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Ce qu’étaient en réalité les soucoupesRéveillez-vous ! 1970 | 8 juin
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bien plus important toutefois d’étudier personnellement, afin d’en comprendre la signification, les événements de notre époque : l’accroissement de l’iniquité, la dégradation des mœurs, la multiplication des tremblements de terre, l’esprit de rébellion et la détresse mondiale ? En effet, ceux qui ont approfondi les prophéties de la sainte Bible sont arrivés à une conclusion importante : les événements extraordinaires qui se déroulent à une cadence rapide depuis le début de la Première Guerre mondiale, réalisent les prophéties bibliques. Ils indiquent donc que nous vivons les “derniers jours” du présent ordre de choses et que nous assisterons bientôt à de grands changements à l’échelle mondiale. — Mat. 24:3-21 ; II Tim. 3:1-5.
Cette conclusion n’est pas le fruit de l’imagination humaine. La création tout entière témoigne de l’existence d’un puissant Créateur dont le dessein bien arrêté, selon la Bible, sa Parole, consiste à mettre un terme au mal et à établir un nouvel ordre de choses fondé sur la justice (II Pierre 3:13 ; Jude 14, 15). On ne peut écarter les prophéties divines à la légère, comme s’il s’agissait d’un on-dit ou d’une chimère, car, jusqu’à présent, elles n’ont jamais manqué de s’accomplir. La voie de la sagesse consiste donc à examiner de plus près cette question qui touche si directement votre vie et votre bonheur éternel. Les témoins de Jéhovah seront heureux de vous aider à étudier personnellement la Bible.
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L’abus des pilulesRéveillez-vous ! 1970 | 8 juin
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L’abus des pilules
De notre correspondant aux îles Britanniques
“LES PILULES AMAIGRISSANTES TUENT LES BÉBÉS”
“LA PILULE CONTRACEPTIVE TUE UNE MÈRE DE QUATRE ENFANTS”
Telles sont certaines des manchettes qu’on peut lire de temps à autre dans les quotidiens anglais. Dans un pays qui jouit des avantages d’une Prévoyance sociale étatisée “gratuite” et où beaucoup de gens vivent de pilules, pareils titres rappellent sans cesse le danger des médicaments.
Un sondage récent effectué par Drive, revue à grand tirage destinée aux automobilistes, a révélé qu’un conducteur britannique sur sept conduit sous l’empire de médicaments. Des données publiées par l’Association pharmaceutique de Grande-Bretagne ont montré qu’en 1967 les médecins de famille en Angleterre et au Pays de Galles donnèrent à leurs malades un total de 271 millions d’ordonnances. En outre, quantité de produits pharmaceutiques comme l’aspirine s’achètent librement, sans ordonnance.
Des rapports indiquent que non seulement en Grande-Bretagne, mais également dans d’autres pays européens et aux États-Unis, des gens de plus en plus nombreux recourent aux médicaments, cela à tel point que ces produits sont devenus partie intégrante de leur vie quotidienne. Le Dr M. M. Wintrobe, professeur de médecine à l’université de l’Utah, parlant de la situation aux États-Unis, déclara : “Certains membres de notre société moderne se conduisent comme si la vie était un processus que l’on a du mal à entretenir et à supporter sans l’aide de toute une série de médicaments miracles.”
Pourquoi l’augmentation de la consommation de pilules ?
On reconnaît volontiers que certains médecins américains et britanniques sont enclins à prescrire trop de médicaments. Dans une conférence intitulée “Vertus et dangers des médicaments”, sir Derrick Dunlop mentionne trois causes de cette tendance. “Premièrement, dit-il, les vives instances du public. (...) Deuxièmement, il y a trop peu de médecins pour la population croissante. Or, procéder à une étude clinique approfondie du cas et à un examen minutieux du malade afin de donner des conseils avisés, prend énormément de temps, tandis que rédiger une ordonnance pour une médication symptomatique n’exige qu’un instant, et généralement cela satisfait le malade. (...) Troisièmement, il y a l’énorme et habile publicité en faveur des médicaments faite par les fabricants ; incontestablement une partie de cette publicité outrage la vérité et le bon goût.” (C’est nous qui soulignons).
La même chose est vraie en ce qui concerne les médicaments que les gens absorbent de leur propre initiative. Nombre de personnes ont un désir insatiable de pilules. Il est plus facile et moins cher d’acheter un produit pharmaceutique que de déterminer la cause d’une affection et de traiter cette cause. D’autres sont indubitablement influencés par la publicité radiodiffusée, télévisée et imprimée, laquelle vante des remèdes pour toutes les maladies imaginables.
Probablement l’une des principales causes de l’accroissement actuel de la consommation de pilules est le grand nombre de médicaments disponibles. Certains d’entre eux se sont révélés vraiment salutaires, mais en même temps cette multiplication des médicaments — qualifiée parfois d’“explosion thérapeutique” — comporte des dangers.
Les dangers des médicaments modernes
Jamais auparavant les médecins n’ont été aussi conscients des dangers qui accompagnent l’usage des médicaments modernes, particulièrement depuis le début des années 60. En effet, pendant ces années-là, des milliers d’enfants ont été frappés de mort ou d’infirmité parce qu’ils étaient nés de femmes qui avaient absorbé ce qui semblait être un tranquillisant inoffensif : la thalidomide.
Hormis leurs effets tératogènes (qui déterminent des monstruosités), les médicaments modernes peuvent produire, directement ou indirectement, un large éventail de réactions et d’affections : éruptions cutanées, hémorragies cutanées, gastriques, intestinales et cérébrales, diverses infections, troubles endocriniens comme le diabète, hyper et hypothyroïdie, ulcères gastriques et duodénaux, maladies du foie, des reins, des os et de la moelle osseuse, troubles mentaux et même folie. Une liste redoutable en vérité !
Lors d’un colloque au sujet des affections provoquées par les médicaments, le Dr Louis Lasagna de l’École de Médecine de l’Université Johns Hopkins, déclara : “Il est évident non seulement que ce problème existe, mais aussi que, malgré la fréquence relativement élevée des maladies provoquées par les médicaments, celles dont on entend parler ne constituent en quelque sorte que la partie visible de l’iceberg. La plus grande partie demeure cachée.”
Parlant des effets toxiques de nombreux médicaments, sir Derrick Dunlop donna une idée de l’ampleur de ce problème en Grande-Bretagne lorsqu’il dit : “On a estimé que 10 à 15 pour cent des malades de nos grands hôpitaux souffrent dans une mesure plus ou moins grande de nos efforts pour les soigner, c’est-à-dire d’affections iatrogéniques [provoquées par le médecin] qualifiées de façon plus euphémique de maladies dues aux progrès médicaux.”
Étant donné le danger que représentent beaucoup de médicaments modernes, on comprend pourquoi de nombreux pays possèdent à présent des organismes de contrôle qui surveillent la production et l’emploi des produits pharmaceutiques, et qui recommandent éventuellement le retrait de certains d’entre eux du marché.
Qu’en est-il cependant des pilules qu’on absorbe tous les jours sans effets nuisibles apparents, les pilules que certains médecins tendent à prescrire trop souvent ou que l’on peut acheter sans ordonnance ? Doit-on les ranger dans la même catégorie que les médicaments qui provoquent des maladies ? Que penser de l’emploi de telles pilules ? Considérons quelques-unes d’entre elles.
Pilules stimulantes et amaigrissantes
Les produits qui entrent le plus souvent dans la composition de pilules stimulantes et amaigrissantes appartiennent au groupe d’amphétamines qui sont disponibles sous quantité de noms commerciaux. Ces produits agissent sur le cerveau de façon à supprimer la sensation de fatigue. Après leur absorption, on se sent plus éveillé, mentalement et physiquement, plus optimiste et plus confiant, tout en étant parfois moins efficace dans son travail. Ce genre de pilule supprime l’appétit pendant un certain temps. L’effet sur le cœur est analogue à celui de l’adrénaline (hormone que l’organisme envoie dans le sang lors d’un accès de colère) et qui consiste en une accélération des pulsations cardiaques, une augmentation de leur force et une constriction des vaisseaux sanguins.
Est-il prudent de stimuler le cœur et le cerveau de la sorte et de priver l’organisme du repos et des aliments dont il a besoin ? Certainement pas, d’autant plus qu’on risque de contracter des troubles graves, l’insomnie et l’accoutumance. Ceux qui prennent des amphétamines pendant une période de temps prolongée deviennent souvent tendus. Certains souffrent d’hypertension artérielle et de crises cardiaques, d’autres de troubles mentaux apparentés à la schizophrénie. Étant donné ces risques, il est des médecins qui sont d’avis que ces pilules ne doivent pas être utilisées pour combattre l’obésité.
Les hypnotiques, les sédatifs et les tranquillisants
Les médecins prescrivent souvent des médicaments pour provoquer le sommeil (hypnotiques), des calmants (sédatifs) et des tranquillisants. Il y a donc risque d’abuser de ces produits qui, en réalité, ne font que soulager provisoirement les symptômes mais qui ne s’attaquent pas à la cause de la maladie.
Il existe indubitablement des circonstances où l’emploi de ces médicaments pendant un court laps de temps est efficace et utile, mais leur utilisation durant un temps prolongé est généralement nocive.
Ce genre de médicament exerce une action dépressive sur le système nerveux central. Une personne bien portante sous d’autres rapports en vient facilement à dépendre de ces produits, physiquement et affectivement, souvent au point de ne pas pouvoir s’en passer. De plus, il est très dangereux de conduire une voiture sous l’empire de ces substances. Absorbés en même temps que l’alcool, certains hypnotiques et tranquillisants ont un effet particulièrement néfaste.
Les analgésiques
Dans la plupart des pays on peut acheter sans ordonnance des médicaments pour calmer la douleur, lesquels constituent probablement les “pilules” les plus couramment employées de nos jours. Le terme “analgésie”, qui signifie littéralement “absence de douleur”, nous rappelle que la douleur est une sensation et non une maladie. Les analgésiques comprennent l’aspirine (acide acétylsalicylique), la phénacétine et l’acétaminophényl, qui sont associés parfois à d’autres produits.
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