ne ‘marche’ plus dans la vérité. Il en était ainsi de ceux qui prétendaient que la circoncision était indispensable au salut. Leur enseignement était contraire à la vérité chrétienne, et ceux qui y ont souscrit ont cessé d’obéir à la vérité ou de marcher dans la vérité (Gal. 2:3-5; 5:2-7). Pareillement, quand, par son attitude, l’apôtre Pierre créa une distinction inconvenante entre Juifs et non-Juifs, l’apôtre Paul le corrigea parce qu’il ne ‘marchait’ pas selon “la vérité de la bonne nouvelle”. — Gal. 2:14.
LA CONGRÉGATION CHRÉTIENNE, “COLONNE ET SOUTIEN DE LA VÉRITÉ”
La congrégation chrétienne sert de “colonne et soutien de la vérité” en ce qu’elle préserve la pureté de la vérité, la défend et la soutient (I Tim. 3:15). Il est donc particulièrement important que les chrétiens investis de la charge de surveillant au sein de la congrégation sachent manier correctement la “parole de vérité”. Un bon usage de la Parole de Dieu les rend à même de combattre les faux enseignements dans la congrégation, d’instruire “ceux qui ne sont pas animés de bonnes dispositions: il se peut que Dieu leur donne la repentance qui mène à une connaissance exacte de la vérité”. (II Tim. 2:15-18, 25; voir II Timothée 3:6-8; Jacques 5:13-20.) Tous ne seront pas capables de dispenser ce genre d’instruction ou d’enseignement dans la congrégation. Les hommes qui ont dans le cœur une amère jalousie et un esprit de rivalité ne peuvent se vanter d’avoir les qualités requises pour enseigner. — Jacq. 3:13, 14.
Pour que la congrégation chrétienne serve de “colonne et soutien de la vérité”, il faut que ses membres, par une belle conduite, manifestent la vérité dans leur vie (Éph. 5:9). Leur comportement doit être conforme à la voie droite dont ils ne peuvent dévier, comme s’ils avaient les “reins ceints de vérité”. (Éph. 6:14.) Outre qu’il leur faut se garder purs individuellement, les chrétiens sont tenus de se soucier de la pureté de la congrégation. Soulignant la nécessité de garder la congrégation chrétienne pure de toute souillure provenant de personnes qui méprisent la loi, l’apôtre Paul écrivit: “Ôtez le vieux levain pour être une masse nouvelle, dans la mesure où vous êtes exempts de ferment. Car Christ notre Pâque a vraiment été sacrifié. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, ni avec du levain de malice et de méchanceté, mais avec les gâteaux non fermentés de la sincérité et de la vérité.” (I Cor. 5:7, 8). Jésus Christ ayant été offert une seule fois en sacrifice (voir Hébreux 9:25-28) comme le véritable agneau pascal, toute la vie du chrétien, laquelle peut être comparée à la fête des gâteaux non fermentés, devrait être exempte de malice et de méchanceté. Le chrétien doit se montrer prêt à ôter ce qui est péché afin de garder sa pureté personnelle et celle de la congrégation, et ainsi de ‘célébrer la fête avec les gâteaux non fermentés de la sincérité et de la vérité’.
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VERMILLON
{Article non traduit.}
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VERRE
Mélange de certaines sortes de sable (silice) auxquelles s’ajoutent des traces de bore, de phosphore, de plomb, etc. Ces éléments fusionnent à une température d’environ 1 650 °C. Une fois refroidi, le verre qui vient d’être formé n’est pas cristallin, mais lisse, extrêmement dur et assez fragile. La chaleur des volcans a produit une sorte de verre appelée “obsidienne”, et la foudre fait parfois fondre le sable en “fulgurites”, tubes de verre fins et longs souvent appelés “tubes de foudre”.
On ne sait pas au juste quand l’homme fabriqua pour la première fois cette matière unique. En Égypte, on a trouvé des perles de verre qui, d’après les archéologues, auraient été fabriquées il y a quelque 4 000 ans, à peu près à l’époque de la naissance d’Abraham. Job, qui vécut au XVIIe siècle avant notre ère, cite le verre au même titre que l’or pour son caractère précieux et déclare: “L’or et le verre ne peuvent lui être comparés [à la sagesse].” — Job 28:17.
L’apôtre Jean, dans la description de ses visions, fait mention du “verre pur” et du “verre transparent” (Rév. 21:18, 21), ainsi que d’“une mer de verre semblable à du cristal”. — Rév. 4:6.
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VERSIONS
Traductions de la Bible en différentes langues à partir de l’hébreu, de l’araméen et du grec. Ce travail de traduction a rendu la Parole de Dieu accessible à des centaines de millions de personnes qui n’auraient pu la comprendre dans les langues bibliques originelles. Les premières versions des Écritures se présentaient sous la forme de manuscrits. Toutefois, depuis l’invention de l’imprimerie, de nombreuses autres versions ou traductions ont vu le jour et ont généralement été publiées en grande quantité. Certaines ont été faites directement à partir des textes bibliques hébreu et grec, et d’autres à partir de traductions antérieures.
Les Écritures ont été publiées, en entier ou en partie, en plus de 1 600 langues. Ainsi, 97 pour cent de la population terrestre a la possibilité de lire la Bible au moins en partie. Un examen des versions et traductions des Écritures sera révélateur et fera naître en nos cœurs de la gratitude envers Jéhovah Dieu, qui a si bien préservé sa Parole pour des millions d’humains.
VERSIONS ANCIENNES DES ÉCRITURES HÉBRAÏQUES
Il existe encore aujourd’hui plus de 1 700 manuscrits anciens des Écritures hébraïques rédigés en hébreu (à l’exception de quelques passages en araméen). Il subsiste aussi de nombreux manuscrits de versions ou traductions des Écritures hébraïques anciennes en différentes langues. Certaines versions étaient elles-mêmes des traductions de versions anciennes établies à partir de l’hébreu. Par exemple, la partie des Écritures hébraïques de la Vieille version latine a été faite d’après la version dite des Septante, qui est une traduction grecque des Écritures hébraïques. Toutefois, certaines versions anciennes des Écritures préchrétiennes (la Septante, les targums araméens, la Peschitto, version syriaque, et la Vulgate latine) ont été traduites directement de l’hébreu, et non à partir d’une version grecque ou autre.
Le “Pentateuque” samaritain
Après la déportation des habitants de Samarie et des dix tribus du royaume d’Israël par l’Assyrie en 740 avant notre ère, le roi assyrien installa dans le pays des populations païennes amenées d’autres régions de son empire (II Rois 17:22-33). Par la suite, on leur donna le nom de “Samaritains”. Ils acceptaient les cinq premiers livres des Écritures hébraïques et, vers le IVe siècle avant notre ère, ils produisirent le Pentateuque samaritain, qui n’est pas à proprement parler une traduction du Pentateuque hébreu original, mais plutôt une transcription de ce texte en caractères samaritains auxquels on a ajouté des idiotismes samaritains. Parmi les manuscrits du Pentateuque samaritain existants, peu sont antérieurs au XIIIe siècle de notre ère. On a relevé 6 000 divergences entre les textes samaritain et hébreu, la majorité d’entre elles étant sans importance. Une variante digne d’intérêt apparaît en Exode 12:40, où le Pentateuque samaritain s’accorde avec la Septante. — Voir CHRONOLOGIE, page 283.
Les targums
Les targums étaient des traductions libres ou paraphrases des Écritures hébraïques en araméen. Ils ont vraisemblablement pris leur forme actuelle et définitive au plus tôt vers le Ve siècle de notre ère. L’un des principaux, le “Targum d’Onkelos”, qui comprend le Pentateuque, est plutôt littéral. En revanche, le “Targum de Jonathan”, qui regroupe les Prophètes, l’est moins; il s’agit d’une paraphrase sur les livres de Josué, des Juges, de Samuel, des Rois, d’Ésaïe, de Jérémie, d’Ézéchiel et des douze “petits prophètes”, comme on les appelle. Ont subsisté jusqu’à nos jours les targums du Pentateuque, des Prophètes et des Hagiographes, ces derniers étant plus récents.
La “version des Septante”
La version des Septante (souvent désignée sous le symbole LXX) était en usage chez les Juifs et les chrétiens hellénisants d’Égypte ou d’ailleurs. Il semble que les travaux de traduction aient commencé sous Ptolémée Philadelphe (285-246 av. n. è.), quand, selon la tradition, le Pentateuque fut traduit en grec par soixante-douze érudits juifs. Par la suite, le nombre soixante-dix en vint à être utilisé et la version du Pentateuque fut appelée Septante, qui veut dire “Soixante-dix”. Les autres livres des Écritures hébraïques (traduits par divers traducteurs dont le style varie de la traduction presque littérale à la traduction assez libre) furent ajoutés petit à petit jusqu’à ce que fût achevée la traduction de toutes les Écritures hébraïques au cours du IIe siècle avant notre ère et peut-être vers l’an 150 avant notre ère. Après quoi l’ouvrage tout entier en vint à être désigné sous le nom de Septante. Cette version est souvent citée par les rédacteurs des Écritures grecques chrétiennes. Des écrits apocryphes ont sans aucun doute été insérés dans la version des Septante quelque temps après qu’elle eut été achevée. — Voir APOCRYPHES.
L’un des plus anciens manuscrits de la version des Septante est le Papyrus 957, le Papyrus Rylands iii. 458, conservé à la bibliothèque John Rylands à Manchester (Angleterre). Il date du IIe siècle avant notre ère et renferme des fragments du Deutéronome (23:24 à 24:3; 25:1-3; 26:12, 17-19; 28:31-33). Un autre manuscrit remonte au IIe siècle ou au Ier siècle avant notre ère; il s’agit du Papyrus Fouad 266 (il appartient à la Société royale de papyrologie du Caire) qui renferme des fragments de la seconde moitié du Deutéronome selon la Septante. En plusieurs endroits on y trouve le Tétragramme (YHWH en français) du nom divin sous la forme de caractères hébreux anciens insérés dans le texte grec.
Ainsi, la Septante a été préservée dans de nombreux manuscrits, beaucoup étant fragmentaires, mais d’autres assez complets. Les textes de la Septante sont notamment conservés dans les trois célèbres manuscrits
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