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Proverbes (Livre des)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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et quiconque déclare le juste méchant — oui, tous deux sont quelque chose de détestable pour Jéhovah.” (17:15). Il apprend aussi à ne pas avoir de préjugés, mais à bien écouter les deux aspects d’une question avant de prononcer un jugement. — 18:13.
La sécurité et le bonheur
À celui qui garde la sagesse pratique et la capacité de réflexion qu’il a reçues de Jéhovah, le livre des Proverbes dit: “Jéhovah lui-même sera vraiment ton assurance, et, à coup sûr, il gardera ton pied de la capture.” (Prov. 3:21, 26; 10:29; 14:26). Si quelqu’un craint Jéhovah, pour lui “il existera un avenir”. (23:17, 18.) De plus, non seulement il a un espoir pour le futur, mais aussi le bonheur et la sécurité dès à présent (3:25, 26). “Quand Jéhovah se plaît dans les voies d’un homme, il fait que ses ennemis eux-mêmes soient en paix avec lui.” (16:7). Dieu ne permettra pas que le juste souffre de la faim (10:3). Si quelqu’un honore Dieu avec les choses de valeur qu’il possède, ses “dépôts de ravitaillement seront pleins d’abondance”. (3:9, 10.) Jéhovah prolonge la vie d’un tel homme. — 10:27.
Celui qui ‘se réfugie’ dans le nom de Jéhovah (il comprend et reconnaît tout ce qu’il représente) découvrira que ce nom est comme une tour forte où, autrefois, les gens couraient se mettre à l’abri de l’ennemi. — Prov. 18:10; 29:25.
L’humilité devant Jéhovah apporte “la richesse, et la gloire, et la vie”. (Prov. 22:4.) La miséricorde et la vérité, voilà ce que Dieu désire; ces qualités ont plus de valeur que les sacrifices. Celui qui se détourne du mal, qui craint Jéhovah et le sert de cette manière ne recevra pas son jugement adverse (16:6; voir I Samuel 15:22). Quand on connaît les voies de Jéhovah, on peut suivre “tous les cheminements de ce qui est bon”. — 2:9.
IL VISE LE CŒUR
Pour arriver à son but le livre des Proverbes vise le cœur. Plus de soixante-quinze fois il dit du cœur qu’il reçoit la connaissance, l’intelligence, la sagesse et le discernement, qu’il est responsable des paroles et des actes de l’individu ou qu’il est influencé par les circonstances. Le cœur doit apprendre le discernement (Prov. 2:2); il doit observer les justes commandements (3:1); ces commandements doivent être écrits sur ‘la tablette du cœur’. (3:3.) “Plus que toutes les autres choses”, il faut sauvegarder son cœur (Prov. 4:23). Ce n’est pas seulement avec son intelligence, mais avec tout son cœur, qu’on doit se confier en Jéhovah. — 3:5.
La discipline et le cœur
Le livre des Proverbes accorde une grande valeur à la discipline sous diverses formes (Prov. 3:11, 12). Il dit: “Quiconque fuit la discipline rejette son âme, mais celui qui écoute la réprimande acquiert du cœur.” (15:32). La réprimande atteint donc le cœur et le corrige, ce qui influe sur la vie de la personne, son être tout entier, à la vue de Dieu. “Parce qu’ils sont privés de cœur, les sots continuent à mourir.” (10:21). Du fait que c’est le cœur qu’il faut toucher dans l’éducation des enfants, il est écrit: “La sottise est liée au cœur du garçon; la baguette de la discipline, voilà ce qui l’éloignera de lui.” — 22:15.
L’ESPRIT ET L’ÂME
Les Proverbes ne sont pas un livre renfermant des déclarations qui proviennent simplement de la sagesse humaine et qui montrent comment plaire aux hommes ou comment les influencer. Au contraire, l’enseignement de ce livre descend profondément dans le cœur, en ce sens qu’il influe sur les mobiles; il pénètre dans l’esprit, ou inclination mentale, et dans l’âme, c’est-à-dire chaque fibre de notre être et notre personnalité (voir Hébreux 4:12). Même si un homme pense qu’il a raison ou s’il cherche à justifier ses actions, ‘toutes les voies d’un homme étant pures à ses propres yeux’, Proverbes 16:2 nous rappelle que “Jéhovah jauge les esprits” et qu’il connaît ainsi les dispositions de chacun. Dans le monde, on fait grand cas de la puissance ou du pouvoir, mais “celui qui est lent à la colère vaut mieux qu’un homme puissant, et celui qui maîtrise son esprit vaut mieux que celui qui s’empare d’une ville”. — Prov. 16:32.
La connaissance et la sagesse contenues dans ce livre, qui est un don de Dieu, nous aideront beaucoup à trouver le bonheur déjà maintenant et nous conduiront sur le sentier qui mène à la vie éternelle. Puisque “celui qui acquiert du cœur aime son âme”, la discipline et les conseils divinement inspirés que renferme cette portion de la Bible peuvent, si l’on y prête attention, ajouter “longueur de jours et années de vie” et ‘seront vie pour l’âme’. (Prov. 3:2; 19:8; 3:13-18, 21-26.) “Jéhovah ne laissera pas l’âme du juste souffrir de la faim.” (10:3). “Celui qui garde le commandement garde son âme”, nous avertit Salomon. — 19:16.
NOS RELATIONS AVEC NOS SEMBLABLES
Le livre des Proverbes présente le véritable serviteur de Dieu comme quelqu’un qui utilise sa langue pour faire du bien (Prov. 10:20, 21, 31, 32); il ne parle pas mensongèrement et ne blesse même pas les autres par des paroles irréfléchies (12:6, 8, 17-19; 18:6-8, 21). S’il est provoqué, il détourne la colère de son adversaire par une réponse douce (15:1; 25:15). Il ne prend pas plaisir aux querelles et exerce la maîtrise de soi en ne donnant pas libre cours à des accès de colère, sachant qu’il pourrait commettre quelque folie irréparable (14:17, 29; 15:18; voir Colossiens 3:8). D’ailleurs il évitera la compagnie de ceux qui sont sujets à la colère et qui ne se maîtrisent pas, car il sait qu’ils seraient un piège pour lui. — Prov. 22:24, 25; voir Proverbes 13:20; 14:7; I Corinthiens 15:33.
Rendre le bien, non le mal
Les Proverbes divinement inspirés nous exhortent à prendre l’initiative de faire du bien aux autres. Non seulement nous devons faire du bien à ceux qui éprouvent “un sentiment de sécurité” auprès de nous et qui ne nous ont fait aucun mal (Prov. 3:27-30), mais il nous faut aussi rendre le bien pour le mal (25:21, 22). Nous devons surveiller attentivement notre cœur pour que nous ne nous réjouissions pas intérieurement quand le désastre frappe celui que nous méprisons ou qui nous hait. — 17:5; 24:17, 18.
Bavardages et calomnies
Le livre des Proverbes parle beaucoup des difficultés, du chagrin et du tort causés par les bavardages, et de la gravité de la culpabilité dont se chargent les mauvaises langues. Le ‘morceau de choix’ d’un calomniateur est ‘avalé goulûment’ par son interlocuteur; il n’est pas pris à la légère, mais fait une impression durable et descend “jusque dans les parties les plus retirées du ventre”. C’est pourquoi il cause des difficultés, et le calomniateur ne peut pas s’en ‘laver les mains’. Ce dernier paraît peut-être très aimable et dissimule la véritable condition de son cœur, mais Dieu veillera à ce que sa haine et sa méchanceté soient ‘démasquées dans la congrégation’. Le calomniateur tombera dans la fosse qu’il a creusée pour quelqu’un d’autre. — Prov. 26:22-28.
Les relations familiales
Le livre des Proverbes recommande strictement la fidélité conjugale. Le mari doit ‘se réjouir avec l’épouse de sa jeunesse’ et ne pas chercher sa satisfaction ailleurs (Prov. 5:15-23). L’adultère attirera sur lui ruine et mort (5:3-14; 6:23-35). Une bonne épouse est une “couronne” et une bénédiction pour son mari. Mais si une épouse agit honteusement, elle est ‘comme de la pourriture dans les os’ de son mari (12:4). C’est un supplice pour un homme de vivre avec une femme querelleuse (25:24; 19:13; 21:19; 27:15, 16). Celle-ci est peut-être jolie et apparemment charmante, mais elle est “comme un anneau nasal d’or au groin d’un porc”. (11:22; 31:30.) Une femme sotte démolit réellement son propre foyer (14:1). La grande valeur d’une bonne épouse: son zèle au travail, sa loyauté, sa gestion de la maison dans la fidélité et la soumission à son mari est décrite dans le chapitre 31 des Proverbes.
Le livre des Proverbes montre aux parents qu’ils doivent s’acquitter pleinement de leurs devoirs envers leurs enfants et il met l’accent sur la discipline, la jugeant indispensable (Prov. 19:18; 22:6, 15; 23:13, 14; 29:15, 17). La responsabilité du père est mise en lumière, mais l’enfant doit respecter à la fois son père et sa mère s’il veut obtenir la vie que promet Jéhovah. — 19:26; 20:20; 23:22; 30:17.
Le soin des animaux
Le livre des Proverbes montre également comment traiter les animaux domestiques. “Le juste prend soin de l’âme de son animal domestique.” (Prov. 12:10). “Tu dois absolument connaître l’apparence de ton petit bétail.” — 27:23.
La stabilité du gouvernement et la fidélité
Le livre des Proverbes énonce les principes d’un bon gouvernement. Les hommes qui occupent une position élevée, comme les rois, devraient examiner minutieusement les affaires qu’on leur présente (25:2), agir avec bonté de cœur et selon la vérité (20:28) et traiter leurs sujets avec justice (29:4; 31:9), y compris les humbles (29:14). Leurs conseillers ne peuvent être des hommes méchants si le pouvoir est fermement établi sur la justice (25:4, 5). Un chef doit avoir un bon discernement et haïr le gain injuste. — 28:16.
Alors que ‘la justice élève une nation’ (14:34), la transgression provoque l’instabilité d’un gouvernement (28:2). La révolution aussi apporte une grande instabilité; elle est déconseillée en Proverbes 24:21, 22, qui dit: “Mon fils, crains Jéhovah et le roi. Ne te mêle pas à ceux qui sont pour le changement. Car leur désastre surgira de façon si soudaine que voici: qui s’aperçoit de l’extinction de ceux qui sont pour le changement?”
UTILE POUR DONNER DES CONSEILS
Puisque le livre des Proverbes aborde un grand nombre de préoccupations humaines, on peut y puiser pour donner de nombreux conseils pratiques et des avertissements, ce qu’ont fait les rédacteurs des Écritures grecques chrétiennes. “Le cœur du juste médite pour répondre.” (15:28). Cependant il n’est pas sage de conseiller des moqueurs. “Celui qui corrige le moqueur reçoit pour lui-même le déshonneur, et celui qui réprimande un méchant — une tare en lui. Ne reprends pas le moqueur, pour qu’il ne te haïsse pas. Réprimande le sage, et il t’aimera.” (9:7, 8; 15:12; voir Matthieu 7:6). Tous les hommes ne sont pas des moqueurs; aussi ceux qui sont en mesure de conseiller autrui devraient-ils le faire, comme cela ressort de ce verset: “Les lèvres du juste continuent à paître beaucoup d’hommes.” — Prov. 10:21.
Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 101-106.
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ProvinceAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PROVINCE
Ce terme désignait à l’origine la sphère d’autorité d’un administrateur romain. Quand Rome étendit ses conquêtes au delà de la péninsule italienne, le territoire avec ses limites géographiques dans lequel un gouverneur exerçait son pouvoir en vint à être appelé province.
En l’an 27 avant notre ère, Auguste, le premier empereur romain, classa en deux catégories les vingt-deux provinces qui existaient alors. Les dix plus paisibles, celles qui n’exigeaient pas la présence constante des légions romaines, devinrent provinces sénatoriales. Le principal fonctionnaire romain dans ce genre de provinces était le proconsul (Actes 18:12; voir PROCONSUL). Les autres étaient des provinces impériales. Elles relevaient directement de l’empereur et étaient administrées par un gouverneur, les plus importantes par un commandant militaire appelé légat. Les provinces impériales étaient souvent proches des frontières de l’empire; c’est pour cela, ou pour quelque autre raison, que la présence des légions était nécessaire. L’empereur gardait l’armée sous son autorité en surveillant étroitement ces provinces. Après l’an 27 avant notre ère, les nouvelles provinces qui furent formées à partir des territoires conquis devinrent provinces impériales. Une province pouvait être subdivisée en districts, sections administratives plus petites.
Après le bannissement d’Archélaüs (Mat. 2:22), fils d’Hérode le Grand, la Judée a été administrée par des gouverneurs romains. Le gouverneur de la province avait, jusqu’à un certain point, des comptes à rendre au légat de la province plus grande de Syrie.
Quand Paul fut livré à Félix, à Césarée, le gouverneur “s’informa de quelle province il était et s’assura qu’il était de Cilicie”. (Actes 23:34.) Tarse, la ville natale de Paul, était située dans la province romaine de Cilicie. — Actes 22:3.
Le gouverneur d’une province impériale était nommé par l’empereur pour une période non déterminée, contrairement au proconsul d’une province sénatoriale qui normalement ne remplissait ses fonctions que pendant un an. Félix, gouverneur de la province impériale de Judée, fut remplacé par Festus. — Actes 25:1.
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PSI
{Article non traduit.}
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PUDENS
{Article non traduit.}
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