BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Cherchez Dieu pendant qu’on peut le trouver
    La Tour de Garde 1973 | 1er novembre
    • Cherchez Dieu pendant qu’on peut le trouver

      “Il [Dieu] a décrété les époques fixées et les limites assignées de la demeure des hommes, pour qu’ils cherchent Dieu, s’ils le peuvent chercher à tâtons et trouver réellement.” — Actes 17:26, 27.

      1. Comment Paul en est-​il venu à être un homme inconnu dans une ville inconnue, et avec quels résultats ?

      L’HOMME était inconnu dans la ville, et lui-​même, à son arrivée, ne la connaissait pas. En observant autour de lui, il remarqua un autel dédié “à un Dieu inconnu”. Aimeriez-​vous participer au culte d’un Dieu inconnu ? Ce serait une situation peu satisfaisante. C’est sans aucun doute ce que pensa l’apôtre Paul quand il arriva à Athènes au cours de son second voyage missionnaire, vers l’an 50 de notre ère. Les frères chrétiens de Paul l’avaient conduit de Bérée à Athènes, puis l’avaient laissé là, conformément à ses instructions. Ce n’est qu’après avoir reçu un ordre des cieux que Paul était entré quelque temps auparavant en Macédoine, au nord d’Athènes. Apparemment, il n’était jamais venu dans cette ville. Il savait probablement que c’était un centre intellectuel et religieux. Ce dernier aspect le troublait, et “son esprit s’irrita au dedans de lui en voyant que la ville était pleine d’idoles”. Comment Paul réagit-​il ? Si vous aviez été un Juif chrétien, comment auriez-​vous réagi ? — Actes 16:9, 10, 17:15, 16, 23.

      2. En quel sens ce qui est “inconnu” peut être nuisible, et comment Paul a-​t-​il cherché à surmonter cela ?

      2 Ce qui est “inconnu” n’a pas de “limites” clairement définies. Cela peut avoir des conséquences néfastes, et même facilement conduire au drame. Si cela est possible, il faut donc surmonter une telle situation. C’est ce que fit Paul. Il commença par se faire connaître, lui et sa mission, et, en même temps, à se familiariser davantage avec les Athéniens et leur façon de penser. “Il raisonnait donc dans la synagogue avec les Juifs et les autres gens qui adoraient Dieu et chaque jour sur la place du marché avec ceux qui s’y trouvaient.” (Actes 17:17). Il est probable que ces entretiens avec les Juifs d’Athènes n’ont pas été très différents de ceux qu’il avait eus avec les Juifs d’autres villes. Toutefois, sur la place du marché, il rencontra de nombreux hommes qui s’enorgueillissaient de s’intéresser à la science et à la philosophie. Puisque “tous les Athéniens et les étrangers qui séjournaient là ne passaient leur temps de loisir à rien d’autre qu’à dire quelque chose ou à écouter quelque chose de nouveau”, peut-​on dire qu’ils recherchaient Dieu à l’intérieur des limites religieuses connues ? Difficilement. Considérons brièvement les gens rassemblés sur la place du marché. — Actes 17:21.

      3. Pour quelles idées les épicuriens et les stoïciens étaient-​ils connus, et quelle attitude similaire observe-​t-​on aujourd’hui ?

      3 Il est question des épicuriens. Ils croyaient que le but principal de la vie consistait à rechercher le plus de plaisirs possible en évitant les conséquences néfastes des excès. Paul “déclarait la bonne nouvelle de Jésus et la résurrection”, ce qui était tout à fait opposé à leur conception, disant : “Mangeons et buvons, car demain nous mourrons.” (Actes 17:18 ; I Cor. 15:32). Comme seule limite, ils s’efforçaient d’éviter tout ce qui risquait de les empêcher de poursuivre et d’atteindre le plaisir. Ils ne recherchaient donc pas le vrai Dieu à l’intérieur des limites qu’il a établies. Il est également question des stoïciens. Ils ne croyaient pas à un Dieu personnel, mais plutôt à une divinité impersonnelle d’où émanait l’âme humaine. Pour eux, une vie vertueuse consistait à “suivre la nature”, car ils croyaient que la matière et l’énergie constituaient les principes fondamentaux de l’univers. Pour eux, les affaires humaines étaient dirigées par le destin. Eux non plus ne recherchaient pas vraiment la vérité et n’étaient pas disposés à accepter le message divin de Paul. Il n’est pas difficile de constater une grande similitude entre ces deux philosophies et les enseignements de nombreux contemporains, qui accordent la première place au matérialisme et à l’amour des plaisirs. Pour eux, qu’ils le disent ou non, “Dieu est mort”, du moins pour ce qui est de leur recherche sincère ou même à tâtons de Dieu.

      4. Pourquoi Paul fut-​il conduit à l’Aréopage, et comment a-​t-​il considéré cela ?

      4 L’attitude générale envers Paul était défavorable. Ils “s’entretenaient avec lui, pour controverser”, le traitant de “bavard” et d’“annonciateur de divinités étrangères”. Ils le conduisirent à l’Aréopage, probablement pour lui accorder une audience. Paul était heureux d’avoir ainsi la possibilité de donner un bon témoignage, et nous le sommes également de ce que son discours ait été consigné pour notre profit. Nous examinerons avec intérêt comment il aborda le problème de l’“inconnu” et la question des limites, qui s’y rattache. Imaginons que nous sommes en train de l’écouter. — Actes 17:18-22.

      Les limites théocratiques

      5. a) En quoi les premières paroles de Paul étaient-​elles remarquables ? b) Comment a-​t-​il abordé le problème du Dieu “inconnu” ?

      5 “Hommes d’Athènes, je vois qu’en toutes choses vous semblez plus sujets à la crainte des divinités que les autres. Par exemple, en passant et en observant attentivement vos objets de dévotion, j’ai aussi trouvé un autel sur lequel était inscrit : ‘À un Dieu inconnu.’ Donc ce à quoi vous apportez sans le savoir un pieux dévouement, c’est ce que je vous annonce.” (Actes 17:22, 23). Son introduction est pleine de tact. Il ne dit rien qui puisse choquer ses auditeurs ni les amener à être en désaccord avec lui. Il choisit un de leurs “objets de dévotion” et, en quelque sorte, considère avec eux cet autel particulier. Sans s’arrêter pour demander quelle sorte de Dieu ces adorateurs peuvent avoir présent à l’esprit, il commence à raisonner logiquement et avec persuasion, reliant les unes aux autres de solides vérités. Il parle d’abord de l’“inconnu”. Il ne dit pas brutalement que cela est faux, mais simplement qu’il va faire connaître ou expliquer le seul et unique Dieu méritant d’être adoré. Remarquez de quelle manière il le fait.

      6. Quelle vérité Paul a-​t-​il établie concernant le dessein de Dieu envers l’homme et sa demeure ?

      6 Il explique que Dieu, le Créateur de toutes choses, l’Auteur de la vie et du souffle, n’habite pas dans des temples faits par la main de l’homme et n’a pas non plus besoin d’être servi par des mains humaines. Si cela peut donner l’impression que Dieu ne peut être trouvé par l’homme, ce qu’il dit ensuite fournit la bonne pensée : “Et il [Dieu] a fait d’un seul homme chaque nation d’hommes, pour demeurer sur toute la surface de la terre, et il a décrété les W époques fixées et les limites assignées de la demeure des hommes, pour qu’ils cherchent Dieu, s’ils le peuvent chercher à tâtons et trouver réellement, bien qu’en fait il ne soit pas loin de chacun de nous.” (Actes 17:24-27). La science et la Bible attestent que toute la famille humaine tire son origine d’un seul homme qui, lui-​même, reçut la vie et le souffle de Dieu, son Créateur. On trouve ici la pensée intéressante selon laquelle les limites de la demeure de l’homme sont “toute la surface de la terre”. Évidemment, cela n’est pas en accord avec la prétention ambitieuse qui veut que le ciel soit cette limite. L’homme peut voyager dans l’atmosphère et même atteindre la lune ; mais il ne peut résider en permanence ni dans l’une ni dans l’autre. Il doit se contenter de vivre à l’intérieur des limites fixées par Dieu.

      7. Quand Dieu promulgue un décret ou quelque chose de semblable, qu’est-​ce que cela implique toujours ?

      7 À quoi Paul pense-​t-​il quand il dit ensuite que Dieu “a décrété les époques fixées et les limites assignées [littéralement, un ‘encadrement de bornes’] de la demeure des hommes, pour qu’ils cherchent Dieu” ? Remarquez le mot “décrété”. Quand Dieu, le Seigneur Souverain, publie un décret ou quelque chose de semblable, par exemple, un édit, une loi ou un commandement, une frontière théocratique, une limite ou une ligne de démarcation est alors immédiatement établie. Il doit toujours en être ainsi, car la publication de telles lois impose certaines exigences et obligations qui doivent être observées. L’obéissance exige que nous restions à l’intérieur des limites. Désobéir signifie aller au-delà de ces limites ou les transgresser, c’est-à-dire, en quelque sorte, dépasser les bornes et se rendre coupable d’empiéter sur les droits des autres. Un examen complémentaire de cette question à la lumière des Écritures nous aidera à rechercher Dieu. Cependant, nous nous renseignerons tout d’abord sur ces “époques fixées” et sur les “limites assignées de la demeure des hommes”.

      8. Comment la promesse divine faite à Abraham révèle-​t-​elle certaines limites ?

      8 Guidé par la Parole et l’esprit de Dieu, Paul retrace les événements qui ont suivi la création, afin de montrer comment le seul vrai Dieu a établi certaines limites ou bornes, concernant le temps et les lieux. Quelles sont-​elles ? Bien que la première promesse et prophétie ait été donnée en Éden, nous trouvons le premier maillon ou la première pierre quand Dieu fit avec Abraham une alliance appuyée par un serment. Concluant cette alliance, Jéhovah déclara : “Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix.” (Gen. 22:18). Cela montre sans aucun doute qu’Abraham ne ‘vouait pas inconsciemment un attachement à un Dieu inconnu’. Loin de là ! De même, cela indique que les nations ne peuvent chercher à se bénir à leur manière dans l’ignorance. Les hommes ne peuvent trouver Dieu et recevoir sa bénédiction que de la façon prévue par lui. Ésaïe déclara : “Recherchez Jéhovah, pendant qu’on peut le trouver.” Vous devez également le rechercher là où il peut être trouvé, “pendant qu’il est proche”. (És. 55:6, NW.) Comme Abraham, êtes-​vous disposé à écouter la voix de Dieu ?

      9. Comment cette promesse s’est-​elle réalisée avec des limites, tant dans le temps que dans le lieu ?

      9 Voyons maintenant comment la promesse de Dieu s’est accomplie, dans les limites de temps et de lieu. À propos de la postérité d’Abraham, Dieu déclara : “Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux (...) pendant quatre cents ans. (...) À la quatrième génération, ils reviendront ici.” Jéhovah ajouta : “Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate.” Plus tard, après les quatre cents ans, quand les Israélites, descendants d’Abraham, reçurent la Loi au mont Sinaï, Jéhovah leur fit cette promesse : “J’établirai tes limites depuis la mer Rouge jusqu’à la mer des Philistins, et depuis le désert jusqu’au fleuve.” En revanche, durant leur marche à travers le désert, les Israélites furent avertis de ne pas violer les frontières d’autres nations, telles que Moab et Ammon. Cela nous amène à comprendre combien étaient appropriées les paroles du cantique de Moïse rapporté dans Deutéronome 32:8, disant : “Quand le Très-Haut donna un héritage aux nations, (...) il fixa les limites des peuples d’après le nombre des enfants d’Israël.” — Gen. 15:13-21 ; Ex. 23:31 ; Deut. 2:4, 5, 18, 19.

      10. a) Dans quel but Dieu a-​t-​il établi des “époques fixées” et des “limites assignées” ? b) Sur cette base, quels arguments et quel avertissement Paul a-​t-​il donnés ?

      10 Nous comprenons mieux maintenant ce que Paul avait présent à l’esprit à propos des “époques fixées” et des “limites assignées de la demeure des hommes”. Dans quel but Dieu les a-​t-​il établies ? La plupart du temps, les hommes établissent des limites, tel un grand mur, pour écarter ceux qui sont inconnus et indésirables. Mais dans le cas présent, nous voyons un paradoxe agréable. Paul déclare que ces limites doivent servir de poteaux indicateurs ou de signaux utiles pour permettre aux hommes de “chercher [Dieu] (...) [et de le] trouver réellement, bien qu’en fait il ne soit pas loin de chacun de nous”. Il confirme cela en rappelant que l’homme dépend de Dieu pour ce qui est de sa vie et de ses mouvements, “comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : ‘Car nous sommes aussi sa progéniture’”. Ensuite, Paul avertit de ne pas se laisser égarer par l’idolâtrie, forme de culte fondé sur l’ignorance ; il dit : “Étant donné que nous sommes la progéniture de Dieu, nous ne devons pas nous imaginer que l’Être divin soit (...) semblable à quelque chose de sculpté par l’art et l’ingéniosité de l’homme.” Tout en écoutant, nous désirons savoir ce qu’on attend de notre part. Sans tarder, Paul nous le dit : “Dieu, certes, passe par-dessus les temps d’une telle ignorance, cependant il dit maintenant aux hommes d’avoir tous et partout à se repentir.” — Actes 17:27-30.

      11. Quel fut le point culminant de l’argumentation de Paul, et quelles limites théocratiques incluait-​elle ?

      11 L’apôtre a atteint rapidement le point culminant de son argumentation, du moins dans la mesure où on le lui a permis. En quelques mots, il est revenu au début de la création, puis il a montré ce que Dieu a dit aux hommes de faire et en a donné la raison en parlant du futur. Pourquoi cette invitation à se repentir ? “Parce qu’il [Dieu] a fixé un jour où il se propose de juger la terre habitée avec justice par un homme qu’il a établi, et il a offert une garantie à tous les hommes en ce qu’il l’a ressuscité d’entre les morts.” (Actes 17:31). Remarquez-​vous les limites théocratiques, le “jour” fixé et l’“homme” établi qui, comme Dieu l’a garanti, rendra un jugement juste et favorable à tous ceux qui le recherchent sincèrement ? Ces limites de temps fixées concernent des choses plus grandes que les “limites assignées de la demeure des hommes” dont il a été question dans Actes 17:26. Désirant bénéficier d’un jugement favorable, il nous faut aujourd’hui discerner clairement la ligne de démarcation entre l’obéissance et la désobéissance à Dieu, entre le bien et le mal. Ne fixez pas cette ligne vous-​même. Comme nous le verrons, cela exige plus d’attention qu’on ne le pense généralement et implique le cœur ainsi que l’esprit.

      12, 13. a) Quel effet l’allusion à une résurrection produisit-​elle, mais avec quelles exceptions ? b) Dans quel sens un retour en arrière nous sera-​t-​il profitable ?

      12 L’allusion de Paul à une résurrection d’entre les morts était insupportable pour la majorité de ses auditeurs. “Les uns se moquaient, tandis que les autres disaient : ‘Nous t’entendrons là-dessus une autre fois.’” Toutefois, l’excellent témoignage rendu par Paul ne fut pas tout à fait inutile. “Quelques hommes s’attachèrent à lui et devinrent croyants, parmi lesquels il y avait aussi Denys, juge de la cour de l’Aréopage, et une femme nommée Damaris, et d’autres avec eux.” Nous sommes heureux de savoir que certains prêtèrent une oreille favorable et se montrèrent obéissants. — Actes 17:32-34.

      13 En cette occasion, Paul dut être bref. Nous ne sommes pas soumis aux mêmes pressions aujourd’hui. Nous pensons donc qu’il vaut la peine de considérer le passé et de voir comment et pourquoi il devint nécessaire avant l’époque de Paul de rechercher Dieu, comment ce besoin a été satisfait et quelles sont nos obligations.

      Comment et pourquoi la recherche commença

      14. a) Que signifiait le fait que Jéhovah ait dû chercher l’homme ? b) Comment Adam a-​t-​il montré que sa conscience était troublée, mais a-​t-​il donné des preuves d’un réel repentir ?

      14 Il est étonnant de constater que, dans la Bible, la première allusion à une recherche ne montre pas l’homme recherchant Dieu, mais l’inverse. Dans Genèse 3:9 (AC), nous lisons : “Jéhovah Dieu appela Adam et lui dit [à plusieurs reprises] : ‘Où es-​tu ?’” C’était une situation curieuse. Quelque chose n’allait-​il pas ? Effectivement, une mauvaise action avait été commise. C’est pourquoi, quand Adam et sa femme “entendirent le bruit [la voix, NW] de Jéhovah Dieu passant dans le jardin (...), Adam et sa femme se cachèrent de devant Jéhovah Dieu parmi les arbres du jardin”. Quand nous nous efforçons de nous cacher aux yeux de quelqu’un, c’est souvent parce que nous avons mauvaise conscience, ce qui nous rend craintifs et honteux. Vous connaissez ce sentiment. C’est ce qu’éprouvait Adam quand il répondit à Dieu : “Je vous ai entendu dans le jardin, et j’ai eu peur, car je suis nu ; et je me suis caché.” Être effrayé et vouloir se cacher est une chose, mais éprouver du repentir et chercher à rétablir de bonnes relations est une autre chose. À aucun moment il n’y a eu la moindre indication montrant qu’Adam et sa femme adoptaient la deuxième attitude. Bien sûr, ils regrettaient amèrement les conséquences de leur action, mais ils ne manifestaient aucun remords ni aucune honte à propos de l’action elle-​même. Quelle mauvaise action avaient-​ils commise ? — Gen. 3:8, 10, AC.

      15. En quel sens le commandement divin consigné dans Genèse 2:16, 17, établit-​il une limite proprement dite et morale ?

      15 Adam ainsi que sa femme ont dépassé certaines limites théocratiques, au sens propre et au sens figuré ou moral. Ils étaient également coupables d’avoir empiété sur les droits d’autrui. Quand Dieu plaça Adam en Éden, il ne se contenta pas d’inviter Adam à manger librement de tous les arbres sauf un. Nous lisons plutôt que “Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras”. Un peu plus tard, Dieu rappela à deux reprises qu’il s’agissait d’un commandement (Gen. 2:16, 17 ; 3:11, 17). Fait intéressant, quand, par l’intermédiaire du serpent, Satan questionna Ève à propos de ce commandement, ni l’un ni l’autre n’en ont parlé comme d’un commandement, mais simplement comme de ce que Dieu avait dit (Gen. 3:1, 3). Toutefois, comme nous l’avons vu, un commandement établit toujours une ou plusieurs limites. Dans le cas présent, “l’arbre de la connaissance du bien et du mal” était réellement hors des limites fixées à Adam et Ève. Ils ne devaient pas manger de son fruit ni même le toucher. Cependant, physiquement parlant, il n’était pas hors de leur portée. Il s’agissait donc d’une limite morale de première importance. Le commandement de Dieu imposait une épreuve à leur obéissance.

      16. Qu’est-​ce qui incita Ève à dépasser une limite morale, et quelle faute cela l’amena-​t-​il à commettre ?

      16 En écoutant favorablement le serpent, Ève fut amenée à dépasser la limite morale. “La femme vit que l’arbre était (...) quelque chose d’enviable pour les yeux, oui, que l’arbre était désirable à regarder.” Les envies et les désirs viennent du cœur. Ève venait de répéter le commandement de Jéhovah ; néanmoins, elle permit à de faux renseignements de pénétrer dans son cœur par l’intermédiaire de son esprit. Elle fut trompée en pensant qu’elle pouvait elle-​même définir la ligne de démarcation en “connaissant le bon et le mauvais”. N’est-​ce pas ce que font la plupart des gens, qui établissent leurs propres règles concernant le bien et le mal ou qui acceptent celles d’autrui ? Peut-être est-​ce ce que vous faites, encouragés par d’autres personnes éloignées de Dieu et en croyant que la sincérité est un guide suffisant. — Gen. 3:5, 6, NW.

      17. Comment cela a-​t-​il été suivi de la violation d’une limite proprement dite et de l’empiètement des droits d’autrui ?

      17 Ayant violé la frontière morale par son mauvais désir et en décidant de manger du fruit défendu, Ève allait rapidement dépasser la frontière au sens propre. “Elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea.” (Gen. 3:6). En passant au-delà d’une frontière, on empiète souvent sur les droits des autres. Dans le cas présent, Ève empiéta d’abord sur les droits de son mari concernant l’autorité en prenant elle-​même l’initiative en cette affaire. Fait plus important encore, tous deux empiétèrent sur les droits de Jéhovah Dieu en décidant eux-​mêmes de leur conduite par leur esprit et leur acte de désobéissance. Ils s’écartèrent délibérément de la voie droite ; autrement dit, ils ne tinrent aucun compte de la ligne de démarcation établie par Dieu entre ce qui leur était permis de manger et ce qui ne l’était pas, et établirent la leur. Quelles en furent les conséquences ?

      18. a) Comment Dieu a-​t-​il préservé ses droits ? b) Dans quelle mesure le genre humain a-​t-​il été affecté par la désobéissance d’Adam, et quelles questions cela soulève-​t-​il ?

      18 Après que Dieu eut prononcé son jugement, Adam et sa femme furent expulsés de leur demeure ou jardin. Ils ne pouvaient plus y revenir. Jéhovah “chassa Adam ; et il mit à l’orient du jardin d’Éden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie”. (Gen. 3:24.) C’était pour eux une frontière leur interdisant d’aller au-delà, une barrière infranchissable. Fait beaucoup plus grave, ils furent rejetés de la présence de Jéhovah. Étant tous descendants d’Adam, ‘faits d’un seul homme’, nous en sommes sérieusement affectés. À cause de l’imperfection et du péché hérités d’Adam, et sans parler des ‘temps d’ignorance’ dans lesquels nous vivons, nous sommes des étrangers pour Dieu (Actes 17:26, 30). Certes, la religion occupe une place importante parmi les hommes éloignés de Dieu. Il y a de nombreuses religions, et beaucoup de gens sont satisfaits par celle qu’ils pratiquent. Ils décident pour eux-​mêmes de ce qui est bon et mauvais en matière de religion ou lorsqu’il faut régler une question d’ordre moral. Est-​ce ce que vous faites ? Cela signifie-​t-​il qu’il n’y a aucune espérance ? La recherche du vrai Dieu et de la vraie religion est-​elle vaine ? Peut-​on les rechercher avec succès ? Voyons ce qui arriva après que l’homme eut été expulsé d’Éden, et l’encouragement que nous pouvons en retirer.

      Comment cette recherche peut aboutir

      19. Quelle différence y avait-​il entre les deux premiers fils d’Adam, et à quoi l’attitude de Caïn le conduisit-​elle ?

      19 En raison de leur grande différence, les actions des deux premiers fils d’Adam nous aideront beaucoup dans notre recherche. Chacun d’eux fit une offrande à Jéhovah, mais, comme les événements l’ont démontré, avec un mobile différent. Caïn a peut-être fait son offrande de “fruits de la terre” par simple formalité, pour ne pas être surpassé par Abel, son frère cadet, qui fit une offrande de choix, des “premiers-nés de son troupeau et de leur graisse”. D’une manière qui n’est pas révélée, Jéhovah accorda sa faveur à Abel et à son offrande, mais “il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande”. Caïn en fut “très irrité”. Avec bienveillance, Jéhovah lui donna alors cet avertissement : “Si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à ta porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui.” Cela indique que Caïn avait déjà agi d’une mauvaise manière, cherchant probablement à se ‘relever’ de façon égoïste et obstinée. Il était dangereusement près de la limite de la maîtrise de soi et risquait de la franchir. C’est ce qu’il fit en devenant le premier meurtrier. “Caïn s’éloigna de devant la face de Jéhovah et se fixa au pays de Fuite”, le pays de la fuite loin de la justice. — Gen. 4:3-16, NW.

      20. Comment Abel a-​t-​il pu développer une foi solide, et quelles autres qualités a-​t-​il manifestées ?

      20 Abel offre un heureux contraste. Dieu lui témoigna sa faveur d’une certaine manière. Abel en était tout à fait conscient. C’est ce que souligne Paul quand il dit que “par la foi, Abel offrit à Dieu un sacrifice de plus grande valeur que celui de Caïn, foi par laquelle il reçut témoignage qu’il était juste, Dieu rendant témoignage au sujet de ses dons ; et par elle, bien que mort, il parle encore”. (Héb. 11:4.) La foi d’Abel avait un bon fondement. Les nombreuses bonnes choses auxquelles Jéhovah avait pourvu dans le jardin d’Éden lui avaient sans aucun doute été décrites en détail. Il savait certainement comment Jéhovah s’était adressé à Adam à la manière d’un père parlant à son fils. La promesse ou prophétie faite en Éden par Jéhovah Dieu à propos de l’écrasement de la tête du serpent lui était familière, et il espérait fermement son accomplissement, bien que ne sachant exactement ni quand ni comment. Outre la foi et l’espérance, il avait une autre qualité primordiale : il cultivait un amour véritable pour Jéhovah, ainsi qu’un profond sentiment de fidélité et de gratitude, suffisamment forts pour vaincre l’influence néfaste et le mauvais exemple de ses parents et de son frère aîné. — Gen. 3:15 ; I Cor. 13:13.

      21. Quel encouragement l’exemple d’Abel nous donne-​t-​il ?

      21 Abel ayant la preuve évidente d’être béni par Jéhovah, sa recherche du vrai Dieu avait abouti. Il n’avait pas besoin de le chercher, sinon en s’efforçant toujours de garder sa faveur par une bonne conduite motivée par un esprit d’obéissance venant du cœur. Ce qui fut possible pour Abel l’est aussi pour vous. Nous rechercherons avec confiance une direction et un encouragement supplémentaires dans la Parole de Dieu. Gardons présents à l’esprit comment Jéhovah a aidé Abel et, nous pouvons le dire, comment il a même tendu une main secourable à Caïn.

  • Les limites imposées par le Royaume de Dieu
    La Tour de Garde 1973 | 1er novembre
    • Les limites imposées par le Royaume de Dieu

      1. Quelles sont les deux exigences relatives au Royaume de Dieu mentionnées dans Matthieu 5:3, 19 ?

      DANS son célèbre Sermon sur la montagne, Jésus souligna l’importance de rechercher le Royaume de Dieu en relation directe avec ses limites, celles qui sont imposées à ses membres. Montrant d’abord que les héritiers du Royaume doivent se montrer humbles et adopter une attitude suppliante, Jésus déclara : “Heureux ceux qui sont conscients de leurs besoins spirituels, puisque le royaume des cieux leur appartient.” Par des avertissements et des encouragements, il souligna également la nécessité pour les héritiers du Royaume de demeurer à l’intérieur des limites que sont les commandements de Dieu ; il dit : “Celui donc qui viole l’un de ces plus petits commandements [de la Loi de Moïse] et qui enseigne les hommes dans ce sens, sera appelé ‘le plus petit’ [donc indigne] relativement au royaume des cieux. Quant à celui qui les exécute et les enseigne, celui-là sera appelé ‘grand’ relativement au royaume des cieux.” — Mat. 5:3, 19.

      2. Comment pouvons-​nous et devons-​nous appliquer personnellement les requêtes formulées au début du Notre Père ?

      2 Considérons ensuite les premières paroles du Notre Père, qui fait partie de ce sermon : “Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié. Que ton royaume vienne. Que ta volonté se fasse, comme au ciel, aussi sur la terre.” (Mat. 6:9, 10). Ce ne sont pas simplement des requêtes générales. En fait, elles constituent des limites, ou lignes de direction, dont nous devons tenir compte nous-​mêmes. Il nous faut sanctifier le nom de Jéhovah dans notre cœur, dans notre esprit et dans toutes nos actions. À propos de notre conduite, l’apôtre Paul écrivit : “Car c’est ce que Dieu veut, votre sanctification, que vous vous absteniez de la fornication ; que chacun de vous sache comment posséder son propre vase dans la sanctification et l’honneur (...). Car Dieu nous a appelés, non pour tolérer l’impureté, mais relativement à la sanctification. (...) Que le Dieu de paix lui-​même vous sanctifie complètement.” Nous ne devons pas seulement désirer voir la volonté de Dieu s’accomplir d’une façon générale sur la terre, mais nous efforcer sincèrement de la connaître et de l’accomplir dans notre vie dès maintenant, prouvant ainsi notre amour pour lui. Cela signifie nous vouer à Dieu. L’apôtre Jean écrivit : “N’aimez pas le monde ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ; (...) le monde passe et son désir aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure à jamais.” — I Thess. 4:3-7 ; 5:23 ; I Jean 2:15-17.

      3. Outre la nécessité de rechercher le Royaume, qu’a encore mentionné Jésus, et comment de nombreuses personnes ont-​elles trébuché sur cela ?

      3 Un peu plus loin dans son sermon, après avoir averti ses auditeurs des dangers du matérialisme, les “choses [que] les nations (...) recherchent avec ardeur”, Jésus ajouta : “Donc cherchez d’abord, sans cesse, le royaume et sa justice [celle de Dieu], et toutes ces autres choses vous seront données par-dessus.” (Mat. 6:32, 33). Aussi étonnant que cela puisse paraître, Jésus parle ici d’une des principales limites que rencontrent ceux qui recherchent Dieu, qu’ils soient Juifs ou non. La plupart des gens sont impatients de se justifier et de paraître dans leur droit, du moins aux yeux de ceux qu’ils fréquentent. Cela est fonction de leurs principes personnels, qui varient énormément selon les peuples, particulièrement dans notre société moderne très tolérante. Les Juifs en général cherchaient à établir leur propre justice, se confiant en leur capacité de suivre la Loi donnée par Moïse. Paul déclara : “Ils ont du zèle pour Dieu ; mais pas selon la connaissance exacte ; car, ne connaissant pas la justice de Dieu mais cherchant à établir la leur, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu. Car le Christ est la fin de la Loi, afin que quiconque exerce la foi ait la justice.” — Rom. 10:2-4 ; voir aussi Galates 3:10-14.

      4. Qu’est-​ce qui est la cause des difficultés ? Comment opère-​t-​elle, et comment peut-​on la vaincre ?

      4 L’orgueil, le contraire de l’humilité, est sans aucun doute à l’origine d’une telle difficulté. Le premier orgueilleux fut le Diable, le “Dieu de ce système de choses”, et l’orgueil est un moyen par lequel celui-ci a “aveuglé l’esprit des incroyants, afin que l’éclat de la glorieuse bonne nouvelle sur le Christ, qui est l’image de Dieu, ne les atteigne pas”. L’orgueil agit comme une barrière dans notre recherche du vrai Dieu. Il nous incite à nous admirer nous-​mêmes dans notre cœur. Cela émousse nos facultés mentales en faveur de l’incroyance et agit comme un voile. “Mais quand on se tourne vers Jéhovah [avec humilité et sincérité], le voile est ôté.” Il se peut que l’orgueil fasse partie de notre nature, mais, comme le dit Paul, nous devons “dépouiller l’ancienne personnalité”, et ‘nous revêtir d’humilité d’esprit’. — II Cor. 4:4 ; 3:13-16 ; Col. 3:9, 12.

      5. a) Comment Jésus a-​t-​il décrit ce qui est exigé pour rechercher la vie, et pourquoi ? b) La voie du monde est-​elle vraiment celle de la liberté véritable ?

      5 Vers la fin de son discours sur cette montagne de Galilée, Jésus définit des limites précises pour ceux qui recherchent la vie ; il dit : “Entrez par la porte étroite ; car large et spacieux est le chemin qui mène à la destruction, et nombreux sont ceux qui entrent par là ; mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui la trouvent.” (Mat. 7:13, 14). Que cela ne vous décourage pas ! Jésus n’a pas dit que la volonté de Dieu était que seuls quelques individus la trouvent. Vous pouvez être du nombre de ceux qui trouvent cette porte étroite et ce chemin menant à la vie, si vous êtes prêts à accepter les conditions requises pour être disciple de Jésus (Luc 9:23, 24). Ajoutons en passant que la voie du monde, qui consiste à satisfaire tous ses désirs et à décider soi-​même de son sort, bien que paraissant libre de toutes frontières, ‘large et spacieuse’, est en réalité la voie de l’esclavage, limitée par le péché et l’égoïsme, qui conduit à la frustration et à la destruction. — Rom. 6:16, 21.

      6. Quel avertissement final Jésus a-​t-​il donné, et par quelle illustration puissante l’a-​t-​il appuyé ?

      6 Enfin, après avoir souligné de nouveau la nécessité d’obéir et averti qu’il ne suffit pas de dire simplement que l’on recherche Dieu, Jésus ajouta : “Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : ‘Seigneur, Seigneur,’ qui entreront dans le royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.” Il conclut par une illustration puissante montrant quel sera le sort de “quiconque entend ces paroles et les met en pratique” et de celui qui “entend ces paroles et ne les met pas en pratique”. — Mat. 7:21-27 ; 15:7-9.

      La reconnaissance pousse à l’action

      7. a) Quelles qualités sont indispensables pour rechercher Dieu, et à quel excellent résultat conduisent-​elles ? b) Comment cela a-​t-​il été démontré par Abel, Hénoch et Noé ?

      7 En gardant présentes à l’esprit ces paroles de Jésus, nous pouvons mieux comprendre qu’en recherchant Dieu nous devons être prêts et disposés à nous conformer à toutes ses exigences. La foi et la piété sont indispensables. Ce ne sont pas de simples qualités abstraites. Si nous les cultivons convenablement, elles nous inciteront à nous approcher de Dieu dans des relations étroites avec lui et à marcher à ses côtés. Cela était vrai des hommes et des femmes de foi mentionnés dans le Hé chapitre onze de l’épître aux Hébreux. Comme Abel, Hénoch “avait reçu le témoignage qu’il avait plu à Dieu”. Plus tard, Noé “témoigna d’une crainte pieuse et construisit une arche pour sauver sa famille”. Il est dit que ces hommes ‘marchaient avec Dieu’. Évidemment, on ne peut rechercher quelqu’un si l’on marche déjà avec lui. Pour ces hommes, leur recherche était terminée, bien qu’ils aient dû s’efforcer en tout temps de garder la faveur et l’approbation de Jéhovah. Tous ces témoins de l’ère préchrétienne démontrèrent leur foi et leur piété par leurs œuvres, leur fidélité et leur endurance. — Héb. 11:5, 7 ; Gen. 5:22 ; 6:9 ; Jacq. 2:17 ; I Jean 3:18.

      8. Quelle vérité est exprimée dans Hébreux 11:6, et quels fondements solides notre foi a-​t-​elle aujourd’hui ?

      8 À ce sujet, prenez à cœur cette vérité fondamentale exprimée par Paul : “Sans la foi il est impossible de lui plaire, car celui qui s’approche de Dieu doit croire que Dieu est, et qu’il devient le rémunérateur de ceux qui le cherchent sincèrement.” (Héb. 11:6). En réalité, notre foi a des fondements encore plus solides que celle de ces premiers témoins. Nous disposons de la Parole de Dieu complète renfermant une quantité de renseignements et de faits vécus. Il y a également l’excellent exemple d’une grande foule de témoins modernes dont nous parle chaque année l’Annuaire des témoins de Jéhovah. En outre, nous sommes aujourd’hui témoins de la réalisation de nombreuses prophéties faites par Dieu et consignées par des hommes fidèles du passé. Comme cela a été annoncé, tous les faits démontrent que Jésus-Christ, le Roi céleste, a été intronisé en 1914. Nous vivons l’époque où les gens de toutes les nations sont séparés, tout comme un berger sépare les brebis des boucs. Bientôt éclatera Harmaguédon, qui sera suivi par le jour de jugement millénaire durant lequel Dieu va “juger la terre habitée avec justice” par celui qu’il a établi et pour lequel il a offert une garantie, le Fils de l’homme. Nous vivons l’époque qu’attendaient Abel et Hénoch, et qui fut préfigurée par celle de Noé. Jésus déclara : “Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-​vous et relevez la tête, parce que votre délivrance approche. (...) Sachez que le royaume de Dieu est proche.” — Actes 17:31 ; Luc 21:28-31 ; voir aussi Genèse 3:15 ; Matthieu 24:37-39 ; Jude 14, 15 ; Révélation 20:1-3.

      9. Comment Jacques relie-​t-​il la foi à l’endurance, et quel autre conseil donne-​t-​il ?

      9 Pour augmenter notre reconnaissance, notre sens des valeurs, afin que notre cœur nous incite à persévérer dans la bonne voie, tenons compte de ce conseil pratique de Jacques : “Considérez cela comme une joie complète, mes frères, quand vous êtes en butte à diverses épreuves, sachant que cette qualité éprouvée de votre foi produit l’endurance.” Si vous faites en sorte que “l’endurance complète son œuvre”, vous recevrez “la couronne de vie, que Jéhovah a promise à ceux qui continuent de l’aimer”. Jacques met aussi l’accent sur l’humilité et la nécessité d’agir positivement pour rechercher Dieu ; il dit : “‘Dieu s’oppose aux hautains, mais il accorde sa bonté imméritée aux humbles.’ Soumettez-​vous donc à Dieu ; mais opposez-​vous au Diable, et il fuira loin de vous. Approchez-​vous de Dieu et il s’approchera de vous.” Pour acquérir un tel degré de reconnaissance, qui nous poussera à suivre la voie du dévouement sans dévier, il faut de la patience. C’est ce qu’explique Jacques en ces termes : “Le cultivateur attend le précieux fruit de la terre en prenant patience à son égard jusqu’à ce qu’il ait reçu les pluies de la première et de l’arrière-saison. Prenez patience, vous aussi ; affermissez vos cœurs.” — Jacq. 1:2-4, 12 ; 4:6-8 ; 5:7, 8.

      10. Sur la base de quel principe à double sens Dieu agit-​il, et envers qui ?

      10 Jacques n’a pas été le premier à mentionner le principe à double sens que suit Dieu pour rencontrer en quelque sorte à mi-chemin ceux qui désirent s’approcher de lui. Des siècles auparavant, David avait été inspiré pour donner cet encouragement et cet avertissement à son fils : “Et toi, Salomon, mon fils, connais le Dieu de ton père, et sers-​le d’un cœur parfait et d’une âme dévouée, car Jéhovah sonde tous les cœurs (...). Si tu le cherches, il se laissera trouver par toi ; mais si tu l’abandonnes, il te rejettera pour toujours.” De même, plus tard, Hanani, le voyant, dit au roi Asa : “Jéhovah étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à lui. Tu as donc agi en insensé dans cette affaire [en t’appuyant sur le roi de Syrie plutôt que sur Jéhovah], car désormais tu auras des guerres.” — I Chron. 28:9 ; II Chron. 16:9 ; AC.

      11. Comment et pourquoi ce principe à double sens peut-​il s’appliquer d’une manière inverse ?

      11 Ce principe à double sens peut en effet s’appliquer d’une manière inverse. Par son esprit, sa force active invisible, Jéhovah se révèle et manifeste sa force en faveur de tous ceux qui ont une bonne attitude de cœur. Dieu, “qui connaît le cœur”, accordera son esprit saint à ceux qui le lui demandent sincèrement. En revanche, il peut retirer son esprit, et il le fera, à quiconque détourne son cœur de lui, comme le fit Salomon. À son sujet, il est écrit : “Au temps de la vieillesse de Salomon, ses femmes inclinèrent son cœur vers d’autres dieux, et son cœur ne fut pas tout entier à Jéhovah, son Dieu, comme l’avait été le cœur de David son père.” — Actes 15:8 ; Luc 11:13 ; I Rois 11:4, AC.

      12. a) Sur quoi les paroles de Dieu concernant Salomon mettaient-​elles l’accent, et quel devait être l’excellent mobile de ce dernier ? b) Quelle attitude Salomon adopta-​t-​il finalement, et pourquoi ?

      12 Remarquez que l’accent est mis sur l’importance de connaître les commandements de Dieu et de rester à l’intérieur de leurs limites théocratiques. Immédiatement avant de prononcer les paroles rapportées dans I Chroniques 28:9, David rapporta à Salomon ce que Dieu lui avait dit : “J’affermirai pour toujours sa royauté [celle de Salomon], s’il reste attaché, comme il l’est aujourd’hui, à la pratique de mes commandements et de mes ordonnances.” Ensuite David ajouta son propre conseil. Il conclut en donnant à son fils cette exhortation puissante : “Considère maintenant que Jéhovah t’a choisi, afin que tu bâtisses une maison qui sera son sanctuaire. Sois fort et fais ainsi !” Salomon accomplit sa mission, mais, plus tard, il échoua dans l’épreuve vitale consistant à rester attaché à Jéhovah de tout son cœur. Quel en fut le résultat ? “Jéhovah dit à Salomon : ‘Parce que tu t’es conduit de la sorte [en allant après d’autres dieux], et que tu n’as pas observé mon alliance et mes lois que je t’avais prescrites, je déchirerai de toi le royaume, et je le donnerai à ton serviteur.’” — I Chron. 28:7, 8, 10 ; I Rois 11:9-11 ; AC.

      13. Quel appel Jéhovah a-​t-​il transmis par Malachie, et quel en a été l’accomplissement en petit puis en grand ?

      13 Avec Salomon, l’application de ce principe à double sens s’acheva d’une manière adverse, à sa honte et à son déshonneur. Mais il ne devait pas en être forcément ainsi. Aux jours de Malachie, bien que les Israélites fussent depuis longtemps dans la défaveur de Jéhovah, celui-ci leur transmit cette invitation en ces termes directs et positifs : “Depuis les jours de vos pères, vous vous êtes écartés de mes ordonnances et vous ne les avez pas observées. Revenez à moi et je reviendrai à vous.” Dans un jour de jugement final sur Israël, un reste de Juifs sont revenus et sont devenus disciples de Jésus, leur Messie. De même, en ce jour de jugement de la chrétienté, qui est la partie dominante de Babylone la Grande, un reste de vrais chrétiens ont été fondus et purifiés. Ils démontrent qu’ils sont des témoins chrétiens de Jéhovah. Remarquez ce qui les distingue : “Au jour que je prépare, dit Jéhovah des armées, ils seront pour moi un bien particulier (...). Et vous verrez encore une fois la différence entre le juste et le méchant, entre l’homme qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas.” — Mal. 3:2-4, 7, 17, 18, AC ; voir aussi Luc 12:8, 9.

      14. a) Quelle excellente œuvre de construction a été commencée à la Pentecôte de l’an 33 ? b) Quel rassemblement mondial s’effectue de nos jours ? c) Comme l’a fait remarquer Pierre, qu’est-​ce qui est indispensable à une bonne construction ?

      14 Salomon se vit confier une mission vraiment merveilleuse : la construction du temple ou sanctuaire de Dieu. Cependant, aujourd’hui, nous avons un privilège encore plus grand. Les bâtiments construits par Salomon l’ont été en bois et en pierre. Mais, depuis la Pentecôte de l’an 33 de notre ère, la congrégation chrétienne est comparée à “l’édifice de Dieu”. “Jésus-Christ lui-​même [est] la pierre angulaire de fondement. C’est en union avec lui que tout l’édifice (...) grandit pour être un saint temple (...), un lieu pour que Dieu y habite par l’esprit.” Quelle conception élevée de “l’édifice de Dieu” formé de “pierres vivantes” ! Aujourd’hui, outre le rassemblement du reste de la congrégation chrétienne, Jéhovah a inauguré une œuvre mondiale de rassemblement à laquelle vous pouvez participer. Elle produit une “grande foule” de personnes qui prennent position du côté de Dieu et de son Royaume, en relation étroite avec le reste des héritiers de ce Royaume. Parlant de Jésus-Christ comme de la principale “pierre vivante”, Pierre cite la prophétie d’Ésaïe, disant : “Ainsi parle le Seigneur, Jéhovah : Voici que j’ai mis pour fondement en Sion une pierre, pierre éprouvée, angulaire, de prix, solidement posée (...). Je prendrai le droit pour règle et la justice pour niveau.” Il est donc important que nous observions les limites définies par la “règle” et le “niveau” de Dieu en ce jour de jugement. — I Cor. 3:9, 17 ; Éph. 2:20-22 ; I Pierre 2:4-6 ; Is 28:16, 17, AC.

      La justice — la principale limite

      15. Comment peut-​on définir la justice, et quels deux attributs de Dieu cela met-​il en évidence ?

      15 En opposition au présent système de choses inique, Pierre écrivit : “Il y a de nouveaux cieux et une nouvelle terre (...), et dans ceux-là la justice doit habiter.” (II Pierre 3:13). La justice inclut ce qui est droit et équitable. Toutefois, aux yeux et dans les actions des hommes, les règles de justice varient considérablement et sont souvent influencées, sinon imposées, pour des raisons d’opportunisme. Lorsque des nations entrent en conflit à propos de certaines frontières, chacune d’elles prétend être dans son droit. Cependant, l’issue finale est conforme au vieux dicton : “La raison du plus fort est toujours la meilleure.” Jéhovah n’agit jamais de cette façon. Il est vrai qu’il est “Dieu le Tout-Puissant”. Mais il est aussi infiniment sage. En fait, il exerce tous ses attributs d’une manière superlative et avec un équilibre parfait. Sa droiture se voit particulièrement dans son amour et sa justice. Il est “le rocher ; ses œuvres sont parfaites, car toutes ses voies sont justes ; c’est un Dieu fidèle et sans iniquité, il est juste et droit”. Sa souveraineté, particulièrement liée à son Royaume dirigé par le Christ, qui a donné sa vie en rançon, exalte de façon merveilleuse son amour et sa justice. — Rév. 16:14 ; Deut. 32:4 ; voir aussi Malachie 3:6.

      16. a) Est-​il possible de conformer notre vie aux principes de Dieu, et comment ? b) Quelle disposition Dieu a-​t-​il prise pour nous aider à demeurer à l’intérieur des limites convenables ?

      16 Plus nous apprécions cela plus notre cœur est gonflé de gratitude, ce qui nous incite à conformer notre vie à ce même principe. Paul déclara : “Vous devez être renouvelés dans la force qui actionne votre esprit et (...) revêtir la nouvelle personnalité qui a été créée selon la volonté de Dieu dans la justice et la loyauté véritables.” Concernant l’exercice de l’amour en particulier, gardez présent à l’esprit qu’il s’agit pour nous d’une loi ou d’un commandement, et non pas simplement d’une invitation (Éph. 4:23, 24 ; voir aussi Matthieu 22:36-40 ; Jean 13:34 ; Jacques 2:8 ; I Jean 4:7-12). Pour nous aider et nous guider dans ce domaine, Jéhovah a rassemblé son peuple dans une unité très étroite, comme s’il résidait dans une ville des temps bibliques, entourée et protégée par un mur solide. Cela est décrit de très belle manière dans Isaïe 26:1-4, 7 (AC) : “Nous avons une ville forte ! Il mettra le salut dans ses murs et ses avant-murs. Ouvrez les portes, laissez entrer la nation juste, qui garde la vérité. (...) Confiez-​vous en Jéhovah à jamais ; car Jéhovah est le rocher des siècles. (...) Le sentier du juste est uni ; vous aplanissez la voie du juste.” — Voir aussi Révélation 22:15-21.

      17. Si nous pensons que ces principes sont trop élevés, comment la Parole de Dieu nous aide-​t-​elle et nous encourage-​t-​elle ?

      17 Peut-être êtes-​vous un peu découragés en pensant que ces principes sont trop élevés pour vous. Vous vous dites que vous vous connaissez trop bien. Si c’est le cas, n’oubliez pas que Jéhovah nous connaît beaucoup mieux. “Comme un père a compassion de ses enfants, Jéhovah a compassion de ceux qui le craignent. Car il sait de quoi nous sommes formés, il se souvient que nous sommes poussière.” Bien des difficultés et même une bonne part de la méchanceté sont dues essentiellement à la méconnaissance des desseins et des dispositions bienveillantes de Dieu. Vous rappelez-​vous ce que Paul a déclaré à ce sujet devant la cour de l’Aréopage ? “Dieu, certes, passe par-dessus les temps d’une telle ignorance, cependant il dit maintenant aux hommes d’avoir tous et partout à se repentir.” Ce n’est pas une déclaration vide de sens. Les temps d’ignorance sont passés ; c’est maintenant le temps de la repentance. À diverses reprises, les Écritures montrent qu’en dernier ressort il ne s’agit pas seulement d’une responsabilité individuelle, mais aussi de la possibilité pour chacun de choisir personnellement. Votre passé et votre personnalité révèlent peut-être certaines faiblesses inhérentes ou même des choses plus graves que vous ne pensez pas pouvoir surmonter. Toutefois, le fait que Dieu se soit souvent adressé à des hommes méchants indique qu’il n’y a pas de cas désespéré, à moins d’être volontairement opposé à Dieu et à ses principes, sans pouvoir invoquer l’ignorance ni être disposé à se repentir. Dieu ayant averti Caïn et l’ayant conjuré de changer, cela indique qu’à ce moment-​là ce dernier pouvait se rétablir, surtout s’il avait demandé de l’aide. — Ps. 103:13, 14 ; Actes 17:30 ; Gen. 4:6, 7.

      18. Après avoir parlé de la responsabilité individuelle, quelle invitation la prophétie d’Ézéchiel transmet-​elle aux méchants ?

      18 Dans la prophétie d’Ézéchiel, au Éz chapitre 18, la responsabilité individuelle est mise en évidence. “L’âme qui pèche sera celle qui mourra.” Une invitation est faite à plusieurs reprises : “Si le méchant se détourne de tous les péchés qu’il a commis, s’il observe tous mes préceptes et agit selon le droit et la justice, il vivra, il ne mourra pas.” En voici une autre adressée à la nation : “Détournez-​vous et convertissez-​vous de tous vos péchés (...) ; faites-​vous un cœur nouveau et un esprit nouveau (...). Car je ne prends point plaisir à la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur, Jéhovah ; convertissez-​vous donc et vivez.” — Ézéch. 18:4, 20, 21, 27, 30-32, AC ; 33:11, 14-19 ; voir aussi Joël 2:12-14.

      19. Quelle responsabilité et quelles possibilités avons-​nous, et comment l’exemple de Paul nous aide-​t-​il sous ce rapport ?

      19 Comme nous l’avons vu précédemment, le même principe peut s’appliquer, mais dans le sens inverse (Ézéch. 18:26). Que ce soit dans un sens ou dans un autre, il faut choisir et prendre ses responsabilités. Vous pouvez opérer un nouveau choix, un bon choix, et prendre un nouveau départ pour ‘chercher Dieu, si vous désirez le chercher à tâtons et le trouver réellement’. Saviez-​vous que Paul cita son propre cas comme un exemple frappant de quelqu’un ayant un passé extrêmement mauvais quant à son ancienne personnalité et ses actions antérieures, mais à qui, dit-​il, “miséricorde m’a été faite, parce que j’étais ignorant et agissais par manque de foi” ? — Actes 17:27 ; I Tim. 1:12-16 ; Gal. 1:13.

      20. Comment Jésus a-​t-​il mis l’accent sur cette possibilité et cette responsabilité ?

      20 On trouve la même allusion à la miséricorde dans les paroles de Jésus rapportées dans Jean 3:16-19, disant : “Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, (...) non pour qu’il juge [condamne] le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.” Ce ne sont pas des paroles prononcées par dérision. Cela est réellement possible. Jésus était la “vraie lumière qui donne la lumière à toute sorte d’homme”. Mais, comme l’a dit Jésus, “les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises”. Tel a été leur choix. Ils ont préféré demeurer dans cette voie. — Jean 1:9.

      21. Comment la génération de ceux qui recherchent Jéhovah est-​elle décrite dans le Psaume 24:3-6 ?

      21 Pourquoi ne vous joindriez-​vous pas à la génération d’hommes décrite en ces termes dans le Psaume 24:3-6 (NW) : “Qui pourra monter à la montagne de Jéhovah, et qui pourra se lever en son lieu saint ? Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur, qui n’a pas porté Mon âme a la futilité, et n’a pas prêté serment avec fourberie. Il emportera la bénédiction de la part de Jéhovah et la justice de la part de son Dieu de salut. C’est ici la génération de ceux qui le cherchent, de ceux qui recherchent ta face, ô Dieu de Jacob !”

      22. Quelle excellente invitation est transmise dans Ésaïe 55:6, 7 ?

      22 Pourquoi ne pas répondre à cette invitation consignée dans Ésaïe 55:6, 7 (NW) : “Recherchez Jéhovah, pendant qu’on peut le trouver. Appelez vers lui, pendant qu’il est proche. Que le méchant quitte sa voie et l’homme malfaisant ses pensées ; et qu’il revienne à Jéhovah, qui aura pitié de lui, et à notre Dieu, car il pardonnera largement !” Vous pouvez agir ainsi et recevoir la bénédiction de Jéhovah.

  • Des locataires recherchés
    La Tour de Garde 1973 | 1er novembre
    • Des locataires recherchés

      Le 24 novembre 1971, une femme téléphona au bureau de la Société Watch Tower à Wiesbaden, en Allemagne, pour dire qu’elle avait acheté un immeuble à Berlin et qu’elle désirait louer les appartements à des témoins de Jéhovah. Quand on lui demanda pourquoi elle désirait avoir des témoins de Jéhovah pour locataires, elle répondit qu’un de ses amis habitant dans le sud de l’Allemagne avait loué des appartements à des témoins de Jéhovah et qu’il lui recommandait de faire de même. Elle ajouta qu’il était difficile actuellement d’avoir des locataires dignes de confiance. Ayant été impressionnée par la conduite des témoins de Jéhovah, elle fit cette remarque : “Je sais que ces gens craignent Dieu, sont prêts à aider leurs semblables et sont travailleurs ; je serais heureuse si vous pouviez m’aider à réaliser mon projet.”

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager