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Le service à plein temps apporte de vraies richessesLa Tour de Garde 1967 | 1er octobre
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nous distribuions des invitations de maison en maison. À propos de ce travail effectué dans l’Irlande du Nord, alors que je faisais des conférences dans le comté de Sligo, il m’est arrivé une chose agréable. Un homme, à qui nous avions remis une invitation, n’était pas venu à la conférence, mais avait écrit à la Société pour obtenir des publications. Par la suite, il a accepté la vérité de la Parole de Dieu, ainsi que plusieurs membres de sa famille. Mais je ne devais le rencontrer que trente-quatre ans plus tard, en 1963 ! C’était à l’assemblée de “La bonne nouvelle éternelle” que les témoins de Jéhovah ont tenue au stade de Twickenham, à Londres. Jugez de notre joie !
Des instructions nous sont alors parvenues, nous priant, ma femme et moi, de poursuivre notre ministère en Eire. À vélo, le moyen de locomotion le plus commode dans ces régions, nous avons parcouru les comtés septentrionaux de l’Eire, après quoi nous sommes descendus vers le sud où notre prédication s’est effectuée activement, sans désemparer, pendant cinq ans.
C’est en Eire que nous avons appris à apprécier davantage encore le pouvoir protecteur des serviteurs invisibles, les anges, qui sont “des esprits pour un service public”. (Héb. 1:7, 14.) Et cela à cause de l’opposition violente de l’Action catholique. Nous avons été malmenés, lapidés, menacés, chassés de village en village, certaines de nos publications nous ont été volées dans les gares de chemin de fer, tandis que d’autres étaient brûlées sur une place de marché, dans une ville du comté de Tipperary ; on a même braqué sur nous le canon d’un revolver. Ces gens, qui méritaient d’être aimés, étaient victimes des terribles préjugés que leur avait imposés la religion babylonienne. Cependant, parmi eux il s’en est trouvé quelques-uns, dignes de louange, dont les foyers nous sont restés ouverts dans les moments difficiles.
Avec le temps, des voitures équipées d’appareils de sonorisation sont entrées en service dans l’œuvre de prédication, et l’une d’entre elles nous a été confiée. Elle portait à l’extérieur l’inscription suivante : “Cet Évangile du Royaume doit être prêché.” Deux années se sont ainsi écoulées à visiter de nombreuses régions de l’Écosse qui ne comptaient alors aucune congrégation. Dans ce pays intéressant, nos haut-parleurs ont rendu populaire le message de la vérité de Dieu, en Basse et Haute-Écosse, au-delà des lacs, des montagnes et des plaines.
Puis nous avons été envoyés en Angleterre. Là, nous avons commencé à observer l’accroissement, depuis si longtemps attendu, du nombre des rassemblés de Jéhovah à mesure que l’œuvre de prédication progressait et amenait de nombreuses personnes à la connaissance de la vérité biblique et à l’offrande de soi.
SERVICE DU BÉTHEL
En 1942, j’ai été appelé à servir au siège de la Société à Londres. On avait besoin d’aide, car un certain nombre de frères responsables du Béthel avaient été emprisonnés à cause de la position de neutralité basée sur la Bible qu’ils avaient adoptée durant la Seconde Guerre mondiale.
Je suis resté au Béthel pendant toute la durée de la guerre, et j’ai commencé là une nouvelle période de service, d’une durée de quatre ans et demi, qui est inoubliable. Vivre dans un Béthel, c’est avoir l’occasion d’accomplir un service de tout premier ordre, peu importe la forme qu’il revêt. J’ai eu le privilège de travailler au bureau du service du champ et d’entrer en contact avec toutes les congrégations de Grande-Bretagne. Ce fut une période très riche et très heureuse.
Ces années de guerre ont aussi été des années périlleuses. Londres était l’objet des attaques de l’aviation ennemie. La “bataille d’Angleterre” faisait rage. Des bombes explosives et incendiaires très puissantes tombaient presque chaque nuit sur la ville. Mais chose étonnante, les témoins de Jéhovah de Londres n’ont jamais cessé leur œuvre de prédication. Ils l’ont plutôt intensifiée ! Ils visitaient les gens avec la “bonne nouvelle du Royaume”, et ils en réconfortaient beaucoup. Dans ces circonstances difficiles, nous avons appris ce qu’étaient les véritables richesses auxquelles Jéhovah a pourvu en assurant la protection à son peuple. — Mat. 24:14.
DAVANTAGE DE RICHESSES
En 1946, la Société m’a invité, avec sœur Guiver, à servir en qualité de serviteur de circonscription. Après la vie au sein de la famille du Béthel, la tâche d’un serviteur de circonscription était l’une des plus riches, l’un des privilèges les plus rémunérateurs dont on puisse jouir, spirituellement parlant. C’est pour cela qu’elle m’a plu. Elle requiert beaucoup d’amour et de bonté à l’égard des frères, jeunes et vieux. Elle apporte une joie particulière, celle de servir les frères et de faire sortir les nouveaux dans l’œuvre de prédication. Seize années ont passé de la sorte, jusqu’en 1962.
Ma femme et moi avons été ensuite inscrits sur la liste des pionniers spéciaux, pour servir sur la côte méridionale d’Angleterre où le climat convient mieux à notre santé. Mais il n’y a pas de retraite ! Nous passons chaque journée à servir activement dans la congrégation locale et l’œuvre de prédication à plein temps.
En revoyant la période de plus de cinquante ans que j’ai passée dans différentes branches du service divin, depuis le jour où j’ai fait de ce service à plein temps la carrière de ma vie, je me souviens de la réflexion de certaines personnes lorsque j’ai choisi cette manière de vivre : “Que serez-vous quand vous serez vieux ?” En toute sincérité, je puis dire que je n’ai jamais manqué du nécessaire. Les choses essentielles m’ont toujours été procurées, conformément à la promesse de Jésus qui a dit : “Donc cherchez d’abord, sans cesse, le royaume et sa justice, et toutes ces autres choses vous seront données par-dessus.” (Mat. 6:33). À la vérité, depuis que nous avons fait du service à plein temps la carrière de notre vie, ce que nous avons obtenu sur le plan spirituel, ce sont des richesses durables qui ne feront jamais défaut. — Mat. 6:20.
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Le culte des images engendre une maladie incurableLa Tour de Garde 1967 | 1er octobre
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Le culte des images engendre une maladie incurable
1. Quelles sont les conséquences du culte des images et des prières adressées à celles-ci ? Donnez un exemple.
QU’EST-CE qui importe le plus, votre santé physique ou votre santé spirituelle ? Un grand nombre de gens se sont rendus à Lourdes dans l’espoir de guérir de leurs maladies physiques, et dans des milliers d’endroits, on adresse à l’image de Marie des prières pour obtenir la guérison. Les païens offrent également des prières à leurs images pour des guérisons physiques. Du point de vue spirituel, quelle influence pareille attitude a-t-elle sur ces adorateurs d’images ? Dieu donne aux chrétiens l’ordre suivant : “Petits enfants, gardez-vous des idoles.” (I Jean 5:21). La nation d’Israël contracta une terrible maladie spirituelle pour avoir transgressé les commandements de Dieu, entre autres, celui qui ordonnait de ne faire aucune image des choses qui sont dans le ciel et de celles qui sont sur la terre. Mais les Israélites utilisèrent des images dans leur culte (És. 1:4-6 ; Ézéch. 8:3, 10 ; I Rois 12:28-30). Ceci attira finalement sur la nation de terribles maladies physiques, conformément à la prédiction divine. — Deut. 28:15, 27, 58-61 ; Ézéch. 6:5.
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