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  • La paix dont dépend l’unité mondiale
    La Tour de Garde 1980 | 1er mars
    • La paix dont dépend l’unité mondiale

      IL EST tout à fait louable de souhaiter l’abolition de la guerre, car le succès d’une telle entreprise apporterait assurément un grand soulagement à l’humanité. Mais cette paix serait-​elle durable? Récemment, le traité signé entre Israël et l’Égypte a permis à ces nations d’améliorer leurs relations. Toutefois, la haine qui existait entre les Israéliens et les Arabes a-​t-​elle disparu pour autant? Ne continuent-​ils pas plutôt à vivre sur une poudrière? De même, dans d’autres pays comme l’Irlande, le Liban et le Zimbabwe-Rhodésie, voit-​on disparaître les sentiments profondément enracinés de racisme, d’intolérance religieuse et de nationalisme?

      Pour déterminer ce que valent les traités de paix, il est nécessaire de tenir compte d’une autre question: Sur quel fondement moral repose cette paix? Dans les accords internationaux, chaque nation cherche généralement à obtenir tous les avantages et toutes les concessions possibles. Bien souvent, le pacte qui est signé n’établit qu’un état de “coexistence pacifique”, situation gênante où l’on se tolère mutuellement, mais où il n’y a pas de véritable harmonie. En général, les deux nations continuent à augmenter leurs stocks de matériel de guerre pour se protéger l’une de l’autre ainsi que des autres nations. En outre, lorsque deux ou plusieurs nations signent un traité entre elles, d’autres pays s’irritent de cette coalition qu’ils prennent pour une offensive concertée, et ils se méfient, redoutant d’être victimes soit d’une conspiration, soit d’une attaque directe.

      Que manque-​t-​il donc à ces efforts de paix? Ceci: Aussi sincères que soient les tentatives des nations dans ce domaine, si elles ne consultent pas la Bible, elles ne pourront pas savoir quelle est la volonté de Dieu à ce sujet ni sur quel fondement il fait reposer la paix. En agissant ainsi, elles négligent de faire tout d’abord la paix avec Dieu. Par conséquent, elles ne posent pas un bon fondement. Si elles ne sont pas en accord avec le Souverain de l’univers, comment peuvent-​elles espérer ne pas s’opposer à sa volonté? Comment les nations peuvent-​elles espérer aboutir à un état de paix entre elles à moins de faire de même avec le Souverain de l’univers?

      DIEU S’ADRESSE AUX GOUVERNANTS

      D’aucuns pourraient penser qu’il est impossible à un homme ou à une nation de plaire à Dieu ou d’être en paix avec lui, mais il n’en est rien. Dieu accueille favorablement quiconque désire établir des relations pacifiques avec lui et il lui fait connaître le moyen d’y parvenir (Actes 17:26, 27). Quoi de plus naturel que de se renseigner quant à la volonté de Celui qui, selon la Bible, est Chef dans le royaume des humains? — Dan. 4:25.

      Dieu va même jusqu’à faire l’invitation suivante aux chefs d’État: “Et maintenant, ô rois, montrez-​vous perspicaces; laissez-​vous corriger, ô juges de la terre! Servez Jéhovah avec crainte et soyez joyeux avec tremblement. Embrassez le fils pour qu’il n’entre pas en courroux et que vous ne périssiez pas de dessus la voie.” — Ps. 2:10-12.

      Les paroles de ce psaume ainsi que bien d’autres passages des Écritures démontrent à l’évidence que les nations ne parviendront à établir une paix mondiale qu’en faisant d’abord la paix avec Dieu. Une condition indispensable et primordiale pour la paix est d’agir en étroite harmonie avec le Créateur et Souverain qui, lui, sait ce qui est nécessaire au contentement et au bonheur de ceux qu’il a créés. Nous nous en rendons mieux compte que jamais à notre époque où les efforts de l’homme dans le domaine de l’écologie ont souvent abouti, à cause de l’ignorance ou de l’avidité, à des erreurs telles que le bien-être même des habitants de la terre est menacé.

      L’appel lancé dans le deuxième Psaume aux rois et aux juges de la terre donne aux dirigeants politiques la possibilité de faire la paix avec Dieu et avec son Fils. Mais l’histoire montre que pas une nation dans son ensemble n’a répondu à cette exhortation; et les prophéties indiquent qu’aucune ne le fera jamais (Ps. 2:2, 3; Rév. 16:13-16). Par conséquent, les nations elles-​mêmes ne seront jamais en paix avec Dieu ni les unes avec les autres. C’est parce qu’elles ont choisi d’agir ainsi que “le monde passe et son désir aussi”. — I Jean 2:17.

      FAISONS LA PAIX AVEC DIEU

      Quoi que fassent les nations, Dieu a le pouvoir d’imposer sa volonté et d’établir la paix. Mais il ne promet pas une paix forcée, moyen que certains considèrent comme le seul espoir réaliste de paix. Ils pensent que les nations peuvent en venir à être si bien équipées d’armes atomiques qu’elles craindront toutes de déclencher une guerre, sachant qu’il n’y aurait pas de vainqueurs et qu’elle n’aboutirait qu’à une dévastation à l’échelle mondiale. D’autres prétendent qu’un gouvernement supranational, un gouvernement mondial ou, pour le moins, une fédération de gouvernements nationaux en vue de la paix permettrait d’atteindre cet objectif.

      Toutefois, la paix mondiale que Dieu fera venir sera d’une tout autre nature. Il nous dit que seuls en jouiront les gens pacifiques, ceux qui désirent sincèrement une paix véritable. “Les humbles posséderont la terre, dit le psalmiste, et vraiment ils se délecteront de l’abondance de la paix.” (Ps. 37:11). Jésus répéta cette promesse dans son Sermon sur la montagne (Mat. 5:5). Il enseigna à ses disciples cette prière: “Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié! Que ton royaume vienne! Que ta volonté se fasse, comme dans le ciel, aussi sur la terre!” — Mat. 6:9, 10.

      Quel gouvernement dominera sur ce monde en paix? Un gouvernement qui n’aura pas pour capitale une ville terrestre, mais dont l’administration sera établie dans les cieux. Jésus l’appela “le royaume des cieux”. (Mat. 4:17.) Il s’agit du gouvernement du Fils de Dieu, qu’un prophète inspiré appela le “Prince de paix”. Il déclara au sujet de son règne: “À l’abondance de la domination princière et à la paix il n’y aura pas de fin, sur le trône de David et sur son royaume, pour l’établir solidement et le soutenir au moyen de l’équité et au moyen de la justice, dès maintenant et jusqu’à des temps indéfinis.” — És. 9:6, 7.

      Tout comme Ésaïe prophétisa une ère de paix sous le gouvernement céleste de Jésus Christ, de même le psalmiste David compara cette domination au règne pacifique du roi Salomon lorsque celui-ci exerçait le pouvoir sur toute l’étendue de la Terre promise, jusqu’aux frontières que Dieu lui avait tracées. Le psalmiste décrit en ces termes le genre de paix que Dieu approuve: “Qu’il juge les affligés du peuple, qu’il sauve les fils du pauvre, et qu’il écrase celui qui frustre! (...) En ses jours le juste commencera à pousser, et l’abondance de paix jusqu’à ce que la lune ne soit plus [c’est-à-dire sans fin]. Et il aura des sujets de la mer à la mer (...). Il y aura abondance de grain sur la terre (...). Béni soit Jéhovah Dieu, le Dieu d’Israël, qui seul fait des œuvres prodigieuses! Et béni soit son nom glorieux jusqu’à des temps indéfinis, et que sa gloire remplisse toute la terre!” — Ps. 72:4-19.

      Quelles sont les mesures à prendre pour faire la paix avec Dieu et, par conséquent, avec nos semblables? Ceci peut-​il s’accomplir à l’échelle mondiale et aboutir ainsi à une véritable paix universelle? Cette question, qui est d’une importance vitale pour nous tous, fera l’objet de l’article suivant.

  • Comment apporter la paix sur la terre
    La Tour de Garde 1980 | 1er mars
    • Comment apporter la paix sur la terre

      ON N’INSTAURERA pas la paix mondiale en se contentant de tentatives de désarmement, de traités de paix ou même en mettant fin aux guerres, froides ou chaudes. Même les partisans de la paix reconnaissent maintenant que cette dernière doit avoir son fondement dans la collectivité et dans les foyers. James Laue, membre de la campagne en faveur d’un Institut national de la paix, déclare: “Le fait d’associer [la paix] aux mesures pacificatrices prises au niveau de la collectivité nous a permis de définir ce qu’est réellement la paix. L’adoption d’un nombre toujours croissant de techniques, en vue de résoudre les conflits qui se présentent quotidiennement au foyer ou à l’école, peut contribuer à instaurer la paix entre les nations.”

      Mais cela est très difficile à réaliser. Dans son article intitulé “Oui, la paix internationale est l’affaire de tous”, publié dans la revue To the Point International, George Mikes fait remarquer ceci:

      “On nous a enseigné à aimer nos voisins. C’est quelque chose d’extrêmement difficile et rebutant. On peut aimer pratiquement tout le monde sauf son voisin. D’abord, le voisin de chacun est un type exécrable, imbuvable et qui se mêle de ce qui ne le regarde pas, tandis que l’homme qui habite quelques portes plus loin est sympathique, agréable et courtois. Si vous vivez à Chelsea, vous ne vous disputerez jamais avec les habitants de Turnham Green et vous vous entendrez à merveille avec ceux de Crouch End [des lieux éloignés]. De même, les Britanniques adorent les Australiens et les habitants de la Nouvelle-Zélande, qui vivent aux antipodes, mais ils n’ont pas toujours aimé les Français ni les Allemands.”

      Ainsi, il ne peut pas y avoir de paix mondiale si on ne s’entend pas d’abord avec ceux qui sont les plus proches de nous. Mais y a-​t-​il vraiment une “technique” qui nous permettrait d’atteindre ce but? Pas du tout. En réalité, l’homme est très intelligent et particulièrement expert dans l’emploi des techniques. Il les a utilisées dans toutes ses entreprises, y compris dans ses efforts de paix. En général, elles lui ont permis de remporter un certain succès dans pratiquement tous les domaines — les sciences, la politique, le commerce, la vente et la publicité — sauf dans celui de la paix qui met en cause les rapports humains les plus étroits. Dans ce cas, la technique ne marche pas. Pourquoi? Parce que la paix, qui commence vraiment chez soi, doit venir du cœur. La paix ne consiste pas simplement à se tolérer ou à maintenir l’équilibre des forces, mais à témoigner un amour et une compréhension véritables des autres, qu’il s’agisse d’une personne, d’une famille, d’une localité ou d’une nation, quelle que soit leur race, leur religion ou leur classe sociale.

      Est-​ce possible? À l’heure actuelle, seuls quelques-uns y sont parvenus. Mais ces rares personnes jouissent dès à présent de la paix en dépit de la situation mondiale et elles peuvent favoriser la paix dans leur sphère d’influence. De quelle façon?

      COMMENT ATTEINDRE LA PAIX INDIVIDUELLEMENT

      D’abord, pour faire la paix avec Dieu, il faut étudier personnellement la Bible et rechercher quelles dispositions Dieu a prises pour nous permettre de nous approcher de Lui. Un examen superficiel de sa Parole n’est pas suffisant. Il faut faire des recherches, ‘vérifier toutes choses’ et ‘tenir ferme à ce qui est excellent’. — I Thess. 5:21.

      Celui qui agit ainsi reconnaît tout d’abord qu’il est pécheur et qu’il a besoin d’aide. Il doit admettre qu’il ne possède pas en lui-​même le pouvoir d’agir de façon à plaire à Dieu et qu’il n’a pas la sagesse nécessaire pour établir véritablement une paix durable avec quiconque. La seule façon de faire la paix avec Dieu est de supprimer ce qui fait obstacle à cette paix, savoir notre propre péché. Il ne s’agit pas là d’une entreprise difficile ni qui demande beaucoup de sagesse ou d’adresse. Il suffit simplement d’exercer la foi en Dieu et en ses promesses. Cette voie est très clairement décrite au Rm chapitre 5 de la lettre biblique adressée aux Romains. Nous y lisons:

      “En effet, alors que nous étions encore faibles, Christ, au temps fixé, est mort pour les impies. À peine en effet quelqu’un mourra-​t-​il pour un homme juste; pour un homme bon, oui, peut-être quelqu’un osera-​t-​il mourir. Mais Dieu nous recommande son propre amour en ce que Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs. Combien plus, donc, puisque maintenant nous avons été déclarés justes par son sang, serons-​nous par son entremise sauvés du courroux. Si en effet, quand nous étions ennemis, nous nous sommes réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, combien plus, du moment que nous nous sommes réconciliés, serons-​nous sauvés par sa vie.” — Rom. 5:6-10.

      Grâce à cette réconciliation, nous sommes en paix avec Dieu. L’apôtre Paul écrit: “Ayant donc été déclarés justes par suite de la foi, jouissons de la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ.” (Rom. 5:1). Or, il ne s’agit pas d’une simple trêve, d’une paix temporaire durant laquelle Dieu fermerait les yeux sur nos fautes passées, mais d’une paix continue avec Dieu par l’intermédiaire du Christ, paix grâce à laquelle le chrétien peut désormais marcher de façon à se maintenir dans cette condition. Dieu devient son meilleur ami. — Voir Jean 15:15.

      Voici comment Jésus décrit cette paix à ses apôtres: “Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne.” (Jean 14:27). Le monde donne une certaine mesure de paix au moyen de quelques amis, des plaisirs, de la richesse, de la gloire, de la position sociale, de l’avancement, d’un certain degré de sérénité, ainsi que par l’intermédiaire de ses systèmes philosophiques et des fausses religions. Mais il en va tout autrement de la paix que le Christ communique à celui qui exerce sincèrement la foi en son sacrifice propitiatoire. Cette personne acquiert tout d’abord une conscience pure et tranquille, une véritable paix intérieure, la paix de l’esprit, une attitude pacifique qui facilite ses rapports avec les autres, un meilleur but dans la vie et une espérance solide en l’avenir.

      Comment est-​ce possible? L’apôtre Pierre nous dit que lorsque quelqu’un exerce la foi en la “bonne nouvelle”, voue sa vie à Dieu et se fait baptiser, l’acte même du baptême est une “demande faite à Dieu d’une bonne conscience”. (I Pierre 3:21.) À cause du péché héréditaire, il a eu dans le passé une mauvaise conscience, une conscience qui pesait sur lui comme un lourd fardeau. Jésus a dit à ce sujet: “Heureux ceux qui mènent deuil [qui s’attristent de leur mauvais état spirituel], puisqu’ils seront consolés.” (Mat. 5:4). Et il fait à tous cette invitation: “Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes chargés, et je vous réconforterai.” — Mat. 11:28.

      Qu’il est réconfortant également de participer à l’œuvre consistant à prêcher le Royaume, œuvre que Jésus inaugura lorsqu’il était sur la terre, à laquelle il forma ses disciples et dont il déclara qu’elle atteindrait son point culminant lors de la conclusion du système de choses qui est en cours à l’heure actuelle (Mat. 4:17; 9:35; 10:7; 24:3, 14)! Cette façon d’accomplir la volonté de Dieu nous fortifie spirituellement, nous procure du contentement et nous aide à rester en paix avec Dieu. Tandis que les Témoins de Jéhovah vont de l’avant dans son service, “les pieds chaussés de l’équipement de la bonne nouvelle de paix”, ils peuvent être sûrs qu’en toutes circonstances, Jéhovah leur accordera sa sollicitude et sa protection. — Éph. 6:14-16.

      L’apôtre Paul parle du cœur du chrétien comme ayant été purifié “par aspersion (...) d’une conscience méchante”. Dieu a dit, en effet: “Je ne me souviendrai absolument plus de leurs péchés ni de leurs actes commis au mépris de la loi.” (Héb. 10:17, 22). Ayant soulagé sa conscience. le chrétien peut connaître une véritable paix intérieure et la paix de l’esprit. Il s’inquiète moins des conditions mondiales. Même la maladie et la mort ne lui semblent pas aussi redoutables que par le passé, car ses craintes sont tempérées par la connaissance qu’il a acquise des dispositions relatives à la résurrection. — I Thess. 4:13, 14.

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