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  • Qu’est-ce qui guide vos décisions?
    La Tour de Garde 1982 | 15 octobre
    • Qu’est-​ce qui guide vos décisions?

      “Heureux ceux qui sont sans défaut dans leur voie, ceux qui marchent dans la loi de Jéhovah!” — Psaume 119:1.

      1. D’après les faits, de quoi le bonheur dépend-​il notamment?

      ‘DE QUOI a-​t-​on besoin pour être heureux?’ Beaucoup répondront en parlant de biens matériels, tels que la nourriture, le vêtement et le logement, ou de diverses formes de détente. Cependant, les faits attestent que votre bonheur dépend surtout de votre façon de voir les choses et de votre mode de vie. Que ce soit dans vos rapports avec votre employeur, vos associés ou votre famille, des questions comme celles-ci reviennent souvent: Direz-​vous la vérité? Prendrez-​vous ce qui ne vous appartient pas? Participerez-​vous à un travail ou à un amusement discutable?

      2. Par quoi certaines personnes se laissent-​elles guider? Quelles questions cela soulève-​t-​il?

      2 Face à de telles questions, certains préfèrent obéir à des règles précises qu’ils ont déjà trouvées ou qu’ils recherchent lorsqu’ils en ont besoin. D’autres font ce qu’ils “pensent” être bien compte tenu de ce que leur conscience leur dicte. Quant à vous, peut-être demanderez-​vous: Puisque la Bible parle tant de la “conscience”, ne pourrait-​on pas la définir? Comment fonctionne-​t-​elle? A-​t-​elle vraiment un rôle important à jouer dans nos décisions et dans notre recherche du bonheur? Est-​il possible de dire, comme l’apôtre Paul: “C’est avec une conscience parfaitement nette que je me suis conduit devant Dieu jusqu’à ce jour.” — Actes 23:1.

      Qu’est-​ce que la conscience?

      3, 4. Qu’est-​ce que la “conscience”? Tout le monde en a-​t-​il une?

      3 La plupart des gens considèrent la conscience comme le sentiment général de ce qui est bien et de ce qui est mal. Mais nous trouverons des indications beaucoup plus précises sur ce sujet dans la Parole de Dieu. La Bible nous fait comprendre que la conscience est un véritable témoin intérieur. Paul écrivit: “Ma conscience atteste avec moi dans de l’esprit saint.” (Romains 9:1). L’apôtre employa ici le vocable grec sunéïdêsis, qui signifie littéralement “connaissance qu’un autre [la conscience] partage avec soi”. La conscience est donc la faculté que l’on a de se regarder soi-​même, de porter un jugement ou un témoignage sur soi.

      4 La conscience n’est pas le fruit d’une simple évolution sociale, car la Bible montre que Dieu implanta déjà cette faculté dans le premier couple humain (Genèse 3:7, 8). Expliquant que Juifs et non-Juifs devraient rendre des comptes à Dieu, Paul écrivit: “En effet, quand les gens des nations [des non-Juifs] qui n’ont pas de loi pratiquent naturellement les choses de la loi, ces gens, bien que n’ayant pas de loi, sont pour eux-​mêmes une loi. Ce sont eux précisément qui montrent que la substance de la loi est écrite dans leur cœur, tandis que leur conscience rend en même temps témoignage et qu’ils sont, entre leurs propres pensées, accusés ou aussi excusés.” (Romains 2:14, 15). Oui, même des hommes qui n’avaient pas reçu de Dieu une loi écrite condamnaient le meurtre, le vol et l’inceste. Ces versets montrent aussi que la conscience est le résultat d’une interaction entre le cœur et l’esprit (les “pensées”).

      5. Quelle est l’une des fonctions de votre conscience?

      5 La fonction de la conscience que nous connaissons le mieux est celle qui consiste à juger notre conduite ‘après coup’, c’est-à-dire après qu’une mauvaise action a été commise. Quand nous nous rendons compte que nous avons mal fait ou que nous avons agi d’une façon peu honorable, notre conscience nous accuse et nous condamne (voir II Samuel 24:10; I Jean 3:20). Si nous écoutons notre conscience, elle pourra alors nous aider en nous incitant à ne pas répéter la faute que nous avons commise. Elle nous poussera également à nous repentir, à faire des excuses ou même à réparer le tort si nous en avons la possibilité. — Psaume 32:3, 5; Matthieu 5:23, 24; Luc 19:1-8.

      6. Quel autre rôle votre conscience peut-​elle jouer?

      6 Mais notre conscience peut encore jouer un autre rôle. Certains ont beau dire qu’une bonne conscience est une conscience qui se tait, lorsque nous sommes en face d’une décision à prendre ou d’un problème, notre conscience devrait élever la voix et nous pousser à faire le bien. Nous trouvons un excellent exemple de ce rôle joué par la conscience dans le cas de Joseph, qui repoussa les avances de la femme de Potiphar. Bien qu’à l’époque Dieu n’eût encore donné aucune loi écrite condamnant l’adultère, la conscience de Joseph lui fit rejeter l’immoralité sexuelle (Genèse 39:1-9). Si nous écoutons la voix de notre conscience avant d’agir, nous nous épargnerons les tourments d’une conscience troublée.

      7. À quelles questions essaierons-​nous de répondre au cours de cette étude?

      7 Reste maintenant à répondre aux questions suivantes: Où s’arrête le rôle de la conscience? Croyez-​vous que l’on devrait trancher la plupart des questions morales et personnelles en fonction de sa conscience? N’est-​il pas préférable de suivre des règles? Il est important de le savoir. Mais ce n’est pas tout: Y a-​t-​il certains dangers qu’il faut éviter? Puisque la Parole de Dieu prétend être “utile pour enseigner, pour reprendre, pour remettre les choses en ordre, pour discipliner dans la justice”, que dit-​elle sur ce sujet? — II Timothée 3:16.

      Les deux extrêmes

      8. Quels sont les deux extrêmes dans la façon de considérer la morale?

      8 L’opposition entre les règles et la conscience ne date pas d’aujourd’hui. L’Encyclopédie britannique (11e édition) explique sous l’article “Casuistique” que la morale “a été considérée tantôt comme une loi extérieure à l’individu, tantôt comme une disposition intérieure. (...) Ceux qui penchaient pour la loi ont mis leur confiance dans l’autorité et dans la logique. Les tenants de la disposition intérieure invoquaient principalement nos facultés instinctives: la conscience, le bon sens ou les sentiments”. À l’époque où Jésus et ses apôtres étaient sur la terre, les deux extrêmes avaient cours. Nous comprendrons mieux le point de vue raisonnable et la sagesse divine de la Bible en examinant la situation qui régnait alors.

      9, 10. a) Quelle était l’attitude des Pharisiens? b) À l’inverse, quelle opinion rencontrait-​on souvent chez les Grecs et les Romains?

      9 Les Pharisiens prêchaient avec ardeur le recours aux règles. Non contents d’avoir la Loi mosaïque, ils élaborèrent quantité de “commandements d’hommes” qui annulaient les commandements de Dieu. Outre qu’ils créaient ainsi des règles qui allaient au delà de ce que Dieu demandait, ces Juifs légalistes répandirent l’opinion selon laquelle la connaissance et le respect de ces règles humaines pouvaient procurer la justice. — Matthieu 15:1-20; 23:1-5; Luc 18:9-12.

      10 L’humaniste Samuel Butcher écrit: “De l’autre côté, il y avait la Grèce antique. Chez les Grecs, jamais on ne vit circuler un document exposant une doctrine ou un rite, ni aucun manuel prescrivant des règles de moralité. (...) Les règles immuables paralysaient l’action.” À propos des Romains, l’Encyclopédie britannique dit ceci: “Cicéron et Sénèque se laissaient guider par le bon sens. Ils traitaient chaque problème séparément, s’attachant plus à l’esprit qu’à la lettre.” Cette philosophie gréco-romaine était très populaire au premier siècle. Les chrétiens seraient-​ils tentés de l’adopter? Paul écrivit: “Prenez garde qu’il ne se trouve quelqu’un qui vous emporte comme une proie au moyen de la philosophie et de vaines tromperies, (...) selon les choses élémentaires du monde, et non selon Christ.” — Colossiens 2:8; Actes 17:18-21.

      11. Sous quelle forme ces deux extrêmes sont-​ils réapparus plus tard dans l’Histoire?

      11 Dans les siècles suivants, les deux extrêmes eurent encore leurs défenseurs, même parmi ceux qui se disaient chrétiens. Les Jésuites prêchèrent une morale basée sur les innombrables lois de l’Église. Après la Réforme, les protestants ont insisté sur l’individualisme et la conscience, courant qui a donné naissance à l’éthique bien connue appelée “morale de situation” et qu’a répandue le docteur Joseph Fletcher, de l’Église épiscopalienne. On lit dans une revue américaine (The National Observer): “Le docteur Fletcher a dressé un véritable manifeste des libertés et des responsabilités individuelles, manifeste controversé qui repose sur une éthique de l’amour fraternel et qui est censé affranchir l’homme moderne de règles rigides et archaïques telles que les ‘Dix Commandements’. (...) Pour le docteur Fletcher, le seul guide étant l’amour, des actes généralement condamnés, comme l’avortement, les relations sexuelles avant le mariage, le divorce, (...) deviennent moralement acceptables dans certaines situations.”

      12. Quel piège devons-​nous éviter?

      12 Les humains sont visiblement attirés par l’un ou l’autre de ces deux extrêmes: les lois ou la conscience. Ceux qui perçoivent les faiblesses d’une de ces attitudes réagissent en allant carrément à l’autre extrême, comme le balancier qui oscille entre deux points diamétralement opposés. Par exemple, au moyen âge, le balancier passa de l’attitude légaliste des Jésuites au point de vue des réformateurs qui mettaient l’accent sur la liberté et la conscience. Peut-être avez-​vous aussi connu des parents qui avaient été très sévères avec leurs enfants. En revanche, quand ces derniers sont devenus grands, ils ont opté pour l’autre extrême et ont laissé leurs propres enfants agir complètement à leur guise, avec les résultats désastreux que l’on sait. Combien est vraie cette remarque biblique: “Je sais bien, ô Jéhovah, qu’à l’homme terrestre n’appartient pas sa voie. Il n’appartient pas à l’homme qui marche de diriger son pas.” — Jérémie 10:23.

      Dieu nous indique une attitude raisonnable

      13. De quelle façon la Bible nous aide-​t-​elle à résoudre les problèmes de morale et de conscience?

      13 Dans les Écritures, Jéhovah nous a donné des conseils raisonnables pour que nous puissions éviter: 1) d’être légaliste et d’accorder une trop grande importance aux règles, ce qui peut aboutir à une conception rigide et mesquine de la vie et du culte; 2) de trop insister sur la liberté de conscience, attitude qui a conduit certaines personnes à tenir des raisonnements dans lesquels elles allaient jusqu’à excuser le mal. Pour bien nous imprégner du point de vue raisonnable de la Parole de Dieu et pour profiter de sa direction, nous devons adopter la même attitude que David, qui déclara: “Fais-​moi connaître tes propres voies, ô Jéhovah! Enseigne-​moi tes propres sentiers. Fais-​moi marcher dans ta vérité et enseigne-​moi, car tu es mon Dieu de salut.” — Psaume 25:4, 5.

      14, 15. Que nous apprennent les Écritures grecques chrétiennes sur la façon dont les Juifs considéraient la Loi et sur le point de vue de Dieu lui-​même à ce sujet?

      14 La Bible nous apprend que Jésus n’approuvait pas l’habitude des scribes et des Pharisiens de recourir à des règles. Il devait aussi y avoir quelques Juifs qui, ne voulant pas faire usage des facultés de réflexion que Dieu leur avait données, demandaient qu’on détermine de façon précise la hauteur jusqu’à laquelle il fallait se laver les mains, ce qu’on entendait par “travail” le jour du sabbata, quelles récoltes étaient assujetties à la dîme, etc. Cet état d’esprit était à l’origine de règles pesantes, donnait lieu à des interprétations sans fin et empêchait de voir l’esprit et les aspects importants des Écritures. Jésus déclara aux chefs religieux: “Vous donnez le dixième de la menthe, et de l’aneth odorant, et du cumin, mais vous avez négligé les choses plus importantes de la Loi, savoir la justice et la miséricorde et la fidélité.” — Matthieu 23:23; Marc 7:3, 4.

      15 La Loi mosaïque avait pour but de préserver la spiritualité, la moralité et la santé des Juifs, ainsi que de prouver qu’ils étaient des pécheurs ayant besoin du Messie (Galates 3:19, 23-25; Romains 7:7-14). Étant donné qu’il s’agissait d’un code de lois parfait, aucun Israélite ne pouvait l’observer à la lettre et jouir d’une conscience parfaite (Hébreux 9:9, 10). Bien que ce code eût été donné par Dieu, il fut aboli dès qu’il eut atteint son but. À partir de ce moment-​là, les relations que Dieu entretenait avec ceux qui portaient son nom ne reposèrent plus sur un vaste ensemble de lois écrites; il ‘mit ses lois dans leur esprit et dans leur cœur’. — Jérémie 31:33; Hébreux 10:16; II Corinthiens 3:5-11.

      16. Quelle leçon les paragraphes qui précèdent renferment-​ils a) pour ceux qui sont très sévères avec eux-​mêmes et b) sur la façon dont les chrétiens en général doivent considérer les règles?

      16 Compte tenu de ce qui précède, ceux qui sont chargés de superviser ou de coordonner l’activité d’autres personnes devront veiller à ne pas les accabler de règles humaines inutiles. Certains pourraient être tentés de le faire, surtout s’ils sont très sévères ou exigeants avec eux-​mêmes et qu’ils s’attendent par conséquent à ce que les autres se comportent de la même façon. Cependant, Paul écrivit aux chrétiens: “Non pas que nous ayons autorité sur votre foi, mais nous sommes collaborateurs pour votre joie, car c’est par votre foi que vous êtes debout.” (II Corinthiens 1:24). Inversement, les chrétiens dans leur ensemble se garderont d’aller trouver ceux qui ont une certaine autorité pour leur demander de légiférer sur chaque situation. Ce que nous devons faire, c’est augmenter notre connaissance de la Parole de Dieu de façon à exercer notre conscience et nos facultés perceptives. — Hébreux 5:14.

      17. Quel autre point de vue erroné devons-​nous éviter d’adopter?

      17 Il y a aussi le danger de tomber dans l’autre extrême en pensant que chaque chrétien est libre de faire à peu près tout ce que sa conscience lui permet. Quelques-uns ont récemment insisté pour faire valoir ce point de vue, disant que “le christianisme n’est pas une religion de règles” et citant des passages tels que celui-ci: “Vous, frères, vous avez naturellement été appelés pour la liberté; seulement, n’usez pas de cette liberté comme d’une occasion pour la chair; au contraire, par amour, servez-​vous les uns les autres en tant qu’esclaves. Car la Loi tout entière se trouve accomplie dans une seule parole, savoir: ‘Tu devras aimer ton prochain comme toi-​même.’” (Galates 5:13, 14). Il est vrai que les chrétiens ne sont plus sous la Loi mosaïque ni sous aucun code divin aux multiples lois. Toutefois, nous devrions veiller à ce que ‘personne ne nous abuse par des raisonnements persuasifs (“par des raisonnements spécieux, avec des discours séduisants”, Parole vivante, transcription de Kuen)’, car un examen honnête de la Bible montre que celle-ci contient bel et bien des lois ou des règles qui nous concernent. — Colossiens 2:4.

      Les chrétiens ne sont pas sans lois

      18, 19. Y a-​t-​il dans la Bible des lois et des règles que le chrétien doit respecter?

      18 Paul écrivit aux Corinthiens pour leur dire qu’ils devaient expulser un homme coupable de fornication. Il ajouta que les idolâtres, les adultères, les homosexuels, les voleurs, les gens avides, les ivrognes, les insulteurs et les extorqueurs ‘n’hériteront pas le royaume de Dieu’. (I Corinthiens 5:1, 6, 7, 11-13; 6:9-11.) Nous lisons aussi que les chrétiens doivent “s’abstenir des choses sacrifiées aux idoles, et du sang, et de ce qui est étouffé, et de la fornication”, et qu’il faut rejeter ceux qui se disent frères, mais qui répandent de faux enseignements (Actes 15:28, 29; Tite 3:10; II Jean 9-11). Il est clair qu’il s’agit ici de lois. Celui qui pratique de tels péchés ne peut pas devenir un vrai chrétien, et si un serviteur de Dieu les commet sans se repentir, il doit être exclu.

      19 La Bible nous fournit aussi des règles dans des domaines où il n’est pas question d’exclusion. Par exemple, Paul écrivit que les chrétiens célibataires devaient se marier “dans le Seigneur seulement”, et il déclara: “Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus!” (I Corinthiens 7:39; II Thessaloniciens 3:10). Certains pourraient se dire: ‘Puisque je ne risque pas d’être exclu pour avoir désobéi à ce conseil, c’est qu’il ne doit pas s’agir d’une règle bien importante.’ Quel raisonnement insensé! Dieu accorde une grande importance à ces règles. Paul n’a-​t-​il pas dit aux Thessaloniciens de ‘noter’ les chrétiens paresseux qui désobéissaient volontairement à l’ordre de travailler, et de ‘cesser de les fréquenter’? — II Thessaloniciens 3:14, 15b.

      20, 21. Qu’apprenons-​nous dans la Bible au sujet des règles propres à la congrégation? Comment devrions-​nous les considérer?

      20 Certaines règles sont pour le bien de la congrégation. Par exemple, à l’époque où des chrétiens avaient le don de parler en langues, Paul leur demanda d’être seulement deux ou trois à prendre la parole chaque fois, de le faire à tour de rôle et de s’assurer de la présence d’un traducteur, règles qui avaient pour but de maintenir la paix et l’ordre dans la congrégation (I Corinthiens 14:26-33). Aujourd’hui, les anciens d’une congrégation demandent parfois aux frères et sœurs de ne pas encombrer les issues de la Salle du Royaume, de pas réserver inutilement des sièges ou de ne pas laisser leur voiture à un endroit où le stationnement est gênant ou dangereux. Ces règles à l’intention de la congrégation ne sont pas contraires aux Écritures, car elles visent le même but (la paix et le bon ordre) que le conseil de Paul sur l’usage des langues. Rappelons aussi cette exhortation biblique: “Obéissez à ceux qui sont votre tête.” (Hébreux 13:17). Étant donné que refuser de mentir ou de voler, c’est obéir à Dieu, il s’ensuit que Paul devait faire allusion ici à notre obéissance aux conseils des anciens dans le cadre de la congrégation. Cette obéissance ne sera pas difficile si les anciens ne légifèrent pas ‘comme des gens qui commandent en maîtres ceux qui sont l’héritage de Dieu”. — I Pierre 5:3.

      21 Il y a d’autres ‘règles’ ou façons de faire qui sont utiles au troupeau international des serviteurs de Dieu. Par exemple, on demande aux Témoins de Jéhovah de faire régulièrement un rapport de leur activité de témoignage (voir Actes 2:41, 42; 8:14). Ceux qui penchent pour la liberté individuelle n’accepteront peut-être pas cette méthode. Pourtant, pensez à tous les bons résultats qu’elle produit: Grâce aux rapports, les surveillants du troupeau peuvent déterminer dans quelle proportion le témoignage a été donné, dans quel endroit il est nécessaire d’apporter de l’aide et à quel moment des nouveaux disciples peuvent être constitués en congrégation. Ne nous sommes-​nous pas réjouis nous-​mêmes à la lecture de rapports sur l’œuvre dans le monde (Ézéchiel 9:11; Marc 6:30; Actes 14:21-23; 15:3; 19:1-6)? Confiants que c’est Dieu qui dirige son peuple, manifestons donc un esprit de coopération.

      22. Pourquoi est-​il nécessaire que nous approfondissions encore la question de la conscience?

      22 Les Écritures ne contiennent pas seulement des lois ou règles précises, mais aussi des principes auxquels les chrétiens sages peuvent se conformer s’ils veulent être “sans défaut dans leur voie”. (Psaume 119:1.) Les principes sont particulièrement utiles pour sensibiliser notre conscience à la pensée de Dieu. Qu’est-​ce que cela signifie pour ceux qui sont confrontés à des ‘questions de conscience’? D’aucuns se disent: ‘Si c’est une question de conscience, ce que je fais ne regarde que moi.’ Aussi l’article suivant va-​t-​il aborder ce sujet et nous apprendre comment nous pouvons exercer notre conscience et la mettre pleinement à profit.

  • Mettez à profit la conscience que Dieu vous a donnée
    La Tour de Garde 1982 | 15 octobre
    • Mettez à profit la conscience que Dieu vous a donnée

      “La loi de son Dieu est dans son cœur; ses pas ne vacilleront pas.” — Psaume 37:31.

      1, 2. Pourquoi devrions-​nous nous interroger sur la façon dont notre conscience nous guide (Proverbes 12:15; 14:12)?

      BIEN que Dieu n’ait pas demandé aux chrétiens d’observer un code de lois interminable, il nous a néanmoins donné quelques lois, ou règles précises, et de nombreux principes que nous devons appliquer en harmonie avec notre foi et notre conscience. Mais autre chose est d’avoir une conscience, autre chose est d’en tirer pleinement profit. Beaucoup se disent: ‘Tant que ma conscience ne me tourmente pas, ça va.’ Est-​ce ainsi qu’il faut raisonner?

      2 La Bible montre qu’à cause de notre chair pécheresse, notre conscience peut nous fourvoyer; elle peut être faible, égarée ou souillée. Nous comprendrons mieux le danger d’écouter ceux qui disent: ‘Laissez-​vous guider par votre conscience’, en examinant le cas des habitants de Crète, lesquels étaient connus au premier siècle pour être ‘des menteurs, des bêtes sauvages néfastes, des gloutons désœuvrés’. — Tite 1:10-12.

      3. La conscience des Crétois exerçait-​elle une influence sur eux?

      3 Comme tout le monde, les Crétois étaient nés avec une conscience, mais ils n’en tiraient pas profit. Écrivant à Tite, qui se trouvait en Crète, l’apôtre Paul déclara: “Tout est pur pour les purs. Mais pour les gens souillés et sans foi, rien n’est pur; au contraire, leur esprit et leur conscience sont souillés.” (Tite 1:15; Romains 2:14, 15). La plupart des Crétois avaient une conscience insensible qui ne les aidait pas à faire ce qui était moral ou pur (I Timothée 4:2). Pour beaucoup d’entre eux, ‘rien n’était pur’. Ayant une conscience souillée, ils voyaient dans chaque situation une occasion de faire le mal. Peut-être se disaient-​ils, eux aussi: ‘Cela ne tourmente pas ma conscience.’ Mais leur conscience aurait dû les tourmenter! Ceci dit, le jour de la Pentecôte de l’an 33, à Jérusalem, il y avait des Juifs et des prosélytes venus de Crète. Leur connaissance spirituelle les avait déjà aidés à rejeter le mensonge, la méchanceté et la gloutonnerie. Quant à ceux qui acceptèrent Jésus, ils trouvèrent dans son enseignement une aide supplémentaire pour acquérir une conscience pure et active. — Actes 2:5, 11; Tite 1:5; 2:2-5; 3:3-7.

      4, 5. Que nous apprend le cas de Paul sur la conscience?

      4 La conscience peut aussi fourvoyer quelqu’un qui bénéficie de l’influence de la Parole de Dieu et qui veut faire le bien. Saul, ou Paul, connaissait bien les Écritures et pratiquait sa religion avec zèle conformément aux exigences de la Loi. Cependant, il ne prêta pas attention à la réalisation progressive de la volonté de Dieu. Le Messie vint, prêcha et mourut en accomplissement des prophéties, mais Paul continua de pratiquer le judaïsme des Pharisiens. Sa conscience ne l’empêcha pas de ‘persécuter la congrégation’ et de ‘respirer la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur’. — Philippiens 3:4-6; Actes 9:1, 2.

      5 Ces quelques exemples montrent bien que notre conscience peut nous fourvoyer. Étant donné que nous sommes souvent confrontés à des décisions qui ne peuvent pas être tranchées à l’aide d’une loi biblique précise, mais qui sont du ressort de la conscience, il faut que nous sachions comment exercer notre conscience et en tirer le maximum de profit. Nous allons considérer pour cela les trois facteurs à prendre en considération.

      Que dit la Parole de Dieu?

      6, 7. Quelle est l’une des façons dont la Parole de Dieu peut nous aider face à des questions de conscience?

      6 La Parole parfaite de Dieu contient de nombreux renseignements qui peuvent nous éclairer sur le point de vue ou les principes de Dieu et former notre conscience. Comme nous l’avons déjà dit, Joseph n’avait reçu de Dieu aucune loi écrite condamnant l’adultère. Cependant, il avait bien éduqué sa conscience. Sans doute avait-​il réfléchi sur le fait que Dieu avait créé l’homme et la femme pour que “les deux” soient une seule chair, ce qui excluait tout adultère avec une tierce personne. Joseph connaissait aussi l’histoire d’Abraham, l’ami de Dieu, et se rappelait notamment l’épisode qui révélait le point de vue de Dieu sur l’adultère. — Matthieu 19:5; Genèse 2:24; 20:1-18.

      7 La Parole de Dieu peut nous être d’une grande aide à nous aussi. Par exemple, il se peut qu’on nous propose un jour de partager un repas ou de conclure une affaire avec une personne d’une nationalité, d’une race ou d’un milieu différent. C’est bien sûr à nous de décider. Mais, si nous nous sommes imprégnés, en lisant la Bible, de l’impartialité et de l’équité de Dieu, notre conscience contrebalancera les préjugés avec lesquels nous avons peut-être été élevés, et nous agirons en conséquence (Actes 10:34, 35; Jacques 2:1-4). Les principes de la Bible peuvent donc nous être très utiles également.

      8. Que devrions-​nous faire face à une question de conscience?

      8 Si nous voulons ‘garder une bonne conscience’ face à un certain problème, nous devons rechercher ce que Jéhovah a pu dire en rapport avec ce genre de problème, car cela pourra et devra obligatoirement influer sur notre conscience et sur notre décision (I Pierre 3:16). Nous ne nous contenterons pas de chercher s’il y a des lois précises, mais nous nous demanderons aussi s’il existe certains principes bibliques qui ont trait à notre problème. Jésus a-​t-​il dit ou fait quelque chose qui nous permet de savoir ce qu’il pense dans ce domaine? Nous pouvons faire des recherches dans les auxiliaires bibliques. Nous pouvons aussi consulter d’autres chrétiens qui nous aideront à trouver dans la Bible les principes appropriés. Bien sûr, dans ce dernier cas, notre intention ne sera pas de faire porter notre responsabilité à ces chrétiens ni de leur demander: ‘Que ferais-​tu à ma place?’ — Galates 6:5.

      9. Quelle devrait être notre intention lorsque nous prenons une décision sur une question de conscience?

      9 Face à des décisions d’ordre personnel, les chrétiens sincères doivent faire un choix qui leur permettra de garder une conscience pure et tranquille devant Dieu. Leur désir devrait être de pouvoir dire en toutes circonstances: “Notre conscience en témoigne (...): nous nous sommes conduits dans le monde, et plus particulièrement à votre égard, avec sainteté et avec une sincérité conforme à la volonté de Dieu.” (II Corinthiens 1:12). Un chrétien montrera jusqu’à quel point il aime Jéhovah et ses principes dans les décisions qu’il prendra sur des questions de conscience.

      L’effet produit sur les autres

      10, 11. Quel autre aspect des questions de conscience se trouve souligné par le problème qui se posait dans l’ancienne ville de Corinthe à propos de la nourriture?

      10 Le désir des chrétiens étant que leur conscience les pousse à imiter Dieu, leur amour pour leur prochain devrait jouer un rôle déterminant dans leurs décisions. Paul insista sur ce facteur lorsqu’il parla de différentes questions relatives à la nourriture.

      11 Dans la congrégation de Corinthe, un problème se posait en rapport avec les viandes qui avaient été sacrifiées aux idoles. Un chrétien qui aurait consommé ces viandes sacrificielles pendant une cérémonie religieuse aurait commis un acte d’idolâtrie. Mais Paul expliqua que ce n’était pas un péché de manger le reste de la viande qu’on vendait ensuite dans une sorte de restaurant rattaché au temple ou sur un marché public (I Corinthiens 8:10; 10:25; Actes 15:29). Néanmoins, certains chrétiens qui avaient été auparavant des adorateurs d’idoles étaient très sensibles (avaient une conscience faible) sur la question de manger de telles viandes, même lorsqu’elles étaient vendues au public et qu’elles n’avaient plus aucun rapport avec la religion. Bien que n’excusant pas ceux qui avaient des consciences faibles, Paul encourageait les autres chrétiens à faire preuve de considération pour leurs frères. En effet, si, par leurs actions, ils avaient fait trébucher les faibles ou les avaient amenés à penser qu’ils pouvaient de nouveau participer à l’idolâtrie en toute bonne conscience, ils auraient manqué d’amour.

      12, 13. Pourquoi devrions-​nous prendre en considération les opinions et la conscience des autres? Citez un exemple.

      12 Paul exposa en ces termes l’attitude que nous devrions tous avoir: “Si un aliment [ou quoi que ce soit d’autre] fait trébucher mon frère, je ne mangerai plus jamais de chair.” Si, dans un domaine qui est laissé à notre conscience et où nous sommes donc libres de nos actions, nous refusons de tenir compte de la conscience des autres et que nous ‘causions la ruine de nos frères pour qui Christ est mort’, nous risquons de perdre la faveur de Dieu. Paul demanda: “Pourquoi, en effet, ma liberté serait-​elle jugée par la conscience d’un autre?” (I Corinthiens 8:3, 11-13; 10:29). Même si quelqu’un estime se trouver en face d’une ‘question de conscience tout à fait personnelle’, il risque de s’attirer un jugement de condamnation de la part de Dieu s’il cause du tort à son prochain. C’est dire combien il est faux de penser: ‘Tant que c’est laissé à ma conscience, ça va.’

      13 Prenons le cas d’un couple qui étudiait la Bible, qui assistait aux réunions et qui s’apprêtait à se faire baptiser. Parlant un jour avec le mari, un ancien de la congrégation lui dit qu’il avait beaucoup aimé un certain film. L’homme répondit: “Quoi! Vous allez voir des films interdits aux moins de dix-huit ans?” L’ancien essaya de se justifier en disant que certains de ces films (que même le monde juge douteux) présentent un certain intérêt si l’on sait faire abstraction des mauvais côtés. L’homme qui entendit cela en fut néanmoins troublé et, par la suite, il progressa plus lentement que sa femme. Si l’ancien avait médité sur Colossiens 3:2-8, Éphésiens 5:3-5 et Matthieu 7:12, ces textes auraient sans doute influé sur sa conscience et sur sa conduite. — I Corinthiens 9:22, 25-27.

      14, 15. Certaines décisions personnelles exigent-​elles que l’on prenne en considération la conscience du collège des anciens?

      14 Faire preuve de considération pour les autres, c’est aussi ne pas leur demander d’approuver certaines choses qui heurtent leur conscience. Dans une congrégation, par exemple, c’est aux anciens de décider si une cérémonie de mariage pourra se tenir à la Salle du Royaume, comment cette cérémonie se déroulera, comment la salle sera décorée, et ainsi de suitea. Or, voici ce qu’ont écrit les anciens d’une congrégation: “Lors d’un mariage, on a vu les demoiselles d’honneur défiler dans l’allée en agitant des éventails. Au mariage suivant, on voulut mieux faire, et les demoiselles d’honneur défilèrent cette fois-​ci dans l’allée en faisant tourner des ombrelles. Quant au troisième mariage, on voulut le rendre encore plus imposant: les mariés demandèrent à avoir vingt demoiselles d’honneur et vingt garçons d’honneur. Notre salle devenait un cirque.”

      15 Était-​ce là une ‘question de conscience’ devant être tranchée en privé? Non; même si des fiancés avaient une conscience assez large pour accepter des façons d’agir outrancières, ils devraient tenir compte de la conscience collective des anciens. Bien que ces derniers ne désirent pas imposer leurs préférences personnelles, ils ont à cœur la paix, l’harmonie et la spiritualité de toute la congrégation. Leur conscience leur impose le devoir de faire savoir à leurs frères et sœurs ‘comment ils doivent se conduire dans la maison de Dieu, colonne et soutien de la vérité’. — I Timothée 3:15; I Corinthiens 10:31.

      16. Que devons-​nous nous demander lorsque nous avons à prendre une décision sur une question de conscience?

      16 Lorsque nous devons prendre une décision sur une ‘question de conscience’, il faut donc que nous nous demandions 1) ce que la Parole de Dieu dit en rapport avec notre problème et 2) quelles conséquences notre décision aura sur les autres. Ceci dit, il nous reste à considérer un troisième facteur important.

      Les conséquences sur nous-​mêmes

      17. Qu’a fait un frère de New York sous l’influence de sa conscience?

      17 La revue Histoire naturelle (angl.) d’août 1981 contenait un article sur les garçons de course de New York qui sillonnent la ville à vélo pour porter des paquets et des plis urgents aux sociétés. Parmi plusieurs exemples d’hommes qui avaient choisi cette forme de travail, l’article citait celui-ci: “Donald, quarante et un ans, arrive à pourvoir aux besoins de sa femme et de son fils de quinze ans avec son salaire de commissionnaire. Autrefois, Donald développait des films, mais a quitté son travail parce que, en tant que Témoin de Jéhovah, il se reprochait de participer à la production de films pornographiques. Maintenant qu’il est commissionnaire, non seulement il a la conscience tranquille, mais il peut aussi quitter son travail quand il veut et consacrer davantage de temps à faire du prosélytisme.”

      18. a) Qu’est-​ce qui a sans doute amené ce frère à prendre une telle décision? b) Quelle leçon pouvons-​nous en retirer?

      18 En matière d’emploi, il y a différents facteurs qui peuvent peser sur nos décisions (voir l’encadré de la page 26). Un chrétien pourrait se trouver dans le cas de Donald. Il travaille dans un laboratoire qui développe des films: des photos, des films d’amateur ou des films publicitaires et commerciaux. Mais plus le temps passe, et plus le frère a sous les yeux des photos pornographiques. Alors, le jour vient où sa conscience commence à le troubler. Il se rend compte qu’on l’oblige à s’occuper de pornographie ou d’une quelconque activité illégale. Que ce soit à cause du genre de travail qu’on lui demande de faire ou parce que les autres l’associent à une entreprise qui produit des films pornographiques, ce chrétien estimera peut-être qu’il doit quitter son emploi s’il veut rester “irrépréhensible”, qualité particulièrement importante pour ceux qui ont ou qui recherchent des privilèges dans la congrégation. Il se mettra alors en quête d’un autre travail et pourra demander en toute confiance à Jéhovah de bénir ses recherches (I Timothée 3:2, 8-10; Romains 13:5). Beaucoup de chrétiens ont abandonné ce genre d’emploi plutôt que de se laisser gagner par l’impureté (voir Matthieu 5:28). Par conséquent, lorsque nous devons résoudre une question de conscience, demandons-​nous: ‘Selon que j’accepte ou que je refuse de faire telle ou telle chose, quelles conséquences cela aura-​t-​il sur moi?’ Gardons-​nous surtout de faire taire notre conscience, de l’endurcir et d’ouvrir ainsi la voie à d’autres mauvaises actions. — I Timothée 4:2; Jude 10; Éphésiens 4:18, 19.

      19, 20. a) En quel sens la conscience et la foi peuvent-​elles exercer toutes deux une influence sur notre ministère? b) Que nous soyons riches ou pas, quel devrait être notre désir?

      19 Si nous réfléchissons à la décision que Donald a prise, nous remarquerons que son désir était non seulement d’entretenir de bonnes relations avec Jéhovah, mais aussi de prêcher davantage sa foi. On retrouve le même lien entre la conscience et la foi dans ces paroles de Paul: “Vraiment, le but de cet ordre, c’est l’amour qui vient d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sans hypocrisie.” — I Timothée 1:5.

      20 On peut féliciter celui qui, à cause de sa foi et de son désir de garder une bonne conscience, opère des changements dans sa vie de façon que ‘ses pas ne vacillent pas’ et qu’il puisse accorder plus de temps et d’attention à l’œuvre consistant à annoncer “tout le conseil de Dieu”. (Actes 20:26, 27.) Que faut-​il penser, maintenant, de ceux qui pourraient prêcher davantage, mais qui ne le font pas? Peut-être gagnent-​ils beaucoup d’argent et semblent-​ils avoir déjà largement de quoi mener une vie confortable dans le système actuel. Pourtant, au lieu d’être pionniers et de se donner à plein temps dans l’œuvre qui consiste à faire des disciples, ils continuent de faire prospérer leurs affaires, d’aménager leur foyer et d’augmenter leur confortb (voir Marc 10:17-22; Luc 12:16-21). Il ne nous appartient pas de juger les autres dans ce domaine, car “chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-​même”. Mais, pour notre part, laissons notre foi nous pousser sans hypocrisie à servir Dieu de toutes nos forces, pour que nous puissions jouir d’une conscience pure. — Romains 14:1-4, 10-12.

      Guidés par une bonne conscience

      21. Quelle influence positive notre conscience peut-​elle exercer sur nous?

      21 Une conscience chrétienne sensible et convenablement exercée nous guidera toujours vers le bien. Le cas de Paul en est la preuve. Cet apôtre s’intéressait tant à ses “frères” juifs qu’il écrivit: “Ma conscience atteste avec moi dans de l’esprit saint: j’ai dans mon cœur un grand chagrin et une douleur incessante.” (Romains 9:1-3). Oui, il fit tout ce qui était en son pouvoir pour communiquer à ses compatriotes la bonne nouvelle du christianisme.

      22. Pourquoi notre conscience peut-​elle représenter pour nous une force d’impulsion supérieure à celle des règles?

      22 Il devrait en être de même pour nous. Si nous reconnaissons la valeur de la conscience que Dieu nous a donnée, nous ne serons pas enclins à raisonner toujours sur des règles. Les règles peuvent nous indiquer le niveau minimum des exigences que nous devons remplir ou des buts que nous devons atteindre. Mais une conscience aiguillonnée par l’amour et la foi exigera sans doute davantage de nous et nous poussera à consentir de plus grands sacrifices et à manifester plus d’abnégation. C’est ainsi que nous mettrons vraiment à profit notre conscience. Elle nous tiendra à l’écart de tout ce qui pourrait nous attirer la défaveur de Dieu et elle nous aidera à faire ce qui lui plaît vraiment, notamment en nous amenant à participer davantage à la proclamation de la bonne nouvelle. Y a-​t-​il de plus grands bienfaits que celui dont Paul parla à Timothée lorsqu’il écrivit: “Sois toujours bien attentif à toi et à ton enseignement. Persiste dans ces choses, car, ce faisant, tu te sauveras, toi et ceux qui t’écoutent.” — I Timothée 4:16.

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