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  • Greffe de l’olivier sauvage
    La Tour de Garde 1958 | 15 juillet
    • pour ouvrir l’intelligence des gentils aux desseins divins et à tout ce qui concernait le royaume de la classe céleste, il se trouvait sous la direction de l’esprit de Dieu. Que Dieu étendait vraiment sa faveur aux non-Juifs par son entremise, la preuve en fut manifeste quand Corneille et sa maison furent engendrés de l’esprit saint au moment où Pierre leur prêchait. Jéhovah venait de donner un signe visible que ces gentils avaient été adoptés comme fils spirituels. Ce fut une chose étonnante pour les chrétiens juifs, car ce privilège était réservé jusqu’alors exclusivement aux Juifs (Actes, chapitre dix). Par la suite Pierre rappela aux chrétiens juifs qu’il s’agissait là de l’œuvre de Dieu :

      20 “ Une grande discussion s’étant engagée, Pierre se leva, et leur dit : Hommes frères, vous savez que dès longtemps Dieu a fait un choix parmi vous, afin que, par ma bouche, les païens (gens des nations, NW) entendissent la parole de l’Évangile et qu’ils crussent. Et Dieu, qui connaît les cœurs, leur a rendu témoignage, en leur donnant le saint esprit comme à nous ; il n’a fait aucune différence entre nous et eux, ayant purifié leurs cœurs par la foi. ” — Actes 15:7-9.

      RÉUNION DES DEUX PEUPLES

      21, 22. Comment la réunion des deux peuples est-​elle illustrée par la greffe de branches d’olivier sauvage sur l’olivier cultivé et quelle en est la signification en ce qui concerne l’alliance de la loi ?

      21 Le retranchement de l’Israël selon la chair se révéla être une bénédiction pour les gentils. Cette opération permit aux hommes de foi parmi eux de devenir les cohéritiers de la Postérité d’Abraham, Jésus-Christ. Ce fut une réunion de deux peuples longtemps séparés par l’alliance de la loi, comme par un mur. La Loi les tenait éloignés l’un de l’autre. Ce mur de séparation fut renversé quand Jésus-Christ accomplit la Loi. Par le moyen de son Fils Dieu l’abolit et rendit possible la réunion des Juifs et des gentils. Cela est indiqué dans la lettre de Paul aux Éphésiens : “ Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-​même avec les deux (peuples, NW) un seul homme nouveau, en établissant la paix, et de les réconcilier, l’un et l’autre en un seul corps, avec Dieu par la croix, en détruisant par elle l’inimitié. Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près ; car par lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même esprit. ” — Éph. 2:13-18.

      22 La greffe de branches d’olivier sauvage sur l’arbre cultivé illustre cette réunion des deux peuples dans la nouvelle nation de Dieu. Les gentils n’y seraient pas comme des étrangers ou résidents temporaires, sans droit de cité, comme cela se passait dans l’Israël selon la chair. Mais dans la nouvelle nation ils seraient des citoyens occupant la même position vis-à-vis de Dieu que le reste de l’Israël selon la chair. Paul mit ce point en relief en disant : “ Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. ” — Éph. 2:19.

      23. Avec quelle nation Dieu entretient-​il maintenant des rapports ?

      23 La nouvelle nation sous le régime d’une nouvelle alliance, avec une nouvelle prêtrise, un nouveau médiateur et un nouveau sacrifice, est la nation avec laquelle Dieu a des relations. C’est le véritable Israël de Dieu. Jéhovah n’entretient aucun rapport avec les autres nations, y compris l’Israël selon la chair. Ce dernier a eu l’occasion de devenir cette nation mais il la rejeta. Dieu l’a par conséquent abandonné sur le plan national. Il l’a retranché comme une branche morte et a greffé les gentils dans la position privilégiée qu’Israël aurait pu occuper.

      24. Qui forme le gouvernement céleste appelé à régner sur la terre ?

      24 La nouvelle nation, se composant d’un reste de l’Israël selon la chair et de gentils fidèles, forme le gouvernement céleste appelé à régir notre planète. C’est le Royaume dont il est question dans la prière que Jésus-Christ a enseignée à ses disciples. Ses 144 000 membres sont récompensés par la vie immortelle en tant que créatures spirituelles et ont le privilège de participer au règne de Jésus-Christ en qualité de rois et de prêtres. Il est écrit à propos de Jésus : “ Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation ; tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre. ” — Apoc. 5:9, 10.

      25. En quels termes ce gouvernement fut-​il annoncé, et qu’est-​ce qui le symbolise ?

      25 Depuis la chute du royaume de Juda c’est là le seul gouvernement que Dieu a autorisé ou investi du pouvoir. Longtemps avant que la sélection de ses membres ait commencé par le ministère du Christ, le prophète Daniel avait annoncé que ce gouvernement détruirait tous les autres gouvernements de la terre et qu’il subsisterait éternellement : “ Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-​là, et lui-​même subsistera éternellement. ” (Dan. 2:44). Environ deux cents ans avant Daniel le prophète Ésaïe en avait parlé également, disant qu’il introduirait une paix permanente : “ Donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours : voilà ce que fera le zèle de (Jéhovah) des armées. ” (És. 9:6 9:7, NW). C’est un gouvernement qui comblera les hommes de bénédictions. L’olivier symbolique représente ce gouvernement théocratique, ainsi que Celui qui l’a investi de l’autorité et qui le soutient.

      26. De quelle manière Jésus-Christ a-​t-​il accompli sa promesse aux branches symboliques et quelle est la responsabilité du reste encore sur terre ?

      26 C’est en songeant aux branches symboliques que Jésus-Christ a fait la promesse de s’en aller leur préparer une place dans les cieux et ensuite de revenir les prendre avec lui. Cela eut lieu en 1918, quand Jésus vint au temple spirituel de Dieu. Les membres de la classe du Royaume qui étaient endormis dans la mort furent ressuscités pour la vie immortelle dans l’esprit et unis au Christ. Quant à ceux qui se trouvaient encore sur terre, formant le reste des 144 000 élus, ils devaient recevoir leur changement au moment de leur mort. Ils n’auraient pas besoin de dormir dans la mort mais seraient changés instantanément (I Cor. 15:50-53). En attendant ils auraient la responsabilité d’organiser la prédication de la bonne nouvelle dans le monde entier et de surveiller l’œuvre consistant à avertir les habitants de la terre de l’approche de la guerre d’Harmaguédon.

      27. a) Qui s’est joint au reste ? b) Comment s’attirent-​ils des bénédictions ?

      27 Ce reste fut organisé en une société d’un monde nouveau. Des foules d’humains sont venues prendre rang dans cette société, s’associant au reste dans la pratique de la pure adoration de Jéhovah. Ainsi s’accomplit Zacharie 8:23, qui dit : “ Ainsi parle (Jéhovah) des armées : En ces jours-​là, dix hommes de toutes les langues des nations saisiront un Juif par le pan de son vêtement, et diront : Nous irons avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous. ” Les “ dix hommes ”, qui figurent tous les gens de bonne volonté, se joignent aux membres du reste. Ils témoignent de la bonté à l’égard de ceux qui sont Juifs intérieurement, circoncis du cœur. En manifestant de la bonté envers ces frères spirituels de Jésus, cette multitude venue des nations s’attire les bénédictions du Grand Abraham. Outre des connaissances exactes sur la Parole divine et les desseins de Dieu, ces hommes de bonne volonté reçoivent encore la promesse de la vie éternelle sur la terre en tant que sujets du Christ et de ses 144 000 rois adjoints.

      28. Opposez le nombre des membres de l’Israël spirituel et celui des membres de la grande foule. Comment cela est-​il montré dans l’Apocalypse ?

      28 Cette grande multitude de sujets terrestres n’est pas limitée quant au nombre comme le sont les branches de l’olivier symbolique. Dieu ayant fixé le chiffre des branches à 144 000, les rameaux greffés ne dépassèrent pas le nombre des branches mortes qui furent retranchées. Mais une semblable limitation ne fut pas imposée quant au nombre des sujets de la nation spirituelle, ainsi que nous le montre clairement le chapitre septième de l’Apocalypse Rév 7. Ce chapitre déclare que les 144 000 Israélites spirituels viennent des douze tribus d’Israël. Par là il faut comprendre que, de même que les douze tribus de l’Israël selon la chair étaient descendantes d’Abraham, les membres de l’Israël spirituel seraient enfants ou fils spirituels de Jéhovah, le Grand Abraham. Après avoir parlé des 144 000 personnes formant la ramure de l’olivier symbolique et qui sont unies au tronc symbolique, Jésus-Christ, le chapitre fait mention d’une grande foule venue de toutes les nations (Apoc. 7:9). Ce sont ceux qui viennent prendre rang dans la société d’un monde nouveau et s’associent au reste de l’Israël spirituel. Ils aident le reste à transmettre à d’autres du bon fruit.

      29. Qui peut recevoir des bénédictions sous le règne de la sainte nation de Dieu ?

      29 Quiconque en a le désir, y compris les Juifs, peut faire partie de cette multitude et recevoir les bénédictions qui lui sont réservées. En exerçant la foi en Jésus-Christ, la Postérité d’Abraham, ces hommes de bonne volonté attirent sur eux la bénédiction. Ils auront en partage la paix et la vie éternelle sous le règne juste de la sainte nation de Dieu, l’Israël spirituel.

  • Comment je poursuis le but de ma vie
    La Tour de Garde 1958 | 15 juillet
    • Comment je poursuis le but de ma vie

      Raconté par Julia Clogston

      VOUS voulez donc bien écouter quelques-unes de mes expériences faites en qualité de ministre à plein temps !

      En 1938, je symbolisai le don de moi-​même à Jéhovah par le baptême d’eau, lors du congrès à Seattle, Washington. Notre groupe de Tulelake en Californie passa en peu de mois de un proclamateur à cinq, et presque tous assistèrent au congrès “ Gouvernement et Paix ”, à Portland, Orégon. Après avoir lu, dans La Tour de Garde (angl.) de juillet 1938, une lettre que frère Rutherford écrivit à un jeune homme australien sur le point d’accepter le privilège de devenir pionnier, je décidai moi aussi de poursuivre le but de ma vie en me faisant pionnier.

      Ma première expérience marquante, je la fis à Dunsmuir, en Californie. Sans le savoir, je me présentai à la maison d’un prêtre catholique romain, où je rendis témoignage à la femme de ménage. Quelques minutes après, un grand gendarme se présenta à mes côtés pour m’écouter parler à une ménagère. Il expliqua que, voyant que j’essayais de vendre un livre à madame, il devait porter plainte contre moi et m’arrêter. Le juge me condamna à une forte amende ou à trente jours de prison ! Le serviteur de zone contacta le policier qui m’avait arrêté et lui expliqua que nous ne payerions pas l’amende. Tout laissait donc prévoir que je devrais subir cette peine de trente jours. Mais un propriétaire foncier de bonne volonté vint à mon secours en signant une caution pour moi, et les haricots et le pain de maïs que je mangeai ce soir-​là, en compagnie d’autres pionniers, me parurent meilleurs que jamais. Comme je sentais l’ombre protectrice de Jéhovah sur moi, mon bonheur et ma résolution de poursuivre le but de ma vie augmentèrent.

      En 1940, lors d’un voyage de six semaines qui devait nous conduire de la Californie jusqu’au congrès de Détroit, plusieurs pionniers et moi en profitâmes pour proclamer dans les principales villes qui se trouvaient sur notre route. Avez-​vous assisté au congrès de Saint-Louis, en 1941 ? Grâce à la générosité de quelques personnes de bonne volonté, j’ai pu y prendre part ; jamais de ma vie je n’ai connu autant de joie en si peu de jours. C’était la première fois que je faisais le service de volontaire, lors d’un congrès. J’étais enchantée de voir combien j’appréciais davantage la nourriture spirituelle, parce que j’avais fait ma part de ce travail énorme qu’il faut accomplir pour bien prendre soin de tant de personnes.

      Après mon retour de Saint-Louis en Californie, je commençai à travailler dans la Vallée Impériale. Une jeune sœur-pionnier et moi vivions dans une maisonnette à Calipatria. Deux fois par semaine, nous parcourions 65 kilomètres en faisant de l’auto-stop, pour aller aux réunions à El Centro, et parfois nous emmenions les personnes de bonne volonté avec nous. Une famille de huit adultes accepta la vérité, et au bout de quelques mois, six d’entre eux devinrent pionniers.

      Lorsque je reçus mon attribution de pionnier spécial, je me trouvais à Brawley, en Californie. On me fit savoir que je devais me rendre immédiatement à Whittier. Le lendemain matin, de bonne heure, je me mis à faire de l’auto-stop, emportant toutes mes affaires dans une mallette. Ce soir-​là, j’arrivai tard chez les autres pionniers spéciaux à Whittier ; ils me souhaitèrent chaleureusement la bienvenue, sur le seuil de leur roulotte, et sous devînmes amis pour la vie.

      En décembre 1942, je me rendis à Boulder City, Nevada, selon mon attribution spéciale. J’étais seule à mon arrivée mais pleine d’entrain. L’autre sœur qui avait reçu la même attribution n’était pas encore là. C’était un territoire où nous devions nous attendre à des difficultés. J’allai donc d’abord au poste de police pour me renseigner s’ils avaient reçu la lettre de J. Edgar Hoover du Département de Justice, demandant que les témoins de Jéhovah soient protégés dans leur travail. Ensuite, je commençai la proclamation de maison en maison avec mon exemplaire du livre Le monde nouveau (en angl.), et j’expliquai à mes interlocuteurs que je pourrais leur en apporter un, dès l’arrivée de mes livres. Pendant mon travail, un agent de police me suivait en voiture. J’espérais que c’était pour me protéger, mais je n’en étais pas sûre. Ce même soir, je me tenais devant le théâtre avec des périodiques. J’en plaçai beaucoup. Les policiers passèrent tout près de moi pour entrer dans le théâtre, sans m’accorder aucune attention. J’étais vraiment reconnaissante à Jéhovah à la fin de cette journée de service.

      Par une belle soirée d’hiver, en rentrant d’une visite complémentaire chez un évêque mormon, je reçus une longue enveloppe qui contenait ma formule d’inscription pour la première classe d’une école que la Société allait ouvrir, pour préparer des missionnaires qui seraient envoyés dans des pays étrangers. Après l’avoir examinée dans la prière, je remplis la formule d’inscription le soir même et l’expédiai. Le reste du mois me réserva de vives émotions. Mon partenaire, une sœur, arriva avec sa voiture et sa roulotte. Alors que j’abandonnais peu à peu l’espoir secret d’aller à Galaad, je reçus une lettre confirmant mon inscription et contenant un chèque pour mon billet jusqu’à New-​York.

      Après dix jours de voyage (visitant en cours de route des amis à Los Angeles, à Sacramento, et ma mère dans l’Orégon) j’arrivai à Ithaca, New-​York, d’où je me rendis à Galaad. Les cinq mois suivants furent une magnifique expérience, troublée par aucune ombre. Nous lûmes et étudiâmes toute la Bible et fûmes formés dans le ministère théocratique pour la première fois. Beaucoup d’amitiés naquirent, qui font encore notre joie.

      Plusieurs d’entre nous espéraient pouvoir se rendre immédiatement dans leur territoire étranger, le Mexique, mais le gouvernement mexicain n’accorda les visas à plusieurs missionnaires de notre groupe que près de trois ans plus tard. Finalement, tous les visas arrivèrent, sauf le mien. Le soir du départ des quatre derniers missionnaires, je ressentis une tristesse comme je n’en avais jamais connu. Le lendemain matin, je me mis à organiser mon travail afin de prendre soin des meilleures études que les autres sœurs avaient laissées, ainsi que des miennes. Grâce à nos efforts conjugués, beaucoup de personnes de bonne volonté acceptèrent la vérité, cet été-​là. Quelle profonde satisfaction que

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