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    • flots d’abîmes, qui jaillissent dans la vallée-plaine et dans la région montagneuse”. (Deut. 8:7.) Les sources ou fontaines sont très abondantes en Palestine; on en trouve six ou sept en moyenne pour cent kilomètres carrés.

      L’importance des sources et des fontaines devient évidente quand on considère le grand nombre de villes dont le nom commence par “En”, mot qui signifie “source”. (Josué 15:62; 17:11; I Rois 1:9.) Le mot hébreu “en” ou “aïn” signifie littéralement “œil”, mais il est utilisé par analogie pour désigner une source ou une fontaine naturelle, par contraste avec un puits ou un réservoir faits par l’homme, mots qui traduiraient plutôt les termes “Béer” et “Bor”. (Gen. 49:22; Deut. 8:7.) Les villes et les villages étaient souvent construits près des sources, car la plupart des “rivières” de Palestine sont en fait des ouadis asséchés pendant les mois d’été. Pour des raisons stratégiques, les villes étaient généralement construites sur des hauteurs et les sources se trouvaient donc souvent à l’extérieur des murs de la ville, en contrebas. Par conséquent, la protection du point d’eau était vitale. On construisait des conduits qui amenaient l’eau depuis sa source jusqu’à l’intérieur de la ville.

      SENS FIGURÉ

      Jéhovah établit les “fontaines des eaux de l’abîme” dans les masses nuageuses au-dessus de la terre (Prov. 8:28; Gen. 7:11). Il est aussi la source de la vie, la source d’eau vive et la source d’Israël (Ps. 36:9; Jér. 2:13; Ps. 68:26). Quant à son Fils Jésus Christ, il dit que l’eau qu’il donne devient, chez celui qui la reçoit, “une fontaine d’eau jaillissant pour communiquer la vie éternelle”. (Jean 4:14.) Joël annonça prophétiquement qu’une source rafraîchissante jaillirait de la maison de Jéhovah, après que les nations auront subi le traitement du pressoir à vin dans la basse plaine de Josaphat. — Joël 3:12, 13, 18.

      Voulant souligner l’importance d’utiliser sa langue correctement, Jacques dit des chrétiens qui devraient offrir à autrui l’eau de la vie: “Une fontaine fait-​elle jaillir le doux et l’amer par le même orifice?” — Jacq. 3:11.

      Jésus fit tarir la ‘fontaine de sang’ d’une femme qui souffrait d’un flux de sang depuis douze ans; il la guérit (Marc 5:25-29). L’expression “source d’eau” est aussi utilisée en rapport avec la source de la satisfaction sexuelle. — Prov. 5:18.

  • Souveraineté
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    • SOUVERAINETÉ

      Domination ou pouvoir suprême. Domination d’un seigneur, d’un roi, d’un empereur, etc. Pouvoir absolu dans le cadre d’un État. Le mot ʼAdhônây revient très souvent dans les Écritures hébraïques. On le rencontre plus de deux cents fois dans l’expression ʼAdhônây Yèhôwih. ʼAdhônây est un pluriel de ʼâdhôn, qui signifie “seigneur” ou “maître”. Le pluriel simple ʼadhônim peut s’appliquer à des hommes, auquel cas il désigne plusieurs “seigneurs” ou “maîtres”. En revanche, la Bible réserve à Dieu la graphie ʼAdhônây, qui est un pluriel d’excellence ou de majesté. La plupart des traducteurs rendent ce terme par “Seigneur”. Quand il est associé au nom de Dieu (dans la formule ʼAdhônây Yèhôwih), en Psaume 73:28 par exemple, ils emploient des expressions comme “Seigneur DIEU” (TOB), “le Seigneur Dieu” (ZK), “Seigneur Éternel” (Ku; David Martin), “le Seigneur, l’Éternel” (Da; Ostervald; Sg; Sy), “Yahweh mon Seigneur” (Li; Pirot et Clamer), “le Seigneur Yahweh” (CT), “le Seigneur Yahvé” (Os; VB) et “le Souverain Seigneur Jéhovah”. (MN.) En Psaumes 83:19 83:18, MN et 89:28, la version Synodale utilise bien le mot “souverain”, mais pas pour l’hébreu ʼAdhônây.

      Le grec despotês, quant à lui, désigne une personne investie d’une autorité suprême, un maître absolu ou Tout-Puissant (voir l’Expository Dictionary of New Testament Words de W. Vine, aux entrées “Lord [Seigneur]” et “Master [Maître]”; voir aussi le Dictionnaire grec-​français d’A. Bailly, p. 448). On le traduit par “seigneur”, “maître” ou “propriétaire”. Dans une prière à Dieu (comme en Luc 2:29, en Actes 4:24 et en Révélation 6:10), il est habituellement rendu par “Seigneur” (Bible en français courant; Fillion; Ostervald; Saci) ou par “Maître”. (Chouraqui; CT; GL; Jé; PB; TOB.) Toutefois, en Actes 4:24 Darby le traduit par “Souverain”, Crampon (1905) par “Maître souverain”, les versions Synodale et Oltramare par “Souverain Maître”, Kuen par “Seigneur, Souverain du monde”, et la Traduction du monde nouveau par “Souverain Seigneur”. En Révélation 6:10, Le Livre (éditions Farel) met “Seigneur souverain”.

      Ainsi donc, bien que les originaux hébreu ou grec n’aient pas de vocable qui corresponde exactement à notre mot “souverain”, l’idée de souveraineté est présente dans les termes ʼAdhônây et despotês lorsqu’ils s’appliquent à Jéhovah. Dans ce cas, ils évoquent en effet la supériorité absolue de sa seigneurie.

      LA SOUVERAINETÉ DE JÉHOVAH

      Jéhovah est le Souverain de l’univers parce qu’il est le Dieu Créateur et Tout-Puissant (Gen. 17:1; Ex. 6:3; Rév. 16:14). Il est le Propriétaire de toutes choses, la Source première de toute autorité et de tout pouvoir, le Chef suprême (Ps. 24:1; És. 40:21-23; Rév. 4:11; 11:15). À son sujet un psalmiste chantait: “Jéhovah lui-​même a solidement établi son trône dans les cieux; et sa royauté a dominé sur tout.” (Ps. 103:19; 145:13). Les disciples de Jésus l’ont prié en ces termes: “Souverain Seigneur, c’est Toi qui as fait le ciel et la terre.” (Actes 4:24). Pour la nation d’Israël, Dieu réunissait en lui-​même les pouvoirs judiciaire, législatif et exécutif. Le prophète Ésaïe a déclaré: “Jéhovah est notre Juge, Jéhovah est notre Législateur, Jéhovah est notre Roi; lui, nous sauvera.” (És. 33:22). Moïse nous fait une description remarquable de la souveraineté divine en Deutéronome 10:17.

      En sa qualité de Souverain, Jéhovah a le droit et la capacité de déléguer une partie de ses pouvoirs. C’est ainsi qu’il a établi David roi d’Israël, et que les Écritures parlent du “royaume de David” comme s’il appartenait vraiment à ce dernier. Pourtant, David lui-​même a salué en Jéhovah le Souverain suprême quand il a dit: “À toi, ô Jéhovah, sont la grandeur, et la puissance, et la beauté, et la supériorité, et la dignité; car tout, dans les cieux et sur la terre, est à toi. À toi est le royaume, ô Jéhovah, toi qui t’élèves aussi comme chef au-dessus de tout.” — I Chron. 29:11.

      SOUVERAINS TERRESTRES

      Les hommes n’exercent une domination limitée sur les nations de la terre qu’avec la permission du Souverain Seigneur Jéhovah, ou du moins parce que celui-ci les tolère. Cependant, les gouvernements politiques ne reçoivent pas leur autorité de Dieu, et ils n’agissent pas en son nom. C’est ce qui ressort de Révélation 13:1, 2, où nous lisons que la bête sauvage à sept têtes et dix cornes doit “sa puissance et son trône et une grande autorité” au dragon, Satan. — Rév. 12:9; voir AUTORITÉS SUPÉRIEURES; BÊTES SYMBOLIQUES.

      LE ROYAUME DU FILS DE DIEU

      Après le renversement du dernier roi qui a siégé sur le “trône de Jéhovah” à Jérusalem (I Chron. 29:23), le prophète Daniel a contemplé dans une vision prophétique le couronnement du Fils de Dieu. Cette vision mettait en relief la position que Jéhovah lui-​même occupe. En effet, c’est lui, l’Ancien des Jours, qui remet le pouvoir à son Fils. Daniel écrit: “Je continuai à regarder dans les visions de la nuit, et voici, avec les nuées des cieux venait quelqu’un comme un fils d’homme; et il accéda jusqu’à l’Ancien des Jours, et on le fit approcher devant Celui-ci. Et on lui donna la domination, et la dignité, et un royaume, pour que tous les peuples, groupements nationaux et langues le servent. Sa domination est une domination d’une durée indéfinie, qui ne passera pas, et son royaume, un royaume qui ne sera pas supprimé.” (Dan. 7:13, 14). Une comparaison de ce texte avec Matthieu 26:63, 64 révèle sans aucune ambiguïté que le “fils d’homme” en question n’est autre que Jésus Christ. C’est lui qui accède jusqu’en la présence de Jéhovah et qui reçoit de lui la royauté. — Voir Psaume 2:8, 9; Matthieu 28:18.

      LA SOUVERAINETÉ DE JÉHOVAH EST CONTESTÉE

      Pendant les quelque 6 000 ans que l’homme a passés sur la terre, selon la chronologie biblique, la méchanceté a été présente. Tous les humains ont connu la mort, et les péchés contre Dieu se sont multipliés (Rom. 5:12, 15, 16). Puisque la Bible indique que Dieu a donné au genre humain un excellent départ dans l’existence, plusieurs questions se posent: Comment le péché, l’imperfection et la méchanceté ont-​ils fait leur apparition? Par ailleurs, pourquoi le Tout-Puissant a-​t-​il laissé cet état de choses se perpétuer pendant des siècles? Les réponses à ces questions résident dans un défi qui a été lancé à la souveraineté de Dieu, défi qui intéresse les humains au premier chef.

      Les qualités que Dieu recherche chez ses serviteurs

      Par ses paroles comme par ses actes, Jéhovah a démontré au fil des siècles qu’il est un Dieu d’amour et de faveur imméritée, que sa justice et son jugement sont parfaits et qu’il fait preuve de miséricorde envers ceux qui désirent le servir (Ex. 34:6, 7; Ps. 89:14; voir JUSTICE; MISÉRICORDE). Il a même témoigné de la bonté aux méchants et aux ingrats (Mat. 5:45; Luc 6:35; Rom. 5:8). Il prend plaisir à exercer sa souveraineté dans l’amour. — Jér. 9:24.

      Par voie de conséquence, les personnes que Dieu désire voir vivre dans l’univers qu’il a créé sont celles qui le servent par amour pour lui et pour ses qualités remarquables. Ces créatures aimeront d’abord Dieu, ensuite leur prochain (Mat. 22:37-39). Elles aimeront la souveraineté de Jéhovah, elles désireront sincèrement la voir triompher et elles la préféreront à toute autre. Même si elles se voient offrir l’occasion de devenir indépendantes, elles choisiront Sa souveraineté parce qu’elles savent qu’elle est de beaucoup la plus sage, la plus juste et la meilleure (És. 55:8-11; Jér. 10:23; Rom. 7:18). De telles personnes serviront Dieu non pas simplement par crainte de sa toute-puissance ou pour des considérations égoïstes, mais parce qu’elles aiment sa justice, son équité et sa sagesse, et qu’elles connaissent la grandeur et la bonté de cœur de Jéhovah (Ps. 97:10; 119:104, 128, 163). Elles s’exclameront volontiers avec l’apôtre Paul: “Ô profondeur de la richesse et de la sagesse et de la connaissance de Dieu! Que ses jugements sont inscrutables et introuvables ses voies! Car ‘qui est parvenu à connaître la pensée de Jéhovah, ou qui est devenu son conseiller’? Ou bien: ‘Qui lui a donné le premier, pour devoir être payé de retour?’ Car de lui, et par lui, et pour lui sont toutes choses. À lui la gloire pour toujours. Amen.” — Rom. 11:33-36.

      Ce genre de créatures en viennent à connaître vraiment Dieu, car le connaître signifie l’aimer et rester attaché à sa souveraineté (I Jean 3:6; 4:8). Jésus connaissait son Père mieux que quiconque. Il a déclaré: “Toutes choses m’ont été remises par mon Père, et nul ne connaît pleinement le Fils si ce n’est le Père, et nul ne connaît pleinement le Père si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils veut bien le révéler.” — Mat. 11:27.

      Un manque d’amour et de reconnaissance

      Compte tenu de ce qui précède, le défi a dû être lancé par quelqu’un qui, bien que jouissant des bienfaits qui découlent de la souveraineté divine, n’avait pas su cultiver la connaissance de Dieu au point de grandir en amour et en gratitude pour lui. Ce quelqu’un était un esprit, un ange de Dieu. Quand nos premiers parents, Adam et Ève, ont été créés sur la terre, ce personnage a vu là une occasion de se rebeller contre la souveraineté divine. Il a tout d’abord essayé (avec succès) de détourner Ève, puis Adam, de leur soumission à la souveraineté divine dans l’espoir d’établir une souveraineté rivale. — Voir PÉCHÉ.

      La question soulevée

      Qu’est-​ce qui a été remis en cause par ce défi? Sur qui le discrédit a-​t-​il été jeté? L’ange qui a entraîné Adam dans sa rébellion, et qui a reçu plus tard les noms de Satan et Diable, a-​t-​il contesté la suprématie même de Jéhovah? La souveraineté de Dieu était-​elle menacée? Non, car Jéhovah dispose objectivement de l’autorité et du pouvoir suprêmes, et personne au ciel et sur la terre ne peut les lui retirer (Rom. 9:19). La question devait donc porter sur la légitimité, le bien-fondé ou la justice de la souveraineté de Dieu. Il s’agissait de savoir si cette souveraineté s’exerçait ou non d’une manière juste et bénéfique pour ses sujets. Tel est le sous-entendu des premières paroles que le serpent a adressées à Ève: “Est-​ce que vraiment Dieu a dit que vous ne devez pas manger de tout arbre du jardin?” Ce disant, il suggérait que pareille interdiction était inadmissible, que Dieu abusait de son autorité en privant le premier couple humain d’un bien auquel il avait droit. — Gen. 3:1.

      L’arbre de la connaissance du bon et du mauvais

      Adam et Ève ont concrétisé leur rébellion en prenant du fruit de “l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais”. En tant que Souverain de l’univers, le Créateur avait parfaitement le droit de promulguer une loi concernant cet arbre. En effet, étant créature et non souverain, Adam avait des possibilités limitées, et il lui incombait de l’admettre. Pour que la paix et l’harmonie règnent dans l’univers, il est nécessaire que toutes les créatures douées de raison reconnaissent et soutiennent la souveraineté du Créateur. Adam, pour sa part, pouvait

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