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1ère partie — Visite du président en Europe et au Moyen-OrientLa Tour de Garde 1957 | 15 septembre
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mais aujourd’hui, ses rues principales ressemblent exactement à toutes les grandes rues urbaines des États-Unis ou d’ailleurs. Nous fûmes de retour à l’aéroport moins de quarante minutes avant l’heure du départ et, après avoir pris congé, je fus bientôt reçu à l’aéroport d’Amsterdam par le serviteur de la filiale néerlandaise.
PAYS-BAS
Dans ce pays aussi des dispositions ont été prises en vue de la construction d’une nouvelle filiale. La maison actuelle, située dans un beau quartier d’Amsterdam, est beaucoup trop petite et nous nous réjouissons d’avance de faire nous-mêmes un jour nos propres tirages. L’exiguïté des Pays-Bas implique qu’il leur faut tout le terrain qu’il leur est possible d’avoir et, en construisant d’immenses digues, en pompant l’eau, en préparant la terre en vue de nouvelles récoltes et de l’édification de nouvelles villes, ils sont continuellement en train de conquérir de nouvelles terres afin d’y vivre. Cela signifie que l’on doit attendre son tour, pour ainsi dire, pour obtenir un emplacement. Nous espérons acquérir un nouvel emplacement juste à la limite d’Amsterdam où nous pourrons construire notre bâtiment. La discussion de ces questions se poursuivit toute la journée.
ANGLETERRE
Le lundi 2 décembre, je pris l’avion pour Londres où j’arrivai à midi. Frère Hughes, serviteur de la filiale, ainsi que d’autres frères de la famille du Béthel et quelques architectes, se rendirent sur le nouveau terrain, acheté récemment, où nous espérons construire un très beau bâtiment pour loger la famille du Béthel et agrandir notre imprimerie. Ici, à Londres, nous disposons, dans ce que l’on appelle la “ Ceinture verte ”, d’un charmant coin. Toute la propriété est entourée de grands et superbes arbres, et je ne puis imaginer endroit plus agréable où l’on puisse vivre et être encore en ville. Nos frères du Béthel de Londres sont vraiment heureux de ce nouveau projet, et l’architecte dit qu’en février les travaux de fondation seront commencés et que, peu de temps après, le bâtiment sera achevé. Pour de nombreux frères dans la vérité, 34, Craven Terrace, Londres W. 2, est une vieille adresse ; mais je suis sûr que les frères d’Angleterre se réjouiront du changement, et quand ils verront le nouvel édifice et la nouvelle Salle du Royaume, qui lui est adjointe, tous seront transportés de joie devant ces preuves de progrès de l’œuvre du Royaume en Angleterre. Comme nous l’avons tous appris par le Yearbook de 1957, l’œuvre en Angleterre s’est poursuivie merveilleusement pendant la dernière année de service et, en décembre 1956, ce pays atteignait un nouveau maximum de 32 857 proclamateurs. Ils ont certainement besoin de ce nouveau bâtiment.
Le lundi matin, regrettant beaucoup de n’avoir pas l’occasion de parler à nos frères assemblés à Londres (mon séjour n’ayant duré que dix-huit heures), je dis au revoir aux chers frères et me dirigeai sur Paris.
FRANCE
À Paris nous avions acheté un certain bien-fonds et je passai de nouveau la journée avec l’architecte à revoir les plans définitifs d’un nouveau Béthel et d’une imprimerie, dont le besoin est urgent en France. Le point culminant du lundi fut la réunion tenue le soir à la Salle Wagram, où 2 580 de nos frères s’étaient rassemblés. Ce fut vraiment une joie de voir tant de frères venus des différentes parties de la France et de Paris même, et nous nous sommes rappelé la merveilleuse assemblée que nous eûmes dans cette ville pendant l’été de 1955. Frère Jontès, serviteur de la filiale, fit une courte introduction et j’eus le plaisir d’annoncer à ce beau groupe de chrétiens que, dans Paris aussi, un nouveau Béthel sera construit ainsi qu’une imprimerie. Ils manifestèrent un enthousiasme à faire vibrer les murs. En décembre, la France a atteint un nouveau maximum de proclamateurs, 10 058, preuve que nous avons besoin de plus grands locaux.
Ainsi, en une seule semaine, je visitai cinq filiales, examinai les problèmes les plus urgents, et consacrai particulièrement mon temps à l’œuvre de construction de nouvelles filiales et de nouvelles imprimeries. Maintenant, je me dirigeai vers le Moyen-Orient, pour assister à des assemblées, contrôler des filiales, visiter les missionnaires et voir ce que l’on pourrait faire pour faire progresser la prédication de la bonne nouvelle.
Mardi matin, par un temps clair et lumineux, je quittai Paris. Volant au-dessus des Alpes françaises et juste au-dessus du Mont Blanc, je pus constater la beauté de ces montagnes, recouvertes de neige. Comme elle est merveilleuse, la création de Jéhovah ! Peu de temps après, nous laissâmes la neige derrière nous pour contempler les champs verdoyants de l’Italie ; nous atterrîmes finalement à Rome même. Je n’y séjournai qu’une heure et le serviteur de la filiale, frère Sideris, et frère Hoffmann, serviteur de zone dans cette partie du monde, vinrent au devant de moi. Nous passâmes un heureux moment ensemble et frère Hoffmann se joignit alors à moi pour se rendre en Grèce.
GRÈCE
À Athènes, quand on reçut la nouvelle de la visite du président de la Société, les frères, d’après ce que l’on me dit, furent remplis d’enthousiasme et de joie. Cinq ans avaient passé depuis mon dernier séjour en Grèce, mais cette fois, j’étais accompagné du vice-président, F. W. Franz, ainsi que du serviteur de zone, F. C. S. Hoffmann. Frère Franz avait visité le Portugal et l’Espagne, s’était arrêté à Rome et était arrivé à Athènes un jour après moi. Aussi les frères d’Athènes étaient-ils remplis d’enthousiasme et impatients de vivre ces moments délicieux. La grande question dans l’esprit du serviteur de la filiale et des autres frères du bureau de la Société était de savoir s’ils pourraient tenir une réunion centrale quelque part à Athènes. En novembre, le serviteur de la filiale était allé voir la police d’Athènes pour lui demander d’accorder à la Société la permission de tenir une réunion le 7 décembre, et après de longues discussions, avait reçu cette autorisation. On loua l’un des principaux théâtres d’Athènes ; le nombre des places était de 1 200. Tout semblait prêt pour cette assemblée d’une demi-journée à Athènes, les cartes d’invitation spéciales avaient été envoyées par la poste dans toute la Grèce, à tous les serviteurs de groupe, de circuit et de district. Le théâtre était bien trop petit pour recevoir les groupes de témoins de Jéhovah qui se réunissent régulièrement à Athènes et au Pirée. On prit d’autres dispositions pour qu’ils rencontrassent le président et le vice-président de la Société.
Imaginez l’enthousiasme parmi ces frères qui n’avaient pas été autorisés à s’assembler publiquement pendant vingt-huit ans !
Quatre jours avant cette petite assemblée à Athènes, le serviteur de la filiale reçut de la police un message par téléphone l’invitant à passer à son bureau. Le fonctionnaire informa frère Idreos, le serviteur de filiale, que la police hésitait sur l’opportunité de cette réunion et conseilla de ne faire aucun préparatif. Cependant, le serviteur de la filiale déclara à la police qu’aucun préparatif n’était en cours : ils avaient tous été faits et étaient en vigueur ; le théâtre avait été loué, les cartes d’invitation avaient été envoyées et beaucoup de gens étaient en route pour l’assemblée. Les fonctionnaires de police se montrèrent indécis et demandèrent au frère de revenir le lendemain matin afin qu’ils puissent consulter leurs chefs. Certaines personnes en vue, qui s’intéressaient aux témoins de Jéhovah en Grèce, téléphonèrent à la police pendant la journée ; et, à ces particuliers, les fonctionnaires révélèrent la raison pour laquelle ils cherchaient à empêcher la réunion : c’était dû au fait que le bureau de l’archevêque avait “ relancé ” la police, essayant de la persuader d’empêcher ce rassemblement de témoins de Jéhovah. Cependant, la police décida finalement qu’elle laisserait aller les choses ; elle espérait que les visiteurs ne seraient pas trop nombreux. Mais nous savions tous que quiconque avait reçu une carte d’invitation pour entrer au théâtre Kentrikon serait présent. Dans l’intervalle, frère Hoffmann et moi contrôlions la filiale et prenions soin des affaires du Béthel. Frère Franz arriva de Rome et fut accueilli avec enthousiasme ; et le septième jour de décembre se leva.
De très bonne heure ce matin-là, de nombreux frères se rendirent au Théâtre Kentrikon. La police y était aussi. Les propriétaires du théâtre avaient ouvert les portes et permis aux témoins de Jéhovah d’entrer. À 9 h 30, la police ferma les portes parce que le hall principal, les galeries et les balcons étaient combles, chaque siège étant occupé. 1 200 personnes se trouvaient dans le théâtre. On pouvait y voir une foule de personnes heureuses, toutes réjouies d’être dans la société du Monde Nouveau et impatientes de voir le président et le vice-président de la Société ainsi que le serviteur de zone desservant leur pays.
Le programme commença à dix heures exactement. Frère Hoffmann fut introduit et rapporta certaines expériences intéressantes des frères dans d’autres pays. Après cette causerie, frère Franz fit un discours très intéressant et encourageant pendant une heure environ. Il parla aux frères de sa jeunesse, du temps où il étudiait la langue grecque à l’Université de Cincinnati. Il leur dit comment il avait étudié l’histoire ancienne de la Grèce et qu’il avait maintenant l’occasion de voir certains de ses vestiges, à l’Acropole et à l’Aréopage d’Athènes, qu’il avait visité quelques-uns de ces édifices la veille. Il rappela à tous comment Paul s’était adressé aux Athéniens ; puis il parla de notre privilège d’avoir visité pendant de brefs instants le lieu approximatif où il avait fait son merveilleux discours. Frère Franz entretint aussi les frères de sa visite au Portugal, en Espagne et en Italie et du zèle de leurs frères dans ces pays-là.
Après cela, je m’adressai à l’heureux auditoire qui débordait d’enthousiasme. La plupart des personnes, venues de tous les coins de la Grèce, voyaient pour la première fois, ce jour-là, les représentants de la Société ; elles formaient un groupe de gens écoutant avec une attention soutenue, avides d’entendre tout ce qui était dit. Ce matin-là, je parlai aux frères sur le thème “ Pais mes agneaux ”, montrant la grande responsabilité qui reposait sur Pierre et sur tous les disciples, appelés à devenir vraiment des surveillants et à s’acquitter de cette responsabilité. Jésus allait bientôt les quitter. Il avait bien nourri les brebis qui étaient avec lui, mais il ne devait plus être leur berger ici-bas ni veiller à ce qu’elles soient bien soignées ; tout le poids de cette responsabilité incombait maintenant à ses fidèles disciples. Il était indiqué par là que les personnes qui occupent aujourd’hui des positions de surveillants devraient prendre garde aux paroles de Jésus : “ Pais mes agneaux ”, et ne devraient pas les négliger. Parfois les surveillants pensent que leur position n’est qu’une position honorifique, et qu’ils doivent s’occuper des “ papiers ” du groupe et faire quelques discours. En réalité, la responsabilité du surveillant consiste à nourrir les agneaux et à s’assurer qu’ils sont soignés, qu’ils restent dans le troupeau. Il fut donc déclaré que, lorsque des personnes ne viennent plus aux réunions, il appartient au surveillant d’en découvrir la raison en les visitant, les réconfortant, leur donnant les conseils nécessaires des Écritures, et de veiller à ce qu’elles soient nourries et ramenées dans le troupeau.
En Grèce, la nécessité d’avoir des surveillants se fait particulièrement sentir. Là, les frères ne sont pas autorisés à se rassembler dans des Salles du Royaume, ils doivent se réunir dans des foyers particuliers, par groupes de dix à quinze. Par là, nous voyons pourquoi un surveillant doit toujours être en éveil et rester en contact avec toutes les études de livre du groupe dans les centres de service, veiller à ce que toutes les “ autres brebis ” soient nourries. Pensez un peu, pendant vingt-huit ans, les témoins de Jéhovah n’ont pas eu la possibilité de se réunir comme ils le faisaient ce matin-là, aussi leurs cœurs débordaient-ils de joie.
Des journalistes étaient présents et firent leur reportage sur ce qui se passait à l’assemblée des témoins de Jéhovah. Pendant de nombreuses années, les policiers étaient envoyés aux réunions des témoins de Jéhovah avec l’ordre de les arrêter. Dans le passé, la police avait dû exécuter les ordres de la hiérarchie orthodoxe grecque, et chaque fois que cette dernière voulait arrêter quelqu’un pour le mettre en prison, il appartenait à la police de faire cette vile besogne. Mais aujourd’hui, pour la première fois en vingt-huit ans, les témoins de Jéhovah étaient réunis dans un théâtre et la police avait été envoyée pour les protéger. Nous espérons sincèrement — et nous prions pour cela — que cette assemblée sera la première d’une série d’autres et que les conditions changeront, de sorte que ces bonnes personnes qui veulent servir Dieu, et lui seul, puissent jouir de la liberté de s’assembler pour la véritable adoration.
Ainsi qu’il a été dit, il fut impossible de rassembler tous les frères dans le théâtre. Cet après-midi, des dispositions furent donc prises pour que le président et le vice-président de la Société visitent les petits groupes de personnes chez elles, à Athènes. À 15 heures, le serviteur de filiale et moi commençâmes à faire ces visites dans les différentes maisons. Vingt-cinq minutes plus tard environ, frère Franz et un autre frère de la filiale nous remplacèrent, visitant les mêmes foyers. Ainsi nous eûmes la possibilité de parler à un plus grand nombre de frères. En réalité, jusqu’à 21 heures nous avions rencontré 853 frères auxquels nous avions parlé. Ce fut vraiment un jour rempli de joie ! De retour à la filiale ce soir-là, nous y trouvâmes beaucoup de serviteurs de groupe des différentes parties de la Grèce, venus visiter le bureau et l’imprimerie et, là encore, j’eus l’occasion de leur parler pendant trente minutes environ. La Société avait prévu une petite réception à la filiale, parce que c’était un nouveau bâtiment et que beaucoup de nos frères des autres coins de la Grèce ne l’avaient jamais vu.
Ce 7 décembre restera un jour inoubliable pour nous tous qui avons eu le privilège d’en jouir. Tandis que les frères étaient impatients et heureux de nous voir, nous étions remplis de joie de les rencontrer. Le lendemain, selon le programme, nous devions partir pour la Turquie. Les frères nous conduisirent jusqu’à l’aéroport. Nous n’étions pas sûrs si d’Istamboul nous ne reviendrions pas à Athènes pour aller à Chypre (tout cela dépendait de l’obtention de nos visas pour Chypre). À 9 h 30, nous partions et à dix heures nous étions de retour, atterrissant sur la même piste. Quand nous fûmes à quinze minutes environ de vol d’Athènes, quelques ennuis surgirent dans l’un des moteurs, aussi le pilote décida-t-il de retourner. Une heure plus tard nous quittions Athènes dans un autre avion, en direction d’Istamboul.
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Appréciez les publications chrétiennes de baseLa Tour de Garde 1957 | 15 septembre
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Appréciez les publications chrétiennes de base
“ Le cœur du juste étudie pour répondre. ” — Prov. 15:28, AS.
1, 2. Comment les proclamateurs du Royaume deviennent-ils compétents dans leur ministère ? Pourquoi cela est-il nécessaire ?
DEUX témoins de Jéhovah allaient de porte en porte annoncer le message du royaume de Dieu. À une porte le maître de maison souleva une objection que le nouveau prédicateur ne sut réfuter. Le ministre de maturité plus grande s’avança, répondit à la question en s’aidant des Écritures, cela à la satisfaction de l’homme, et fit un excellent exposé de la vérité, ce qui disposa favorablement l’auditeur envers le message. Plus tard, le nouveau fit cette réflexion : “ Je n’aurais jamais su répondre à cette question ! ” Mais le témoin de plus grande maturité lui assura que la persévérance dans l’étude et dans le service lui donnerait cette capacité.
2 Des choses semblables sont arrivées à tous les prédicateurs du Royaume. S’ils sont devenus compétents dans leur ministère, capables de répondre aux questions et de résoudre les objections majeures, c’est parce qu’ils ont acquis des connaissances par leur étude de la Bible et des publications bibliques. De plus, leur service les a aidés à en faire un bon usage. Ainsi que nous l’avons vu plus haut, celui qui désire devenir fort dans la vérité ne peut se passer ni de l’étude ni du service. Cette vigueur et la maturité sont des éléments importants car, comme pour Paul, les armes de notre combat sont puissantes “ pour renverser des forteresses ” et nous devrions être à même de réduire à néant les faux raisonnements dressés contre la connaissance exacte de Dieu. En êtes-vous capable ? Avez-vous la maturité requise ? — II Cor. 10:4, 5.
3. Quelle récompense stimule les proclamateurs actifs à consacrer beaucoup de temps à une étude accrue ?
3 Quand des frères ont une bonne connaissance, sont à même de répondre aux questions, de faire de bons exposés dans le service et sont sollicités par d’autres frères désireux d’être aidés et instruits, il n’y a aucun mystère au sujet de la source de leur compréhension. Ils ne disposent probablement pas de plus de temps que vous. Ils ont peut-être une femme, des enfants, une maison et il leur faut parfois, pour assurer le maintien de leur famille, faire face aux mêmes problèmes, sinon à des difficultés plus grandes, que les autres frères. De plus, à cause du temps accru qu’ils passent dans le service, leur journée peut être plus remplie que la vôtre. Mais ils sont entièrement enveloppés dans la vérité. Ils puisent une grande joie à acquérir la bonne connaissance et ils sont heureux quand leur surcroît d’étude se révèle être une aide particulière et peut-être inattendue dans la présentation du message du Royaume. Ils ne disent pas manquer de temps pour étudier, car ils savent que ce n’est pas seulement plus de service mais un meilleur service qui est réclamé. Ils consacrent non seulement plus d’heures au service, mais ils mettent davantage dans ces heures, augmentant et la quantité et la qualité de leur service. Ils savent que s’ils cessaient de progresser ils commenceraient de reculer ; que s’ils ne continuaient pas à apprendre, ils cesseraient de connaître. C’est leur étude qui leur donne une solide connaissance.
4. Comment peut-on améliorer la qualité de notre témoignage chrétien ?
4 Tous les serviteurs de Jéhovah ont l’obligation de parler clairement, simplement, d’une façon intelligible. Mais pour parler clairement, il faut savoir de quoi nous parlons. Il nous faut comprendre non seulement la vérité mais les points de vue des gens de notre territoire, car nous ne saurons répondre à leurs objections qu’en connaissant la nature de ces dernières. Il faut examiner sans cesse la façon dont nous exposons le message, écouter les réponses et nous efforcer de nous faire comprendre. Et quand nous rencontrons une situation que nous ne savons résoudre, réfléchissons-y par la suite, cherchons la réponse qui aurait convenu et quand se présenteront des circonstances analogues nous saurons quoi répondre.
L’ÉTUDE
5, 6. Comment peut-on acquérir la sagesse et quelle détermination est nécessaire pour la trouver ? Qu’est-ce qui montre la valeur de l’étude ?
5 Il est vrai que “ si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche ”. Mais il ne s’agit pas seulement de demander. Sinon, il ne nous serait pas conseillé ceci : “ Et avec tout ce que tu possèdes acquiers l’intelligence. ” Et : “ Le cœur du juste étudie pour répondre. ” (Jacq. 1:5 ; Prov. 4:7 ; 15:28, AS). On ne peut espérer acquérir la sagesse si, après l’avoir demandée, nous ne tenions aucun compte de ce à quoi Jéhovah a pourvu pour nous permettre de l’acquérir. Jéhovah offre la sagesse, mais il faut la rechercher comme un trésor, avec la détermination des mineurs et des prospecteurs fouillant le sol pour y trouver des métaux précieux. Les Proverbes disent : “ Mon fils, si tu reçois mes paroles, si tu gardes avec toi mes préceptes, si tu rends ton oreille attentive à la sagesse, et si tu inclines ton cœur à l’intelligence ; oui, si tu appelles la sagesse, et si tu élèves ta voix vers l’intelligence, si tu la cherches comme l’argent, si tu la poursuis comme un trésor, alors tu comprendras la crainte de l’Éternel, et tu trouveras la connaissance de Dieu. Car l’Éternel donne la sagesse ; de sa bouche sortent la connaissance et l’intelligence ; il tient en réserve le salut pour les hommes droits. ” — Prov. 2:1-7.
6 Il ne s’agit pas simplement de théorie. La valeur d’une telle étude se voit dans la pratique. Les nouveaux qui, dans un groupe, croissent rapidement dans la maturité sont ceux qui “ appliquent leur esprit à l’instruction et leurs oreilles aux paroles de connaissance ”, qui se souviennent qu’“ un témoin véridique sauve des vies ” et qui ne considèrent pas leur jeunesse dans la vérité comme une excuse pour renoncer à tout effort en ce sens. Ils comprennent l’importance des publications chrétiennes et des réunions organisées pour leur affermissement, et ils recherchent toutes les méthodes susceptibles d’élargir leur connaissance et leur entendement. — Prov. 23:12 ; 14:25, RS.
7. Comment les publications théocratiques de base aideront-elles les chrétiens en marche vers la maturité ?
7 Ceux qui grandissent vraiment dans la maturité constatent que la connaissance des publications théocratiques de base est d’une grande aide dans le ministère, car elles leur permettent de puiser à un fonds solide de connaissance et de répondre à la plupart des questions rencontrées dans le service. De plus, quand ils préparent un discours pour le groupe, ils n’utilisent pas les matières déjà présentées dans toutes leurs allocutions précédentes, mais ils recherchent de nouvelles données qui feront vivre leur exposé, car ils pourront donner de bons conseils spirituels. Leur ardeur pour acquérir la connaissance les poussera à rechercher des choses qui furent publiées longtemps avant leur venue à la vérité, ce qui étendra et approfondira leur compréhension, et les fera grandir toujours plus dans la maturité.
8. Quelles matières puisées dans les anciennes publications pourraient servir à préparer des allocutions ? Comment peut-on les localiser ?
8 Faites-vous des recherches dans les publications anciennes pour étendre et approfondir votre connaissance sur des sujets qui soulèvent des questions ? Avez-vous vraiment étudié ces anciennes publications ? Quand un frère donne une allocution, pouvez-vous, pour graver encore plus profondément dans votre esprit les matières exposées, identifier la publication particulière d’où ces points ont été tirés ? S’il traite de la famille terrestre de Jésus, vous souvenez-vous que la rubrique “ Questions de lecteurs ” de la Watchtower (angl.) du 15 décembre 1950 nous a expliqué comment nous pouvions savoir que Jésus avait des frères et des sœurs ? Quand l’orateur insiste que le chrétien ne doit pas user d’un langage obscène, vous rappelez-vous que ce sujet fut développé dans l’article intitulé “ Faites des progrès pour dompter la langue ”, du 15 mars 1952 ? Quand il nous parle des différentes sortes de créatures spirituelles, à savoir les anges, les chérubins, les séraphins et l’archange et qu’il décrit leurs diverses positions, vous rappelez-vous que cela fut considéré aux pages 47 à 49 de “ La vérité vous affranchira ” ? Vous ne vous souviendrez certainement pas des pages, mais vous rappelez-vous les discussions ? Savez-vous vous servir de l’index des versets bibliques pour retrouver les pages ? Savez-vous expliquer ces points quand quelqu’un vous interroge à ce sujet ? Les frères ayant une connaissance de maturité ont peut-être revu récemment ces sujets pour rafraîchir leur mémoire avant d’en parler aux nouveaux intéressés.
9. Qu’est-ce qui empêchera les études bibliques de devenir un fardeau ?
9 Quel est votre fonds de connaissance ? Si vous êtes nouveau dans le groupe, n’avez-vous étudié qu’une seule des publications de la Société, par exemple le livre La religion a-t-elle servi l’humanité ? ou peut-être deux, ou bien avez-vous creusé plus avant pour être certain de posséder les éléments essentiels contenus dans “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ” et C’est ici la vie éternelle ! ? Étudier ces ouvrages n’est pas une peine mais un plaisir quand on ne se préoccupe pas du nombre de pages lues mais de la connaissance acquise, de la façon dont elle affermira notre foi et nous aidera à devenir un meilleur serviteur chrétien. Ne dites jamais : “ Mais je sais déjà tout cela ! ” Car vous constaterez le contraire et vous serez fortifié par votre surcroît d’étude.
10, 11. Donnez des exemples, soit ceux qui sont cités ou d’autres qui vous viendront à l’esprit, pour montrer l’importance des matières de C’est ici la vie éternelle !
10 Quelles connaissances devriez-vous avoir puisées dans le livre C’est ici la vie éternelle ! ? Cet ouvrage contient beaucoup de choses, mais considérez cet exemple : Quand vous rencontrez quelqu’un qui ne comprend pas que Jéhovah est sans commencement, qu’il existe d’éternité en éternité, qu’il n’aura jamais de fin, vous rappelez-vous qu’au chapitre deux du livre en question il est dit : “ Mais est-ce impossible ? Que dire du temps et de l’espace ? Quand commença le premier et où commence le second ? En mathématiques, on accepte l’infini, et il ne devrait pas être plus difficile d’admettre l’existence illimitée de Dieu, dans le passé comme dans l’avenir. ”
11 Si quelqu’un nie que la Bible soit nécessaire pour nous guider dans notre culte, pouvons-nous lui montrer que Jésus donna l’exemple en montrant qu’il fallait baser notre activité sur ce que dit la Bible ? Dans Luc 4:16-21 il est montré que Jésus avait “ coutume ” d’aller à la synagogue le jour du sabbat et d’y lire à haute voix dans les Écritures. Dans Matthieu 4:4, 7, 10, nous apprenons que, lorsqu’il fut tenté par Satan au désert, Jésus repoussa par trois fois le tentateur en citant de mémoire des passages du Deutéronome, disant à chaque reprise : “ Il est écrit. ” De plus, Luc 24:27 dit : “ Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait. ” Auriez-vous songé à ces points qui montrent que Jésus donna l’exemple en employant la Bible comme guide dans le culte ? Ces points sont contenus au chapitre sept, intitulé “ Le livre de la connaissance vivifiante ”, de C’est ici la vie éternelle !
12. Quelles doctrines fondamentales devrions-nous être à même d’expliquer grâce à notre étude de “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ” ?
12 En outre, chaque membre du groupe devrait être capable d’expliquer les doctrines de base exposées dans le livre “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ”, y compris l’histoire de la Bible et comment l’Écriture s’est transmise jusqu’à nos jours, qui est Satan et son influence à notre époque, qu’est-ce que l’homme, pourquoi l’évolution ne peut être vraie, pourquoi la doctrine de la trinité est fausse, pourquoi la rançon était nécessaire et comment elle fut fournie, quelle est la véritable assemblée de Dieu et comment nous pouvons savoir que nous sommes au “ temps de la fin ”. Un chapitre entier dans “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ” est consacré à chacun de ces sujets. En vous rappelant ces choses, sauriez-vous les expliquer ? Comme chrétien de maturité, vous devriez être en mesure de le faire.
13. Pour quelles raisons devriez-vous faire des recherches dans les anciennes publications de la Société ?
13 Ces deux livres, “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ” et C’est ici la vie éternelle ! donnent une connaissance de base. Une fois leur étude achevée, vous pouvez consulter les publications plus anciennes. Rappelez-vous que “ l’homme spirituel examine (sonde) toutes choses ” et qu’il devrait connaître les choses profondes de Dieu. Il y a tant de richesses dans la Parole de Dieu, tant de choses de valeur, qu’il est impossible de répéter ces choses tous les quelques mois. Cependant plus de la moitié des témoins de Jéhovah n’étaient pas dans la vérité en 1949 ! Et ce périodique compte un million de lecteurs de plus qu’en mai 1955, il y a seulement vingt-quatre mois ! Comment toutes ces personnes peuvent-elles acquérir tout ce qu’elles ont manqué ? En étudiant les anciennes publications, en consultant les anciens numéros de La Tour de Garde dans la bibliothèque de la Salle du Royaume. Il y a tant de richesses spirituelles et de connaissances propres à la maturité dans ces publications et on ne perd certainement pas son temps à les étudier. En consultant les anciennes publications de la Société, vous saurez où trouver les réponses aux questions soulevées et vous serez heureux de voir s’étendre votre compréhension. La connaissance accrue que vous acquerrez ainsi vous affermira dans votre foi et vous rendra plus utile pour vos frères et dans votre service. Ce sont là de bonnes raisons de suivre l’exemple du psalmiste qui a dit : “ Je méditerai sur toute ton œuvre, et je réfléchirai à tes hauts faits. ” — I Cor. 2:15, NW ; Ps. 77:12, RS.
14. Quel exemple sur l’importance de servir Jéhovah pendant sa jeunesse fut donné dans un article de La Tour de Garde ?
14 Voyons quelles sont quelques-unes des choses que nous pouvons apprendre en revoyant continuellement les anciennes publications. Dans un discours sur l’importance de passer sa jeunesse au service de Jéhovah, un orateur, se fondant sur Ecclésiaste 12:1-7, débute par ces paroles : “ Mais souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que les jours mauvais arrivent et que les années approchent où tu diras : je n’y prends point plaisir. ” Puis le frère développe les versets suivants pour montrer que les jours “ mauvais ” sont ceux qui viennent sur les hommes n’ayant pas passé leur vie au service de Jéhovah, mais qui ont gaspillé leur jeunesse et leur vigueur, qui ont oublié leur Créateur et n’ont aucune connaissance de ses œuvres actuelles. Pendant l’été de la vie, les choses paraissent pleines d’éclat, mais durant l’hiver de la vieillesse, elles s’obscurcissent. Les bras et les mains tremblent, les jambes s’affaiblissent et se courbent, les pas sont lourds. Le sommeil du vieillard est léger, il ne connaît pas le sommeil du sage ni celui du travailleur. Quand il monte les escaliers, il redoute de tomber ; il est saisi de vertige à la seule vue de ce qui est élevé. Il a peur de l’animation de la rue, et s’il est seul sur un chemin, il a des terreurs, il craint d’être assailli. Le moindre fardeau lui paraît pesant. Finalement “ le cordon d’argent ” de la vie se détache et “ le vase d’or ” du merveilleux cerveau de l’homme se brise. La circulation sanguine s’arrête et la poussière du corps retourne à la terre. Le comble de la vanité, souligne l’orateur, est le jeune homme qui oublie le Créateur et qui vieillit dans cette ignorance volontaire, au milieu des peines et des souffrances de l’existence. Mais combien différente, déclare l’orateur, est la maturité satisfaite de celui qui a passé sa jeunesse au service de Jéhovah ! Où l’orateur a-t-il puisé toutes ces données ? Dans l’article “ Se souvenir du Créateur du monde nouveau ” paru dans La Tour de Garde du 1er mars 1946. Qui se le rappelle ?
15. Quelle est la signification propre du terme “ ministre ” ? Que peut-on en déduire ? Où se trouvent ces données ?
15 Un autre frère désireux de démontrer les devoirs du ministre explique à une réunion de service que le mot “ ministre ” emporte l’idée de service, qu’il fait penser à quelqu’un occupant non pas un rang supérieur mais une position inférieure. Le terme “ ministre ”, déclare-t-il, est dérivé du latin ; il provient du vocable minus signifiant moins et de la désinence comparative ter ; tout comme le mot de signification contraire magister, maître, vient du terme magis signifiant plus et de la terminaison comparative ter. Le terme hébreu ordinairement traduit par “ ministre ” peut aussi bien se rendre par “ servant ” et “ serviteur ”. Le terme grec en question est diakonos qui signifie littéralement “ par la poussière ” ; il emporte l’idée de quelqu’un qui est couvert de poussière parce qu’il court dans le service d’un autre. Dans le sens propre et biblique, ce mot ne désigne donc pas le rang élevé du clergé de la chrétienté. Il s’applique proprement à ceux qui s’engagent dans le service de Dieu. Où l’orateur a-t-il puisé ces matières ? Dans l’article “ Ministres de Dieu, prédicateurs de la bonne nouvelle ” paru dans La Tour de Garde du 15 avril 1948. Auriez-vous songé à consulter ce périodique ?
16. Comment répondriez-vous à un railleur qui trouve ridicule l’idée que des animaux survécurent au déluge dans l’arche ? Où furent publiées ces matières ?
16 Vous accompagnez dans le service un prédicateur de maturité. Vous rencontrez un railleur qui n’a aucune foi en la Bible et déclare ridicule le récit du déluge car l’arche n’aurait jamais pu abriter tous les animaux. Le frère mûr lui fait remarquer que son objection est sans fondement. L’arche mesurait de 135 à 168 mètres de long (selon la coudée employée dans les mesures), de 22,5 à 28 mètres de large et de 13,5 à 16,8 mètres de haut : il y avait donc assez de place pour accueillir les différentes “ espèces ” d’animaux décrites dans la Genèse et dont sont issues toutes les variétés animales actuelles. Où ce frère s’est-il documenté ? Eh bien, dans Réveillez-vous ! du 8 juin 1952 qui contient un article intitulé “ La liste des passagers de l’arche de Noé ”. Y auriez-vous songé ?
17. Pourquoi l’idée que la grande pyramide de Gizèh était un témoin de pierres pour Dieu est-elle sans fondement ?
17 Dans une étude biblique à domicile vous rencontrez une personne à qui l’on a dit que les mesures de la grande pyramide de Gizèh correspondent à ce qu’ont annoncé les prophéties et qu’il faut les étudier pour apprendre les desseins de Dieu. Vous ne savez quoi répondre à ce sujet, mais vous vous souvenez qu’il y a bien longtemps cette question avait été traitée dans les publications de la Société. Vous faites donc des recherches dans les volumes de La Tour de Garde en remontant le cours des années jusqu’à ce que vous tombiez sur le numéro de février 1929. Il vous apprend pourquoi cette idée est sans fondement et vous décidez de présenter les points suivants à la personne : Premièrement, l’Égypte était un pays païen soumis à la puissance de Satan ; deuxièmement, Dieu ne fait pas accomplir son œuvre par le genre de labeur d’esclaves qui éleva les pyramides ; troisièmement, il est dit aux chrétiens qu’ils doivent vivre par la foi et non par la vue ; et quatrièmement, si l’assemblée chrétienne devait tirer instruction des mesures de cet ancien amoncellement de pierres Jésus ou les apôtres en auraient fait quelque allusion ; or ils sont muets sur ce point. Un article plus bref à ce sujet se trouve dans La Tour de Garde du 1er octobre 1956.
18. Comment peut-on montrer qu’il est important et qu’il convient de citer les différentes parties de la Bible ?
18 Un voisin, à qui vous parlez des bénédictions du royaume de Dieu, objecte ceci : “ En sautant d’un verset à l’autre, vous pouvez prouver n’importe quoi, même les doctrines les plus fantastiques. ” Vous répliquez qu’il est impossible de solliciter ainsi les textes bibliques sans rompre l’harmonie interne des Écritures. Si vous devez prouver que tous les prophètes ont annoncé notre époque avec ses événements et que tous ces hommes enseignèrent des doctrines non contradictoires, il vous faudra évidemment les citer, du moins quelques-uns d’entre eux. Est-ce là la méthode biblique ? Oui, affirmez-vous, c’est bien là la méthode des Écritures. Dans son sermon sur la montagne, Jésus a fait vingt et une citations des Écritures hébraïques. Les cinq chapitres de la première épître de Pierre renferment trente-quatre citations de dix livres de la loi, des prophètes et des Psaumes. Le seul livre de Matthieu contient cent vingt-deux citations et références ! Ces fidèles hommes de Dieu jonglaient-ils avec les textes pour défendre certaines idées ? Assurément non ! C’est notre privilège, poursuivez-vous, en ce “ temps de la fin ” de “ courir çà et là ” à travers la Bible pour apprendre ce qu’elle dit et augmenter ainsi notre connaissance, selon que le prophète Daniel (12:4, Da) l’a annoncé il y a longtemps. Où avez-vous recueilli tous ces faits sur la nécessité de citer la Bible ? Dans l’article “ La clef de l’étude de la Bible ” dans La Tour de Garde du 1er juillet 1949.
19. Comment répondre à celui qui doute de l’authenticité intégrale de la Bible ?
19 Le même article vous fournira un bon argument à présenter à celui qui veut faire un choix parmi les différentes parties de la Bible, lesquelles ne seraient pas toutes authentiques. L’article en question vous apprendra que les rédacteurs des Écritures grecques firent 740 citations (quelques-unes sont des renvois) des Écritures hébraïques. Ils citèrent trente-cinq livres, c’est-à-dire tous les livres de la portion hébraïque, sauf Ruth, Esdras, l’Ecclésiaste et le Cantique des cantiques. Si Jésus et les apôtres acceptèrent tous ces livres sans hésiter, qui peut dire qu’il en sait plus long qu’eux sur l’authenticité de la Bible ? Si vous figurez parmi le million et demi de lecteurs qui ne lisaient pas ce périodique quand furent publiées ces matières, nous vous engageons à revoir ces anciens numéros et à faire votre profit de leur contenu.
20. Comment les serviteurs veilleront-ils à leur connaissance et à leur enseignement ? Quelle sera leur récompense ?
20 En revoyant les articles parus il y a des années, vous comprendrez pourquoi tels frères sont plus avancés en connaissance que d’autres qui ne se sont pas donné la peine de faire des recherches pour se remettre en mémoire des faits intéressants. Si, en qualité de fidèles serviteurs, nous recherchons la connaissance, animés du désir de perfectionner notre capacité d’enseigner, nous tirerons profit de tous les moyens à notre disposition pour augmenter notre compréhension. Nous ferons un usage constant des matières contenues dans C’est ici la vie éternelle !, dans “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ” et dans d’autres publications de la Société. Comme Paul l’a dit à Timothée, nous nous appliquerons à la lecture, à l’exhortation et à l’enseignement. Nous continuerons à améliorer notre service, à l’examiner, à analyser l’effet de notre témoignage sur nos auditeurs ; nous considérerons leurs points de vue et ferons un effort pour parler simplement, clairement, d’une façon intelligible. Nous suivrons ainsi la recommandation de Paul et nous serons abondamment bénis : “ Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent. ” — I Tim. 4:13, 15, 16.
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Pourquoi les gens s’abusentLa Tour de Garde 1957 | 15 septembre
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Pourquoi les gens s’abusent
● Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les gens s’abusent, bien qu’ils possèdent la Bible qui pourrait leur servir de guide ? Le péché originel n’est pas la seule raison. Il faut y ajouter le fait que Satan, le Diable, a été précipité ici-bas et qu’il séduit toute la terre habitée. Sous son influence pernicieuse les masses sont induites en erreur. “ Le monde entier est sous la puissance du malin. ” — Apoc. 12:9 ; I Jean 5:19.
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