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  • Bonheur
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    • dont le Dieu est Jéhovah’ (Ps. 33:12) parce qu’ils étaient les descendants charnels d’Abraham et de Jacob, il dit carrément que le Royaume de Dieu leur serait enlevé et “donné à une nation qui en produira les fruits”. (Mat. 21:43.) Plus tard, l’apôtre Pierre qualifia de “nation” les chrétiens spirituels unis à Christ; il leur écrivit: “Vous êtes ‘une race choisie, une prêtrise royale, une nation sainte, un peuple destiné à être une possession spéciale, pour que vous proclamiez les vertus’ de celui qui vous a appelés des ténèbres à son étonnante lumière.” — I Pierre 2:9.

      LES CONSEILS DE CHRIST SUR LE BONHEUR

      Jésus introduisit son Sermon sur la montagne de façon très frappante en énumérant neuf félicités, énonçant ainsi des qualités qui valent à celui qui les manifeste l’approbation de Dieu et l’espérance d’hériter le Royaume des cieux (Mat. 5:1-12). Notons que ce n’est ni la condition dans laquelle une personne se trouve en raison de temps et de circonstances imprévus, ni des actions purement humanitaires qui lu valent cette bénédiction particulières qu’est le bonheur. Le véritable bonheur a un rapport étroit avec la spiritualité, le culte de Dieu et la réalisation des promesses divines. Ainsi, Jésus dit: “Heureux les pauvres en esprit (...)” (Jé) ou, pour citer une traduction plus intelligible: “Heureux ceux qui sont conscients de leurs besoins spirituels, puisque le royaume des cieux leur appartient.” (Mat. 5:3). Il ajouta: “Heureux ceux qui mènent deuil, puisqu’ils seront consolés.” (Mat. 5:4). Le contexte (vv. 5:3 et 6) montre clairement que Jésus ne pensait pas à tous ceux qui mènent deuil pour quelque raison que ce soit, mais plutôt à ceux qui mèneraient deuil à cause de leurs besoins spirituels, de leur faim et de leur soif de justice. Dieu remarquerait ces personnes et il leur accorderait sa bénédiction en leur procurant le contentement spirituel. C’est ce que Jésus promit en ces termes: “Ils seront rassasiés.” — Comparez avec II Corinthiens 7:10; Ésaïe 61:1-3; Ézéchiel 9:4.

      Dans le livre de la Révélation, Jésus Christ énonce sept félicités par l’entremise d’un messager angélique (Rév. 1:3; 14:13; 16:15; 19:9; 20:6; 22:7; 22:14). Dans son introduction, ce livre déclare: “Heureux celui qui lit à haute voix et ceux qui entendent les paroles de cette prophétie, et qui observent les choses qui y sont écrites.” (1:3). Dans sa conclusion, on peut lire: “Heureux ceux qui lavent leurs longues robes pour avoir le droit d’aller aux arbres de vie et pouvoir entrer dans la vielle [la Nouvelle Jérusalem] par ses portes.” — 22:14.

  • Bonne nouvelle
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    • BONNE NOUVELLE

      (gr. euaggélion).

      Il s’agit de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu et du salut grâce à la foi en Jésus Christ. Dans la Bible, elle est appelée “la bonne nouvelle du royaume” (Mat. 4:23), “la bonne nouvelle de Dieu” (Rom. 15:16), “la bonne nouvelle touchant Jésus Christ” (Marc 1:1), “la bonne nouvelle de la faveur imméritée de Dieu” (Actes 20:24), “la bonne nouvelle de paix” (Éph. 6:15) et la “bonne nouvelle éternelle”. (Rév. 14:6.) Un “évangélisateur” (simple transcription du mot grec) est un prédicateur de la bonne nouvelle. — Actes 21:8; II Tim. 4:5.

      SON CONTENU

      Les expressions ci-dessus nous permettent de nous faire une idée du contenu et de l’étendue de la bonne nouvelle. Celle-ci inclut toutes les vérités dont Jésus a parlé et à propos desquelles les disciples ont écrit. Les hommes du passé espéraient en Dieu et exerçaient la foi en raison de ce qu’ils connaissaient à son sujet, mais le dessein divin est devenu pour la première fois “tout à fait perceptible grâce à la manifestation de notre Sauveur, Christ Jésus, qui a aboli la mort, mais a éclairé la vie de l’incorruptibilité grâce à la bonne nouvelle”. — II Tim. 1:9, 10.

      Des siècles auparavant, Dieu avait révélé qu’il se proposait de donner une bonne nouvelle par l’entremise de Christ. Comment? En annonçant une bonne nouvelle à Abraham, savoir: “Grâce à toi toutes les nations seront bénies.” (Gal. 3:8). Plus tard, Jéhovah révéla par l’intermédiaire de son prophète Ésaïe qu’une bonne nouvelle serait prêchée. Après avoir lu cette prophétie dans la synagogue de Nazareth, Jésus ajouta: “Aujourd’hui, cette parole de l’Écriture que vous venez d’entendre est accomplie.” (Luc 4:16-21). La prophétie d’Ésaïe révélait le but et les effets de la bonne nouvelle qui serait prêchée, notamment à partir de la venue du Messie. — És. 61:1-3.

      SON EXTENSION

      Lorsque Jésus naquit, l’ange déclara aux bergers: “Ne craignez pas, car voici que je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie qu’aura tout le peuple.” (Luc 2:10). Jean le Baptiste prépara la voie pour la prédication de la bonne nouvelle par Jésus; il dit aux Juifs: “Repentez-​vous, car le royaume des cieux s’est approché.” (Mat. 3:1, 2). Parlant de la prédication de Jean, Jésus déclara: “Depuis les jours de Jean le Baptiste jusqu’à maintenant, le royaume des cieux est ce vers quoi les hommes avancent avec énergie, et ceux qui avancent avec énergie s’en emparent.” — Mat. 11:12.

      Au cours de son ministère sur la terre, Jésus limita sa prédication de la bonne nouvelle aux Juifs et aux prosélytes, en disant: “Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël.” (Mat. 15:24). Et quand il envoya prêcher les douze apôtres, il leur donna ce commandement: “Ne vous en allez pas sur la route des nations et n’entrez pas dans une ville samaritaine; mais allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël, continuellement.” (Mat. 10:5, 6). Un jour, il prêcha à une femme d’entre les Samaritains, lesquels étaient apparentés aux Israélites. Mais il n’entra pas dans la ville pour prêcher. Cependant, la réaction de cette femme et d’autres Samaritains fut si favorable que Jésus demeura chez eux deux jours. — Jean 4:7-42.

      Après sa mort et sa résurrection, Jésus donna cet ordre à ses disciples: “Allez donc et faites des disciples des gens de toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et de l’esprit saint, leur enseignant à observer toutes les choses que je vous ai commandées.” (Mat. 28:19, 20). Il leur dit encore que leur prédication s’étendrait “jusque dans la partie la plus lointaine de la terre”. (Actes 1:8.) Toutefois, pendant environ trois ans et demi, l’esprit saint poussa les disciples à limiter leur prédication aux Juifs et aux Samaritains. Puis Dieu envoya Pierre apporter la bonne nouvelle à la maison de Corneille, un officier romain (Actes chaps 10, 11; 15:7). Dès lors, la bonne nouvelle fut prêchée le plus largement possible.

      SON IMPORTANCE

      L’apôtre Paul déclara avec force que la bonne nouvelle confiée aux apôtres était la seule et que si l’un des apôtres ou même un ange venu du ciel annonçait comme bonne nouvelle quelque chose qui allait au delà de ce que les apôtres avaient annoncé comme bonne nouvelle, alors qu’il “soit maudit”! Pourquoi? Parce que, selon Paul, la bonne nouvelle n’a rien d’humain; elle ne vient pas de l’homme, mais a été donnée par une révélation de Jésus Christ (Gal. 1:8, 11, 12). Cette déclaration très ferme était nécessaire, car, déjà à cette époque-​là, certains hommes cherchaient à renverser la vraie foi en prêchant ‘une autre bonne nouvelle’. (II Cor. 11:4; Gal. 1:6, 7.) Paul mit en garde les chrétiens contre l’apostasie à venir et il affirma que ‘le mystère du mépris de la loi’ était déjà à l’œuvre; il les exhorta à se rappeler le but de la bonne nouvelle, à tenir ferme et à retenir les traditions définies par l’esprit, telles qu’ils les avaient apprises des apôtres. — II Thess. 2:3, 7, 14, 15; voir TRADITION.

      Pour Jésus, il est plus important de rester fidèlement attaché à la bonne nouvelle et de continuer à la prêcher que de sauver sa vie présente. Paul, quant à lui, reconnut qu’il était indispensable de prêcher fidèlement la bonne nouvelle (Marc 8:35; I Cor. 9:16; II Tim. 1:8). À cause de la bonne nouvelle, un chrétien peut subir la perte de ses biens les plus précieux et même des persécutions, mais en contrepartie, il recevra au centuple “maisons, et frères, et sœurs, et mères, et enfants, et champs, (...) et dans le système de choses à venir, la vie éternelle”. — Marc 10:29, 30.

      La bonne nouvelle est la pierre de touche par laquelle les humains sont jugés: celui qui l’accepte et y obéit obtient le salut; celui qui la rejette et y désobéit va à la destruction (I Pierre 4:5, 6, 17; II Thess. 1:6-8). Gardant particulièrement ce fait présent à l’esprit, celui qui prêche la bonne nouvelle doit avoir des mobiles purs; il doit la prêcher de tout son cœur et par amour pour ceux qui l’écoutent. Les apôtres étaient si conscients de l’importance vitale de la bonne nouvelle, et si enflammés de l’esprit de Dieu et de l’amour, qu’ils ne communiquaient pas seulement la bonne nouvelle, mais encore leur “propre âme” à ceux qui écoutaient leur prédication (I Thess. 2:8). Dieu avait prévu que les proclamateurs de la bonne nouvelle auraient le droit d’accepter une aide matérielle de la part de ceux à qui ils la feraient connaître (I Cor. 9:11-14). Mais Paul et ses compagnons appréciaient tant leur privilège de porter la bonne nouvelle qu’ils évitèrent soigneusement d’en retirer un gain matériel et même de donner l’impression qu’il en était ainsi. L’apôtre Paul décrit son attitude à cet égard en I Corinthiens 9:15-18 et I Thessaloniciens 2:6, 9.

      LES ENNEMIS DE LA BONNE NOUVELLE

      La bonne nouvelle a été l’objet d’une violente inimitié dont la source est identifiée par ces paroles de l’apôtre: “Si cependant la bonne nouvelle que nous annonçons est bel et bien voilée, elle est voilée parmi ceux qui périssent, parmi lesquels le dieu de ce système de choses a aveuglé l’esprit des incrédules, de peur que ne les éclaire l’éclatante lumière de la glorieuse bonne nouvelle au sujet du Christ, qui est l’image de Dieu.” (II Cor. 4:3, 4). Les premiers ennemis de la bonne nouvelle furent les chefs religieux juifs. Toutefois leur hostilité eut d’heureuses conséquences pour les Gentils, les gens des nations, en ce qu’elle leur donna la possibilité d’avoir part avec les Juifs “à la promesse en union avec Christ Jésus, par le moyen de la bonne nouvelle”. — Rom. 11:25, 28; Éph. 3:5, 6.

      Les ennemis de la bonne nouvelle causèrent beaucoup de souffrances aux chrétiens et obligèrent les apôtres à livrer un dur combat devant des gouverneurs pour défendre et affermir légalement la bonne nouvelle, afin qu’elle puisse s’étendre avec la plus grande liberté possible. — Phil. 1:7, 16; comparez avec Marc 13:9-13; Actes 4:18-20; 5:27-29.

      LA PRÉSENCE, L’ABSENCE ET LE RETOUR DE CHRIST

      Il est digne de remarque que pendant les six mois qui précédèrent la venue de Jésus vers Jean le Baptiste pour être baptisé par lui, Jean prêchait: “Repentez-​vous, car le royaume des cieux s’est approché”, et que, lorsque Jésus parut, Jean le désigna comme étant “l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde”. (Mat. 3:1, 2; Jean 1:29.) Il annonçait la présence du Roi et dirigeait l’attention du peuple vers lui. — Actes 19:4.

      Durant la présence de Jésus sur la terre, ses disciples et lui-​même proclamaient: “Le royaume des cieux s’est approché.” (Mat. 4:17; 10:7). Jésus, qui avait été oint pour être le Christ, le Roi, déclara aux Pharisiens, ses ennemis: “Le Royaume de Dieu est au milieu de vous.” (Luc 17:20, 21). Tel était le thème ou l’idée centrale de la bonne nouvelle durant le ministère terrestre de Jésus. En revanche, après la mort de Jésus, il n’est pas dit que les disciples proclamaient le Royaume en disant qu’il s’était “approché”. Ils prêchaient plutôt une bonne nouvelle selon laquelle, après avoir offert sa vie humaine comme rançon pour le salut, Jésus était monté au ciel et s’était assis à la droite de Dieu; ils prêchaient aussi le retour de Jésus et le Royaume qui devait venir plus tard. — Héb. 10:12, 13; II Tim. 4:1; Rév. 11:15; 12:10; 22:20; comparez avec Luc 19:12, 15; Matthieu 25:31.

      Répondant à ses disciples qui lui avaient demandé: “Quel sera le signe de ta présence et de la conclusion du système de choses?”, Jésus Christ énuméra certains événements qui devaient se produire à cette époque-​là. Il déclara notamment: “Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par toute la terre habitée, en témoignage pour toutes les nations; et alors viendra la fin.” (Mat. 24:3, 14; Marc 13:10; comparez avec Colossiens 1:23). Dans la Révélation qui lui fut donnée vers 96, l’apôtre Jean vit un “ange voler au milieu du ciel, et il avait une bonne nouvelle éternelle à annoncer comme évangile à ceux qui habitent sur la terre, et à toute nation et tribu et langue et peuple, disant à haute voix: ‘Craignez Dieu et donnez-​lui gloire, car elle est venue l’heure de son jugement.’” (Rév. 14:6, 7). Ces paroles divinement inspirées indiquent que dans les “derniers jours” il devait y avoir une proclamation sans précédent de la bonne nouvelle du Royaume.

  • Bonté
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    • BONTÉ

      La bonté exprime ici la qualité de celui qui s’intéresse positivement au bonheur d’autrui. Faveur ou action bienveillante. Jéhovah est le modèle parfait pour ce qui est de témoigner une telle bonté à autrui. Il se montre bon de maintes façons, et même envers les ingrats et les méchants, afin de les encourager à se repentir (Luc 6:35; Rom. 2:4; 11:22; Tite 3:4, 5). Pareillement, cette forme de bonté est une qualité remarquable de Jésus Christ. — II Cor. 10:1.

      Les chrétiens, qui sont sous le joug très doux du Christ (Mat. 11:30), sont exhortés à se revêtir eux aussi de bonté (Col. 3:12; Éph. 4:32) et à cultiver le fruit de l’esprit qui inclut la bonté (Gal. 5:22). Ils se recommandent ainsi comme ministres de Dieu (II Cor. 6:4-6). “L’amour est (...) bon.” — I Cor. 13:4.

      LA BONTÉ DE JÉHOVAH

      Jéhovah est bon au sens absolu et parfait. Les Écritures déclarent: “Jéhovah est bon et droit.” (Ps. 25:8). “Que sa bonté est grande!” (Zach. 9:17). Bien qu’il se montrât lui-​même vertueux, Jésus refusa le titre de “Bon”. À un homme qui s’adressait à lui en l’appelant “Bon enseignant”, il répondit: “Pourquoi m’appelles-​tu bon? Nul n’est bon, sauf un seul, Dieu.” (Marc 10:17, 18). Il reconnaissait en Jéhovah le modèle absolu de ce qui est bon.

      Quand Moïse demanda à Jéhovah de lui faire voir sa gloire, celui-ci répondit: “Je ferai passer devant ta face tout ce que j’ai de bon et je proclamerai le nom de Jéhovah devant toi.” Jéhovah abrita Moïse comme derrière un écran pour qu’il ne vît pas sa face, mais alors qu’il passait (vraisemblablement un représentant angélique [Actes 7:53]), il déclara à Moïse: “Jéhovah, Jéhovah, Dieu clément et miséricordieux, lent à la colère et abondant en bonté de cœur et en vérité, conservant bonté de cœur à des milliers, pardonnant la faute et la transgression et le péché, mais en aucune façon il n’exemptera de la punition.” — Ex. 33:18, 19, 22; 34:6, 7.

      On voit donc que la bonté est ici une qualité qui se traduit par l’attachement à la vérité, à la justice et à la pureté, par des égards pour ceux qui aspirent au bien et à la droiture. Toutefois, elle n’excuse pas la malice et ne s’associe pas à elle. David pouvait donc prier Jéhovah de lui pardonner ses péchés ‘à cause de la bonté de Jéhovah’. (Ps. 25:7.) Dieu fit preuve de bonté tout autant que d’amour quand il offrit son Fils en sacrifice pour les péchés de l’humanité. Il fournissait ainsi le moyen qui allait aider ceux qui recherchent vraiment le bien, mais dans le même temps il condamnait la malice et établissait un fondement qui satisfaisait parfaitement la justice. — Rom. 3:23-26.

      UN FRUIT DE L’ESPRIT

      La bonté est un fruit de l’esprit de Dieu et de la lumière qui vient de sa Parole de vérité (Gal. 5:22; Éph. 5:9). Les chrétiens doivent la cultiver. Celui qui obéit aux commandements divins cultive la bonté, laquelle n’est pas inhérente à l’homme (Rom. 7:18). Le psalmiste adressa cette supplication à la Source de la bonté: “Enseigne-​moi la bonté, le bon sens et la connaissance, car j’ai exercé la foi en tes commandements”, et: “Tu es bon et tu fais du bien. Enseigne-​moi tes prescriptions.” — Ps. 119:66, 68.

      LA BONTÉ PROCURE DES BIENFAITS

      La bonté peut aussi être bienfaisante, valoir des bienfaits à autrui. Jéhovah souhaite manifester sa bonté envers son peuple, comme le fit l’apôtre Paul dans cette prière en faveur des chrétiens de Thessalonique: “Nous prions toujours pour vous, pour que notre Dieu vous juge dignes de son appel et qu’il accomplisse entièrement tout ce qui lui plaît en fait de bonté, ainsi que l’œuvre de la foi avec puissance.” (II Thess. 1:11). On pourrait citer de nombreux exemples de la bonté que Dieu exerce envers ceux qui se tournent vers lui (I Rois 8:66; Ps. 31:19; És. 63:7; Jér. 31:12, 14). De plus, “Jéhovah est bon envers tous, et ses miséricordes sont sur toutes ses œuvres”. (Ps. 145:9.) Il fait le bien à l’égard de tous dans un dessein particulier, pour que sa bonté incite beaucoup d’hommes à le servir, ce qui leur vaudra la vie. Pareillement, tout homme qui fait le bien est une bénédiction pour ceux qui le fréquentent. — Prov. 11:10.

      Les chrétiens, qui sont à la fois serviteurs et imitateurs de Dieu, sont exhortés à constater par eux-​mêmes quelle est la bonne et la parfaite volonté de Dieu pour eux (Rom. 12:2); ils doivent s’attacher à ce qui est bon (Rom. 12:9); faire le bien (Rom. 13:3; 2:10); poursuivre ce qui est bien (I Thess. 5:15; être zélés pour le bien (I Pierre 3:13); imiter le bien (III Jean 11) et vaincre le mal par le bien (Rom. 12:21). Ils doivent faire le bien surtout envers ceux qui sont leurs parents dans la foi, mais aussi à l’égard de tous. — Gal. 6:10.

      UN TERME VOISIN

      Outre agathôs, traduit par “bien”, il y a un autre mot grec (kalôs) qui désigne ce qui est intrinsèquement excellent, beau ou tout à fait adapté aux circonstances ou au but recherché (par exemple un sol excellent; Mat. 13:8, 23); ce qui est d’excellente qualité, y compris ce qui est moralement beau, juste ou honorable (tel le nom de Dieu; Jacq. 2:7). Le sens de ce mot (kalôs) est très proche de celui d’agathôs, mais on peut l’en distinguer en le traduisant par “beau”, “excellent”, “honnête” ou “noble”.

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