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Les faux bergers hurlentLa Tour de Garde 1957 | 1er janvier
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Les faux bergers hurlent
LES ecclésiastiques de la chrétienté se sont arrogé le rôle de bergers de leurs troupeaux. Comme ils ne nourrissent pas les brebis, ils gémissent en voyant les véritables bergers de Jéhovah paître les personnes semblables aux brebis, car, ce faisant, ils dévastent leurs pâturages. L’expérience relatée ci-dessous, faite dans une localité de l’État de New-York vers la fin de l’année 1955, en est un exemple.
Une femme avait étudié un certain temps avec des témoins de Jéhovah et son mari seulement depuis quelques semaines lorsqu’ils écrivirent à leur pasteur luthérien qu’ils désiraient devenir des témoins de Jéhovah. Ce pasteur ne tarda pas à les visiter et chercha à les faire changer d’avis, mais en vain. Sur sa demande un rendez-vous fut fixé avec des témoins, au cours duquel on discuta de la trinité.
À la fin de la discussion le mari dit à son pasteur : “ Monsieur B., les témoins ont gagné le premier tour. Je ne savais pas ce qu’était la trinité, maintenant que je suis renseigné je constate qu’il s’agit d’une doctrine absurde. ” Le pasteur répondit : “ Il est vrai que cette doctrine n’est pas raisonnable, mais puisque la Bible nous la présente telle quelle, il n’est pas à nous de la modifier pour la rendre raisonnable.
Il fut convenu que la semaine suivante on discuterait l’“ enfer ”. Le pasteur téléphona plus tard pour dire qu’il ne pouvait tenir son engagement, mais qu’il viendrait une semaine plus tard avec un ami. Entre temps les témoins s’étaient informés, à l’aide de l’Encyclopédie luthérienne, des diverses doctrines enseignées par les théologiens luthériens. La semaine suivante le pasteur vint non avec un ami mais avec deux, également membres du clergé, et dont l’un paraissait avoir plus d’autorité que les autres.
Durant la discussion de l’enfer on posa la question de savoir si le feu en devait être pris à la lettre. L’ecclésiastique ayant plus d’autorité affirma qu’il fallait le prendre au sens littéral, que l’enfer était un endroit très chaud. Lorsqu’on lui montra que l’Encyclopédie luthérienne enseigne que le feu ne doit pas être pris au sens littéral, il devint furieux et voulut prétendre qu’il n’avait pas dit qu’il faisait réellement chaud en enfer.
Puis vint le thème de la fin du monde. Les ecclésiastiques étaient d’avis que la terre sera détruite littéralement et citèrent pour le prouver II Pierre 3:10. Les témoins ayant constaté que les dogmatiques luthériens ne s’accordaient pas sur ce sujet, quelques-uns tels que Gerhardt, Quenstedt et Calov, étant d’avis qu’elle serait littéralement détruite, tandis que d’autres (Luther lui-même et Brenz) pensaient que seule la forme de la terre disparaîtra, demandèrent à leurs trois interlocuteurs avec quel groupe ils étaient d’accord. “ Avec Luther, naturellement ! ” répondirent-ils.
Quand il leur fut démontré que Luther ne croyait pas à la destruction de la terre physique et que les théologiens luthériens professaient diverses opinions sur ce sujet, ils prétendirent que leur Encyclopédie ne disait rien de tel, et quand on le leur fit lire, ils essayèrent de dénaturer les explications si intelligibles. Il est évident qu’ils ignoraient ce désaccord parmi leurs théologiens. L’un d’eux se fâcha, se pencha sur la table et s’écria qu’il était ridicule que des laïques ignares veuillent leur dire ce qu’ils croyaient, etc.
Le mari objecta que les croyances des témoins de Jéhovah avaient plus de sens, sur quoi l’un des ecclésiastiques se moqua en disant : “ Avec votre esprit stupide, misérable et faible, vous devez faire une “ compote ” de textes scripturaux pour qu’ils aient un sens. C’est l’enseignement le plus stupide et le plus lamentable que j’aie jamais entendu. ”
Au cours de la discussion les ecclésiastiques dirent que Dieu était désappointé parce que, bien qu’il désire que tous les hommes soient sauvés, il y en aurait qui ne le seraient pas. Au moment du départ, celui qui paraissait avoir plus d’autorité se leva et dit : “ J’aimerais encore ajouter que cette soirée a été la plus détestable et la plus décevante de ma vie. Si j’avais su qu’il en serait ainsi, je ne serais pas venu. ” Après quelques réflexions sur l’enfer, les deux autres ecclésiastiques nous quittèrent aussi.
Le couple se réjouit de la victoire gagnée par la vérité, prend une part toujours plus grande à la proclamation de la bonne nouvelle du Royaume et se nourrit régulièrement à la table de Jéhovah, mise pour tous dans la Salle du Royaume.
“ On entend les cris des pasteurs et les hurlements des chefs du troupeau, car Jéhovah ravage leur pâturage. ” En vérité, ces paroles prophétiques de Jérémie, écrites il y a environ deux mille cinq cents ans, s’accomplissent de nos jours ! — Jér. 25:36, AC.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1957 | 1er janvier
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Questions de lecteurs
● Dans Apocalypse 13:18 (NC) nous lisons : “ C’est ici (qu’il faut) de la sagesse. Que celui qui est intelligent calcule le chiffre de la Bête (de la bête sauvage, NW) : car c’est un chiffre d’homme, et son chiffre est six cent soixante six. ” Que signifie donc ce chiffre ? — E. J., États-Unis.
Il n’est pas scriptural de penser que ce chiffre se rapporte au pape de la Hiérarchie catholique romaine, car il ne saurait avoir trait aux fonctions du pape. C’est le chiffre d’une bête. La Bible utilise des animaux pour représenter les gouvernements des hommes, comme par exemple dans Daniel, au chapitre 7. Dans l’Apocalypse, au chapitre 13 (NW), l’expression “ bête sauvage ” est employée pour représenter l’organisation visible de Satan ; par conséquent il est dit que 666 est le chiffre de cette organisation.
Depuis le premier gouvernement politique établi à Babylone jusqu’à nos jours, les gouvernements humains ont été composés de trois éléments essentiels : les éléments religieux, politique et commercial. Le chiffre 666, c’est-à-dire le chiffre 6 en trois ordres, représente ces trois éléments de l’organisation visible, bestiale, de Satan. Pourquoi donc six ? Parce que la Bible emploie ce chiffre pour représenter l’imperfection. Sept désigne la plénitude spirituelle ou perfection et six, étant moins que sept, quelque chose d’incomplet ou d’imparfait. Dans le texte grec le chiffre 666 se compose de trois lettres de l’alphabet : χ (600), ξ (60) et ς (6).
Six est le symbole de l’imperfection, chose abominable et par conséquent condamnable aux yeux de Dieu. Six cents s’applique à l’élément le plus répréhensible, à savoir la fausse religion. Les fausses religions du monde prétendent hypocritement qu’elles adorent Dieu, en vérité elles le présentent sous un faux jour et éloignent les hommes de lui ou les dressent contre lui par leurs mensonges et leurs déclarations blasphématoires. Au lieu de regarder à Dieu, au Christ et au royaume des cieux, ces religions aiment l’argent et exaltent les organisations politiques qui se substituent au royaume. De plus, le clergé s’oppose avec véhémence à la prédication, par les témoins de Jéhovah, de la bonne nouvelle du royaume du Christ. Il incite les deux autres éléments du système visible de Satan à résister également.
L’élément commercial est plus condamnable que l’élément politique car son pouvoir, exercé dans les coulisses, est plus grand que celui des politiques qui lui servent de porte-parole auprès des masses populaires. C’est pourquoi le chiffre 60 représente bien l’élément commercial et le chiffre 6 l’élément politique. Tous trois constituent les éléments de l’organisation visible de Satan et le chiffre 666 représente ces éléments sous une forme combinée.
Ce chiffre indique un gain égoïste, parce que, dans l’antiquité, le revenu annuel du roi Salomon se montait à 666 talents. La statue d’or de Nebucadnetsar, que les trois Hébreux refusèrent de saluer et d’adorer, avait soixante coudées de haut et six coudées de large. Le méchant Goliath, qui combattit contre Israël, le peuple de Dieu, avait un frère géant ayant 6 doigts à chaque main et 6 orteils à chaque pied. Il figurait l’organisation visible, dictatoriale, de Satan, qui prétend être les “ autorités supérieures ”, au lieu de reconnaître comme telles Jéhovah et Jésus-Christ.
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Il n’y a que 19 mois jusque-là !La Tour de Garde 1957 | 1er janvier
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Il n’y a que 19 mois jusque-là !
Oui, dans un peu plus d’une année et demie, les témoins de Jéhovah ont l’intention de tenir une assemblée internationale. Où ? À New-York. Quand ? Du 27 juillet au 3 août 1958. Commencez à économiser dès maintenant. Faites vos projets pour y assister !
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