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MarbreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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beaux spécimens se trouvaient dans l’île égéenne de Paros et en Arabie. La jeune Sulamite décrit son berger bien-aimé aux dames d’honneur de la cour du roi Salomon en ces termes: “Ses jambes sont des colonnes de marbre, reposant sur des socles mortaisés d’or affiné.” (Cant. 5:15). Aux jours de la reine Esther, le palais du roi de Perse à Suse avait des colonnes de marbre et le dallage était fait en partie de marbre noir (Esther 1:6). Le marbre compte aussi parmi les marchandises précieuses dont font commerce “les marchands itinérants de la terre” qui pleurent la destruction de Babylone la Grande. — Rév. 18:11, 12.
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MarcAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MARC
(gr. Markos, du lat. Marcus, “grand marteau”).
Surnom romain du fils de Marie de Jérusalem. Son nom hébreu, Jean, signifie “Jéhovah a été miséricordieux”. (Actes 12:12, 25.) Marc était le cousin de Barnabas et il fut son compagnon de voyage ainsi que celui d’autres missionnaires au début du christianisme. Sous l’inspiration divine, il écrivit l’Évangile qui porte son nom (Col. 4:10). On le retrouve dans le livre des Actes sous le nom de Jean Marc, mais il est appelé Jean en Actes 13:5, 13.
Il semble que Marc fut parmi les premiers Juifs qui eurent foi en Christ. La maison de sa mère servait de lieu de culte à la congrégation chrétienne primitive, ce qui laisserait supposer que sa mère et lui devinrent disciples de Jésus avant sa mort (Actes 12:12). Comme Marc est le seul évangéliste à mentionner le jeune homme à peine vêtu qui prit la fuite la nuit où Jésus fut arrêté, on a de bonnes raisons de penser qu’il s’agissait de Marc lui-même (Marc 14:51, 52). Il est donc probable qu’il était présent quand l’esprit saint fut répandu sur les quelque cent vingt disciples de Christ, le jour de la Pentecôte de l’an 33. — Actes 1:13-15; 2:1-4.
Après avoir effectué la remise des secours dans Jérusalem, Barnabas et Saul (Paul) “s’en retournèrent, emmenant avec eux Jean, surnommé Marc”. Il semble que Marc leur servait d’auxiliaire, sa fonction consistant peut-être à s’occuper de leurs besoins matériels pendant le voyage (Actes 12:25; 13:5). Pour une raison non révélée, quand ils arrivèrent à Pergé, en Pamphylie, “Jean [Marc] les quitta et retourna à Jérusalem”. (Actes 13:13.) Ultérieurement, lors du deuxième voyage missionnaire de Paul, Barnabas était résolu à emmener Marc, mais l’apôtre “ne jugeait pas convenable de prendre avec eux quelqu’un qui les avait quittés depuis la Pamphylie et ne les avait pas accompagnés dans l’œuvre”. Il s’ensuivit “un violent mouvement de colère”, de sorte que les deux hommes se séparèrent, Barnabas emmenant Marc à Chypre et Paul prenant Silas avec lui pour voyager en Syrie et en Cilicie. — Actes 15:36-41.
Toutefois, quelques années après, Paul, Barnabas et Marc s’étaient de toute évidence réconciliés, puisque Marc se trouvait avec Paul à Rome et qu’il se joignait à l’apôtre pour adresser ses salutations aux chrétiens de Colosses (vers 60-61). Dans cette lettre, Paul parle en bien de lui, disant: “Aristarque, mon compagnon de captivité, vous envoie ses salutations, ainsi que Marc, le cousin de Barnabas (au sujet duquel vous avez reçu des ordres: si jamais il vient chez vous, faites-lui bon accueil).” (Col. 4:10). De même, dans la lettre qu’il adressa de Rome à Philémon (également vers 60-61), Paul cite Marc parmi ceux qui lui envoient leurs salutations (Philém. 23, 24). Un peu plus tard (vers 65), quand Paul se retrouva de nouveau prisonnier à Rome, il demanda spécialement à Timothée de ‘prendre Marc et de l’amener avec lui, car il lui était utile pour le service’. — II Tim. 4:11.
Jean Marc fut également le compagnon de Pierre à Babylone, car l’apôtre transmet les salutations de Marc dans sa première lettre (écrite vers 62-64). Pierre l’appelle “Marc, mon fils”, peut-être pour indiquer le solide lien d’affection chrétienne qui existait entre eux (I Pierre 5:13; voir I Jean 2:1, 7). Ainsi, bien qu’il ait été une fois la cause d’un différend, Marc gagna l’estime et la confiance d’éminents serviteurs de Dieu et, plus important encore, il fut inspiré par Dieu pour écrire un récit du ministère de Jésus.
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Marc (La bonne nouvelle selon)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MARC (LA BONNE NOUVELLE SELON)
Récit par Jean Marc, sous l’inspiration divine, du ministère de Jésus Christ. Ce livre de “la bonne nouvelle touchant Jésus Christ” commence par la description de l’œuvre qu’accomplit Jean le Baptiseur, le précurseur du Christ, et il se termine par le récit des événements qui accompagnèrent la résurrection de Jésus. Il embrasse donc une période allant du printemps 29 au printemps 33 de notre ère. — Marc 1:1.
Cet Évangile, le plus court des quatre, retrace le ministère de Jésus Christ dans un style rapide et descriptif. Il présente Jésus comme le Fils de Dieu qui accomplissait des miracles. Les mots “aussitôt” ou “à l’instant” reviennent fréquemment dans ce texte (Marc 1:10, 12, 18, 21, 29) qui donne une place à peu près égale aux conversations et aux actions.
SES SOURCES D’INFORMATION
Selon la tradition ancienne, Pierre aurait fourni les principaux renseignements contenus dans cet Évangile, ce qui s’harmonise avec le fait que Marc fut le compagnon de Pierre à Babylone (I Pierre 5:13). D’après Origène, Marc composa son Évangile “comme Pierre le lui avait indiqué”. (Histoire ecclésiastique d’Eusèbe Pamphile, VI, XXV, 5.) De même, Tertullien déclare: “On affirme que l’Évangile de Marc est en réalité celui de Pierre dont Marc fut l’interprète. (...) En effet, on devrait peut-être considérer les écrits que publient les biblistes comme l’œuvre de leur maître.” Eusèbe (dans son Histoire ecclésiastique, III, XXXIX, 15) rapporte une déclaration de Jean “le presbytre”, telle que la cita Papias (vers 140): “Et voici ce que disait le presbytre: Marc, qui était l’interprète de Pierre, a écrit avec exactitude, mais pourtant sans ordre, tout ce dont il se souvenait de ce qui avait été dit ou fait par le Seigneur (...). De la sorte, Marc n’a pas commis d’erreur en écrivant comme il se souvenait. Il n’a eu en effet qu’un seul dessein, celui de ne rien laisser de côté de ce qu’il avait entendu et de ne tromper en rien dans ce qu’il rapportait.”
Jean Marc eut évidemment d’autres sources d’information. Puisque les premiers disciples de Jésus se réunissaient dans la maison de sa mère (Actes 12:12), il a dû faire la connaissance des disciples autres que Pierre qui avaient bien connu Jésus Christ, qui l’avaient vu accomplir ses œuvres et l’avaient entendu prêcher et enseigner. Marc était probablement le “certain jeune homme” dont ceux qui arrêtèrent Jésus voulurent se saisir, mais qui “s’enfuit tout nu”. Il semble donc qu’il eut lui-même au moins quelques contacts personnels avec Jésus. — Marc 14:51, 52.
MANIFESTEMENT ÉCRIT POUR LES NON-JUIFS
La “bonne nouvelle” selon Marc pouvait intéresser les lecteurs juifs et leur procurer des bienfaits, mais il semble que ce n’est pas principalement pour eux qu’elle a été écrite. Marc paraît l’avoir rédigée d’abord à l’intention des lecteurs non juifs, surtout des Romains. En effet, on a remarqué que le style concis et direct du récit convenait particulièrement à l’esprit du lecteur romain. De plus, Marc a parfois translittéré des termes latins en grec. Ainsi, il emploie le mot grec praïtôrion pour le mot latin praetorium (Marc 15:16, Kingdom Interlinear Translation), et kénturiôn pour centurio, officier qui commandait cent soldats. — Marc 15:39, Kingdom Interlinear Translation.
Le récit contient des explications qui n’auraient pas été nécessaires pour le lecteur juif. Ainsi il précise que le Jourdain est un fleuve et qu’on pouvait voir le temple du mont des Oliviers (Marc 1:5; 13:3). Il explique que les Pharisiens “pratiquaient le jeûne” et que les Sadducéens ‘disaient qu’il n’y avait pas de résurrection’. (Marc 2:18; 12:18.) Cet Évangile explique également qu’on sacrifiait la victime pascale “le premier jour des Gâteaux non fermentés” et que “la Préparation” était “le jour avant le sabbat”. — Marc 14:12; 15:42.
Alors que, normalement, il aurait été inutile d’expliquer des termes sémites aux lecteurs palestiniens en général, l’Évangile de Marc fournit souvent de tels éclaircissements. Il donne la traduction des expressions suivantes: “Boanergès” (“Fils du Tonnerre”); “Talitha coumi” (“Jeune fille, je te le dis, lève-toi!”); “corban” (“un don qui a été voué à Dieu”) et “Éli, Éli, lama sabachthani?” (“Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?”). — Marc 3:17; 5:41; 7:11; 15:34.
DATE ET LIEU DE RÉDACTION
Selon la tradition ancienne, l’Évangile de Marc a été rendu public d’abord à Rome. C’est ce que déclarent certains écrivains des premiers siècles de notre ère, comme Clément, Eusèbe et Jérôme. Marc était à Rome pendant le premier emprisonnement de Paul dans cette ville (Col. 4:10; Philém. 1, 23, 24). Ensuite, il a séjourné à Babylone avec Pierre (I Pierre 5:13). Quand Paul s’est de nouveau trouvé prisonnier à Rome, il a demandé à Timothée de venir sans tarder et d’amener Marc avec lui (II Tim. 4:11). Celui-ci est donc probablement revenu à Rome à cette époque-là. Comme le récit de Marc ne signale pas la destruction de Jérusalem en accomplissement de la prophétie de Jésus, il a certainement été rédigé avant cet événement qui a eu lieu en 70. La présence de Marc à Rome au moins une fois sinon deux entre 60 et 65 de notre ère, laisse supposer qu’il a dû compléter son Évangile dans cette ville, au cours de ces années-là.
ÉLÉMENTS PROPRES AU RÉCIT DE MARC
Bien qu’il traite dans une large mesure des mêmes matières que Matthieu et Luc, Marc apporte néanmoins des détails supplémentaires. Certains d’entre eux nous éclairent sur les sentiments de Jésus en diverses circonstances. Ainsi, nous apprenons qu’il fut ‘peiné de l’insensibilité du cœur’ des personnes qui lui reprochaient d’avoir guéri la main desséchée d’un homme le jour du sabbat (Marc 3:5). Ayant été fraîchement reçu par les gens de son propre territoire, ‘il s’étonna de leur manque de foi’. (Marc 6:6.) Enfin, il “ressentit de l’amour” pour le jeune homme riche qui lui demanda ce qu’il fallait faire pour obtenir la vie éternelle. — Marc 10:21.
Certains détails relatifs à la fin de la vie terrestre de Jésus ne figurent que dans le récit de Marc. Il rapporte que lors du procès de Jésus les déclarations des faux témoins ne concordaient pas (Marc 14:59). Le passant qu’on réquisitionna pour porter le poteau de supplice de Jésus était Simon de Cyrène, “père d’Alexandre et de Rufus”. (Marc 15:21.) Enfin, Marc relate que Pilate s’assura que Jésus était bien mort avant d’autoriser Joseph d’Arimathée à prendre le corps pour le mettre au tombeau. — Marc 15:43-45.
Une des quatre illustrations de Jésus que rapporte Marc ne se retrouve dans aucun des trois autres Évangiles (Marc 4:26-29). De même, des dix-neuf miracles qu’il mentionne, deux figurent exclusivement dans ce récit: la guérison d’un sourd qui parlait difficilement et celle d’un certain aveugle. — Marc 7:31-37; 8:22-26.
RÉFÉRENCES AUX ÉCRITURES HÉBRAÏQUES
Bien que Marc semble avoir écrit principalement pour les Romains, il mentionne et cite néanmoins les Écritures hébraïques. Il montre que l’œuvre de Jean le Baptiseur était l’accomplissement d’Ésaïe 40:3 et de Malachie 3:1 (Marc 1:2-4). Son récit relate également comment, à différentes reprises, Jésus se référa aux Écritures hébraïques, les cita ou en fit l’application. Mentionnons, entre autres, la condamnation de ceux qui servent Dieu en paroles seulement (Marc 7:6, 7; És. 29:13); le commandement ordonnant d’honorer ses parents (Marc 7:10; Ex. 20:12; 21:17); la création de l’homme et de la femme et l’institution du mariage (Marc 10:6-9; Gen. 1:27; 2:24); divers commandements (Marc 10:19; Ex. 20:12-16; Lév. 19:13); le commentaire de Jésus au sujet du temple (Marc 11:17; És. 56:7; Jér. 7:11); sa déclaration annonçant qu’il serait rejeté (Marc 12:10, 11; Ps. 118:22, 23); les paroles de Jéhovah à Moïse au buisson ardent (Marc 12:26; Ex. 3:2, 6); les deux grands commandements sur l’amour (Marc 12:29-31; Deut. 6:4, 5; Lév. 19:18); les paroles prophétiques que Jéhovah adressa au Seigneur de David concernant la sujétion de ses ennemis (Marc 12:36; Ps. 110:1); la dispersion des disciples de Jésus (Marc 14:27; Zach. 13:7); les paroles de Jésus selon lesquelles Dieu l’aurait abandonné (Marc 15:34; Ps. 22:1); ses instructions à un lépreux qu’il avait guéri (Marc 1:44; Lév. 14:10, 11) et sa déclaration prophétique sur la chose immonde qui cause la désolation. — Marc 13:14; Dan. 9:27.
Ces références aux Écritures hébraïques dans le récit de Marc démontrent amplement que Jésus Christ mettait sa confiance en celles-ci et qu’il les utilisait dans son ministère. Cet Évangile nous permet également de mieux connaître le Fils de l’homme, celui qui “est venu, non pas pour être servi, mais pour servir et donner son âme comme rançon en échange de beaucoup”. — Marc 10:45.
CONTENU
I. Ministère de Jean le Baptiseur (1:1-11).
II. L’activité de Jésus depuis sa tentation par le Diable jusqu’au moment où il envoie les douze apôtres (1:12 à 6:6).
A. Il est tenté par le Diable; début de son ministère en Galilée après l’arrestation de Jean (1:12-15).
B. Il appelle ses premiers disciples, expulse des démons et guérit des malades (1:16-45).
C. Les Pharisiens et d’autres Juifs critiquent ses actions et complotent contre lui (2:1 à 3:6).
D. Il fait de nombreuses guérisons et expulse des démons; il choisit les douze apôtres (3:7-19).
E. Il réfute l’accusation selon laquelle il expulse les démons par le chef des démons (3:20-30).
F. Il considère ses disciples comme ses frères, ses sœurs ou sa mère (3:31-35).
G. Son enseignement: il donne plusieurs illustrations, y compris celles du semeur et du grain de moutarde, et les explique à ses disciples en particulier (4:1-34).
H. Divers miracles: il apaise la tempête, guérit un possédé ainsi qu’une femme atteinte d’un flux de sang, ressuscite la fille de Jaïrus (4:35 à 5:43).
I. Il prêche dans son propre pays (6:1-6).
III. Le ministère de Jésus depuis le moment où il envoie les douze apôtres jusqu’à son départ de la région de Tyr et de Sidon (6:7 à 7:30).
A. Il envoie les douze apôtres (6:7-13).
B. La nouvelle des œuvres de puissance de Jésus parvient aux oreilles d’Hérode (6:14-29).
C. Les apôtres reviennent et font un rapport de leur activité (6:30-32).
D. Jésus enseigne et fait des miracles; entre autres, il nourrit 5 000 personnes, marche sur les eaux et opère des guérisons (6:33-56).
E. Discussion sur la tradition consistant à se laver les mains avant de manger (7:1-23).
F. Dans la région de Tyr et de Sidon, il guérit la fille d’une Syro-phénicienne qui était possédée (7:24-30).
IV. Depuis le moment où Jésus quitte la région de Tyr et de Sidon jusqu’au début de son ministère en Pérée (7:31 à 9:50).
A. Miracles: il guérit un sourd et nourrit environ 4 000 hommes (7:31 à 8:9).
B. Discussion avec les Pharisiens au sujet d’un signe; il met en garde ses auditeurs contre le levain des Pharisiens et celui d’Hérode (8:10-21).
C. Il rend progressivement la vue à un aveugle à Bethsaïda (8:22-26).
D. Pierre identifie Jésus au Christ; il s’insurge lorsque Jésus annonce ce qui doit lui arriver, et celui-ci le tance (8:27-33).
E. Conditions requises pour être un disciple de Jésus (8:34-38).
F. La transfiguration (9:1-13).
G. Jésus délivre un possédé que ses disciples avaient été incapables de guérir (9:14-29).
H. Il annonce sa mort et sa résurrection; il reprend et enseigne ses disciples (9:30-50).
V. Le ministère de Jésus en Pérée et aux alentours de Jéricho (10:1-52).
A. Jésus est mis à l’épreuve sur la question du divorce (10:1-12).
B. Le Royaume appartient à ceux qui sont semblables à de jeunes enfants (10:13-16).
C. L’homme riche est informé des conditions requises pour obtenir la vie éternelle; les bénédictions que reçoivent en retour les disciples de Jésus (10:17-31).
D. Les souffrances qui attendent Jésus; Jacques et Jean demandent à s’asseoir à la droite de Jésus (10:32-45).
E. Guérison de Bartimée, un aveugle, près de Jéricho (10:46-52).
VI. Derniers jours du ministère public de Jésus (11:1 à 14:16).
A. Entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem (11:1-11).
B. Il maudit le figuier (11:12-14).
C. Purification du temple (11:15-18).
D. Conseils aux disciples sur la foi et la prière (11:19-25).
E. Les prêtres en chef et d’autres Juifs mettent en doute l’autorité de Jésus; il répond et donne l’illustration de la vigne et des cultivateurs méchants (11:27 à 12:12).
F. Tentatives pour prendre Jésus au piège sur la question des impôts et sur celle de la résurrection; le plus grand commandement de la Loi (12:13-40).
G. Jésus observe ceux qui apportent des offrandes au temple; le don de la pauvre veuve (12:41-44).
H. Il prédit la destruction du temple, puis il donne le “signe”, en réponse à la question de ses disciples (13:1-36).
I. Le complot contre Jésus; Judas accepte de le trahir (14:1-11).
J. Préparatifs de la Pâque (14:12-16).
VII. Le dernier 14 Nisan que Jésus passa sur la terre (14:17 à 15:41).
A. Célébration de la Pâque suivie de l’institution du Repas du Seigneur (14:12-26).
B. Jésus annonce que tous ses disciples trébucheront et que Pierre le reniera trois fois (14:27-31).
C. Les événements dans le jardin de Gethsémané (14:32-52).
1. Jésus prie; Pierre, Jacques et Jean s’endorment (14:32-42).
2. Judas trahit Jésus par un baiser; la foule arrête Jésus; tous l’abandonnent et s’enfuient (14:43-52).
D. Jésus est jugé et condamné pour blasphème; reniement de Pierre (14:53-72).
E. Le Sanhédrin tient conseil à l’aube; Jésus est amené devant Pilate qui cède à ceux qui réclament sa mort sur le poteau (15:1-15).
F. Jésus subit les moqueries des soldats, il est emmené et exécuté; il meurt (15:16-41).
VIII. La mise au tombeau de Jésus, sa résurrection (15:42 à 16:8); les apparitions de Jésus ressuscité (conclusion longue; 16:9-20).
CONCLUSION LONGUE ET CONCLUSION COURTE
Certains biblistes ont pensé que Marc 16:8, dont la dernière phrase se lit ainsi: “Et elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur”, se termine d’une manière trop abrupte pour avoir été la conclusion originelle de cet Évangile. Toutefois, on ne doit pas penser qu’il en est nécessairement ainsi, étant donné le style général de Marc. En outre, Jérôme et Eusèbe, historiens du quatrième siècle, s’accordent sur le fait que le récit authentique s’achève par les mots: “Elles avaient peur.”
Un certain nombre de manuscrits et de versions ajoutent une conclusion longue ou courte après cette phrase. La conclusion longue (qui se compose de douze versets 16:9-20) figure dans l’Alexandrinus, le codex Ephræmi rescriptus et le manuscrit de Cambridge. On la trouve également dans la Vulgate latine ainsi que dans deux versions syriaques: la Peschitto et celle de Cureton. Toutefois, elle est absente d’autres manuscrits, tels que le Sinaiticus, le Vaticanus 1209, le codex Sinaiticus (en vieux syriaque) et la version arménienne. Quelques versions et manuscrits postérieurs contiennent la conclusion courte. Le codex Regius, qui date du huitième siècle, donne les deux conclusions en commençant par la plus courte. Pour chacune des conclusions, une introduction dit que ces passages sont courants dans certains milieux, mais, de toute évidence, l’authenticité de l’une comme de l’autre n’est pas reconnue.
Dans son commentaire sur les deux conclusions de l’Évangile de Marc, Edgar Goodspeed, traducteur de la Bible, fait cette remarque: “La conclusion courte se relie bien mieux à Marc 16:8 que la longue, mais ni l’une ni l’autre ne peut être considérée comme une partie originelle de l’Évangile de Marc.” — The Goodspeed Parallel New Testament, p. 127.
Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 171-176.
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MarchantAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MARCHANT
{Article non traduit.}
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Marché (Place du)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MARCHÉ (PLACE DU)
Espace découvert qui servait de centre des ventes et des achats, et où se tenaient les rassemblements publics dans les villes du Moyen-Orient et du monde romain. Dans les cités grecques et romaines, la place du marché était entourée de statues et de bâtiments publics, des édifices religieux notamment. Il semble qu’on traitait certaines affaires judiciaires sur les places de marché (voir Actes 16:19-21). D’autre part, on pouvait y apprendre les dernières nouvelles, tant locales que provenant de l’étranger, car c’est là que les gens se rassemblaient et commentaient les événements récents. — Voir Actes 17:17-21.
En Palestine, les enfants se livraient à des jeux sur les places de marché (Mat. 11:16; Luc 7:32). On y rencontrait parfois aussi des hommes désœuvrés, notamment ceux qui voulaient se faire embaucher pour une journée (voir Matthieu 20:3, 4). Les scribes et les Pharisiens orgueilleux cherchaient à s’y faire remarquer par les foules et à y recevoir des salutations dues à la position élevée qu’ils s’étaient arrogée (Mat. 23:2, 6, 7; Marc 12:38; Luc 11:43; 20:46). Quand ils revenaient du marché, les Pharisiens et d’autres Juifs attachés à la tradition ne manquaient jamais de se purifier par aspersion avant de prendre la moindre nourriture. — Marc 7:3, 4.
Lorsqu’il était sur la terre, Jésus Christ a guéri des malades sur les places de marché (Marc 6:56). Et l’apôtre Paul, à Athènes, raisonnait “chaque jour, sur la place du marché, avec ceux qui s’y rencontraient”. — Actes 17:16, 17; voir APPIUS (PLACE DU MARCHÉ D’).
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MarchepiedAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MARCHEPIED
Petit banc où l’on pose les pieds quand on est assis. Le mot hébreu kèvèsh n’apparaît qu’une fois dans les Écritures; il désigne alors le marchepied en or du trône du roi Salomon (II Chron. 9:18). L’expression hébraïque hadhom raghlayim (littéralement “escabeau pour les pieds”) revient six fois dans la Bible; elle s’applique figurément au temple (I Chron. 28:2; Ps. 99:5; 132:7; Lament. 2:1), à la terre (És. 66:1) et aux ennemis que le royaume du Messie doit écraser (Ps. 110:1). Condamnant ceux qui font des distinctions de classes dans la congrégation, Jacques prend l’illustration du pauvre à qui l’on dit: “Assieds-toi là sous mon marchepied.” (Jacq. 2:3). Dans tous les autres cas où les Écritures grecques chrétiennes utilisent le mot marchepied, il s’agit d’une citation des Écritures hébraïques ou d’une référence à celles-ci. — Mat. 5:35; Actes 7:49; “escabeau pour tes [ou ses] pieds” en Luc 20:43; Actes 2:35; Héb. 1:13; 10:13.
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MardochéeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MARDOCHÉE
(“comme la myrrhe pure” ou “myrrhe pilée”).
“Fils de Jaïr, fils de Schiméï, fils de Kisch, Benjaminite” (Esther 2:5), Mardochée était plus âgé que sa cousine Esther dont il devint le tuteur (Esther 2:7). Il n’est question de lui que dans le livre biblique d’Esther, livre où l’on découvre le rôle important qu’il a joué dans les affaires de l’Empire perse de 484 à 474 avant notre ère environ. Tout indique qu’il est le rédacteur de ce récit.
Certains doutent de l’authenticité du livre d’Esther ou de l’historicité de Mardochée. En se basant sur une mauvaise interprétation d’Esther 2:5, 6, ils objectent que ce personnage aurait dû être âgé d’au moins 120 ans et avoir une cousine ravissante d’une centaine d’années plus jeune que lui. D’après eux, en effet, ce texte indiquerait que Mardochée avait été emmené en captivité par Nébucadnezzar en même temps que Jéconias. Or, ce passage biblique n’a pas pour dessein de raconter la vie de Mardochée, mais plutôt d’établir son ascendance. Kisch était peut-être son arrière-grand-père ou même l’un de ses ancêtres plus éloignés qui avait été “emmené en exil”. Selon un autre point de vue, qui s’harmonise avec la manière dont s’exprime la Bible, on peut dire de Mardochée, bien qu’il soit né pendant la captivité, qu’il avait été déporté en 617 avant notre ère, puisque à cette époque antérieure à sa naissance il était déjà dans les reins de ses ancêtres. — Voir Hébreux 7:9, 10.
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