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La société des témoins du Royaume, fondée sur la BibleLa Tour de Garde 1963 | 15 octobre
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les principes bibliques. C’est l’organisation qui apporte dans votre foyer le message vivifiant de la Parole et du Royaume de Jéhovah (Jean 17:3). C’est l’assemblée qui vous incite à l’amour et aux bonnes œuvres. C’est la Société chrétienne qui, de bon cœur, est prête à vous encourager dans la fidélité à Dieu (Héb. 10:23-25). Son existence fait honneur à Jéhovah Dieu, son Créateur. Du fait qu’elle est soutenue par l’esprit de Dieu, les observateurs sincères des quatre coins du monde ne peuvent faire autre chose que d’accepter la conclusion formulée par Charles Samuel Braden, professeur d’histoire, dans son livre These Also Believe :
“ Comme témoins dans l’obligation par Dieu de faire connaître l’imminence de la fin de l’âge et la venue de la Théocratie, ils cherchent par tous les moyens imaginables à faire parvenir aux hommes leur message. Il ne faut jamais être surpris de la méthode nouvelle qu’ils peuvent trouver et utiliser. Les témoins de Jéhovah ont littéralement couvert la terre de leur témoignage. (...) On peut affirmer très justement que pas un groupement religieux du monde n’a déployé plus de zèle et d’opiniâtreté dans ses efforts pour répandre la bonne nouvelle du Royaume que les témoins de Jéhovah. ”
Si vous êtes une personne soucieuse de faire la volonté divine, si vous voulez participer à l’œuvre de prédication du Royaume qui se fait actuellement dans toutes les nations, les témoins de Jéhovah sont heureux de vous voir vous associer avec eux et profiter des dispositions précitées que, dans son amour, Jéhovah Dieu a prises pour qualifier ses témoins du Royaume en vue de l’œuvre qu’il leur a donnée à faire.
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Résistez aux forces spirituelles mauvaisesLa Tour de Garde 1963 | 15 octobre
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Résistez aux forces spirituelles mauvaises
Que doit faire celui que les démons tourmentent sans répit ? Quel est le secret de la victoire ?
LA PAROLE DE DIEU souligne la nécessité pour les chrétiens de résister aux forces démoniaques qui tourmentent et égarent l’humanité. Selon le conseil de l’apôtre chrétien Paul : “ Parce que nous avons à lutter, non contre le sang et la chair, mais (...) contre les chefs mondiaux de ces ténèbres, contre les forces spirituelles mauvaises qui sont dans les lieux célestes. ” Par là, il faut entendre que le chrétien doit revêtir “ l’armure complète de Dieu ” afin de “ résister dans le jour mauvais ”. — Éph. 6:11-13, NW.
Dans ces mauvais jours du “ temps de la fin ”, les démons semblent multiplier leurs attaques contre les chrétiens et ceux qui ne font que commencer d’apprendre la vérité de Dieu. Alors que fera celui qui désire faire la volonté de Dieu s’il comprend qu’il est assailli par les forces démoniaques qui cherchent à l’épuiser, physiquement et mentalement, en troublant son sommeil ? Que fera-t-il s’il entend des “ voix ” qui se font passer pour de “ bons esprits ” ? Si des “ voix ” essaient de le détourner du royaume de Dieu et de ses témoins du Royaume ?
Quand des esprits méchants tourmentent une personne, les sédatifs, tranquillisants et drogues d’une grande utilité dans les troubles nerveux et mentaux, s’avèrent inefficaces, les troubles étant provoqués ici par les démons. Dieu seul procure le remède qui permet de résister victorieusement dans ce mauvais jour. Ce remède, c’est “ l’armure complète de Dieu ”. C’est pourquoi le “ bon soldat de Jésus-Christ ” la revêtira pour le combat, résistant aux puissances démoniaques dans ce mauvais jour. — II Tim. 2:3.
REJETEZ LE SPIRITISME, LES PRÉSAGES ET LES “ VOIX ”
Toute personne persuadée que les forces spirituelles méchantes l’assaillent doit se préparer calmement, et non dans une crise d’exaltation, à la contre-offensive. Avant tout, elle pourrait examiner soigneusement toutes ses habitudes, pour s’assurer qu’elle a rejeté toutes les formes du spiritisme qui est du démonisme. Elle pourra difficilement résister aux puissances démoniaques si elle se livre à des pratiques occultes et à la magie.
Par conséquent, ce qu’il faut faire, c’est examiner minutieusement toutes ses activités. Par exemple, fait-on usage d’une planchette oui-ja, ou même a-t-on chez soi un instrument de ce genre ? Se laisse-t-on, jusqu’à un certain point, mettre en état d’hypnotisme ? Entre-t-on en transe, la transe étant peut-être provoquée par certains exercices dits de concentration et des postures particulières à la religion
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La maturité : une qualité requise du chrétienLa Tour de Garde 1963 | 15 octobre
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La maturité : une qualité requise du chrétien
“ Il a donné (...) ayant en vue la formation des saints, pour l’œuvre ministérielle, pour l’édification du corps du Christ, jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’unité dans la foi et dans la connaissance exacte du Fils de Dieu, à l’état d’homme adulte, à la mesure du développement qui appartient à la plénitude du Christ. ” — Éph. 4:11-13, NW.
1. Quelle est l’idée de base exprimée par le mot maturité ?
L’IDÉE de base exprimée par le mot maturité est celle de la perfection, de la plénitude, de la croissance complète. Parfois, Paul appelle “ aînés ” les hommes qui possèdent cette qualité, voulant dire qu’ils sont plus âgés quant à leur compréhension de la Parole de Dieu et qu’ils ont le jugement mûr. Personne n’est doué d’une telle maturité par la nature. C’est une qualité qu’il faut cultiver.
2. Comment parvient-on à la maturité physique ?
2 La maturité physique vient naturellement avec le temps. Elle progresse avec les années, s’achevant normalement au bout de vingt ans environ. Durant cette période de temps, le corps se développe jusqu’à ce qu’il parvienne à sa stature complète. La maturité physique est alors atteinte.
3. a) Quelle est, pour le chrétien, la valeur de la maturité physique ? b) Pourquoi la maturité spirituelle est-elle d’une valeur plus grande que la maturité physique ? c) Qu’est-ce qui permet d’accélérer notre développement spirituel ?
3 Cependant, la maturité physique n’est pas la chose la plus importante dans la vie et elle n’est pas une condition essentielle de la maturité spirituelle. Dans une lettre, Paul dit même au jeune Timothée : “ L’exercice corporel est utile à peu de choses. ” L’apôtre ne dit pas que l’entraînement physique est inutile, mais il achève sa phrase en mettant l’accent sur quelque chose de plus important : “ Mais le pieux dévouement est utile à toutes choses, car il détient la promesse de la vie pour le présent et de celle qui est à venir. ” La maturité spirituelle est, par conséquent, primordiale, puisqu’elle concerne non seulement notre vie actuelle mais encore notre destinée. Pour l’obtenir, il faut nourrir l’esprit d’une saine pâture spirituelle qui favorise le développement de bons mobiles et des qualités qui sont la marque de la maturité, telles que le dévouement, la fidélité, le jugement, la foi, la confiance qu’on inspire et le discernement spirituel. Afin de nous aider à atteindre ce but, Jéhovah a pourvu à un merveilleux programme salutaire conçu exprès pour les jours que nous vivons. Grâce à cette disposition, chacun de nous pourra rester vigilant et ne pas perdre de vue la différence entre le programme vivifiant de Jéhovah et la propagande mortelle du Diable. La maturité spirituelle ne vient pas automatiquement, avec le temps, comme la croissance physique. Néanmoins, on peut accélérer son développement par un emploi sage et profitable du temps. — I Tim. 4:8, NW.
LE CHRÉTIEN DOIT PROGRESSER DANS LA MATURITÉ
4. Que faut-il faire pour devenir “ adulte ” dans les facultés intellectuelles ?
4 Il est intéressant de remarquer quels conseils excellents Paul donna aux Hébreux. Il leur recommanda de ne pas repasser continuellement les doctrines primaires mais d’absorber une nourriture solide qu’ils pourraient assimiler par l’exercice de leurs facultés perceptives. Pour s’exercer, il faut travailler, et il apparaît clairement que Paul encourageait l’exercice correctif de l’esprit dans le but de remplir ce dernier de pensées saines qui permettraient de distinguer le bien et le mal. Puis il ajouta : “ Pressons-nous vers la maturité. ” Ce qui est certain c’est que la pente de notre esprit et le but de nos efforts doivent nous amener à devenir des “ adultes dans les facultés intellectuelles ”. — Héb. 6:1 ; I Cor. 14:20, NW.
5. a) Quelle nourriture convient à l’enfant physique et à l’enfant spirituel ? b) Pourquoi faut-il laisser le lait et prendre de la nourriture solide ?
5 Certes, l’immaturité est le point de départ normal de toute croissance, qu’elle soit physique ou spirituelle. Physiquement, chacun commence par l’enfance et arrive à l’âge adulte en passant par l’adolescence. L’enfant se nourrit d’abord de lait puis, avec le temps, le développement de son corps exige des aliments solides. Il en est de même de la croissance et du discernement spirituels. Naturellement, on commence par prendre le lait de la Parole, car on est un tout petit enfant. Mais bientôt le lait, ou les doctrines fondamentales, ne suffit plus et on absorbe la nourriture solide qui appartient aux gens mûrs. Pour cela, il faut progresser afin de pouvoir digérer cette nourriture et emmagasiner ces connaissances spirituelles. Tout comme un enfant désire grandir physiquement, l’enfant spirituel doit vouloir “ croître ” spirituellement. Pendant la période de l’adolescence, il est bien d’adopter l’attitude mentionnée par Jésus en ces termes : “ Heureux ceux qui sont conscients de leurs besoins spirituels. ” Une telle disposition d’esprit est saine et elle favorise les progrès futurs. — Mat. 5:3, NW.
6. a) Qu’est-ce qui entravait la maturité spirituelle de l’assemblée de Corinthe, et pourquoi ? b) Pourquoi le chrétien doit-il surveiller de près sa ligne de conduite s’il veut éviter de rétrograder et de retomber dans l’immaturité ?
6 L’inverse est vrai également. Si, par exemple, nous permettons à certaines choses d’entraver les progrès de notre croissance spirituelle, cela pourrait indiquer un manque de dévouement de notre part. À ce propos, souvenons-nous du cas de l’assemblée de Corinthe fondée par Paul pendant un séjour d’une année et demie, au cours de son deuxième voyage missionnaire. Par la suite, l’apôtre est informé par “ ceux de la maison de Chloé, que des dissensions existent parmi vous ”. Aussi donne-t-il le conseil suivant : “ Que nul donc ne se glorifie dans les hommes ”, car tous doivent honorer Dieu et non les hommes. Les chrétiens de Corinthe sont en proie à un esprit d’amertume et de division. Un peu plus loin dans sa lettre, Paul attire leur attention sur un cas de fornication qui existe parmi eux et il leur donne des conseils sur les mesures disciplinaires à prendre. Parce qu’ils ont perdu de vue l’“ homme spirituel ” au profit de l’“ homme physique ”, ils ne sont plus considérés comme mûrs par Jéhovah. Ils sont redevenus de tout petits enfants. L’apôtre leur écrit : “ Frères, je n’ai pas pu vous parler comme à des hommes spirituels, mais comme à des hommes charnels, comme à des tout-petits en Christ. Je vous ai donné du lait à boire, non pas quelque chose à manger, car vous n’étiez pas encore assez forts. En fait, vous n’êtes pas non plus assez forts maintenant, car vous êtes encore charnels. Dès lors, en effet, qu’il y a des jalousies et des disputes parmi vous, n’êtes-vous pas charnels et ne marchez-vous pas comme font les hommes ? (...) Que nul donc ne se glorifie dans les hommes. ” “ Que tout homme nous évalue comme étant subordonnés de Christ et intendants de saints secrets de Dieu. (...) Ce qu’on cherche chez les intendants, c’est que l’homme soit trouvé fidèle. ” De ce cas il ressort que les chrétiens doivent rester vigilants afin de ne pas céder à la tentation trompeuse de compter sur les hommes ou de se comparer à eux et de suivre leur exemple au lieu de notre Modèle parfait, Jésus-Christ. Ne vous laissez jamais vaincre par le matérialisme, les désirs de la chair et les autres tentations de ce monde. Ces choses mauvaises peuvent ronger l’homme spirituel tel un cancer, et s’il leur permet de se développer, même le chrétien spirituellement mûr peut retomber dans l’enfance spirituelle. C’est pourquoi il convient de poser la question que voici : Quelles preuves nous permettent de savoir que nous sommes mûrs ou du moins que nous progressons vers la maturité ? — I Cor. 1:11 ; 3:21 ; 5:1 ; 3:14, 21 ; 4:1, 2, NW.
LES SIGNES DE LA MATURITÉ — LES POSSÉDEZ-VOUS ?
7. Quelle qualité manifestée par Jésus lui valut d’être oint par son Père ?
7 Jésus-Christ était l’essence même de la maturité, car il possédait toutes les caractéristiques d’un Fils de Dieu mûr. Il disait toujours la vérité et de plus il manifestait sa fidélité par ses actes (Apoc. 3:7 ; Actes 4:27). Il pratiquait constamment la qualité de droiture, comme l’atteste Hébreux 1:9 (NW), où il est écrit à son sujet : “ Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité. C’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a oint de l’huile d’exultation. ”
8. Quelles caractéristiques de Jésus prouvaient qu’il était parvenu à l’“ état d’homme adulte ” ?
8 Jésus possédait indiscutablement les qualités de vérité. À ce propos, la Bible déclare : “ Il était plein de bonté imméritée et de vérité. ” (Jean 1:14, NW). Il était désintéressé à tout point de vue, car il ne cherchait jamais à se mettre en valeur mais il s’efforçait plutôt de glorifier Celui qui l’avait envoyé. Sa fidélité était à toute épreuve et il n’y avait en lui aucune pensée injuste (Jean 7:18). Malgré les accusations et ce qu’on lui fit subir, il était inoffensif et innocent de toute faute (És. 53:9 ; I Pierre 2:22 ; Héb. 7:26). Il obéissait en tout au Dieu Tout-Puissant parce qu’il prenait plaisir à accomplir la volonté de son Père. Il était prêt à sacrifier sa vie pour ses amis, fournissant ainsi l’exemple parfait de l’amour, comme il est dit dans Jean 15:13, 14 (NW) : “ Nul n’a de plus grand amour que ceci : que quelqu’un livre son âme pour ses amis. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. ” Il accomplit un acte de bonté imméritée qui n’a été égalé par aucune autre créature. Comme l’écrivait Paul, “ étant riche, il [Jésus] est devenu pauvre pour vous, afin que vous deveniez riches par sa pauvreté ”. (II Cor. 8:9, NW.) Outre ces qualités, le Christ faisait preuve de patience, de longanimité, de compassion, de bienveillance et d’abnégation de soi. — Héb. 2:17 ; És. 53:7 ; I Tim. 1:16 ; Luc 19:41 ; Mat. 4:23, 24.
9. a) Quelle voie, recommandée par Salomon, le chrétien devrait-il suivre ? b) Quelles questions devrions-nous nous poser à cet égard ? c) En quels termes Paul nous prévient-il que nous ne devons pas négliger d’aller de l’avant ?
9 Salomon, rédacteur biblique, explique clairement la voie de la maturité. Dans les conseils suivants, il montre quelles sont les conditions essentielles à remplir et quelle attitude il faut adopter pour progresser vers la maturité : “ Écoutez, mes fils, l’instruction d’un père, et soyez attentifs, pour connaître la sagesse ; (...) observe mes préceptes, et tu vivras. Acquiers la sagesse, acquiers l’intelligence ; n’oublie pas les paroles de ma bouche, et ne t’en détourne pas. Ne l’abandonne pas, et elle te gardera ; aime-la, et elle te protégera. Voici le commencement de la sagesse : acquiers la sagesse, et avec tout ce que tu possèdes acquiers l’intelligence (...), et elle t’élèvera ; (...) elle mettra sur ta tête une couronne de grâce. ” (Prov. 4:1-9). Ces paroles nous font tout de suite comprendre que pour parvenir à la maturité, il faut regarder en avant et se tourner vers le progrès. Pour en faire une application personnelle, nous pourrions nous demander : Nous efforçons-nous diligemment d’augmenter progressivement notre connaissance de la Parole de Jéhovah ? Absorbons-nous la connaissance exacte en nous pressant vers l’état d’homme adulte ? Écoutons-nous l’avertissement de Paul, qui nous prévient que si nous négligeons d’aller de l’avant, nous deviendrons faibles ? En effet, l’apôtre déclare : “ Afin que nous ne soyons plus des tout-petits ballottés comme par des vagues et emportés çà et là par tout vent d’enseignement, au moyen de la fourberie des hommes, au moyen d’astuce en concevant l’erreur. ” — Éph. 4:13, 14, NW.
10. Pourquoi la “ nouvelle personnalité” est-elle si précieuse pour le chrétien, et comment pouvons-nous croître ?
10 Ces nouvelles connaissances absorbées continuellement actionnent notre esprit et nous permettent de revêtir la “ nouvelle personnalité ” qui, en réalité, est une création de la volonté de Dieu, par sa Parole (Col. 3:10, NW). Rien que par ce terme employé par l’apôtre Paul, nous constatons que la force spirituelle est indispensable. C’est pourquoi nous devrions progresser sans désemparer et garder toujours présent à l’esprit l’objectif à atteindre : la maturité. À cet effet, on remarquera l’à-propos des paroles suivantes de Paul : “ Mais en disant la vérité, croissons, par l’amour, en toutes choses. ” Dans ce verset, Paul engageait les Éphésiens à stimuler la croissance et à marcher toujours de l’avant. — Éph. 4:15, NW.
EXAMINONS-NOUS NOUS-MÊMES
11. Quelles questions sont pertinentes quant à notre attachement aux choses spirituelles ?
11 Bien des questions se posent quant à notre attachement aux choses spirituelles. Nous sommes-nous fixé comme but à poursuivre la maturité qui conduit à la vie éternelle ? Sommes-nous constamment animés du désir sincère d’améliorer notre ministère ? Les intérêts du Royaume occupent-ils la première place dans nos pensées et nos activités ? Notre ministère est-il productif, et aidons-nous nos semblables à servir Jéhovah Dieu et à devenir des ministres productifs ? À l’exemple de Paul, pouvons-nous indiquer des personnes que nous avons aidées à saisir la vérité ? Paul disait à de telles personnes : “ C’est vous-mêmes qui êtes notre lettre, inscrite sur nos cœurs et connue et lue de tout le genre humain (...) une lettre (...) inscrite non avec de l’encre mais avec l’esprit (...) sur des tablettes de chair, sur des cœurs. ” — II Cor. 3:2, 3, NW.
12. a) Pourquoi La Tour de Garde est-elle si précieuse pour les ministres chrétiens et pour d’autres personnes ? b) Que ne faut-il pas négliger ?
12 Où en sommes-nous dans nos études ? Nous réservons-nous régulièrement du temps pour étudier convenablement tous les articles de La Tour de Garde ? Nous arrive-t-il de passer certains articles du principal canal de communication utilisé par Jéhovah Dieu de nos jours ? Reconnaissons-nous que les instructions transmises par ce canal sont tellement indispensables que notre vie en dépend ?
13. Comment pouvons-nous savoir si nous progressons dans la maturité ?
13 Une autre méthode qui nous permet de savoir si nous progressons dans la maturité consiste à nous examiner pour voir si nous sommes capables d’affronter un problème et de le résoudre. Sommes-nous à même de raisonner sur des principes et d’en tirer des conclusions justes ? Lorsqu’on nous interroge, sommes-nous en mesure de répondre à l’aide des Écritures ? Arrivons-nous à trouver la solution à nos problèmes personnels et ministériels ? S’il en est ainsi, nous comprendrons bien cette parole consignée dans I Corinthiens 14:20 (NW) : “ Ne devenez pas de petits enfants dans les facultés intellectuelles, mais soyez des tout-petits quant à la méchanceté ; cependant devenez adultes dans les facultés intellectuelles. ”
14. Qu’est-ce qui devrait caractériser nos rapports avec nos frères chrétiens ?
14 Sommes-nous patients et lents à nous mettre en colère ? Nous gardons-nous de nous plaindre de nos frères chrétiens ? Sommes-nous aimables avec les uns et non avec les autres ? Lorsque nous discutons avec notre famille, avec les membres de notre assemblée ou avec des personnes nouvellement intéressées à la vérité, nos propos en général et au sujet d’autrui sont-ils toujours édifiants ? Sommes-nous d’un naturel bon et gai ? Nous décourageons-nous facilement ? Quand nous nous entretenons avec les gens au cours de notre ministère, sommes-nous prompts à nous offusquer et lents à pardonner ? Si oui, nous ferions bien d’écouter ce conseil de l’apôtre Paul : “ Continuez de vous supporter les uns les autres et de vous pardonner librement l’un l’autre, si quelqu’un a un sujet de plainte contre l’autre. De même que Jéhovah vous a librement pardonné, faites pareillement. ” — Col. 3:13, NW.
15. a) Pourquoi le chrétien doit-il veiller attentivement à ses pas ? b) À quel but le ministre chrétien doit-il tendre ?
15 Succombons-nous facilement aux tentations ou savons-nous y résister ? Reconnaissons-nous la nécessité de veiller attentivement à nos pas pour éviter d’être pris au piège ? N’oublions jamais que Satan connaît les faiblesses de notre chair, qu’il est notre adversaire et qu’il rôde pour chercher qui il pourra dévorer. La voie de la sagesse consiste à suivre le conseil suivant donné dans Proverbes 4:14, 15 : “ N’entre pas dans le sentier des méchants, et ne marche pas dans la voie des hommes mauvais. Évite-la, n’y passe point ; détourne-t’en, et passe outre. ” Il est donc clair que le chrétien mûr doit suivre une voie droite et que tout écart peut conduire à la catastrophe. Évitez les tentations en faisant preuve du jugement sain et courageux qui est la marque d’un esprit mûr. Si nous nous examinons ainsi nous-mêmes (et non autrui), nous constaterons combien heureux est le chrétien qui possède la maturité et qui est parvenu à la stature d’homme adulte.
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Recherchez la maturité au sein de la société du monde nouveauLa Tour de Garde 1963 | 15 octobre
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Recherchez la maturité au sein de la société du monde nouveau
“ Fais ton possible pour te présenter, approuvé, à Dieu, comme un ouvrier qui n’a pas à avoir honte, exposant correctement la parole de vérité. ” — II Tim. 2:15, NW.
1, 2. a) Quel désir doit animer le chrétien, et que doit-il faire pour le réaliser ? b) Qu’est-ce qui est nécessaire, et quels bienfaits reçoit-on ?
RECHERCHER signifie chercher avec soin à atteindre un but. Quant au ministre chrétien, son objectif consiste à recevoir l’approbation de Jéhovah, car il sait que rien n’a plus de valeur que la faveur divine. Pour nous permettre de réussir à cet égard, la Parole de Dieu nous conseille : “ Fais ton possible. ” Bien entendu, le chrétien doit progresser sur le chemin de la maturité pendant toute sa vie. Les paroles suivantes de Paul font clairement ressortir la valeur de la maturité à côté des autres choses de la vie : “ Je regarde même aussi toutes choses comme une perte à cause de la valeur suréminente de la connaissance de Christ Jésus, mon Seigneur. ” Nous devrions attacher un prix aussi élevé à la sagesse et à la maturité. — Phil. 3:8, NW.
2 Cela exige de grands efforts. Il faut étudier, oui, beaucoup étudier, ce qui demande du temps et des efforts intellectuels. Outre l’étude, le ministre chrétien mûr désire atteindre l’“ état d’homme adulte ” et posséder une compréhension complète, afin d’être à même de transmettre à autrui l’enseignement vivifiant. Plus il avancera dans la connaissance, et plus grandes seront sa foi, sa conviction, sa joie et ses responsabilités.
3. Quelles sources de connaissances devrions-nous éliminer de notre programme d’étude ?
3 Pour étudier, il faut travailler, et tout comme l’exercice physique développe le corps, l’activité intellectuelle élargit les facultés mentales. On obtient les meilleurs résultats quand on s’applique à étudier régulièrement, en suivant un programme d’étude comme à l’école. Il va de soi que cela exige du temps. Il importe également de puiser à la bonne source. Souvenons-nous de ce conseil : “ La sagesse de ce monde est folie devant Dieu. ” Après avoir recommandé aux chrétiens de faire tout leur possible pour servir Jéhovah, Paul les exhorte à éviter les sources de connaissances du présent monde qui violent ce qui est juste. L’apôtre déclare : “ Évite les discours vides qui violent ce qui est saint ; car ils avanceront de plus en plus dans l’impiété. ” C’est là une raison suffisante pour écarter de tels discours du plan d’étude bien délimité qu’on s’est choisi. Avant tout, nous désirons puiser à la source de la vie éternelle et connaître les conditions à remplir pour obtenir cette dernière. Ainsi, nous pourrons exposer “ correctement la parole de vérité ”. — I Cor. 3:19 ; II Tim. 2:16, 15, NW.
4. a) Quelle sorte de connaissance s’obtient par l’étude ? b) Suffit-il d’étudier ?
4 Pendant la période où nous nous instruisons, nous croissons dans la connaissance et la sagesse, un peu comme un étudiant en médecine qui va à la faculté pour suivre des cours destinés à l’aider à progresser méthodiquement dans ses connaissances de la science médicale. Au début, son bagage sera purement théorique, acquis en lisant des livres et en écoutant des conférences, mais il lui faudra passer à la pratique avant de devenir médecin consultant ou chirurgien. Les connaissances livresques ne font pas un médecin ; l’expérience pratique est indispensable. Il en est de même du ministre de Jéhovah, puisqu’à l’aide de la Parole divine, il invite les hommes à devenir “ des pratiquants de la parole, et non seulement des auditeurs ”. — Jacq. 1:22, NW.
5. Pourquoi ne suffit-il pas d’étudier pour devenir un ministre ?
5 Certes, pour bien s’instruire, il faut se préparer par l’étude, il n’empêche que la formation pratique est indispensable. L’interne des hôpitaux ne pratique pas des interventions chirurgicales dès qu’il est reçu au concours. Il doit d’abord seconder un chirurgien mûr pendant un temps assez long, afin d’apprendre comment appliquer les connaissances théoriques qu’il a acquises par l’étude. Il n’en va pas autrement pour le ministre chrétien. Il reçoit une formation en accompagnant des ministres mûrs, et ainsi il fait des progrès et apprend comment pratiquer efficacement la Parole. Bientôt, à l’exemple des premiers chrétiens, le nouveau ministre exerce bien son ministère de porte en porte, puis il passe à l’étape suivante. Il apprend comment revisiter ceux qui s’intéressent à son message et enfin il arrive à conduire des études bibliques à domicile.
6. a) D’après quoi pouvons-nous mesurer nos progrès dans la maturité ? b) Que fera le ministre mûr ?
6 En recherchant la maturité, le nouveau ministre veillera à ce que son ministère soit bien équilibré. Mais il ne s’arrêtera pas là, car une fois qu’il sera mûr lui-même, il sera heureux d’aider d’autres ministres à parvenir à la maturité. Quand on lui confiera quelqu’un à former ou à assister, il s’assurera qu’il l’enseigne convenablement en lui montrant le bon exemple et en lui donnant des conseils qui favoriseront ses progrès dans la maturité. Le cœur du ministre mûr est rempli de satisfaction et de joie quand il peut aider un nouveau ministre et le former comme le potier façonne l’argile. Le ministre qui est vraiment mûr fera donc tout son possible pour assister les nouveaux dans le ministère du champ, dans l’étude, en répondant à leurs questions bibliques et en les édifiant de toute autre manière. Quelle récompense et quelle satisfaction d’observer les liens d’amour qui se nouent entre l’enseignant et celui qu’il assiste, et de se rendre compte que cette fraternité étroite pourra durer éternellement !
LA MATURITÉ CHEZ L’HOMME
7. a) Que dit la Bible à propos de l’homme mûr ? b) Comment l’“ homme adulte ” veillera-t-il à sa conduite ?
7 La Bible parle en bien des frères ou ministres chrétiens qui ont cultivé la maturité. Elle déclare à leur sujet : “ Que les aînés [hommes mûrs] qui président d’une excellente manière soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent dur à la parole et à l’enseignement. ” Sans aucun doute, l’homme adulte doit aujourd’hui faire constamment usage de la parole et annoncer la bonne nouvelle du Royaume. Il a également le devoir d’aider ceux qui désirent prendre part à cette prédication. Quand un homme mûr prête une constante attention à lui-même et à son enseignement, il en résulte pour lui de grands avantages, et s’il se conduit en conformité avec les idées qu’il annonce, il expose correctement la parole de vérité. — I Tim. 5:17 ; 4:16 ; II Tim. 2:15, NW.
8. Citez d’autres obligations du ministre chrétien.
8 En outre, la responsabilité incombe au ministre chrétien de veiller à la santé spirituelle de sa femme et éventuellement à celle d’autres femmes faisant partie de sa maison. À l’exemple de Jésus-Christ, qui prend soin des membres de son corps, l’homme a le devoir de protéger la femme avec qui il fait une seule chair, ainsi que ses enfants et les autres chrétiens et chrétiennes dans l’assemblée.
LA MATURITÉ CHEZ LA FEMME
9. Que doivent reconnaître les femmes chrétiennes ?
9 Si elles veulent pleinement comprendre leur position et la ligne de conduite qui les conduira à la maturité, les femmes ou sœurs chrétiennes doivent reconnaître leur chef. La Bible exhorte les chrétiennes mariées à aimer leur mari ; elles auront ainsi une conduite méritoire.
10. De quels égards Phœbé fit-elle l’objet, et pourquoi ?
10 Dans l’assemblée chrétienne primitive, certaines femmes firent l’objet d’égards et de compliments. Par exemple, l’apôtre Paul parla de Phœbé en ces termes élogieux : “ Je vous recommande Phœbé notre sœur, qui est ministre de la congrégation qui est à Cenchrées, afin que vous l’accueilliez dans le Seigneur d’une manière digne des saints, et que vous l’assistiez en toute chose où elle aurait besoin de vous, car elle aussi s’est révélée défenseur de beaucoup, oui, aussi de moi-même. ” (Rom. 16:1, 2, NW). Ces remarques révèlent que Phœbé était un ministre mûr et plein d’égards pour les autres membres de l’assemblée qui travaillaient diligemment dans le service de Jéhovah.
11. a) Quelles qualités louables les sœurs mûres possèdent-elles ? b) Contre quelle conduite Paul nous met-il en garde ?
11 Les quatre filles vierges de Philippe se conduisirent convenablement et reconnurent toute la valeur de la Parole de Jéhovah, car la Bible déclare qu’elles prophétisaient ou exerçaient un ministère (Actes 21:9). Dans sa première lettre à Timothée, Paul énumère d’autres qualités louables chez la chrétienne mûre. Elle sera la “ femme d’un seul mari, ayant reçu témoignage pour ses œuvres excellentes, si elle a élevé des enfants, si elle a reçu des étrangers, si elle a lavé les pieds des saints, si elle a secouru ceux qui étaient dans la tribulation, si elle a adhéré avec zèle à toute bonne œuvre ”. Si elle a suivi ces bons principes et qu’elle ait mené sa vie d’une manière irréprochable, la femme âgée ou veuve se montre digne de recevoir des égards. D’autre part, l’apôtre Paul attire l’attention de la chrétienne sur les choses à éviter. Il exprime sa désapprobation des femmes “ oisives, courant les maisons ; oui, non seulement oisives, mais aussi cancanières et s’ingérant dans les affaires d’autrui, parlant de choses dont elles ne devraient pas parler ”. — I Tim. 5:9-13, NW.
12. Citez quelques autres qualités de la chrétienne mûre.
12 La femme dont le comportement est approuvé par Jéhovah s’efforcera de plaire au chef de la maison. Elle apportera des bienfaits à son mari, à sa famille et à son entourage. Entre autres, le mari de l’épouse chrétienne doit pouvoir compter entièrement sur elle. Elle lui fait du bien, elle prépare les repas de sa famille et elle s’occupe de son ménage pour que tout y soit bien ordonné, comme il se doit dans un foyer chrétien. Parmi d’autres compliments s’appliquant à la chrétienne qui possède ces qualités désirables, figure celui-ci, consigné dans Proverbes chapitre 31, verset 26 (Da) : “ Elle ouvre sa bouche avec sagesse, et la loi de la bonté est sur sa langue. ” D’après ce verset, la maturité chez la femme dépasse le cadre du foyer, car la chrétienne doit acquérir la sagesse et connaître la Parole de Jéhovah relative à sa position dans l’assemblée. “ La femme qui craint Jéhovah est celle qui sera louée. ” Si elle craint Jéhovah, elle ne fera rien qui soit contraire à ce qui est exigé de la femme mûre au sein de l’organisation de Dieu. Elle sera respectée par ceux qui la connaissent, et admirée à cause de sa personnalité chrétienne et de sa fidélité dans le ministère.
LA MATURITÉ CHEZ LES JEUNES
13, 14. a) Quels bons exemples peut-on citer de parents qui élevèrent bien leurs enfants ? b) Comment les enfants chrétiens doivent-ils accepter l’instruction ?
13 Le jeune Timothée reçut une excellente éducation de sa mère Eunice et de sa grand-mère Loïs. Néanmoins, il dut, de son côté, dès sa prime jeunesse, se montrer disposé à apprendre et à accepter l’instruction. C’est là un exemple digne d’éloges que les jeunes chrétiens de nos jours devraient imiter. À cet égard, Paul exprima son approbation à Timothée en ces termes : “ Depuis ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est relative à Christ Jésus. ” (II Tim. 3:15, NW). L’humilité et le désir de se laisser instruire doivent se trouver chez les jeunes comme chez les adultes. Jésus affirma que nous devons tous devenir comme des enfants et nous laisser enseigner. Il nous faut donc être accessibles à l’instruction. Il est toujours agréable de voir des enfants accepter les conseils et les instructions de leurs parents, et se laisser façonner par l’éducation donnée par ces derniers, en s’y prêtant de bon cœur. Les jeunes garderont présente à l’esprit la parole leur prescrivant de se souvenir de leur Créateur pendant les jours de leur jeunesse (Eccl. 12:3 12:1, NW). Dans ce domaine, notre Seigneur Jésus-Christ manifesta dès son enfance une disposition d’esprit exemplaire. Sa première préoccupation était de s’occuper des affaires de son Père. Il déclara : “ Je dois être dans la maison de mon Père. ”
14 Si donc, d’une part, les parents ont le devoir d’apprendre à leurs enfants la vérité de la Parole de Dieu et de les former comme de jeunes ministres, les enfants, de leur côté, sont dans l’obligation d’accepter l’éducation dispensée par leurs parents et de progresser vers la maturité. Ils ne doivent pas se montrer rebelles. — Éph. 6:1-4 ; Col. 3:20, 21.
CULTIVONS, TOUS, LES FRUITS DE L’ESPRIT
15. Quelles qualités le ministre chrétien devrait-il développer ?
15 Pour posséder la maturité et une bonne santé spirituelle, il est de toute première importance d’acquérir les fruits de l’esprit. C’est pourquoi nous devrions nous employer tous les jours à cultiver ces fruits et à les manifester par notre conduite. Quels sont ces fruits ou qualités ? Ce sont la foi, la vertu, la maîtrise de soi, le pieux dévouement, l’affection fraternelle et l’amour. “ Car si ces choses existent en vous et qu’elles débordent, elles vous empêcheront d’être inactifs ou stériles en ce qui concerne la connaissance exacte de notre Seigneur Jésus-Christ. ” (II Pierre 1:5-8, NW). Voilà le programme complet que les chrétiens de tout âge et des deux sexes peuvent suivre pour progresser vers la maturité. À propos de cette belle parure du cœur et de l’esprit, l’apôtre Paul écrit : “ Revêtez-vous des tendres affections de compassion, de bonté, d’humilité d’esprit et de longanimité. Continuez de vous supporter les uns les autres et de vous pardonner librement l’un l’autre (...). Revêtez-vous de l’amour, qui est un parfait lien d’union. ” (Col. 3:12-14, NW). Il ne s’agit pas ici des vêtements que nous portons, mais du développement de la maturité qui est opéré par le véritable chrétien. Ce sont là les qualités parfaites que possédait Jésus-Christ, qui nous montra un exemple irréprochable à suivre.
16. Suffit-il que le chrétien possède une bonne disposition d’esprit, sinon, que lui faut-il de plus ?
16 Il se peut, d’après les critères de ce monde, que quelqu’un ait une conduite exemplaire, comme le jeune homme qui se présenta un jour à Jésus. Il avait gardé toute la Loi et sans doute, aux yeux de certains, il passait pour un modèle à imiter. Même notre Seigneur Jésus-Christ l’aimait. “ Jésus, le regardant, éprouva de l’amour pour lui et lui dit : Une seule chose te manque : Va, vends toutes les choses que tu as, et donne-le aux pauvres, (...) et viens à ma suite. Mais, sur cette parole, il devint triste et s’en alla affligé, car il avait beaucoup de biens. ” (Marc 10:21-23, NW). Que lui manquait-il ? La qualité importante qui unifie, l’amour. Il ne suffit pas de garder la Loi ou d’écouter la bonne parole et d’y croire, pour recevoir l’approbation de Jéhovah. Il faut faire davantage ! Dans le cas du jeune homme riche, l’amour lui faisait défaut et il ne comprenait pas la nécessité de devenir un disciple de Jésus-Christ.
RÉSULTATS DE NOS EFFORTS POUR PARVENIR À LA MATURITÉ
17. Quel doit être le but de notre vie, et à quoi devons-nous veiller constamment ? Quelle récompense nous attend ?
17 Si nous appliquons constamment notre esprit en vue de parvenir à la maturité, quels seront notre but et notre carrière dans la vie ? Le véritable serviteur voué du Dieu Tout-Puissant répondra à coup sûr : LE MINISTÈRE. Cette ligne de conduite ne permet aucune déviation à droite ou à gauche, même temporairement. Nous devons aller continuellement de l’avant. Nous ne pouvons nous permettre de nous relâcher un seul instant, ou de considérer notre offrande à Dieu avec nonchalance. Certains diront peut-être : “ Cela ne m’arrivera jamais. C’est impensable ! ” Ils prétendront que la maturité ne se perd pas, dès lors qu’on a passé beaucoup de temps à développer les attributs du vrai chrétien et qu’on a rempli son esprit de la Parole de Jéhovah Dieu. Au lieu de raisonner de la sorte, nous ferions mieux d’adopter le même état d’esprit que l’apôtre Paul, qui déclara : “ Je ne me regarde pas encore comme l’ayant saisi ; mais il y a une seule chose à ce sujet : (...) je cours vers le but, pour le prix : l’appel de Dieu qui est vers le haut. ” Il est faux de dire : “ Une fois qu’on est sauvé, on l’est pour toujours. ” Nous devrions nous en rendre pleinement compte et progresser sans cesse jusqu’à l’aboutissement de notre course de chrétien, soit dans la mort, si nous faisons partie du petit troupeau du reste oint de Dieu, qui recevra l’immortalité dans le Royaume céleste, soit comme l’une des “ autres brebis ” approuvées par Dieu, qui recevront la vie sur la terre après Harmaguédon. — Phil. 3:13, 14, NW.
18. Quelle leçon nous apprend le cas d’Acan ?
18 Au fur et à mesure que nous avançons avec confiance vers l’état d’homme adulte, nous nous rappellerons les leçons données à la nation d’Israël, avec laquelle Jéhovah avait conclu une alliance. Périodiquement, cette nation abandonna sa fidélité et son dévouement envers Dieu et se tourna vers l’idolâtrie et la convoitise des biens matériels. Ce fut notamment le cas d’Acan. Poussé par son désir d’un gain matériel et cédant à sa convoitise, Acan tendit sa main et prit ce qui ne lui appartenait pas, puisqu’il s’empara de choses interdites. Il s’appropria 200 sicles d’argent et un lingot d’or pesant 50 sicles. Se laissant séduire par l’attrait de ces choses, il les prit et les cacha subrepticement dans sa tente. Mais sa possession de ces richesses fut de courte durée et il dut les payer très cher ! En effet, Josué dévoila son méfait puis Acan et toute sa famille furent lapidés et ensuite brûlés. — Josué 7:16-26.
19. Notre position dans l’organisation de Jéhovah nous procure-t-elle automatiquement l’approbation divine ?
19 Nous ne devrions jamais oublier non plus que l’un des rois d’Israël possédait jadis une grande sagesse. Il eut même le privilège unique de bâtir le temple de Jéhovah. Pourtant, malgré toutes les bénédictions merveilleuses que Jéhovah lui avait accordées, Salomon devint égoïste et délaissa le vrai culte de Jéhovah au point de servir les dieux de ses femmes étrangères. Un tel comportement ne pouvait mener qu’à la mort, et ce fut là le jugement défavorable que Jéhovah porta contre Salomon, qui ne revivra jamais (I Rois, chapitre 11). De tels cas se produisirent non seulement parmi ceux qui étaient soumis à l’alliance de la Loi, mais encore au sein de l’assemblée chrétienne primitive.
20. Contre quelles tentations doit-on se tenir sur ses gardes ? Citez des exemples.
20 Parmi les premiers chrétiens, il y avait des frères considérés sans doute comme mûrs mais qui s’écartèrent du chemin et se laissèrent séduire par d’autres désirs. Parce qu’ils blasphémaient et déviaient de la vérité en prétendant que la résurrection avait déjà eu lieu, Hyménée et Philète avaient renversé la foi de quelques-uns. À cause de cette ligne de conduite rebelle, ils furent exclus de l’assemblée (II Tim. 2:17-19). Le matérialisme fut un piège dangereux qui fit trébucher même l’un des compagnons de Paul. Celui-ci écrivit : “ Démas, en effet, m’a abandonné parce qu’il a aimé le présent système de choses. ” (II Tim. 4:10, NW). Après avoir abandonné les choses du monde, Démas n’était pas disposé à se garder séparé du présent système afin d’accomplir fidèlement son vœu de servir le Dieu Tout-Puissant.
21. a) Qu’advint-il de l’un des apôtres ? b) En quels termes Pierre parle-t-il d’une telle ligne de conduite ?
21 Sans doute l’un des cas de rébellion les plus notables fut celui de l’apôtre infidèle qui trahit Jésus-Christ pour trente pièces d’argent (Mat. 26:15). Il est évident que Judas Iscariot et d’autres qui lui ressemblèrent avaient complètement perdu la maturité ou, du moins, n’y avaient attaché aucune valeur. De tels actes perfides sont méprisables, car ceux qui les commirent s’étaient affranchis des souillures du monde avant de s’y laisser entraîner de nouveau. N’oublions jamais qu’agir de la sorte est pire que de ne pas connaître la vérité du tout. À cet effet, Pierre affirme : “ Il aurait mieux valu pour eux n’avoir pas connu exactement le sentier de la justice que de se détourner, après l’avoir connu exactement, du saint commandement qui leur avait été donné. Ce que dit le proverbe véridique leur est arrivé : Le chien est retourné à son propre vomissement, et la truie qui a été lavée se roule dans le bourbier. ” (II Pierre 2:21, 22, NW). Ceux qui tombèrent dans cette erreur n’étaient pas restés vigilants et ne s’étaient pas laissé guider par la connaissance exacte. Ils se laissèrent entraîner par des gens qui bravent la loi et ils en vinrent ainsi à déchoir de leur fermeté. — II Pierre 3:17, NW.
22. L’apostasie se produisit-elle uniquement du temps des premiers chrétiens ?
22 Ceux qui recherchent la maturité se rendent compte que l’apostasie n’est pas une particularité de la seule assemblée chrétienne primitive, puisque de notre temps nous avons vu l’abandon de la classe du “ mauvais esclave ”. Nous avons aussi vu des individus en grand nombre retourner dans le présent monde parce qu’ils étaient égoïstes, blasphémateurs, peu disposés à subir des persécutions mais préférant pratiquer à nouveau l’adultère, l’idolâtrie et beaucoup d’autres choses employées comme pièges par Satan, le dieu de ce monde. — Mat. 24:48-51, NW.
23. a) Tout comme une alimentation saine est indispensable à la santé du corps, que demande l’esprit pour mûrir ? b) À cet effet, quelle publicité est faite par la Société ?
23 Tout comme il faut sustenter le corps par une alimentation quotidienne, on doit de même nourrir l’esprit en lui faisant absorber chaque jour une portion de la Parole de Dieu. Il ne suffit pas de lire cette dernière. Il faut l’étudier en y appliquant diligemment notre esprit dans le but d’acquérir la connaissance. Si notre objectif est d’obtenir le discernement spirituel, nous porterons toute notre attention sur la Parole de Dieu. Josué 1:8 nous rappelle la nécessité de lire dans le livre de la loi jour et nuit, non indifféremment mais dans un but bien déterminé, celui d’agir sagement et avec succès. En effet, l’étude diligente de la Bible chaque jour est très importante. C’est pourquoi la Watch Tower Bible & Tract Society a fait peindre sur la façade des deux bâtiments de son imprimerie de huit et de neuf étages (située à Brooklyn, où la plupart des bibles et des guides bibliques de la Société sont imprimés), le slogan suivant : “ Lisez chaque jour la Parole de Dieu, la Bible. ” Cette invitation adressée aux passants, s’étend aux hommes du monde entier et, à plus forte raison, à tous les chrétiens !
24. a) Par quels autres moyens la Société aide-t-elle les hommes, même ceux qui disent : “ J’ai la Bible ” ? b) Comment Philippe manifesta-t-il sa maturité quand il rencontra un homme qui cherchait la vérité ?
24 Depuis de nombreuses années, la société du monde nouveau utilise les pages de La Tour de Garde et d’autres livres et brochures pour favoriser l’intelligence des Écritures. Bon nombre de gens nous disent : “ J’ai la Bible, il me suffit de la lire. ” Cependant, plus d’un milliard de bibles ont été diffusées dans le monde entier, et pourtant, regardez les conditions déplorables qui règnent. C’est une preuve qu’il ne suffit pas de lire la Bible en particulier. Souvenons-nous qu’au temps de l’assemblée chrétienne primitive, un ministre de Dieu trouva un ami de la vérité en train de lire le rouleau d’Ésaïe. Il lui demanda s’il comprenait ce qu’il lisait. On lui répondit : “ Réellement, comment le pourrais-je jamais, à moins que quelqu’un ne me guide ? ” Philippe saisit l’occasion d’aider cet homme à comprendre le sens de la prophétie d’Ésaïe, après quoi l’homme se fit baptiser. Par sa façon de rendre cette prophétie compréhensible à l’homme en question, Philippe nous donna un excellent exemple de la maturité. Philippe n’eut pas l’occasion d’étudier la question ou de regarder des références bibliques. Il dut faire appel à son bagage de connaissances acquises auparavant, ce qui prouve qu’il était mûr. — Actes 8:30-39, NW.
25. Citez le cas d’un autre ministre mûr qui aida un nouveau croyant.
25 Saul de Tarse, nommé Paul par la suite, dut se faire instruire par un ministre de Jéhovah avant de parvenir à l’état d’homme adulte dans le ministère. Il est rapporté qu’il fut envoyé à Damas, où Ananias l’aida à apprendre les doctrines fondamentales. Par la bonne formation qu’il donna à Paul, Ananias manifesta sa maturité. — Actes 9:17-19.
MÛRISSONS AVEC L’ASSEMBLÉE
26. À quoi Jéhovah a-t-il pourvu pour nous aider à maintenir notre maturité ?
26 Il existe actuellement dans le monde plus de 22 000 assemblées des ministres de Jéhovah. Le Dieu Tout-Puissant y a pourvu pour aider ceux qui sont parvenus à la maturité à rester mûrs, et pour permettre aux nouveaux de mûrir. Mais comme dans tout, chacun doit mettre du sien s’il veut profiter au maximum de l’aide donnée par l’assemblée.
27, 28. a) Quels conseils ont été donnés aux chrétiens relatifs à l’importance de la fréquentation des réunions ? b) Quelles réunions sont organisées par la société du monde nouveau, et dans quel but ?
27 Aux jours des premiers chrétiens, voire dès le jour de la Pentecôte, les croyants reçurent cet ordre : “ Repentez-vous, et que chacun de vous se fasse baptiser. ” Pierre les exhorta par beaucoup d’autres paroles, “ et ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres, à partager l’un avec l’autre, à prendre les repas et aux prières ”. On voit que l’accent fut mis d’emblée sur les réunions. Plus tard, Paul fit de même, dans sa lettre aux Hébreux. Il écrivit : “ Observons-nous les uns les autres pour nous inciter à l’amour et aux œuvres excellentes, sans abandonner notre assemblée, comme quelques-uns en ont la coutume, mais en nous encourageant mutuellement, et cela d’autant plus que vous voyez approcher le jour. ” À l’époque où Paul donna ce conseil, c’est-à-dire plus de vingt-cinq années après la Pentecôte, quelques chrétiens négligeaient sans doute les réunions et perdaient ainsi leur maturité, puisque celle-ci se maintient grâce à l’assiduité aux assemblées (Actes 2:38, 40, 42 ; Héb. 10:24, 25, NW). Mais que dire des ministres chrétiens vivant dans ce vingtième siècle, quelque 1 900 ans après que cette exhortation fut donnée pour la première fois ? Sommes-nous négligents et passons-nous outre à cette exigence chrétienne nous prescrivant de nous réunir pour nous fortifier spirituellement ?
28 La société du monde nouveau a pris de nombreuses dispositions pour nous permettre de remplir cette condition. Il s’agit donc de nous poser les questions que voici : Assistons-nous à toutes les réunions, par exemple à l’étude hebdomadaire de La Tour de Garde, la réunion par laquelle la Société fournit le maximum d’aide à ceux qui croient à la Parole de Dieu ? Sommes-nous présents à la réunion de service, où chaque ministre reçoit des instructions pratiques pour l’aider à accomplir son ministère, à l’École du ministère théocratique, où l’on apprend comment préparer des sermons, parler en public et enseigner, à l’étude de livre, où l’un des principaux guides bibliques de la Société est étudié, enfin assistons-nous le dimanche aux conférences publiques, où des sujets utiles sont développés ?
29. a) Suffit-il de se vouer à Dieu ? b) De quelle valeur pour le chrétien sont l’assemblée et les réunions ?
29 Malheureusement, certains chrétiens, après s’être voués à Dieu et pris le baptême, pensent que plus rien ne leur est demandé. Ils oublient que l’offrande personnelle n’est qu’un commencement. Êtes-vous d’avis qu’il n’est pas indispensable d’assister régulièrement aux réunions ? Si oui, vraisemblablement vous estimez aussi que l’assemblée ne constitue pas une ligne de sauvetage indispensable au chrétien. Plutôt que d’adopter une telle attitude négligente et peu mûre, pourquoi ne pas vous poser cette question : Comment pourrais-je m’organiser pour être présent à chaque réunion ? L’assemblée est sans aucun doute l’instrument auquel Jéhovah a pourvu pour nous aider à progresser vers la maturité. Songez aux raisons fondamentales pour lesquelles il convient d’assister à ces cinq réunions hebdomadaires. Elles tiennent le ministre chrétien éveillé quant à ses relations avec le Dieu Tout-Puissant, à jour quant à l’accomplissement des prophéties et en éveil pour ce qui est de participer régulièrement au ministère. Oui, chaque réunion contribue à notre maturité et nous fournit également la possibilité d’aider nos frères à parvenir à l’état d’homme adulte.
LA PRIÈRE
30. a) Quel privilège intime favorise la maturité ? b) Comment ce privilège nous aide-t-il à parvenir à la maturité ?
30 Tous les jours, des occasions s’offrent à nous de parler avec Dieu. Nous pouvons être régulièrement en communion avec lui par la prière. Lorsque nous prierons Jéhovah, le grand Roi d’éternité, nous veillerons à ce que nos paroles soient respectueuses. Paul nous dit : “ Persévérez dans la prière. ” Cette communion avec Dieu nous permet de penser non seulement à nous-mêmes mais aussi à nos semblables. Paul pensait à ses frères quand il priait, comme l’indiquent les versets suivants : “ Je continue de faire mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans la connaissance exacte de lui-même ; les yeux de votre cœur étant éclairés, pour que vous sachiez quelle est l’espérance à laquelle il vous a appelés. ” Ici encore, nous voyons le rapport établi entre l’esprit de sagesse et l’acquisition de la connaissance exacte. D’où l’importance de prêter une attention soutenue à Dieu quand il nous parle par l’intermédiaire de sa Parole. Combien ne devrions-nous pas être reconnaissants que Dieu ait consenti à écouter nos prières et qu’il nous ait même invités à le prier ! Sans aucun doute, la prière est un autre instrument nous permettant de nous presser vers la maturité. — Rom. 12:12 ; Éph. 1:16-18, NW.
LA SURVEILLANCE — UNE RÉCOMPENSE DE LA MATURITÉ
31. Quels privilèges de service supplémentaires peuvent venir récompenser le ministre mûr ?
31 Des privilèges supplémentaires attendent celui qui acquiert la connaissance, se voue à Dieu, collabore étroitement avec l’organisation de Jéhovah et progresse dans la maturité. Bien entendu, quoi que nous fassions, nous devrions le faire de toute notre âme, comme pour Jéhovah et non pour les hommes (Col. 3:23, NW). Une position de surveillance dans une assemblée n’est pas confiée à quelqu’un pour l’encourager à avancer vers la maturité. La surveillance est plutôt une récompense accordée au frère mûr qui est prêt à servir sans prétention et à s’humilier sous la main puissante de Dieu (I Pierre 5:2, 5, 6, NW). Le ministre chrétien qui continue de progresser vers l’état d’“ homme adulte ” peut se voir confier la responsabilité d’enseigner quelques chrétiens qui se réunissent dans un foyer. Ce service lui fournira une occasion magnifique de former de nouveaux ministres et de les aider à prêcher de porte en porte, à revisiter ceux qui s’intéressent à la bonne nouvelle du Royaume, et à conduire des études bibliques dans les foyers. Ensuite, ce ministre peut recevoir le privilège de servir comme un serviteur ministériel dans une assemblée. Il se peut même qu’il devienne finalement le surveillant ou ministre responsable d’une assemblée. Dans ce cas, il devra assumer toutes les responsabilités qui accompagnent cette charge, se confier toujours en Jéhovah et reconnaître que l’assemblée des “ brebis ” appartient à Jéhovah.
32, 33. a) Quelles occasions spéciales peuvent s’offrir au ministre mûr ? b) Qu’est-ce qui nous permet d’être qualifiés pour ces privilèges particuliers ?
32 Outre ces privilèges, le chrétien mûr peut saisir l’occasion de servir “ là où le besoin est grand ” en tant que ministre à plein temps, parfois dans des circonstances difficiles. Il le fera pour aider les autres brebis de Dieu. Il pourra aussi devenir un surveillant de circonscription et visiter un certain nombre d’assemblées, et même se voir désigné comme surveillant de district. En plus de tous ces privilèges ministériels on peut faire œuvre de missionnaire dans un pays étranger, et aussi devenir membre du Béthel, nom qui désigne les bureaux de l’œuvre dans chaque pays.
33 Voilà ce qu’on pourrait appeler des étapes dans la progression vers la maturité. Une telle voie n’est pas facile à suivre. On ne parvient à la maturité ni en se laissant vivre, ni en attendant un miracle. On l’obtient à force de s’y appliquer, d’étudier, de réfléchir, d’agir, de prêcher et de manifester les fruits de l’esprit, y compris l’amour. Il faut donner constamment et avec désintéressement. À mesure que l’on devient mûr, on a l’occasion de porter les fardeaux des autres, et c’est là un devoir chrétien et une démonstration d’amour. — Gal. 6:2.
34. Comment Paul manifesta-t-il sa maturité ?
34 D’abondantes bénédictions accompagnent la maturité chrétienne. Paul, par exemple, progressa au point où il pouvait inviter ses frères à suivre son exemple comme lui-même suivait celui du Christ. Il était vraiment parvenu à l’état d’homme adulte dans la foi. Arrivé presque jusqu’au bout de sa course, il exprima sa confiance en ces termes : “ Pour moi, je suis déjà répandu en libation, et le temps de ma libération est imminent. J’ai combattu l’excellent combat, j’ai fait la course jusqu’au bout, j’ai observé la foi. Désormais m’est réservée la couronne de justice, que le Seigneur, le juste juge, me donnera en récompense en ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui ont aimé sa manifestation. ” — II Tim. 4:6-8 ; I Cor. 11:1, NW.
35. Comment devrions-nous considérer la recherche de la maturité au sein de la société du monde nouveau ?
35 La maturité est le but que chaque chrétien doit chercher à atteindre. Que de satisfaction et de joie elle nous procure dans le ministère ! Recherchez la maturité chrétienne, car nos joies les plus profondes viennent lorsque nous reconnaissons les liens étroits qui nous unissent à Jéhovah et à nos frères. Grâce à la maturité, nous serons toujours conscients des bénédictions de Jéhovah. Ne permettez donc pas que quelque chose vous empêche de rechercher l’état d’“ homme adulte ” au sein de la société du monde nouveau de Jéhovah. Puissent nos efforts déployés pour parvenir à la maturité se faire dans le but de louer le grand et souverain nom de Jéhovah. Montrons par nos actes le bon exemple, pour que d’autres puissent observer notre conduite excellente et nous imiter, conformément à ces paroles que Paul adressa aux Philippiens : “ Nous tous donc qui sommes mûrs, ayons la même attitude mentale ; et si, mentalement, vous êtes inclinés autrement sous quelque rapport, Dieu vous révélera l’attitude ci-dessus. En tout cas, quel que soit le point jusqu’où nous avons fait des progrès, continuons de marcher de façon ordonnée dans la même ligne. ” — Phil. 3:15, 16, NW.
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