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Vos droits ou vos devoirs ?La Tour de Garde 1973 | 15 juin
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fallu porter la barbe, car la Loi ordonnait ceci à tous les hommes : “Vous ne couperez point en rond les coins de votre chevelure, et tu ne raseras point les coins de ta barbe.” — Lév. 19:27 ; 21:5.
24. Pour quelle raison la Loi exigeait-elle que les Israélites portent la barbe ?
24 Était-ce une question de mode ? Non ; il s’agissait d’empêcher les Israélites d’imiter les pratiques de certaines nations païennes qui les entouraient. Toutefois, ils devaient avoir une barbe propre, taillée et bien soignée. Une barbe non soignée ou rasée était un signe de deuil ou de chagrin (II Sam. 19:24-28 ; És. 7:20). Les Israélites se coupaient régulièrement les cheveux à moins d’avoir fait vœu de naziréat. Dans la prophétie d’Ézéchiel, les prêtres ont reçu l’ordre de se couper les cheveux et de ne pas les laisser croître d’une manière sauvage. — Ézéch. 44:15, 20.
25, 26. Quel est le point de vue de la Parole de Dieu quant au rôle des vêtements ?
25 Dieu reconnaissait également que quelqu’un peut être rangé par erreur dans une certaine catégorie de personnes à cause de sa façon de s’habiller ; c’est pourquoi il donna cet ordre : “Une femme ne portera pas un habit d’homme, et un homme ne mettra point un vêtement de femme ; car celui qui fait ces choses est en abomination à Jéhovah, ton Dieu.” (Deut. 22:5, AC). Pourquoi ? Parce que cela serait une incitation à l’immoralité.
26 Bien que certains vêtements d’homme et de femme puissent avoir quelque ressemblance (des pantalons, par exemple), il y a généralement une différence très nette quant à la coupe ou le tissu utilisé. Toutefois, si quelqu’un porte des vêtements qui ne permettent pratiquement pas de le distinguer des personnes de l’autre sexe, cela déplaît à Jéhovah. Il en est de même des personnes qui portent des vêtements très collants ou très courts qui incitent à l’immoralité et qui les identifient à celles qui sont réputées pour leurs pratiques honteuses. Si donc vous semblez insister sur votre droit de vous coiffer ou de vous vêtir d’une certaine façon, ou encore de vous livrer à une certaine pratique, posez-vous cette question : “Est-ce que j’agis ainsi pour imiter les gens du monde ?”
“La nature elle-même” nous enseigne
27, 28. a) Quel excellent conseil l’apôtre Paul nous donne-t-il concernant la bonne attitude du chrétien envers les modes ? b) Que disent certains biblistes sur le mot “nature” ?
27 La Bible ne fournit aucune règle précise concernant, par exemple, la longueur des cheveux ou d’une jupe. Cependant, l’apôtre inspiré fournit une excellente direction permettant aux chrétiens sincères et à la congrégation de savoir quand une mode ou une coutume est convenable. Il dit : “La nature elle-même n’enseigne-t-elle pas que si un homme a les cheveux longs, c’est un déshonneur pour lui ; mais que si une femme a les cheveux longs, c’est une gloire pour elle ? Parce que les cheveux lui sont donnés en guise de coiffure.” — I Cor. 11:14, 15.
28 À propos de ces paroles de l’apôtre, le bibliste Albert Barnes fit cette remarque :
“Le mot nature (...) reflète manifestement le sens de la bienséance que possèdent tous les hommes et qui se manifeste dans toute coutume courante ou universelle (...). C’est comme si cela était exigé par le sens naturel des convenances présent chez les hommes (...). À cette place, le mot ne concerne donc pas la constitution des sexes (...) ni le simple usage et la coutume, (...) mais il se réfère au sentiment naturel et profond de ce qui est juste et convenable.”
L’helléniste A. T. Robertson déclare :
“Il s’agit ici du sens naturel de la bienséance (cf. Rom. 2:14), plus qu’une simple coutume, mais qui repose sur la différence objective dans la constitution des choses.”
29. a) Pourquoi le chrétien n’a-t-il pas besoin de règles pour savoir ce qu’il doit faire ? b) Si, dans certains cas, quelqu’un ne sait pas comment agir, que doit-il faire ?
29 Il ne s’agit donc pas d’apprendre exactement ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire, comme par des règles. Si nous sommes chrétiens et que notre cœur aime ce qui est bien, nous savons par nature, plus particulièrement par notre conscience éduquée, si quelque chose ajoute ou nuit à la gloire de la bonne nouvelle que nous prêchons. Nous savons si nous édifions ou détruisons la réputation ou l’image de la congrégation aux yeux des autres. Cependant, si quelqu’un ne le sait pas, alors il devrait se laisser diriger par la bonne conscience de la congrégation chrétienne. Il lui faut accepter les excellents conseils des frères responsables et faire confiance à leur bon jugement. — Prov. 12:15.
30. a) Quel est le devoir de tous ceux qui occupent une position de responsabilité dans la congrégation ? b) Quel excellent principe nous protégera ? c) Pourquoi devons-nous nous soucier davantage de nos devoirs que de nos droits ?
30 Les vrais chrétiens ont de l’amour les uns pour les autres, et ceux qui assument une fonction de responsabilité sont dans l’obligation d’agir uniquement pour le bien de leurs frères, par l’exemple et les conseils qu’ils leur donnent. Nos actions devraient toujours être guidées par ce principe : Est-ce que je ‘pare l’enseignement de notre Sauveur, Dieu, en toutes choses’ ? Si nous nous acquittons de nos devoirs, en travaillant de toute notre âme comme pour Jéhovah et non pour les hommes, il nous récompensera en nous accordant des bénédictions beaucoup plus grandes que tous les “droits” que nous pourrions revendiquer, ainsi que la vie et la paix. — Tite 2:10 ; Col. 3:23, 24 ; Prov. 3:1, 2.
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Un peuple libre — mais obéissantLa Tour de Garde 1973 | 15 juin
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Un peuple libre — mais obéissant
“Soyez comme des hommes libres, et cependant gardez votre liberté, non comme un voile pour la corruption morale, mais comme esclaves de Dieu. Honorez les hommes de toutes sortes, aimez toute la communauté des frères, soyez dans la crainte de Dieu.” — I Pierre 2:16, 17.
1. Selon l’apôtre Paul, de quelle liberté ses compagnons et lui-même jouissaient-ils ?
“CHRIST nous a libérés. Aussi tenez ferme, et ne vous laissez pas de nouveau mettre sous un joug d’esclavage.” Voilà ce qu’écrivit l’apôtre Paul après avoir parlé de la liberté des fils de Dieu, qui sont aussi tous fils de l’organisation céleste et libre de Dieu, “la Jérusalem d’en haut”, leur “mère”. Jouissant de la liberté qui résulte de ses relations parfaites avec Dieu, cette organisation ou “mère” est néanmoins représentée comme la “femme” de Jéhovah Dieu. En tant que telle, elle bénéficie donc d’une liberté relative. Elle est soumise à l’autorité de son Époux céleste. En tant que fils, Paul et ses compagnons chrétiens jouissaient également d’une liberté relative, car ils étaient soumis à leur “Père” et à leur “mère” célestes. Étant des enfants, ils
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