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  • La révolte armée — un danger grandissant
    Réveillez-vous ! 1971 | 22 septembre
    • les rebelles. Jusqu’à maintenant c’est la crainte de telles mesures qui a empêché la révolte armée de se répandre davantage dans les pays communistes. On n’oublie pas l’intervention immédiate des troupes russes lors des révoltes en Hongrie et en Tchécoslovaquie.

      Dans les nations dites démocratiques, les gouvernements ne prennent pas en général des mesures aussi rigoureuses. Cependant, lors de l’enlèvement des deux fonctionnaires au Canada, quand fut appliquée la loi sur les mesures de guerre, chaque policier avait le droit d’arrêter et de fouiller un citoyen, sans mandat. La police pouvait garder un détenu jusqu’à 90 jours sans lui accorder la mise en liberté sous caution, et jusqu’à trois semaines sans qu’aucune accusation ne soit formulée contre lui.

      Qu’un pays aussi libéral que le Canada ait pu recourir à de telles mesures a scandalisé nombre de personnes. En décembre dernier, le New York Times déclara : “Il ne fait aucun doute que le dissentiment politique légitime au Canada soit beaucoup plus difficile aujourd’hui qu’il ne l’était il y a deux mois.”

      C’est pourquoi beaucoup de gens pensent que la suppression du terrorisme n’est guère profitable si elle donne naissance à un État policier où les citoyens se voient privés de leurs droits.

      La légitimité

      Il y a lieu de se demander toutefois quelle est la cause légitime, celle des rebelles ou celle du gouvernement. Évidemment, tous les gouvernements répondront que ce sont eux qui constituent l’autorité légitime.

      Et pourtant, comment beaucoup d’entre eux ont-​ils obtenu le pouvoir ? Les régimes communistes qui suppriment la révolte armée dans leur territoire, comment ont-​ils vu le jour ? Le communisme n’a-​t-​il pas pris le pouvoir en Russie, en Chine et à Cuba grâce à la révolte armée, et en Europe orientale grâce à la puissance des armées soviétiques ?

      Comment le gouvernement des États-Unis est-​il venu au pouvoir ? N’est-​ce pas au moyen d’une révolte contre le “régime” des années 1770: le gouvernement britannique ? Et la France, n’est-​elle pas le produit de la Révolution de 1789 ? De même, nombre de gouvernements en Asie, en Afrique, en Amérique latine et ailleurs, détiennent aujourd’hui le pouvoir grâce à une révolte armée contre le “système” précédent.

      C’est ce que reconnaît franchement Sydney Harris dans un article paru dans l’Examiner de San Francisco sous le titre “Nous sommes tous des hors-la-loi”. Il y dit notamment :

      “Il n’existe pas de loi mondiale. Chaque nation agit à sa guise. Cela veut dire que chaque État est un hors-la-loi dans l’acception littérale du terme.

      “Si nous avons envie de quelque chose, nous nous l’approprions, et nous essayons ensuite de justifier notre acte. Nous faisons la guerre quand cela nous plaît et la paix lorsque cela nous convient. Notre conduite est dictée uniquement par nos propres intérêts. (...)

      “Il n’y a aucune différence entre une bande de guérilleros nationalistes ou révolutionnaires et un gouvernement ‘dûment constitué’. Le succès consacre la légitimité. Lorsqu’un groupement révolutionnaire s’empare du pouvoir (comme les colons américains en 1776), il devient le ‘gouvernement établi’. (...)

      “Seuls les faibles parlent de ‘moralité’ ; dès qu’ils deviennent forts ils se comportent aussi impitoyablement que les oppresseurs contre lesquels ils s’étaient rebellés. (...)

      “Le guérillero d’aujourd’hui (...) est le ‘patriote’ de demain.

      “Le monde ne sera débarrassé de la guerre que lorsque nous vivrons tous sous les mêmes lois. Jusqu’alors, le fusil de l’un vaut le fusil de l’autre, et le bandit n’est pas plus ‘criminel’ que le commandant en chef d’une armée puissante.”

      Devant les témoignages de l’Histoire et la tendance croissante de nos contemporains à recourir à la révolte armée, de plus en plus de gens réfléchis se rendent compte que les régimes humains ne contribuent pas au bien de tous les hommes. L’humanité a un besoin impérieux d’une administration meilleure.

      Aura-​t-​elle jamais un gouvernement supranational capable d’établir des conditions équitables qui feront régner la justice universelle et respecter la loi et l’ordre ? Certainement, car il y a longtemps les prophéties bibliques annoncèrent l’établissement d’un tel gouvernement mondial. Nous lisons, par exemple, dans Daniel 2:44: “Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-​là, et lui-​même subsistera éternellement !’ C’est pour ce gouvernement juste que les chrétiens doivent prier, selon la prière modèle enseignée par Jésus. — Mat. 6:9, 10.

      Le jour où le Royaume de Dieu dominera sans rival approche rapidement. Tous les hommes au cœur honnête désirent ardemment ce Royaume, car sous son administration les conflits armés seront chose inconnue. — Ps. 46:9, 10 46:8, 9, NW.

  • “Heureux ceux qui sont conscients de leurs besoins spirituels”
    Réveillez-vous ! 1971 | 22 septembre
    • “Ta parole est vérité”

      “Heureux ceux qui sont conscients de leurs besoins spirituels”

      SANS aucun doute, le Sermon sur la montagne contient les paroles les plus connues de Jésus. À ce sujet, David Lawrence, rédacteur américain bien connu, fait cette remarque pertinente : “Nous n’avons jamais inventé un meilleur code moral que le Sermon sur la montagne.” (U.S.News & World Report, 4 janvier 1971). On a dit avec raison qu’aucune autre partie de la Bible n’a été autant louée mais pourtant aussi peu mise en pratique.

      Le Sermon sur la montagne commence avec les neuf béatitudes. En grec, le premier mot de chacune d’elles est makarios qui est généralement rendu par “heureux”. (Voir les bibles Segond, Darby, Jérusalem et la Traduction du monde nouveau.) Au début de son sermon, Jésus parle donc de neuf bonheurs ou félicités. Ces versets sont pleins de signification et il serait bien que nous les examinions avec toute l’attention qu’ils méritent si nous voulons en saisir l’importance. — Mat. 5:3-12.

      Notons tout d’abord que Jésus s’adresse en premier lieu à ses disciples, à ceux qui ont ‘pris leur poteau de torture, et l’ont suivi’. (Mat. 16:24.) Nous lisons en effet : “Après qu’il se fut assis, ses disciples vinrent auprès de lui ; et, ouvrant la bouche, il les enseignait.” Cependant, nous savons qu’une foule d’autres gens était venue écouter les propos de Jésus, car il est écrit que “les foules étaient frappées” par ce qu’elles entendaient. — Mat. 5:1, 2 ; 7:28, 29.

      La première de ces béatitudes se lit, littéralement, comme suit : “Heureux les pauvres (pour ce qui est) de l’esprit.” Le mot grec pour “pauvre” employé ici a un sens très étendu. En grec il y a deux mots pour “pauvre”. L’un est penikhros qui se rapporte à celui qui n’est pas riche et qui doit travailler pour vivre. L’autre mot est ptôkhos. Il désigne celui qui est vraiment miséreux, dénué de tout, indigent. C’est là le mot qui est employé par Jésus quand il parle du premier bonheur. Un tel pauvre est vivement conscient de son indigence. C’est pourquoi une note marginale dans la New World Translation (éditions de 1950 et de 1963) dit : “Ceux qui sont des indigents spirituellement parlant.” Today’s English Version rend les paroles de Jésus comme suit : “Heureux ceux qui savent qu’ils sont spirituellement pauvres.” C’est donc fort à propos que la Traduction du monde nouveau dit : “Heureux ceux qui sont conscients de leurs besoins spirituels.”

      Que voulait dire Jésus quand il déclarait que ceux-là étaient heureux ? Le mot

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