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Pierre (Lettres de)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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au monde du temps de Noé et à Sodome et Gomorrhe (2:1-10).
2. Description de ceux qui désirent souiller la chair et méprisent la seigneurie (2:10-19).
3. Ceux qui s’écartent du chemin de la justice sont semblables au chien qui retourne à son vomissement et à la truie qu’on a lavée et qui se vautre à nouveau dans le bourbier (2:20-22).
D. Il faut garder présents à l’esprit le jour de Jéhovah et la promesse de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre (3:1-18).
1. La venue du jour de Jéhovah est certaine; les moqueurs ne tiennent aucun compte du fait qu’il y eut une destruction des impies aux jours de Noé (3:1-7).
2. Jéhovah n’est pas lent, mais patient; il donne aux hommes la possibilité de se repentir et d’échapper à la destruction (3:8-10).
3. Il faut avoir une bonne conduite et veiller à ne pas se laisser égarer, compte tenu de la destruction à venir et de l’instauration des nouveaux cieux et de la nouvelle terre (3:11-18).
Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 236-241.
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PiétéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PIÉTÉ
Qualité de celui qui vénère, adore et sert Dieu en se montrant fidèle à sa souveraineté universelle. Les Écritures utilisent le mot grec eusébéïa et ses formes adjectives, adverbiales et verbales. Le substantif tel qu’il est employé dans la Bible pourrait se traduire littéralement par “vénération légitime” et s’applique à la vénération ou à l’attachement pour ce qui est véritablement saint et juste. L’antonyme de “piété” est “impiété” ou “irrévérence” (gr. asébéïa). Vine (dans son Expository Dictionary of New Testament Words) fait une comparaison entre anomia, “mépris de la loi” (II Cor. 6:14; opposé ici à la justice), et asébéïa, “impiété” (Tite 2:12; opposé ici à la piété). Dans son commentaire, il dit que anomia signifie faire peu de cas des lois de Dieu ou les braver tandis que asébéïa décrit la même attitude envers la personne de Dieu. D’après ces éléments, nous voyons que la Bible utilise le terme “piété” dans le sens d’un attachement à la personne de Jéhovah Dieu. En effet, l’apôtre Pierre nous assure que c’est dans la connaissance exacte de Dieu que résident les choses qui concernent la piété. — II Pierre 1:3.
La forme verbale eusébéïn est employée en I Timothée 5:4 en rapport avec la conduite des enfants ou des petits-enfants envers leurs mères ou leurs grands-mères veuves. Dieu est le fondateur de la famille (Éph. 3:14, 15), et la Bible compare la maisonnée de Dieu à la cellule familiale. En conséquence, faire preuve de vénération ou de piété (dans les relations familiales) à l’intérieur de la famille chrétienne revient en réalité à vénérer Dieu et à obéir à ses commandements concernant la famille et la conduite de ses membres.
‘LE SAINT SECRET DE LA PIÉTÉ’
Le meilleur exemple de piété a été donné par Jésus Christ. L’apôtre Paul a écrit à Timothée: “Oui, il faut l’avouer, il est grand, le saint secret de cette piété: ‘Il a été manifesté dans la chair, a été déclaré juste dans l’esprit, est apparu aux anges, a été prêché parmi les nations, a été cru dans le monde, a été enlevé dans la gloire.’” (I Tim. 3:16). Adam, qui était pourtant un homme parfait, n’a pas donné un parfait exemple de piété. Aucun de ses enfants, nés imparfaits, ne pouvait laisser un tel exemple. Qui donc allait donner un exemple parfait de piété? La venue du Fils de Dieu sur la terre et sa course intègre ont fourni la réponse à cette question et révélé le saint secret.
Jésus Christ fut le seul homme à manifester une piété parfaite, dans tous les sens du terme, prouvant ainsi que cela est possible à l’homme de chair. À la fin de sa course terrestre, dans les épreuves violentes, Jésus se montra “fidèle, sans malice, immaculé, séparé des pécheurs”. (Héb. 7:26.) Il n’y avait aucune faille dans son intégrité qui aurait pu permettre de l’accuser devant Dieu. Avant sa mort, il déclara: “J’ai vaincu le monde”, et: “Le chef du monde vient. Et il n’a pas prise sur moi.” (Jean 16:33; 14:30). Il n’y avait pas d’injustice en lui. Il pouvait dire avec juste raison à ses ennemis: “Qui de vous me convainc de péché?” (Jean 8:46). La révélation du ‘saint secret de la piété’ est si grande et d’une telle importance pour l’humanité qu’elle doit être proclamée dans le monde entier. C’est sur cette base que doivent se modeler la piété et la conduite des chrétiens à l’intérieur de la congrégation.
EXERCER LA PIÉTÉ DANS LE CONTENTEMENT EST ESSENTIEL
Le chrétien doit faire de vigoureux efforts pour réussir à manifester une piété complète, et notamment endurer l’opposition et la persécution (II Tim. 3:12). On ne doit pas s’exercer en ayant pour but un gain matériel égoïste; mais celui qui est satisfait de son sort et qui persévère dans la piété avec la vertu qui consiste à se suffire à soi-même, celui-là en retire un gain. La piété “possède la promesse de la vie présente”, c’est-à-dire la santé spirituelle, la satisfaction, le bonheur et un but dans la vie. Elle possède également la promesse “de la vie qui est à venir”. — I Tim. 4:7, 8; 6:6-8; voir Proverbes 3:7, 8; 4:20-22.
Bien que la persécution et les difficultés puissent frapper celui qui se montre pieux, il ne doit pas avoir peur, car “Jéhovah sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux”. (II Pierre 2:9.) L’apôtre Pierre conseille aux chrétiens d’ajouter la piété à leur endurance (II Pierre 1:5, 6). Il leur dit d’être des personnes riches “en actes de sainte conduite et en actes de piété”, afin de survivre au jugement du jour de Jéhovah. — II Pierre 3:7, 10, 11; I Pierre 4:18.
LA FORCE DE LA PIÉTÉ
Celui qui dit avoir de la piété doit reconnaître qu’elle a le pouvoir de transformer les personnalités et se montrer honnête et sincère en la manifestant (I Tim. 6:11; Éph. 4:20-24). Il faut reconnaître que c’est au moyen de sa Parole que Dieu révèle ce qu’il entend par la voie de la piété, et par conséquent être disposé à se conformer à ses préceptes (Tite 1:1; II Pierre 1:3). Puisque la piété a pour objet Dieu, sa Parole et son esprit nous permettront de le connaître personnellement, intimement, de lui ressembler davantage et de l’imiter (Éph. 5:1). Ainsi nous refléterons toujours plus les belles qualités de Jéhovah Dieu. — II Cor. 3:18.
Si nous ne veillons pas attentivement à rester pieux, nous deviendrons malades mentalement (I Tim. 6:3, 4). L’apôtre Paul avertit son jeune compagnon de service Timothée de se méfier des impies qui professaient la piété. Il l’encouragea à bien manier la parole de vérité et à éviter les discours vides qui attentent à ce qui est saint, afin de ne pas risquer d’être détourné de la voie de la piété. Il montra ensuite que certains pratiqueraient toutes sortes de choses mauvaises, ayant hypocritement une forme de piété, mais trahissant sa puissance (II Tim. 2:15, 16; 3:1-5). Jude expliqua également que ces gens n’auraient pas de véritable vénération ou piété pour Dieu, pas de respect ni de reconnaissance pour sa faveur imméritée. Ces gens se serviraient de la piété pour obtenir un gain matériel ou sensuel. Leur hypocrisie serait dévoilée par leur inconduite. — Jude 4.
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PigeonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PIGEON
(héb. yônah, gôzal; gr. peristera).
Comme on l’a noté sous la rubrique COLOMBE, le terme hébreu yônah désigne à la fois la colombe et le pigeon. De même en français, la distinction entre les deux oiseaux n’est pas nettement définie, bien que le terme pigeon soit généralement appliqué aux variétés plus grandes, surtout aux variétés domestiques et non migratrices. Comme la colombe, le pigeon a un corps assez gros et des pattes courtes ainsi qu’un plumage lisse et serré.
En règle générale, les traductions de la Bible rendent le mot hébreu yônah par “pigeon” uniquement dans les passages où il est question de sacrifices et où le terme “tourterelle” (hébreu tôr) est aussi régulièrement mentionné. L’expression “pigeons mâles” (“jeunes pigeons”) en hébreu signifie littéralement “fils de colombe”. De même que les tourterelles, les pigeons pouvaient être offerts en holocauste (Lév. 1:14). Ceux qui n’avaient pas les moyens de se procurer un agneau ou un chevreau femelles comme sacrifice de culpabilité pouvaient présenter un couple de pigeons (5:5-7). Un pigeon (ou une tourterelle) devait accompagner, comme sacrifice pour le péché, l’offrande d’un jeune bélier lors des rites de purification d’une femme qui avait enfanté. Si elle n’avait pas les moyens de présenter un bélier, elle pouvait présenter “deux pigeons mâles” (12:6-8), comme ce fut le cas lors de la purification de Marie après la naissance de Jésus (Luc 2:22-24). Une personne qui était redevenue pure après un écoulement devait inclure un couple de pigeons ou de tourterelles dans ses offrandes de purification (Lév. 15:13, 14, 28, 29). Les pigeons étaient aussi acceptables pour la purification d’un naziréen qui s’était souillé. — Nomb. 6:10.
De nombreuses familles juives possédaient sans doute des pigeons. Cependant, la phrase “s’il n’a pas les moyens de se procurer deux tourterelles ou deux pigeons mâles” indique de toute évidence que souvent on achetait ces oiseaux pour les offrir en sacrifice. — Lév. 5:11.
Le fait que la Loi laissait le choix entre des pigeons mâles et des tourterelles était une disposition utile pour les Juifs en Palestine. En effet, la plupart des tourterelles quittaient le pays pendant les mois d’hiver, tandis qu’on pouvait se procurer des pigeons, oiseaux non migrateurs, toute l’année.
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PihahirothAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PIHAHIROTH
Le dernier endroit où campèrent les Israélites avant de traverser la mer Rouge (Nomb. 33:7, 8). Après avoir campé à “Étham, à la lisière du désert” (Ex. 13:20), Moïse reçut des instructions de Jéhovah Dieu qui lui dit ‘de revenir en arrière et de camper devant Pihahiroth, entre Migdol et la mer, en vue de Baal-Zéphon’. (Ex. 14:1, 2.) Si l’on connaissait aujourd’hui les sites de Migdol et de Baal-Zéphon, il ne serait pas difficile de situer Pihahiroth. Mais ce n’est pas le cas. On a fait diverses tentatives pour identifier ces lieux ainsi que Pihahiroth à certaines localités le long de la frontière orientale de l’Égypte, mais ces tentatives ne sont pas du tout concluantes. Pour se faire une idée plus ou moins exacte de la situation de Pihahiroth, le plus sûr, semble-t-il, est de tenir compte de certaines autres conditions géographiques contenues dans le récit lui-même.
Pihahiroth était près de la mer Rouge, à un endroit où la seule façon d’échapper aux forces égyptiennes en marche consistait à traverser la mer elle-même. Et à cet endroit, la mer devait aussi être suffisamment profonde pour que les eaux puissent se ‘fendre’, laisser un passage “par le milieu de la mer” et former une “muraille” de chaque côté (Ex. 14:16, 21, 22). Aucun site au nord du golfe de Suez ne remplit ces conditions.
Le site suggéré par les biblistes du siècle passé est toujours celui qui paraît correspondre le mieux au récit biblique. Ils identifient Pihahiroth soit à la plaine qui s’étend entre le djebel Atâkah et le djebel el Galala, soit à l’étroite bande de cette plaine qui longe le versant sud-est du djebel Atâkah à 19 kilomètres environ au sud-est de Suez. Ils supposent que la traversée a commencé au promontoire appelé Râs Atâkah. De là les Israélites auraient traversé le lit de la mer jusqu’au voisinage de l’oasis Ayun Musa, sur la rive opposée. À cet endroit, le lit de la mer descend progressivement à cause des hauts-fonds qui s’avancent sur plus de 3 kilomètres de chaque côté. Au milieu, la profondeur maximum de l’eau est d’environ 15 mètres et la distance d’un rivage à l’autre d’à peu près 10 kilomètres. L’espace était donc amplement suffisant pour que les Israélites, peut-être au nombre de trois millions, puissent traverser
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