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  • “ Demeurez fermes ”, tous
    La Tour de Garde 1954 | 15 septembre
    • commandements nous vous avons donnés, de la part du Seigneur Jésus. ” — I Thess. 4:2, Sy.

      LES AUTRES BREBIS SONT-​ELLES SANCTIFIÉES ?

      13. Paul identifie les sanctifiés. Qui sont-​ils ?

      13 Nous avons remarqué précédemment que Paul, en s’adressant aux Thessaloniciens, écrivait aux membres futurs du corps du Christ, sanctifiés par Jéhovah Dieu parce que mis à part pour accomplir l’œuvre assignée aux fils spirituels. “ Or je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment dans la mort, afin que vous ne soyez pas attristés, comme les autres qui n’ont point d’espérance. Car, si nous croyons que Jésus mourut et se releva, de même aussi, ceux qui se sont endormis par Jésus Dieu les amènera avec lui. Car nous vous disons ceci par la parole de Jéhovah, c’est que nous, les vivants, qui restent pour la présence du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui se sont endormis dans la mort ; parce que le Seigneur lui-​même, avec un appel de commandement, avec une voix d’archange et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en union avec le Christ se relèveront premièrement. Ensuite nous, les vivants qui restent, nous serons ravis ensemble avec eux sur des nuées à la rencontre du Seigneur, dans l’air, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi, consolez-​vous les uns les autres par ces paroles. ” (I Thess. 4:13-18, NW). Ensuite, également par rapport au fait de garder la sanctification et de s’abstenir de la fornication, Paul écrivit aux Corinthiens : “ Ne savez-​vous pas que vos corps sont des membres de Christ ? Prendrai-​je donc les membres de Christ, pour en faire les membres d’une prostituée ? Loin de là ! ” — I Cor. 6:15.

      14. À qui Apocalypse 7:9 se réfère-​t-​il ?

      14 S’appliquant au temps où ils furent écrits ainsi qu’à notre temps, les textes précédents des Écritures grecques chrétiennes que nous avons considérés se rapportent directement aux fils spirituels de Dieu, sanctifiés et consacrés. Que peut-​on dire alors au sujet des autres brebis du Seigneur Jésus ? Oui, qu’en est-​il de la grande foule des serviteurs de Dieu, dont il est question, par exemple, en Apocalypse 7:9, en ces termes : “ Voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains ” ? Leur service de louange à Dieu est indiqué dans le Rév 7 verset 10 : “ Et ils criaient d’une voix forte, en disant : Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’agneau. ”

      15. La “ grande foule ” est-​elle sanctifiée ?

      15 Le même chapitre de l’Apocalypse fait clairement comprendre qu’il ne s’agit pas là des 144 000 membres, marqués du sceau, de l’Israël spirituel. Ils sont présentés après que l’assemblée ou corps du Christ a été considérée. Les membres de la “ grande foule ” ne sont certainement pas sanctifiés dans le sens d’être membres de l’assemblée de l’Israël spirituel ; et cependant, les exigences de sainteté reposent-​elles sur eux eu égard à tous les témoignages que nous avons examinés précédemment et qui se rapportaient à l’adoration pure et sans tache du vrai Dieu qui est lui-​même saint et juste ? Oui, affirmons-​nous, pour la raison que Jéhovah Dieu n’approuve pas l’injustice, et ceux de la grande foule de ses autres brebis ont certainement son approbation quand ils lui manifestent un dévouement fidèle. L’acte par lequel ils se vouent est pur incontestablement. Le service de louange qu’ils lui rendent s’enfle maintenant jusqu’à devenir un chœur formidable à son honneur et à sa gloire. Ils embellissent l’organisation actuelle du peuple de Jéhovah sur la terre. Ils aiment Jéhovah et Jéhovah les aime. Leurs perspectives de vie éternelle dans le monde nouveau sont émouvantes. De même que Jéhovah prescrivait la sainteté à la classe de ses serviteurs terrestres sans espérances célestes, comme cela leur était exprimé dans le Lévitique, au moment où il attirait l’attention sur sa sainteté, et de même que Pierre énonçait ce principe comme devant guider les chrétiens de son temps, ainsi, de nos jours, ce même principe s’applique à tous les chrétiens, y compris les autres brebis du Seigneur.

      16. Où nous montre-​t-​on que la grande foule sert ? À quelle conclusion cela nous mène-​t-​il ?

      16 Il y a une autre raison à cette conclusion, c’est le fait qu’Apocalypse 7:15 représente ceux de la grande foule comme “ devant le trône de Dieu, et ils lui rendent un service sacré jour et nuit dans son temple, et celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux ”. (NW.) Il est impossible qu’une personne quelconque servant Jéhovah dans son temple ou en relation avec son temple soit corrompue ou impie. “ Dans son temple tout dit : “ Gloire ! ” — Ps. 29:9, Cr.

      17. Faites la distinction entre la consécration et la sanctification.

      17 La sanctification est-​elle synonyme de consécration ? Non, parce que la consécration se réfère à l’acte de Jéhovah quand il choisit le Souverain Sacrificateur Jésus-Christ et les sacrificateurs oints associés avec lui et leur confère pleins pouvoirs. (Voyez La Tour de Garde, 15 sept. 1952.) La sanctification se rapporte à d’autres choses. Elle oppose celui qui est proprement appelé “ sanctifié ” à une personne qui ne l’est pas ou à une condition de non sanctification. Par conséquent, il est tout à fait approprié que Jéhovah Dieu, par son grand Juge oint, Jésus-Christ, détermine quels sont ceux qui le servent fidèlement et sont ainsi dignes de son approbation à cause de leur dévouement à lui.

      18, 19. En parlant des époux croyants et non-croyants, quelle application l’apôtre Paul fait-​il de la sanctification ?

      18 Notez l’application que fait de ce principe l’apôtre Paul dans le septième chapitre de I Corinthiens où il discute de la sanctification relative d’une personne mariée incroyante dont le conjoint est un chrétien. Voici ce qu’il écrit : “ Si un frère a une femme non-croyante, et qu’elle consente à habiter avec lui, qu’il ne la répudie point ; et si une femme a un mari non-croyant, et qu’il consente à habiter avec elle, qu’elle ne répudie point son mari. Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le frère ; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints. ” — I Cor. 7:12-14.

      19 Dans cette famille divisée, il existe un contraste entre la position favorable dans laquelle le non-croyant se trouve par rapport au croyant et la position défavorable de deux époux non-croyants. La sainteté se rapporte aux jeunes enfants qui, autrement, seraient impurs, si aucun des parents ou si l’un des parents n’était pas sanctifié par rapport au croyant. Cela ne signifie pas que l’époux incroyant n’est pas responsable personnellement de son incrédulité, et cela ne signifie pas non plus que l’époux croyant pourra emmener l’incroyant, qui persiste dans l’incrédulité, dans la vie éternelle. Nous nous intéressons au fait que l’apôtre Paul dit que l’incroyant est sanctifié relativement, bien qu’il ne soit pas sanctifié ou “ saint ”. Nous le signalons ici pour montrer qu’il est convenable pour les autres brebis du Seigneur qui lisent dans la Parole de Dieu les exigences se rapportant à la sanctification de s’appliquer à elles-​mêmes ces principes de justice qui doivent être suivis et de s’y conformer. Il leur convient aussi de savoir qu’elles doivent garder leur condition de dévouement à la juste cause de Dieu afin d’être une louange pour son nom et d’hériter la vie éternelle dans son monde nouveau de la justice (II Pi. 3:13). Car il est écrit à l’assemblée sanctifiée : “ Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais à la sanctification. ” (I Thess. 4:7). Bien que les autres brebis ne soient pas membres de la “ nation sainte ” composée de ceux qui sont appelés “ saints ” ou “ sanctifiés ”, elles sont maintenant étroitement associées avec cette nation comme une partie du “ seul troupeau ” sous le “ seul berger ”. C’est pourquoi elles ne doivent pas agir parmi eux de façon à les souiller par leur influence à l’instar de la “ foule mêlée ” parmi les fils d’Israël dans le désert (Nomb. 11:4). Non, mais il leur est demandé de se montrer à la hauteur des exigences de sainteté pour autant que ces dernières s’appliquent aux autres brebis et d’être ainsi des compagnons sûrs du reste du “ petit troupeau ” des sanctifiés.

      20. Avec quel encouragement à tenir ferme Paul termine-​t-​il sa première lettre aux Thessaloniciens ?

      20 Paul termine sa première lettre à l’assemblée des sanctifiés de Thessalonique sur une note vraiment heureuse et encourageante, en disant : “ Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-​même parfaitement. Et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit gardé intact, sans reproche, lors de la présence de notre Seigneur Jésus-Christ. Celui qui vous appelle est fidèle, et c’est lui qui le fera. Que la bonté imméritée de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! ” (I Thess. 5:23, 24, 28, NW). En accord avec le fait qu’il sanctifie parfaitement le reste du “ petit troupeau ” encore sur la terre, Dieu traitera favorablement la “ grande foule ” des autres brebis fidèles à cause de leurs relations loyales avec le reste sanctifié. — Mat. 25:34-40, 46.

  • “ Exposition d’un saint ”
    La Tour de Garde 1954 | 15 septembre
    • “ Exposition d’un saint ”

      La revue Life du 13 janvier 1953, dans une histoire en images, sous le titre ci-dessus, parla de l’exposition des restes de François Xavier dans la petite colonie portugaise de Goa dans l’Inde. Xavier mourut en décembre 1552 et fut canonisé comme saint catholique romain soixante-dix ans plus tard, en 1622. Lors de cette récente exposition de son corps, marquant le quatre centième anniversaire de sa mort, des milliers de pèlerins, principalement de l’Inde, vinrent pour le vénérer et baiser ses pieds. On prétend que le corps est dans un remarquable état de conservation, et pour continuer à le conserver il doit être tenu dans un immense sarcophage vitré, en argent, hermétiquement fermé.

      Le corps entier de Xavier ne repose pas dans ce cercueil en argent. Life dit que le bras droit fut séparé du corps en 1614 et démembré ; l’avant-bras fut transporté à Rome pour être placé sur un autel spécialement construit, et le reste fut envoyé en Extrême-Orient. Dans le commentaire d’un tableau représentant un pèlerin se baissant pour baiser le pied de Xavier, il nous est dit que le prêtre tenait le pied “ pour empêcher la répétition de l’incident de 1554 quand Isabelle de Carone enleva le petit orteil du pied droit en le mordant. Finalement elle renvoya une partie de l’orteil. Il est conservé dans un petit reliquaire en argent (c’est-à-dire dans un petit réceptacle). Mais le reste de l’orteil est encore en possession de la famille de Doña Isabel au Portugal ”. Ainsi nous avons une partie des restes bien conservés de Xavier à Goa en Inde, une partie à Rome, une partie au Portugal et une partie en Extrême-Orient ; et partout ces restes sont vénérés.

      Pourquoi cette vénération des restes de Xavier ? Parce qu’il a été désigné comme un des “ saints ” qui, dans le sens strict du mot, du point de vue catholique romain, sont “ ceux qui ont reçu l’approbation officielle de l’église pour la vénération publique, cette approbation étant donnée à cause de la vie sainte et vertueuse que ces personnes ont vécue sur la terre et de l’attestation de Dieu par les miracles certifiés obtenus par leur intercession ”. — Almanach catholique.

      Et pourquoi Xavier fut-​il appelé “ saint ” ? Parce qu’il était, selon l’Encyclopédie catholique, “ le plus grand missionnaire depuis les apôtres, qu’il déploya un grand zèle, accomplit des miracles merveilleux et amena un grand nombre d’âmes à l’église catholique ”.

      Trouvons-​nous un précédent dans les Écritures pour une telle vénération des restes d’une créature humaine, quelles qu’aient pu être ses œuvres ? Selon la loi que Dieu donna aux Israélites, un corps mort était impur et quiconque le touchait était impur (Nomb. 9:10). Leur plus grand prophète fut Moïse, mais loin d’autoriser les Israélites à vénérer son corps, Dieu en disposa lui-​même, empêchant ainsi qu’il fût vénéré, même si les Israélites avaient voulut le faire. — Deut. 34:6 ; Jude 9.

      Certainement l’assemblée des premiers chrétiens eut ses fidèles ouvriers qui accomplirent des miracles, et des martyrs tels qu’Étienne et l’apôtre Jacques, mais avons-​nous la moindre indication que leurs restes furent vénérés ? Sans vouloir discuter la réalité des miracles attribués à François Xavier, il n’y a aucun doute que Paul fit une œuvre missionnaire plus grande et accomplit plus de miracles que Xavier ; cependant il n’y a aucun récit rapportant que son corps fut vénéré. Nous sommes obligés de conclure que l’adoration rendue à la créature, qu’elle soit morte ou vivante, si bonne qu’elle ait pu être, porte atteinte à l’adoration due à Jéhovah Dieu et doit, par conséquent, être condamnée. “ Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! ” — Rom. 1:25.

      Je vis surgir trois esprits impurs, comme des grenouilles — et de fait, ce sont des esprits démoniaques, des faiseurs de prodiges, qui s’en vont rassembler les rois du monde entier pour la guerre. — Apoc. 16:13, 14, Jé.

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