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  • g76 8/6 p. 29-31
  • Coup d’œil sur le monde

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  • Coup d’œil sur le monde
  • Réveillez-vous ! 1976
  • Intertitres
  • Délits économiques en Allemagne
  • Pétroliers “en chômage”
  • La course aux armements continue
  • Sondages sur les catholiques français
  • 255 millions de Soviétiques
  • L’Acropole en péril
  • Trompe-​l’œil alimentaire
Réveillez-vous ! 1976
g76 8/6 p. 29-31

Coup d’œil sur le monde

Délits économiques en Allemagne

Dans le cadre de la réforme du code pénal, le Parlement fédéral allemand se voit obligé de prendre des mesures pour lutter contre la “criminalité en col blanc”. En effet, le nombre de délits économiques ne cesse d’augmenter en RFA. Il s’agit notamment de faillites fictives, de fraudes de toutes sortes, d’accords commerciaux illicites, sans parler de l’espionnage industriel. On estime que cette forme de “délinquance” coûte chaque année à la République fédérale allemande jusqu’à 50 milliards de marks. Pour lutter contre ces abus, le gouvernement de Bonn entend créer un réseau de contrôleurs et de tribunaux hautement spécialisés dans les affaires économiques, et capables de démasquer les affaires louches. Par exemple, la Tribune de Genève rapporte un cas où du beurre allemand a été exporté en Roumanie à l’aide d’une subvention du gouvernement, puis réimporté en Allemagne via la Yougoslavie, avant d’être exporté de nouveau avec une nouvelle subvention du gouvernement allemand. Ce même journal a ajouté ce commentaire : “Comme l’a souligné le secrétaire d’État au ministère allemand de la Justice, les chefs d’entreprises honnêtes dont les concurrents tirent avantages et profits de pratiques malhonnêtes sont placés devant l’alternative de frauder eux aussi ou bien de se faire battre sur les marchés.”

Pétroliers “en chômage”

D’après des statistiques publiées par Lloyds, cinquante pétroliers géants, déplaçant au total dix millions de tonnes et qui viennent de sortir des chantiers de construction un peu partout dans le monde, sont actuellement inutilisés. Ils viennent s’ajouter aux centaines d’autres tankers immobilisés depuis la crise du pétrole. Au 1er février 1976, Lloyds avait enregistré 678 navires désarmés, d’une jauge brute de plus de 26 millions de tonnes, soit une augmentation de plus d’un million et demi de tonnes par rapport au mois précédent. Comme bon nombre de navires, surtout des pétroliers géants, avaient été commandés aux chantiers avant la crise, il faudra du temps avant que la reprise de l’expansion économique dans le monde ne puisse absorber l’excédent actuel. D’ici là, le “chômage” risque de continuer longtemps pour beaucoup de pétroliers.

La course aux armements continue

Selon une étude effectuée par l’Association américaine pour le contrôle des armes et l’Institut pour l’ordre mondial, les dépenses militaires dans le monde ont atteint en 1975 le chiffre record de 300 milliards de dollars. Rien que dans les pays envoie de développement, les frais militaires sont passés de 15 milliards de dollars en 1960 à 39 milliards en 1974, soit une progression de 160 pour cent. Pendant cette même période, les pays de l’Amérique latine ont doublé leurs frais militaires, tandis que dans les pays du Proche-Orient les dépenses militaires ont augmenté de 800 pour cent. Ces faits sont particulièrement aberrants quand on pense que ce sont précisément les pays en voie de développement qui ont besoin d’argent pour développer leur économie et combattre la misère et la maladie. Il faut admettre cependant que les superpuissances ne leur donnent pas le bon exemple sous ce rapport. En effet, 60 pour cent de la somme globale consacrée à la “défense” dans le monde en 1975 a été dépensée par les États-Unis et l’URSS. L’étude précise qu’un quart du personnel scientifique dans le monde travaille à la mise au point d’armes de guerre. Elle ajoute : “Une conséquence de cette extrême concentration de ressources et de recherches est que l’innovation technologique dans le domaine social a beaucoup de retard sur la technologie des armements.” On s’en doutait un peu...

Sondages sur les catholiques français

Deux sondages réalisés dernièrement, l’un par l’IFOP, pour le périodique La vie catholique, l’autre par la SOFRÈS, pour le compte de Panorama chrétien, ont révélé que 47 pour cent des catholiques français pensent que l’Église est très divisée, 41 pour cent qu’elle n’est plus adaptée au monde moderne, et 23 pour cent qu’elle n’est plus “chrétienne que de nom”. Il en ressort également que 54 pour cent des catholiques français estiment que l’Église catholique n’a pas de rôle à jouer auprès des non-croyants, et que 75 pour cent d’entre eux pensent que la religion ne doit pas être mêlée à la politique. Commentant ces résultats dans Le Figaro, Jean Bourdarias a écrit au sujet des catholiques pratiquants français (17 pour cent du total) : “S’ils sont divisés quant aux appréciations à porter sur la lutte des classes, il est pour eux évident que l’Église ne saurait en être le théâtre. Elle a, à leurs yeux, le devoir de ‘faire l’unité’ non sans partager ‘les luttes des minorités opprimées’ et ‘la pauvreté des plus défavorisés’.”

255 millions de Soviétiques

L’Office central des statistiques de l’Union soviétique a révélé dernièrement qu’au 1er janvier 1976 ce pays comptait 255,5 millions d’habitants, soit une augmentation de 2 200 000 âmes par rapport à 1975. Cet organisme a d’autre part déclaré que 60 pour cent des Soviétiques vivent dans les villes, “où la croissance démographique est particulièrement rapide”. Il y a en Union soviétique quatorze villes de plus de un million d’habitants, dont les plus grandes sont Moscou (7 632 000), Leningrad (4 311 000) et Kiev (1 947 000). L’URSS compte 2 029 agglomérations de plus de 12 000 habitants. Les démographes soviétiques prévoient que vers l’an 2000 l’Union soviétique comptera entre 320 et 325 millions d’habitants, et qu’au XXIème siècle presque 75 pour cent de la population vivra dans les villes. Belle perspective !

L’Acropole en péril

Selon une commission du ministère grec de la Culture, les dommages infligés aux marbres des monuments de l’Acropole d’Athènes durant les vingt dernières années sont bien plus graves que ceux qui sont causés par les vents salins, l’érosion, les tremblements de terre, les incendies et les bombardements auxquels la capitale grecque a dû faire face au cours des quelque deux mille cinq cents années qui se sont écoulées depuis le “siècle de Périclès”. En effet, les marbres de ces monuments sont attaqués par l’air d’Athènes et du Pirée ; cet air est pollué par les raffineries, les usines, le chauffage des maisons au mazout et les gaz d’échappement d’un demi-million de véhicules. D’après cette commission, des mesures doivent être prises très rapidement si l’on veut éviter des dommages irréparables. Un groupe d’experts et de spécialistes grecs et étrangers se sont penchés sur le problème. Certains proposent de recouvrir les monuments ou tout au moins les sculptures les plus menacées (comme les cariatides de l’Érechthéion) d’une couche de matière plastique. D’autres suggèrent que la pierre soit traitée au cobalt. Enfin, d’autres encore pensent que la seule solution est d’enlever les sculptures les plus délicates, de les conserver dans les musées d’Athènes et de les remplacer par des moulages. Au mois de septembre, quelque deux cents spécialistes vont se réunir à Athènes pour un colloque sur le thème “Sauvegarde des monuments de l’Acropole”.

Trompe-​l’œil alimentaire

L’amarante (appelée aussi rouge no 2 ou bordeaux S, et immatriculée E 123) vient d’être interdite aux États-Unis. Cet additif, employé couramment dans les boissons gazeuses, les glaces, les produits pharmaceutiques, les rouges à lèvres et les bonbons, a déjà été interdit en Union soviétique parce qu’il risque d’être cancérogène. Ce colorant vient également d’être interdit en Suède. En France, une étude menée en 1973 par le Laboratoire pour l’information et la protection des consommateurs a montré que sur 91 échantillons alimentaires (confiseries, sirops, boissons), 13 seulement indiquaient la présence de colorants, alors que 29 contenaient de l’amarante et qu’aucune étiquette ne le mentionnait. Il existe bien un autre colorant (le rouge no 40) considéré comme inoffensif, mais il présente l’inconvénient de virer au noir au contact de la vitamine C, souvent présente dans les jus de fruits. Aussi l’industrie alimentaire lui préfère-​t-​elle l’amarante, dont, prétend-​elle, le caractère cancérogène n’a jamais été démontré de manière absolue. Commentant cet état de choses, Maurice Denuzière a écrit dans Le Monde : “Un des premiers colorants mis à l’index, aussi bien à Moscou qu’à Washington, a été l’amarante... qui donne leur belle couleur rouge aux bonbons acidulés comme à certains jus de fruits trop pâles. D’après les experts, il faudrait aussi se méfier des biscuits trop jaunes, des crèmes glacées trop roses, des fruits confits trop verts et des yaourts qui n’ont le goût et la couleur de la fraise ou du cassis que par l’habile jeu alchimique de sels parfumés totalement étrangers aux fruits de nos jardins. (...) De la même façon, on nous fait du haddock avec du cabillaud, en peignant le malheureux poisson séché à l’aide d’un pistolet chargé de tartrazine ; on vous confectionne des hectolitres de menthe verte en mélangeant, entre autres, du E 132 et du E 140 avec un soupçon de quinoléine et l’on vous propose un jambon dont le beau teint rose doit tout au carmin de cochenille. (...) Dénués d’intérêt nutritif, les colorants ne sont utilisés que pour améliorer la présentation des produits. Ils sont en somme à l’alimentation ce qu’est le maquillage à la femme.”

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