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GolgothaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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Le “Calvaire de Gordon”, un autre emplacement présumé, se situe à plus de deux cents mètres au nord-est de la Porte de Damas, sur un escarpement qui ressemble un peu à un crâne. À une centaine de mètres à l’ouest du “Calvaire de Gordon” se trouve un très grand jardin, adossé au nord contre une colline. Un tombeau, qui ne contient qu’une tombe achevée, est taillée dans une énorme pierre qui fait saillie sur le versant de la colline. Bien que ce site réponde à la description biblique, on ne peut affirmer dogmatiquement qu’il s’agit bien de l’endroit qui nous intéresse.
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GoliathAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GOLIATH
(peut-être “manifeste”).
Géant de la ville de Gath et champion de l’armée philistine qui fut tué par David. Goliath atteignait la taille extraordinaire de six coudées et un empan (environ 2,90 mètres). Sa cotte de mailles en cuivre pesait 5 000 sicles (environ 57 kilogrammes), tandis que la lame de fer de sa lance, elle, en pesait six cents (à peu près 6,800 kilogrammes) (I Sam. 17:4, 5, 7). Goliath était l’un des Réphaïm; peut-être était-il donc un mercenaire à la solde de l’armée philistine. — I Chron. 20:5, 8.
Peut après que Samuel eut oint David, alors que l’esprit de Jéhovah avait déjà quitté le roi Saül (I Sam. 16:13, 14), les Philistins se rassemblèrent à Socoh pour faire la guerre contre Israël, après quoi ils campèrent à Éphèsdammim. Tandis que les lignes de bataille des Philistins et de l’armée de Saül se faisaient face, de chaque côté de la vallée, ce guerrier colossal sortit du camp philistin et mit ouvertement les Israélites au défi de désigner un homme pour se mesurer à lui en combat singulier, combat dont l’issue déterminerait quelle armée devrait servir l’autre. Pendant quarante jours, matin et soir, l’armée d’Israël, paralysée par la crainte, dut essuyer les sarcasmes de Goliath. Pas un seul soldat israélite n’eut le courage de relever le défi. — I Sam. 17:1-11, 16.
En provoquant les armées de Jéhovah, le Dieu vivant, Goliath signait son arrêt de mort. David, le jeune berger sur lequel reposait l’esprit de Dieu, répondit à sa provocation. Le géant, précédé de son porteur d’armes qui tenait un grand bouclier, s’approcha de David, appelant le mal sur lui par ses dieux. Mais, quand David décocha une pierre avec sa fronde, Goliath s’écroula, le projectile fiché dans son front. Tirant parti de sa victoire, David s’approcha de Goliath et lui coupa la tête avec sa propre épée. Ce geste fut suivi sans retard de la débâcle générale et du massacre des Philistins. — I Sam. 17:26, 41-53.
“Alors David prit la tête du Philistin et l’apporta à Jérusalem, et il mit ses armes dans sa tente.” (I Sam. 17:54). David quitta sans aucun doute le camp pour rentrer chez lui, à Bethléhem. Alors qu’il passait à Jérusalem, il y laissa la tête de Goliath, puis il emmena ses armes dans sa propre demeure. Bien que David ne s’emparât de la forteresse de Sion que plus tard (II Sam. 5:7), la ville de Jérusalem proprement dite était, depuis longtemps déjà, habitée à la fois par les Israélites et par les Jébusites (Josué 15:63; Juges 1:8). Par la suite David dut apporter l’épée de Goliath au sanctuaire. En effet, c’est le prêtre Ahimélech qui la lui remit lorsqu’il fuyait Saül. — I Sam. 21:8, 9.
On trouve en II Samuel 21:19 une déclaration qui a soulevé certaines difficultés. Nous lisons: “Elhanan, fils de Jaaré-Oréguim, le Bethléhémite, abattit Goliath, le Guittite, dont le bois de la lance était comme l’ensouple des tisserands.” Le récit parallèle consigné en I Chroniques 20:5 se lit ainsi: “Elhanan, fils de Jaïr, abattit Lahmi, frère de Goliath, le Guittite, dont le bois de la lance était comme l’ensouple des tisserands.”
On a avancé plusieurs explications pour résoudre ce problème. Une tradition conservée par le Targum identifie Elhanan à David. Au dire du docteur A. Cohen (The Soncino Books of the Bible), rien ne s’opposerait à l’existence de deux Goliath. D’ailleurs, d’après lui, le nom Goliath pouvait être un titre distinctif comme “Pharaon”, “Rabschaké” ou “Sultan”. D’autre part, si l’un des textes porte “Jaaré-Oréguim”, tandis que l’autre met “Jaïr”, et si seul le récit de II Samuel renferme le nom “Bethléhémite [héb. bêth hallaḫmî]”, alors que le récit des Chroniques mentionne exclusivement “Lahmi [ʼéth Laḫmî]”, la majorité des commentateurs pensent qu’il faut y voir le résultat d’une erreur de copiste.
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GomerAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GOMER
(“achèvement”).
1. Petit-fils de Noé; premier fils de Japhet nommé dans la Bible et né après le déluge (Gen. 10:1, 2; I Chron. 1:4, 5). Avec ses fils, Askénaz, Riphat et Togarmah, Gomer fait partie des “familles des fils de Noé, selon l’origine de leurs familles”, à partir desquelles les nations se disséminèrent après le déluge. — Gen. 10:3, 32.
La nation issue de Gomer s’identifie, du point de vue historique, aux Cimmériens de l’Antiquité, une race aryenne appelée Kimmeroï dans les inscriptions assyriennes et qui s’est installée au nord de la mer Noire. La Crimée (presqu’île du sud de l’Ukraine baignée par les eaux septentrionale de la mer Noire) a, selon toute vraisemblance, tiré son nom de ce peuple fondamentalement nomade. Au VIIIe siècle avant notre ère, pendant le règne de Sargon, roi d’Assyrie, les Cimmériens franchirent le Caucase (la chaîne de montagnes qui sépare la mer Noire de la mer Caspienne) pour attaquer les royaumes d’Urartu (Ararat) et de Tabal (Tubal).
Dans la prophétie d’Ézéchiel relative à l’agression de “Gog du pays de Magog” contre le peuple de Jéhovah de nouveau rassemblé (prophétie achevée, selon toute apparence, en 591 avant notre ère), “Gomer et toutes ses bandes” figurent, avec Togarmah, “des parties les plus reculées du nord, et toutes ses bandes”, parmi les forces de Gog. — Ézéch. 38:2-8.
2. Fille de Diblaïm, qui devint la femme d’Osée, conformément aux instructions que Jéhovah avait données à ce prophète (Osée 1:2, 3). Après son mariage, Gomer mit au monde trois enfants dont les noms, significatifs, furent employés par Dieu pour annoncer les conséquences désastreuses qu’entraînerait l’adultère spirituel qu’Israël avait commis en s’adonnant à l’idolâtrie. En relatant la naissance du premier enfant, un fils du nom de Jizréel, le récit précise que Gomer “lui enfanta [à Osée] un fils”. En revanche, rien n’indique que le prophète fut également le père des deux enfants qui naquirent par la suite. C’est pourquoi l’on a pensé qu’il s’agissait vraisemblablement d’enfants illégitimes (1:3-9). Les versets 1 à 3 du chapitre 3 racontent semble-t-il, comment Gomer, achetée comme une esclave, fut ramenée de son adultère pour retrouver le prophète. Cette action indiquait que Dieu accueillerait de nouveau les Israélites en raison de leur repentir.
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GomorrheAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GOMORRHE
(“submersion”).
L’une des “villes du District” qui se trouvait vraisemblablement près de l’extrémité méridionale de la mer Morte (Gen. 13:12). Parmi ces villes, Sodome et Gomorrhe étaient apparemment les plus importantes. On pense que leurs ruines sont à présent submergées par la mer Morte, qui recouvre aujourd’hui ce qui était, aux jours d’Abraham, “une région bien arrosée (...), comme le jardin de Jéhovah”. (Gen. 13:10.) Au temps où Lot, neveu d’Abraham, habitait dans ce District fertile, Birscha, roi de Gomorrhe, se rebella avec les rois de quatre autres villes du District contre la domination de Kédorlaomer, roi d’Élam, et contre les trois autres rois qui lui étaient alliés. Mais ces derniers attaquèrent les rebelles, qui durent essuyer une défaite, car certains de leurs soldats tombèrent dans les puits de bitume dont la région était criblée. Les rois orientaux pillèrent alors Sodome et Gomorrhe et emmenèrent Lot captif. — Gen. 14:1-12.
Plus de treize ans après cet événement (Gen. 16:15, 16; 17:1), le cri réprobateur au sujet de la méchanceté de Sodome et de Gomorrhe était devenu tel que Jéhovah envoya des anges pour inspecter ces villes et pour les détruire par une pluie de feu et de soufre. — Gen. 18:20, 21; 19:24, 28.
L’ampleur de la destruction de ces villes en fit par la suite le symbole d’un anéantissement éternel (Deut. 29:22, 23; És. 1:9; 13:19; Jér. 49:18). Jéhovah évoqua, dans un langage figuré, le degré de méchanceté que les chefs et le peuple de Juda et de Jérusalem avaient atteint quand il s’adressa à eux par l’entremise du prophète Ésaïe, en ces termes: “Entendez la parole de Jéhovah, dictateurs de Sodome! Prêtez l’oreille à la loi de notre Dieu, peuple de Gomorrhe!” — És. 1:1, 10; Jér. 23:14.
D’après les paroles de l’apôtre Pierre, en réduisant en cendres Sodome et Gomorrhe, Dieu condamna ces villes, “donnant aux impies un exemple de choses à venir”. (II Pierre 2:6.) Cette allusion de Pierre aux villes du District, ainsi que les remarques analogues qui émanent de Jésus et de Jude, démontrent que le Christ et ses disciples étaient persuadés qu’elles avaient existé et qu’ils tenaient pour véridique le récit biblique les concernant. Bien que ces villes aient subi “le châtiment judiciaire du feu éternel” (Jude 7), Jésus montra que les habitants de Sodome et de Gomorrhe, eux, auraient part à la résurrection et se tiendraient debout pour le jugement. Les opposant à la ville qui rejetterait ses disciples quand ceux-ci prêcheraient la bonne nouvelle du Royaume, Jésus déclara: “Ce sera plus supportable, au Jour du Jugement, pour le pays de Sodome et de Gomorrhe que pour cette ville.” — Mat. 10:7, 14, 15.
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GorgeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GORGE
Voir COU.
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GoschenAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GOSCHEN
(peut-être “monceau de terre”).
Région d’Égypte où les Israélites séjournèrent pendant 215 ans (1728-1513 av. n. è.) (Gen. 45:10; 47:27). Bien qu’on ne puisse définir avec certitude l’emplacement de Goschen, il semble que ce pays se situait dans la partie orientale du delta du Nil, à l’entrée même de l’Égypte. C’est ce qu’indique le fait que Joseph, après avoir quitté sa résidence égyptienne, rencontra son père (qui arrivait de Canaan) à Goschen. — Gen. 46:28, 29.
Pharaon élevait des bovins en Goschen, et les Hébreux y firent également paître leur gros et leur petit bétail (Gen. 47:1, 4-6; 50:8). Cette région n’était apparemment “la meilleure partie du pays”, selon la description qui en est faite, que dans un sens relatif, en ce qu’elle possédait les pâturages les plus fertiles, et que, partant, c’était l’endroit qui convenait le mieux à la famille de Jacob. Goschen s’identifiait peut-être au “pays de Ramsès”, à moins que ce dernier ne fût qu’un district de Goschen (Gen. 47:6, 11). À partir de la quatrième plaie d’Égypte, Jéhovah mit à part le pays de “Goschen” afin de l’épargner. — Ex. 8:22; 9:26.
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GoudronAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GOUDRON
Voir BITUME.
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GouvernailAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GOUVERNAIL
Instrument servant à diriger un bateau. Les anciens navires à voiles variaient quant au nombre et au modèle de gouvernails utilisés. Certains n’en possédaient qu’un seul. Les navires grecs et romains, toutefois, avaient généralement deux avirons de queue que l’on pouvait probablement manœuvrer indépendamment à un sabord). Quand le bateau était à l’ancre, on maintenait les gouvernails hors de l’eau au moyen d’amarres ou de pentures.
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