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    • Les syllabes

      L’ouvrage de Yates (The Essentials of Biblical Hebrew, éd. de 1954, pp. 17, 18) nous aide à définir les syllabes; nous y lisons: “En hébreu, chaque syllabe commencera par une consonne et comprendra une voyelle. Elle peut compter une voyelle normale et une semi-voyelle, mais jamais moins d’une voyelle normale ni plus d’une voyelle et d’une semi-voyelle.” Ainsi, קָטַל se compose de deux syllabes, la première étant קָ (qâ) et la seconde טַל (tal). Chacune de ces syllabes comprend une voyelle et commence par une consonne. En revanche, בְּרִית (berith), lui, n’a qu’une seule syllabe, puisqu’il ne contient qu’une voyelle digne de ce nom; en effet, la lettre e ne correspond qu’à une semi-voyelle ( ְ).

      Il y a deux exceptions apparentes à la règle qui veut que les syllabes commencent par une consonne.

      1) Quand un mot commence avec וּ (ou), forme du wâw copulatif; tel est le cas de וּבֵו ou ouvén.

      2) Avec un “pathâḥ furtif”. Il s’agit de la voyelle pathâḥ lorsqu’elle se place sous les consonnes ח ,הּ et ץ à la fin d’un mot. Dans ce cas, le pathâḥ se prononce avant la consonne. Dès lors, רוּחַ ne se lit pas rouḥa, mais rouaḥ.

      Il arrive qu’un petit tiret horizontal (־), semblable à notre trait d’union, se place entre les mots. Il sert à associer deux termes (ou davantage), afin qu’ils ne soient plus considérés que comme un seul mot. Ainsi, בָּאֲשֶּׁר se transcrit kol-ʼashèr.

      Les accents

      Tous les mots hébreux sont accentués sur la dernière ou l’avant-dernière syllabe. La plupart d’entre eux le sont sur la dernière syllabe, et, ce fait étant acquis, les mots ne portent généralement pas d’accent particulier dans un lexique. Par exemple, il est admis que קָטַל (qâtal) est accentué sur la dernière syllabe (טַל = tal) En revanche, les mots dans lesquels l’accent tonique tombe sur l’avant-dernière syllabe sont généralement accompagnés d’un symbole, comme (›‏) sur la consonne ou (‹‏) sous la syllabe accentuées. À titre d’exemple, קָ‏‹טַלְתִּי (qâtalti) est accentué sur l’avant-dernière syllabe (tal).

  • Hébreux (Lettre aux)
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    • HÉBREUX (LETTRE AUX)

      Lettre divinement inspirée des Écritures grecques chrétiennes. Tout indique qu’elle fut adressée par l’apôtre Paul à ses frères hébreux de Judée vers l’an 61. Cette épître venait à point nommé pour les chrétiens hébreux. En effet, quelque vingt-huit ans s’étaient écoulés depuis la mort et la résurrection de Jésus. Au début de cette période, les chefs religieux juifs avaient fait subir à leurs compatriotes chrétiens de Jérusalem et de Judée une cruelle persécution qui avait entraîné la mort de certains disciples et la dispersion hors de la ville de la majeure partie des autres (Actes 8:1). Ceux qui avaient été dispersés continuèrent à propager activement la bonne nouvelle partout où ils allèrent (Actes 8:4). Quant aux apôtres, ils étaient restés à Jérusalem pour préserver la cohésion de la congrégation qui s’y trouvait toujours, et celle-ci avait crû en nombre malgré une opposition opiniâtre (Actes 8:14). Puis, pendant quelque temps, la congrégation connut une période de paix (Actes 9:31). Plus tard cependant, Hérode Agrippa Ier fit mettre à mort l’apôtre Jacques, frère de Jean, et maltraita d’autres disciples (Actes 12:1-5). Par la suite, les chrétiens de Judée rencontrèrent des difficultés d’ordre matériel. Les frères d’Achaïe et de Macédoine saisirent cette occasion (vers l’an 55) pour démontrer leur amour et leur unité en leur envoyant des secours (I Cor. 16:1-3; II Cor. 9:1-5). Ainsi donc, la congrégation de Jérusalem avait déjà traversé bien des épreuves.

      L’OBJECTIF DE LA LETTRE

      La congrégation de Jérusalem se composait presque entièrement de Juifs et d’anciens prosélytes de la religion juive. Nombre d’entre eux avaient déjà acquis la connaissance de la vérité alors que sévissaient les persécutions les plus âpres. Au temps où la lettre aux Hébreux fut écrite, la congrégation jouissait d’une paix relative; témoin ces paroles de Paul: “Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang.” (Héb. 12:4). Néanmoins, si les persécutions directes et meurtrières s’étaient faites plus rares, l’opposition acharnée des chefs religieux juifs ne s’était pas évanouie pour autant. Les nouveaux disciples devaient affronter l’hostilité au même titre que leurs aînés. En outre, parmi ces derniers, quelques-uns n’avaient pas progressé vers la maturité comme ils auraient dû le faire au fil du temps. — Héb. 5:12.

      La lettre aux Hébreux fut manifestement inspirée par l’esprit de Jéhovah. En effet, il fallait absolument donner des conseils aux chrétiens hébreux de Jérusalem et de Judée qui n’étaient pas mûrs. Du reste, tous les membres de la congrégation avaient besoin d’encouragements. Le temps se faisait court pour Jérusalem. Dans ces conditions, les disciples qui s’y trouvaient allaient devoir montrer leur vigilance et leur foi pour suivre l’avertissement de Jésus en fuyant la ville quand ils la verraient entourée par des armées qu’on ferait camper (Luc 21:20-22). D’après la tradition, cette fuite eut lieu en 66, lorsque les troupes de Cestius Gallus se retirèrent après avoir commencé d’assaillir Jérusalem. Puis, en l’an 70, le général romain Titus rasa la ville sainte et son temple. Tous les membres de la congrégation chrétienne, et surtout ceux qui manquaient de maturité, devaient donc se fortifier en vue de ces événements terribles. L’opposition quotidienne des Juifs mettait leur foi à l’épreuve. Il leur fallait cultiver l’endurance. — Héb. 12:1, 2.

      L’opposition des Juifs

      Par une propagande mensongère, les chefs religieux juifs avaient fait tout ce qui était en leur pouvoir pour attiser les haines. Leur détermination à combattre le christianisme avec toutes les armes possibles transparaît dans leurs actions, telles qu’elles sont rapportées en Actes 22:22; 23:12-15, 23, 24; 24:1-4; 25:1-3. Avec leurs partisans, ils harcelaient sans cesse les chrétiens, en se servant selon toute vraisemblance de divers arguments pour briser leur fidélité envers Christ. Ils attaquaient le christianisme à l’aide de raisonnements qui, pour des Juifs, pouvaient paraître puissants et difficiles à réfuter.

      À cette époque, le judaïsme possédait de nombreux attraits d’ordre matériel et il présentait une façade avantageuse. Les Juifs considéraient sans doute cela comme une preuve, et de la supériorité du judaïsme, et de la sottise du christianisme. Ainsi, comme ils le dirent à Jésus, la nation avait pour père Abraham, celui à qui les promesses avaient été faites (Jean 8:33, 39). Moïse, l’homme à qui Dieu parlait “bouche à bouche”, était le grand serviteur et prophète de Dieu (Nomb. 12:7, 8). De plus, les Juifs avaient la Loi et les paroles des prophètes depuis l’origine. ‘D’ailleurs, demandaient-​ils peut-être,

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