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  • Quelle est l’ampleur des pénuries ?
    Réveillez-vous ! 1975 | 8 mars
    • plus profonds, et le pétrole de l’Alaska va être amené par oléoducs. Même à présent, le pays importe environ un tiers de ses produits pétroliers.

      Les États-Unis dépendent également d’autres nations pour presque un tiers de tous les minerais considérés comme essentiels à leurs industries. On pense que vers 1985, cette dépendance aura atteint la moitié de leurs besoins. Le prix ? En 1970, la production de minerai aux États-Unis baissa de sorte qu’il en manquait pour une somme de 9 milliards de dollars (environ 45 milliards de francs français). Un fonctionnaire du gouvernement estime que ce déficit atteindra 31 milliards de dollars en 1985 et 64 milliards vers l’an 2000. Ces déficits devront être compensés par des importations. Or, les évaluations que nous venons de citer ont été faites avant la montée effrénée des prix en 1973 et 1974.

      Les États-Unis ont également un énorme appétit pour l’eau. L’industrie en consomme de très grandes quantités ; près de 400 000 litres sont nécessaires pour la production d’une seule automobile. Au rythme actuel, on estime que dans seulement 25 ans, la production nécessitera près de 1 000 milliards de litres d’eau par jour et encore près de 1 800 milliards de litres pour évacuer les déchets. Cependant, à l’heure actuelle, les eaux de surface dont on dispose sont estimées entre 400 et 500 milliards de litres par jour.

      Existe-​t-​il aujourd’hui une nation industrielle qui puisse largement se suffire à elle-​même en ce qui concerne les ressources naturelles ? Oui ; cette nation est l’Union soviétique, qui possède encore d’incalculables richesses en matières premières. Et cependant, son sol n’est pas aussi riche que celui des États-Unis, si bien qu’elle a souvent de mauvaises récoltes et qu’elle doit importer des produits alimentaires.

      Un changement en vue

      Les nations industrialisées, surtout les pays très développés d’Europe occidentale, le Japon et les États-Unis, se sont engagées dans une impasse. Pour préserver leur niveau de vie, elles doivent importer des quantités croissantes de matières premières et de sources d’énergie. Mais les nations pauvres qui possèdent ces ressources les font payer plus cher.

      Le résultat immédiat est que les nations industrialisées font de plus en plus de dettes pour pouvoir payer les choses dont elles ont besoin. Rien que la note de pétrole au cours de l’année écoulée a secoué les économies de tous les pays du monde occidental. L’une après l’autre, les nations contractent des dettes de plus en plus lourdes pour payer le pétrole qui coûte toujours plus cher. Aussi, non seulement il devient de plus en plus difficile d’obtenir les matières premières et de produire les choses que les gens demandent, mais la situation financière des pays industriels est devenue désespérée.

      Les économistes admettent que cette situation ne peut plus durer longtemps. Quelque chose doit changer. Les déficits des balances des paiements des pays industriels signifient que bientôt ils devront procéder à de sévères réajustements. Emprunter des milliards aux pays producteurs de pétrole, à présent riches, peut écarter momentanément la catastrophe, mais ces emprunts ne peuvent continuer indéfiniment, car les sommes impliquées sont énormes. Les pays développés ne pourront peut-être plus se permettre toutes ces importations, et leur mode de vie devra alors subir un changement radical.

      Il est permis de douter de la capacité des gens de s’adapter à un niveau de vie plus bas. Le fait divers suivant rapporté par le New York Times donne peut-être une idée de ce qui nous attend. Nous citons :

      “Le Caire 10 août (Reuter) — D’après le quotidien Al-Ahram, deux personnes ont été tuées et cinq autres blessées, lors d’une bousculade pour acheter un morceau de savon, lequel est rare ces jours-​ci en Égypte.

      “Le quotidien rapporta que lors du combat pour le dernier morceau de savon dans un magasin du village de Roseik, l’épicier et son fils ont été tués.”

      À en croire l’historien britannique Arnold Toynbee, les nations “vont se trouver en état de siège permanent et les conditions matérielles de vie (...) deviendront progressivement plus pénibles”. Il ajoute :

      “Dans chacun des pays ‘développés’ en état de siège, on assistera à une lutte âpre pour le contrôle des ressources diminuées (...).

      “Par conséquent, dans tous les pays ‘développés’, un gouvernement autoritaire impitoyable imposera un nouveau mode de vie, sévèrement enrégimenté.”

      Il semble évident à de nombreux observateurs que le temps n’est pas loin où les affaires du monde connaîtront une réadaptation complète. Les problèmes sont trop graves. D’où cette remarque des auteurs de Arche II : “Nous savons que le présent système ne tiendra plus longtemps.”

  • Cultivez l’art d’écouter
    Réveillez-vous ! 1975 | 8 mars
    • Cultivez l’art d’écouter

      AUJOURD’HUI, il y a toutes sortes de “fossés” qui séparent les gens. Il y a le “conflit des générations”, entre les adultes et les jeunes. Il y a un fossé entre les parents et les enfants, entre les enseignants et leurs élèves, entre les patrons et les ouvriers et entre les chefs religieux et leurs ouailles.

      Quelles sont les causes de ces difficultés ? Nul doute qu’elles sont nombreuses, mais vraisemblablement l’une des principales est l’impossibilité des deux parties de communiquer. Et ceci est dû principalement au fait qu’elles ne savent pas écouter. Bien souvent les gens pensent à autre chose quand on leur parle, au lieu de faire attention à ce qu’on leur dit. Les maris sont enclins à agir ainsi, surtout si leur femme est bavarde.

      L’art d’écouter est particulièrement important pour les parents et les enseignants, pour les hommes qui ont des responsabilités dans les affaires ou l’industrie, et pour tous ceux qui sont appelés à conseiller les gens déprimés.

      Que signifie écouter ?

      Écouter signifie accorder vraiment notre attention à la fois avec notre esprit et notre cœur, avec nos oreilles et notre intelligence. “Prêter son attention” est une expression appropriée, car il faut prêter quelque chose. Quoi donc ? Eh bien, du temps et aussi de l’intérêt, car vous devrez mettre les intérêts d’autrui au-dessus des vôtres. En d’autres mots, cela requiert de votre part du désintéressement, de la sagesse, de la patience et de la maîtrise de soi.

      On peut dire qu’il y a trois façons fondamentales d’écouter : 1) Écouter pour recueillir des informations, des faits et des chiffres. 2) Écouter pour la satisfaction affective, prêter attention au ton de la voix pour savoir si celui qui parle est heureux ou déprimé, content ou fâché, orgueilleux ou humble. Si l’on y fait attention, les émotions manifestées par celui qui parle éclaireront ce qu’il dit. La compréhension

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