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ÉphraïmAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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prophétesse Déborah, qui habitait dans la région montagneuse d’Éphraïm, fit venir Barak afin de l’informer que Jéhovah l’avait désigné pour délivrer Israël de l’oppression du roi Jabin. Dans le chant de victoire de Barak et de Déborah, la tribu d’Éphraïm est citée la première (Juges 4:1-7; 5:14). Par la suite, Tola, de la tribu d’Issacar, jugea Israël pendant 23 ans, depuis sa résidence à Schamir, ville de la région montagneuse d’Éphraïm (Juges 10:1, 2). Le dernier juge, le prophète Samuel, de la tribu de Lévi, naquit à Ramah, dans la région montagneuse d’Éphraïm, et s’établit dans cette ville une fois adulte. — I Sam. 1:1, 2, 19, 20; 7:15-17.
L’orgueil et une soif extrême de domination occasionnèrent de sérieux problèmes aux Éphraïmites dans leurs rapports avec les autres tribus. Ils manifestèrent cette tendance dès le temps des juges. Par exemple, ils cherchèrent querelle à Gédéon, lui reprochant de ne pas les avoir appelés plus tôt pour combattre contre Madian. Heureusement, le tact dont Gédéon fit preuve en la circonstance permit d’éviter l’affrontement (Juges 8:1-3). Plus tard, alors qu’ils avaient rejeté l’occasion qui leur avait été offerte d’aider Jephté, les Éphraïmites se vexèrent quand il ne les appela pas pour se battre contre les Ammonites. Ils combattirent Jephté et subirent une défaite humiliante; des milliers d’Éphraïmites moururent aux gués du Jourdain, où leurs ennemis les reconnaissaient à leur mauvaise façon de prononcer le mot de passe, car ils disaient “Sibboleth au lieu de “Schibboleth”. — Juges 12:1-6; voir aussi II Chroniques 25:10.
LA TRIBU PRINCIPALE DU ROYAUME DU NORD
Depuis la scission du royaume, sous le règne de Roboam, Éphraïm, la tribu la plus importante et la plus influente du royaume du Nord, se rendit tristement célèbre (Osée 13:1). Le premier roi, l’Éphraïmite Jéroboam, établit le culte du veau à Dan et à Béthel (I Rois 11:26; 12:25-30). Ce plongeon dans l’idolâtrie devait être sans retour.
Comme Éphraïm était la tribu principale du royaume septentrional des dix tribus, elle en vint à représenter tout ce royaume (II Chron. 25:7; Jér. 7:15). C’est pourquoi les prophètes Osée et Ésaïe portèrent de graves accusations contre elle. Osée condamna Éphraïm pour s’être mêlé aux nations, pour avoir appris leurs œuvres et pour avoir servi leurs idoles. Il le compara à un gâteau rond qu’on n’aurait pas retourné et qui, dès lors, serait brûlé d’un côté mais pas cuit de l’autre (Osée 7:8; comparez avec Psaume 106:35, 36; Osée 4:17; 12:14). Bien que des étrangers aient sapé ses forces, Éphraïm appela l’Égypte à son secours et fit une alliance avec l’Assyrie, au lieu de revenir à Jéhovah. Éphraïm ressemblait donc à une colombe naïve qui ne manquerait pas d’être prise au filet. — Osée 7:9-12; 8:9; comparez avec II Rois 17:4; Osée 12:1.
Le prophète Ésaïe s’adressa aux ‘fiers ivrognes d’Éphraïm’. L’indépendance des Éphraïmites à l’égard du royaume de Juda et leurs alliances avec la Syrie et d’autres nations leur avaient fait l’effet d’une boisson enivrante. Mais le malheur allait s’abattre sur eux. — És. 7:1, 2, 5-9, 17; 9:9-12; 17:3; 28:1-3.
Toutefois, les prophètes de Jéhovah annoncèrent également que l’esprit de jalousie et d’hostilité qui régnait entre Éphraïm (le royaume des dix tribus) et Juda de royaume des deux tribus) cesserait (És. 11:13; Jér. 31:6). Juda et Éphraïm redeviendraient unis, et Éphraïm retrouverait la faveur divine. — Jér. 31:18-20; 50:19; Ézéch. 37:16-19; Zach. 10:7.
Bien que la tribu d’Éphraïm se soit signalée par sa mauvaise conduite, certains de ses membres suivirent la bonne voie. Par exemple, durant le règne d’Asa de Juda, beaucoup d’Éphraïmites désertèrent auprès de lui quand ils virent que Jéhovah était avec lui (II Chron. 15:9). Plus tard, des Éphraïmites étaient présents à Jérusalem pour célébrer la Pâque, la première année du règne d’Ézéchias, après quoi ils prirent part à la destruction de tout ce qui se rapportait à l’idolâtrie (II Chron. 30:18; 31:1). Néanmoins, lorsque Ézéchias invita les Israélites du nord à venir à la Pâque, la plupart des habitants d’Éphraïm, de Manassé et de Zabulon rirent et se moquèrent de ses coureurs. Leur orgueil les empêcha de s’humilier et de descendre à Jérusalem pour la Pâque. — II Chron. 30:10, 11.
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Éphraïm (Porte d’)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉPHRAÏM (PORTE D’)
{Article non traduit.}
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ÉphraïmitesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉPHRAÏMITES
{Article non traduit.}
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ÉphraïnAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉPHRAÏN
{Article non traduit.}
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ÉphrathAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉPHRATH
{Article non traduit.}
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ÉphrathahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉPHRATHAH
(Éphrath est une abréviation) [fécondité ou fertilité].
Tel était, de toute évidence, l’ancien nom de Bethléhem ou celui que l’on donnait à la région environnante. Les mots Bethléhem (maison du pain) et Éphrathah (fécondité) ont une signification analogue, et ils sont employés conjointement dans plusieurs passages des Écritures. Le récit sur la mort de Rachel indique qu’elle fut ensevelie “sur le chemin d’Éphrath [Éphrathah], c’est-à-dire Bethléhem”. (Gen. 35:16, 19; 48:7.) Les membres de la famille d’Élimélech sont appelés “des Éphrathites de Bethléhem”, et c’est dans cette ville que Naomi, la veuve d’Élimélech, s’établit à son retour du pays de Moab (Ruth 1:2, 19). La bénédiction prononcée sur Boaz lors de son mariage avec Ruth l’invitait à ‘montrer sa valeur en Éphrathah et à se faire un nom remarquable à Bethléhem’. (Ruth 4:11.) Enfin, dans la prophétie relative à la naissance du Messie, les noms sont combinés pour donner “Bethléhem Éphrathah”. (Michée 5:2.) Compte tenu de ce qui précède, il semble que le nom “Éphrathah”, qui apparaît en Psaume 132:6, texte qui décrit l’intérêt que David portait à l’arche de l’alliance, désigne bien la ville natale de ce roi. — Voir BETHLÉHEM.
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ÉphrathiteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉPHRATHITE
{Article non traduit.}
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ÉphronAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉPHRON
{Article non traduit.}
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ÉpicuriensAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉPICURIENS
Disciples du philosophe grec Épicure (341 [ou 342]-270 av. n. è.).
La philosophie élaborée par Épicure connut un grand succès pendant sept siècles. Elle reposait sur la prémisse selon laquelle le plaisir est le seul ou le plus grand bien dont l’homme dispose. Par conséquent, conseillait de vivre de façon à retirer un maximum de plaisir de l’existence, tout en agissant avec modération afin d’éviter les souffrances qui résultent des excès. Il mettait cependant l’accent, non sur les plaisirs physiques, mais plutôt sur ceux de l’esprit. Ainsi, selon Épicure, ceux avec qui l’on mange importent plus que ce que l’on mange. Il fallait, d’après lui, éliminer les désirs qui ne sont pas indispensables, et surtout ceux qui sont artificiels. Il décourageait l’éducation, la culture, la civilisation ainsi que l’engagement politique et social, parce que ces choses pouvaient créer des désirs difficiles à satisfaire et, partant, troubler la paix de l’esprit. La recherche de la connaissance ne visait qu’à délivrer l’individu des craintes et des superstitions religieuses, surtout de la crainte des dieux et de la mort. Parce qu’il considérait le mariage et ce qui l’accompagne comme une menace pour la paix de l’esprit, Épicure resta célibataire, mais il n’imposa pas cette restriction à ses disciples.
Cette philosophie se caractérisait par une absence totale de principes. Elle déconseillait de transgresser la loi simplement à cause de la honte qu’on ressent à se faire prendre et du châtiment qu’on risque de s’attirer. On ne pourrait éprouver du plaisir en vivant dans la peur d’être découvert ou puni, aussi était-il peu sage de faire le mal, fût-ce en secret. Pour les épicuriens, la vertu n’avait aucune valeur intrinsèque; elle n’était utile que lorsqu’elle permettait d’accéder au bonheur. Il était recommandé d’être serviable, non parce que c’était juste et noble, mais parce que c’était avantageux. L’amitié reposait sur le même fondement égoïste, savoir le plaisir qu’on pouvait en retirer; Alors que toute cette philosophie était axée sur la recherche du plaisir, Épicure dépeignait paradoxalement la vie comme un “don amer”.
Les épicuriens croyaient en l’existence de dieux, mais ils s’imaginaient qu’ils étaient comme toutes les autres choses, constitués d’atomes, d’une structure plus légère toutefois. Ils pensaient que les dieux étaient trop loin de la terre pour s’intéresser aux hommes. Il était donc inutile de les prier ou de leur offrir des sacrifice. Les Épicuriens ne croyaient pas que les dieux avaient créé l’univers; ils ne pensaient pas non plus que les dieux avaient créé l’univers; ils ne pensaient pas non plus qu’ils punissaient ou bénissaient qui que ce fût. Selon eux, ces divinités étaient suprêmement heureuses, et tel était l’objectif que les humains devaient s’efforcer d’atteindre dans leur vie; mais les dieux n’étaient pas en mesure de les aider à y parvenir. Toujours selon ces philosophes, la vie était apparue par hasard dans un univers mécanique et la mort, elle, était la fin de tout; elle libérait l’homme du cauchemar de l’existence. Ils croyaient que l’homme avait une âme, mais ils pensaient qu’elle était composée d’atomes qui se dissolvaient à la mort du corps, tout comme l’eau s’écoule d’une cruche brisée.
À la lumière de ce qui précède, on comprend très bien qu’il y ait eu des philosophes épicuriens parmi les hommes qui débattaient avec Paul sur la place du marché d’Athènes et qui déclarèrent: “Que veut dire ce bavard? (...) Ce paraît être un annonceur de divinités étrangères.” (Actes 17:17, 18). La philosophie des épicuriens, fondée sur la maxime: “Mangeons et buvons, car demain nous allons mourir”, niait l’espérance de la résurrection que les chrétiens enseignaient au cours de leur ministère. — I Cor. 15:32.
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ÉpilepsieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉPILEPSIE
Maladie chronique du système nerveux central caractérisé soit par des convulsions, soit par une perte totale ou partielle de connaissance, et parfois par les deux. Cette affection est liée à une activité électrique anormale du cerveau. On appelle grand mal une forte attaque de convulsions épileptiques avec perte de la connaissance et petit mal une crise légère et de courte durée. Ce sont là les deux principaux types d’épilepsie. Un épileptique est une personne atteinte d’épilepsie.
Normalement, l’épilepsie a des causes naturelles et les Écritures ne prétendent pas qu’elle soit généralement engendrée par la possession démoniaque. Au contraire, Matthieu (4:24) rapporte qu’on amenait des mal portants à Jésus, y compris “des possédés, et des épileptiques”. On faisait donc une distinction entre ces deux sortes de personnes, que Jésus Christ guérit.
Le terme français “épilepsie” est dérivé du grec epilêpsia qui signifie “une attaque”. Toutefois, la Bible n’utilise pas ce mot. Pour parler de cette affection, Matthieu (4:24; 17:15) emploie littéralement certaines formes du terme grec selêniazomai, qui signifie littéralement “être frappé par la lune”.
Il est intéressant de noter ce qu’une encyclopédie (The International Standard Bible Encyclopædia, t. III, p. 1941) déclare à ce sujet: “Le sens premier du terme sélêniazomaï, ‘frappé par la lune’, est lié à la croyance populaire très répandue et étonnamment vivace selon laquelle la lune, dans certaines de ses phases, serait nuisible aux humains, surtout dans les cas de maladies à caractère périodique ou rémittent. On ne dispose d’aucun renseignement pour déterminer si, à l’époque où fut rédigé le N[ouveau] T[estament], ce mot reflétait toujours une croyance vivante et active, ou s’il était passé au stade où, la métaphore originale ayant disparu, il ne représentait plus que la chose désignée sans allusion aucune à l’idée attachée à son étymologie.” On qualifie encore de ‘lunatiques’ certaines personnes d’humeur changeante, sans forcément croire à l’influence de la lune sur leur comportement.
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ÉpineAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉPINE
Ce nom désigne les nombreuses plantes armées de piquants. On a relevé environ deux cents variétés de plantes épineuses en Palestine et en Syrie, dont la pimprenelle épineuse, le câprier épineux, l’acanthe, l’olinet et l’aubépine. Bien que les épines aient causé à l’homme bien des désagréments, elles ne lui ont pas été complètement inutiles. Elles servaient de haies (Osée 2:6). de combustible (Eccl. 7:6) et de nourriture pour les ânes, les chameaux et les chèvres. À une époque plus récente, et peut-être aussi dans l’Antiquité, l’olinet et la ronce, en particulier, ont été employés pour faire des haies, tandis que la pimprenelle épineuse servait de combustible pour les fours à chaux. — És. 33:12.
Les descendants d’Adam souffrirent beaucoup de la malédiction du sol, ainsi que des épines et des chardons qu’il produisait (Gen. 3:17, 18), si bien que Lamech, le père de Noé, parla de “la douleur de nos mains provenant du sol que Jéhovah a maudit”. (Gen. 5:29.) Après le déluge, Jéhovah bénit Noé et ses fils et leur fit savoir qu’il désirait les voir remplir la terre (Gen. 9:1). Dieu ne maudit pas à nouveau le sol, mais contrairement à ce qu’il avait dit à Adam, homme parfait, il n’ordonna pas à Noé et à sa famille de “soumettre la terre”. (Comparez Genèse 1:28 avec Genèse 8:21 à 9:2.) Cela laisse entendre que l’homme imparfait, sans la direction divine, ne pourrait jamais assujettir la terre comme Dieu l’avait prévu à l’origine. Il continuerait de rencontrer des difficultés pour cultiver le sol et il aurait, entre autres, à combattre des plantes désagréables comme les épines et les chardons. Assurément, sa mauvaise gestion des ressources de la terre n’a fait qu’accroître ses problèmes dans ce domaine.
En Terre promise, “un pays ruisselant de lait et de miel” (Ex. 3:8), les Israélites devaient travailler pour débarrasser le sol des épines et des mauvaises herbes, car celles-ci envahissent rapidement les terres négligées
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