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La juste loi du Roi éternel est la véritéLa Tour de Garde 1970 | 1er octobre
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où le besoin est plus grand (Actes 20:20). Rejetez tout fardeau inutile et offrez à Dieu un attachement entier, faisant tout votre possible pour aider vos semblables. Comme nous pouvons le lire dans Hébreux 12:1, 2, “ainsi donc, ayant une si grande nuée de témoins qui nous entoure, ôtons, nous aussi, tout poids et le péché qui nous entrave facilement, et courons avec endurance la course qui nous est proposée, regardant fixement Jésus, le Principal Agent de notre foi, qui la mène à la perfection. Pour la joie qui lui était proposée, il endura un poteau de torture, méprisant la honte, et s’assit à la droite du trône de Dieu”. Rejetez l’esprit d’indépendance propre à l’anarchie. Vivez pour voir Dieu appliquer sa loi contre le présent monde rebelle et instaurer son nouvel ordre de choses juste et éternel. — Rév. 21:4, 5.
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Une nation heureuse et prospère soumise à la loi de DieuLa Tour de Garde 1970 | 1er octobre
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Une nation heureuse et prospère soumise à la loi de Dieu
“Les décrets de Jéhovah sont vrais : ils sont tous justes.” — Ps. 19:10, AC 19:9, NW.
1. Qu’est-ce qui permet de déterminer dans une certaine mesure la justice et la droiture des lois d’une nation ?
POUR que la loi préserve pendant longtemps l’unité d’une nation, elle doit être juste, droite et solide. Ainsi, la prospérité et la longévité d’un gouvernement ou d’une nation dépendent dans une large mesure de la droiture et de la justice de leurs lois. Les États-Unis, qui ont reçu une excellente constitution complétée par des amendements, sont devenus une nation puissante et prospère ; cependant, après moins de deux siècles d’existence, elle rencontre déjà des difficultés et est l’objet d’attaques à cause de ses imperfections, de son injustice et de sa partialité sous de nombreux rapports. En réalité, les gouvernements du monde entier rencontrent les mêmes problèmes.
2. Quelle a été la seule nation à recevoir un code de lois de la part de Dieu, et qu’est-ce qui témoigne en faveur de cette Loi ?
2 Ces nations sont établies sur des lois humaines dont parfois quelques textes ont été empruntés à la Loi mosaïque qui fut donnée à Israël au mont Sinaï, en Arabie. Israël a été la seule nation à avoir jamais reçu un recueil de lois complet de la part de Dieu. Il lui a été donné en 1513-1512 avant notre ère dans le désert du Sinaï. Bien qu’Israël ait connu de nombreuses difficultés pour s’être continuellement détourné de cette Loi, 905 années ont passé avant que Jérusalem ne soit finalement assujettie à cause de l’apostasie des Juifs. C’est pourquoi, le gouverneur Néhémie écrivit : “Et aujourd’hui, nous voici esclaves ! Nous voici esclaves sur la terre que tu as donnée à nos pères, pour qu’ils jouissent de ses fruits et de ses biens ! Elle multiplie ses produits pour les rois auxquels tu nous as assujettis, à cause de nos péchés ; ils dominent à leur gré sur nos corps et sur notre bétail, et nous sommes dans une grande angoisse.” (Néh. 9:36, 37). Le fait qu’Israël ait existé durant cette longue période sous la forme d’une nation organisée, dirigée par un gouvernement autonome, prouve de façon éloquente la force et la justice de ces lois.
3. Quels bienfaits retirerons-nous de l’examen de la Loi qui fut donnée à Israël ?
3 Cependant, puisque la Bible montre que la Loi condamnait les Juifs parce qu’ils la transgressaient, nous pourrons être tentés de développer un point de vue inexact quant à la valeur de cette Loi et penser qu’elle était extrêmement stricte et difficile à suivre. Mais son examen révèle qu’elle était largement supérieure à tout autre code de lois jamais élaboré et qu’elle procurait un grand bonheur à ceux qui s’y conformaient. En examinant la Loi, nous pouvons également comprendre clairement comment Jéhovah considère les choses et les principes qui régissent ses relations avec sa création.
4. Montrez en quel sens le gouvernement de l’antique Israël était unique en son genre.
4 Le gouvernement d’Israël était unique en ce sens que Jéhovah était son Souverain suprême et absolu. Non seulement il en était le Roi, mais aussi le Dieu et le Chef religieux. L’État d’Israël était tout à fait différent des autres gouvernements, qui séparent généralement les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Jéhovah lui-même élaborait les lois, tout en étant aussi le Juge suprême qui les interprétait et les appliquait. Ainsi, dans Ésaïe 33:22 (AC), il est écrit : “Jéhovah est notre juge, Jéhovah est notre législateur, Jéhovah est notre roi ; c’est lui qui nous sauvera.” L’idolâtrie, c’est-à-dire le culte de tout autre dieu, était également un crime de lèse-majesté. De même, celui qui s’opposait aux lois du pays se dressait contre le Chef religieux, ce qui revenait à apostasier ou à blasphémer. C’est pourquoi Dieu déclara à Israël : “Celui qui offre des sacrifices aux dieux sera voué à l’anathème ; on n’en offrira qu’à Jéhovah, à lui seul.” “Si, oubliant Jéhovah, ton Dieu, il t’arrive d’aller après d’autres dieux, de les servir et de te prosterner devant eux, j’atteste aujourd’hui contre vous que vous périrez certainement.” (Ex. 22:20 ; Deut. 8:19 ; AC). L’obéissance aux lois faisait donc partie du vrai culte.
Les droits civiques
5, 6. Y avait-il des problèmes concernant les droits civiques sous la Loi, et Israël était-il un État providence ?
5 Lorsque les juges et les chefs chargés d’appliquer la Loi obéissaient à Dieu, il n’y avait aucun problème concernant les droits civiques. La Loi protégeait l’indigène, le résident étranger et même l’étranger qui se trouvait temporairement dans le pays. — Ex. 22:21 ; 23:9 ; Lév. 19:33, 34 ; Deut. 24:17.
6 Sous la Loi, le pauvre n’était pas traité injustement à cause de sa pauvreté ni le riche à cause de son opulence ; il n’y avait pas d’idéologie préconisant de “prendre au riche pour donner au pauvre”. (Lév. 19:15.) La Loi ne créa pas un État providence ; néanmoins, on prenait soin des pauvres tout en respectant leur amour-propre, car ils devaient travailler en échange de ce qu’ils recevaient. Comparez cela avec Genèse 3:19 et II Thessaloniciens 3:10, où nous lisons : “Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus.”
De la considération pour les pauvres
7. Quelle disposition était prise en faveur des pauvres, et pourquoi était-elle utile aussi bien pour les pauvres que pour les propriétaires de champs ?
7 L’économie d’Israël était essentiellement agricole, chaque homme ayant son lopin de terre reçu par héritage. Pour avoir mal géré leurs biens ou à cause de revers financiers, certains Israélites pouvaient s’appauvrir et être dans l’obligation de vendre leurs terres ; des résidents étrangers pouvaient se trouver dans une mauvaise situation. Par bonté pour eux, il était prévu qu’au moment de la moisson, chaque cultivateur ne devait pas moissonner les bords de son champ ; il laissait également derrière lui toute gerbe que les moissonneurs faisaient tomber par mégarde (Lév. 19:9 ; Deut. 24:19-21). Les pauvres pouvaient ainsi glaner ce qui restait (Ruth 2:3, 7). Évidemment, cela demandait du travail de leur part, car on ne glane pas sans peine. Il n’y avait donc pas de pauvres oisifs vivant aux crochets du gouvernement. De plus, cette excellente disposition était un bienfait pour le propriétaire du champ, car elle faisait appel à sa générosité ainsi qu’à son obéissance à Dieu. Elle encourageait l’union fraternelle. — Lév. 25:35-43 ; Deut. 15:11 ; Ruth 2:15, 16.
L’esclavage, une bénédiction
8. Lorsqu’un homme se trouvait dans une situation financière difficile, quelle disposition était prise pour que sa famille puisse recevoir les choses nécessaires, et comment les membres de celle-ci étaient-ils traités ?
8 Il y avait la question de l’esclavage qui, à notre époque, a un son désagréable.
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