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Participer à la prospérité de la nation de DieuLa Tour de Garde 1953 | 15 mai
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compte rendu des dix espions infidèles et refusèrent de pénétrer dans le pays sous la conduite de Jéhovah. Sixièmement, quand trente-neuf ans plus tard ils se trouvèrent dans les plaines de Moab, face à la Terre promise, ils se livrèrent à la débauche avec les filles de Moab qui les invitèrent à adorer le Baal de Peor. Septièmement, à Meriba, dans le désert de Tsin, ils murmurèrent à propos du manque d’eau et aigrirent l’esprit de Moïse qui s’exprima légèrement des lèvres et déplut à Dieu. Huitièmement, ils méprisèrent les commandements et les avertissements de Dieu après qu’ils se furent établis dans la Terre promise, se compromirent avec les païens et se livrèrent à la prostitution spirituelle avec leurs faux dieux.
18. Que demanda le psalmiste dans sa prière et pour quelle raison fut-il exaucé ?
18 Mais ils durent supporter les graves conséquences de chacun de ces péchés. Finalement ils furent emmenés captifs et Jérusalem connut une désolation de soixante-dix ans. Ils entrèrent ainsi dans une période de 2 520 ans, celle de la domination de la terre par les gentils, ère qui prit fin en 1914. Le psalmiste pria pour qu’ils fussent délivrés d’une telle captivité en pays ennemi et que l’adoration de Dieu fût rétablie dans leur pays désolé. Lui-même désirait vivre ces événements et connaître la joie inexprimable d’un tel rétablissement. C’est la bonté de Dieu et sa fidélité à son alliance qui exaucèrent une telle prière ayant pour objet la gloire de Dieu. — Ps. 106:6-46.
19, 20. a) Qu’est-ce qui entraîna le peuple du psalmiste à commettre tous ces péchés ? b) Quel avertissement y trouvons-nous et que nous faut-il faire ?
19 Voici ce qui entraîna le peuple du psalmiste à commettre ces péchés. Il ne se réjouissait que pour un temps des œuvres que Jéhovah accomplissait en sa faveur, puis il oubliait rapidement les bienfaits et la divinité de Jéhovah, surtout quand il se trouvait dans des situations difficiles. Qu’en résultait-il ? Il se rebellait contre Dieu, contre les dispositions qu’il avait prises et les serviteurs qu’il avait nommés, pour retourner dans le monde et vers ses dieux impurs. L’apôtre Paul lui-même mentionne un certain nombre de ces péchés d’Israël et met les chrétiens en garde contre de telles transgressions, disant : “ Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber ! ” — I Cor. 10:1-12.
20 Nous voulons continuer à participer à la prospérité et à la joie que Jéhovah a données à son peuple élu, n’est-ce pas ? Veillons donc à ne pas oublier les hauts faits de Dieu et l’amour qu’il a manifesté pour sa nation. Ne devenons pas finalement des personnes qui murmurent, qui sont dévorées par l’ambition, impures, avides des choses de ce monde, craintives devant les autorités de ce siècle, assujetties à leurs volonté et opinions, rebelles et oublieuses de leurs responsabilités dans l’organisation théocratique. Ayant été délivrés du monde babylonien nous ne pouvons nous livrer de nouveau à ses péchés et participer en même temps à la prospérité du peuple que Dieu instruit. Voici ce qu’il est dit dans le livre de Job (36:10, 11, Da) : “ Il ouvre leurs oreilles à la discipline, et leur dit de revenir de l’iniquité. S’ils écoutent et le servent, ils accompliront leurs jours dans la prospérité et leurs années dans les choses agréables de la vie. ” Notre bien-être spirituel nous dicte de chercher en tout temps la prospérité de l’organisation de Dieu et de prier pour son intégrité : “ Faites des vœux pour Jérusalem : Qu’ils soient heureux ceux qui t’aiment ! Que la paix règne dans tes murs, la prospérité dans tes palais ! À cause de mes frères et de mes amis, je demande pour toi la paix ; à cause de la maison de Jéhovah, notre Dieu, je désire pour toi le bonheur. ” — Ps. 122:6-9, Cr 1905.
21. À quoi faut-il nous fier et que devons-nous écouter si nous voulons continuer à participer à la prospérité ?
21 Nous ne réussirons jamais grâce à notre propre force ou grâce à notre sagesse. Quand nous nous trouvons devant des conditions et des événements qui menacent la prospérité du peuple de Dieu, nous n’avons qu’une chose à faire : c’est de nous fier à la force de Jéhovah, et de nous encourager mutuellement dans notre attitude en nous rappelant ses hauts faits consignés dans sa Parole et ceux qui se sont accomplis sur nous en réalisation de ses prophéties. Dans notre marche vers la bataille finale, durant laquelle nous chantons les louanges de Jéhovah, nous devons montrer que nous avons foi aux prophéties concernant notre avenir. Ce sont des prophéties vivifiantes, encourageantes. Son Roi théocratique nous exhorte par ces paroles : “ Croyez en ses prophètes et vous prospérerez. ” (II Chron. 20:20, KJ). Nous avons besoin des conseils et de l’encouragement de ses prophéties qu’il nous révèle en ce temps de crise. Quand la nation d’Israël rétablie reconstruisait la maison de Jéhovah son Dieu, elle fut grandement encouragée par ses prophètes dont nous possédons les écrits et au sujet desquels il est dit : “ Et les anciens des Juifs bâtirent avec succès, soutenus par les oracles d’Aggée, le prophète, et de Zacharie, fils d’Iddo. ” (Esdras 6:14, Li). Nous aussi nous sommes occupés à une œuvre de reconstruction concernant la pure adoration du vrai Dieu vivant. Nous ferons preuve de sagesse si nous écoutons les prophètes de Dieu qui nous parlent par sa Parole. Il est donc indispensable d’étudier ces prophéties en privé et d’aller aux réunions où on les discute, c’est-à-dire à la Salle du Royaume, aux assemblées de circuit, de district, aux assemblées nationales et internationales. Si nous prêtons une oreille attentive, alors nous continuerons à prospérer dans le service divin.
22. Pour prospérer que devons-nous nous efforcer de répandre et que devons-nous chercher à faire fructifier et pourquoi ?
22 Si nous nous efforçons en tous temps de répandre la Parole de Dieu et de faire fructifier les intérêts du Royaume, nous prospérerons, car la Parole de Dieu ne retournera jamais à lui sans effet, mais Jéhovah déclare qu’elle accomplira ses desseins et qu’à l’accroissement de son royaume il n’y aura pas de fin. — És. 55:11 ; 9:6 9:7, NW.
IL Y A ENCORE UNE ŒUVRE À FAIRE
23, 24. Pourquoi dans notre cas la prière du psalmiste n’est-elle pas encore entièrement exaucée ?
23 L’œuvre à accomplir avant le déchaînement de la guerre d’Harmaguédon n’est pas encore achevée, de même que n’est pas encore certain notre salut. Il y a de nombreuses autres brebis éloignées du bon Berger qui ont besoin d’aide pour être sauvées. Dans nos prières nous ne devons pas seulement penser à notre propre salut mais également à celui de toutes ces autres brebis. La prière suivante du psalmiste devient aujourd’hui la nôtre : “ Sauve-nous, Jéhovah, notre Dieu, et rassemble-nous du milieu des nations, afin que nous célébrions ton saint nom, et que nous mettions notre gloire à te louer. Béni soit Jéhovah, Dieu d’Israël, d’éternité en éternité ! Et que tout le peuple dise : Amen ! Alleluia ! ” — Ps. 106:47, 48, Cr 1905.
24 Nombreuses sont les autres brebis que le bon Berger doit encore rassembler. Dans toutes les nations elles sont captives de Babylone par suite de leur ignorance et de leur crainte, mais elles désirent du fond de leur cœur participer à la prospérité des élus de Jéhovah et se réjouir dans le bonheur de sa nation. Tant que nous ne les aurons pas délivrées comme Dieu nous l’ordonne, la prière dans laquelle nous lui demandons de NOUS sauver et de NOUS rassembler (pas seulement moi) du milieu des nations, pour que nous célébrions son saint nom, ne sera pas entièrement exaucée.
25. a) Pour ne pas être en contradiction avec nous-mêmes lorsque nous visitons les gens, que devons-nous faire ? b) Pourquoi pouvons-nous et devrions-nous être généreux de notre prospérité ?
25 Nous serions en contradiction avec nous-mêmes si nous visitions les gens pour leur montrer que nous sommes bénis de Jéhovah et que nous ne leur permettions pas de connaître Dieu et de venir à son organisation placée sous le Christ. Marchons donc de l’avant. Qu’ils voient que nous sommes des témoins, qu’ils constatent notre prospérité et désirent la partager. Notre attitude à leur égard doit être semblable à celle du psalmiste qui déclara : “ Qu’ils soient dans la joie et l’allégresse, ceux qui désirent le triomphe de mon droit ; et que sans cesse ils disent : Gloire à Jéhovah, qui veut la paix de son serviteur ! ” (Ps. 35:27, Cr 1905). La prospérité par laquelle il nous a bénis est assez abondante pour que la grande foule des autres brebis y participent, aussi nombreuses soient-elles. Nous pouvons nous permettre d’être généreux. En partageant notre prospérité avec d’autres, nous verrons l’organisation de Dieu s’épanouir dans une prospérité de plus en plus grande, malgré la situation de ce monde. Avec le peuple de Jéhovah, nous augmenterons notre joie jusqu’à ce que nous entrions dans le monde nouveau. Unissons donc notre voix à celle du psalmiste en disant : “ Béni soit Jéhovah ! ”
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Esclaves théocratiquesLa Tour de Garde 1953 | 15 mai
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Esclaves théocratiques
“ Soyez esclaves de Jéhovah. ” — Rom. 12:11, NW.
1. La condition d’esclave est-elle honorable et de quoi cela dépend-il ?
Y A-T-IL un honneur d’être esclave ? D’après ce monde, non. Au temps où l’esclavage était répandu, on regardait les esclaves comme des inférieurs même s’ils remplissaient des fonctions qui de nos jours sont considérées comme honorables. L’esclavage donna lieu à de nombreux abus et la libération des esclaves ne s’opéra que très lentement. On rapporte qu’il est toujours en vigueur dans certains pays mahométans. Il était encore en vigueur dans les colonies britanniques d’Amérique au dix-septième siècle et on ne l’abolit aux États-Unis que dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle. En fait, ce n’est qu’au dix-neuvième siècle que l’esclavage fut aboli par les gouvernements de la chrétienté en général. En de nombreux endroits, on méprise encore les fils de ces esclaves affranchis et on impose certaines restrictions à leur liberté. Comment dans ce cas la condition d’esclave peut-elle comporter un honneur ou une dignité quelconque ? Le fait d’être appelé esclave ou de se désigner comme tel n’est-il pas humiliant ? Tout dépend de qui vous êtes l’esclave et quel genre d’esclave vous êtes. Être un esclave théocratique est un honneur et un privilège. C’est une servitude qui mène à la vie éternelle.
2. Quand commença l’esclavage et pour qui cette condition était-elle maudite ?
2 L’esclavage est une institution de l’Antiquité. La Bible ne signale pas son existence avant le déluge. Mais son apparition quelque temps après le déluge fut prédite par la malédiction que Noé, après avoir appris la conduite de Cham, proféra au sujet d’un des fils de ce dernier, disant : “ Maudit soit Canaan ! qu’il soit l’esclave des esclaves de ses frères !... Béni soit l’Éternel, Dieu de Sem, et que Canaan soit leur esclave ! ” (Gen. 9:25-27). Ces paroles ne condamnaient pas à l’esclavage une des trois principales branches de la famille humaine. Mais le fait demeure que la malédiction que Dieu inspira à Noé se réalisa des siècles plus tard. À cette époque, Jéhovah Dieu fit pénétrer dans le pays de Canaan les Israélites auxquels il ordonna d’exterminer les Cananéens ou de les réduire en esclavage, comme les habitants de Gabaon et des villes alliées. Il était humiliant d’être un tel esclave descendant de Canaan maudit.
3. Pourquoi était-ce un honneur d’être un esclave d’Abraham ?
3 Mais quel homme craignant Dieu ne regarderait pas sa condition d’esclave comme digne s’il était asservi à Abraham, le descendant de Sem ? Pourquoi ? Parce qu’Abraham croyait au vrai Dieu Jéhovah et sa foi obéissante lui valut d’être appelé “ ami de Dieu ”. Dieu n’empêcha pas Abraham d’avoir des esclaves, suivant la coutume de ce temps-là. Noé avait béni Sem, l’arrière-grand-père d’Abraham, c’est pourquoi Jéhovah n’interdit pas au patriarche la possession d’esclaves. Il en avait des centaines quand il résidait dans le pays de Canaan. Ils combattirent à ses côtés lorsque les rois agresseurs des environs de Babylone firent une incursion en Canaan et emmenèrent son parent Lot et la famille de ce dernier. Voici ce que rapporte la Bible : “ Quand Abram apprit que son parent était emmené captif, il leva ses (esclaves, AT), nés dans sa maison, au nombre de trois cent dix-huit, et mena la poursuite jusqu’à Dan. Il les assaillit de nuit, lui et ses (esclaves), il les battit. ” Ainsi ces esclaves furent les instruments de Dieu et ils accompagnaient Abram quand Melchisédech le rencontra et attribua sa victoire à Jéhovah, disant : “ Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut qui créa le ciel et la terre, et béni soit le Dieu Très-Haut qui a livré tes ennemis entre tes mains. ” — Gen. 14:1-20, Jé.
4. a) Comment fut honoré le plus ancien esclave d’Abraham ? b) Pourquoi Abraham n’abusa-t-il jamais de ses esclaves ?
4 Tant qu’Abraham était sans enfants, son héritier était naturellement celui qui administrait sa maison après
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