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ChevalAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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feu (II Rois 2:11, 12). Un jour, Élisée pria pour que s’ouvrent les yeux de son serviteur terrifié, afin qu’il voie que “la région montagneuse était pleine de chevaux et de chars de feu, de chars de guerre, autour d’Élisée”, en vue de le protéger des forces syriennes venues l’encercler pour le capturer. — II Rois 6:17.
Des siècles plus tard, Zacharie reçut une vision représentant quatre chars; le premier avait des chevaux rouges, le second des chevaux noirs, le troisième des chevaux blancs, et les chevaux du quatrième étaient mouchetés, bigarrés. Ces chevaux sont identifiés aux “quatre esprits des cieux”. — Zach. 6:1-8; voir également Zacharie 1:8-11.
La prophétie de Zacharie relative à ceux qui auront fait du service militaire contre Jérusalem, indique que Jéhovah viendrait au secours de son peuple et frapperait de destruction les ennemis et leurs chevaux (Zach. 14:12-15; voir aussi Ézéchiel, chapitres 38 et 39). L’un des bienfaits qui devaient découler de cette action, c’est que le cheval ne serait plus utilisé pour la guerre; au contraire, il servirait d’instrument de service pour la gloire de Dieu, comme le laissent entendre les paroles suivantes: “Il y aura sur les clochettes du cheval: “La sainteté appartient à Jéhovah!’” (Zach. 14:20; comparez avec Exode 28:36, 37). En outre, le fait que les chars de guerre et les chevaux doivent être retranchés annonce le rétablissement de la paix. — Zach. 9:10.
Dans la vision symbolique donnée à l’apôtre Jean, Jésus Christ glorifié est représenté assis sur un cheval blanc et suivi d’une armée qui chevauche, elle aussi, des montures blanches. La vision en question fut donnée à Jean pour souligner que c’est avec justice et droiture que Christ fait la guerre à tous les ennemis, au nom de son Dieu et Père, Jéhovah (Rév. 19:11, 14). Avant cela, l’action menée par le Christ intronisé Roi et les calamités qui s’ensuivent sont représentées par différents cavaliers et leurs montures. — Rév. 6:2-8.
Jean a vu aussi des armées de cavaliers au nombre de deux myriades de myriades (200 000 000) investis de pouvoirs pour exécuter les jugements de destruction de Dieu. Le pouvoir de donner la mort réside dans la bouche et la queue des chevaux qu’ils montent. Tous ces animaux sont apparemment sous les ordres des quatre anges qui avaient été liés près du fleuve Euphrate. — Rév. 9:15-19.
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Chevaux (Porte des)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CHEVAUX (PORTE DES)
{Article non traduit.}
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CheveuxAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CHEVEUX
Au cours de l’Histoire, les hommes et les femmes en général ont considéré leurs cheveux comme un ornement qui rehaussait leur beauté et dans bien des cas comme un signe de force et de jeunesse. Aussi ont-ils apporté beaucoup de soin à leur chevelure.
LES HÉBREUX
De tout temps les Hébreux ont eu l’habitude de porter la barbe, mais elle était soignée, et ils se coupaient les cheveux à une longueur raisonnable. La Bible cite l’exemple d’Absalom à ce sujet, même si les cheveux de ce dernier poussaient avec une telle abondance que lorsqu’il les coupait une fois par an, leur poids était de 200 sicles, soit deux kilogrammes environ (ils étaient vraisemblablement alourdis par l’emploi d’huile et d’onguents) (II Sam. 14:25, 26). La loi de Dieu défendait aux hommes israélites de ‘couper court et en rond les côtés de leur chevelure’ et de détruire “l’extrémité” de leur barbe. Ce commandement ne leur interdisait pas de raccourcir les cheveux et la barbe, mais visait manifestement à les empêcher d’imiter les coutumes païennes (Lév. 19:27; Jér. 9:25, 26; 25:23; 49:32). Négliger ses cheveux en s’abstenant de les tailler, ou sa barbe en ne la soignant pas, était un signe de deuil (II Sam. 19:24). Par l’intermédiaire du prophète Ézéchiel, Dieu ordonna aux prêtres de couper, mais non de raser, les cheveux de leur tête et de ne pas les laisser flotter lorsqu’ils servaient au temple. — Ézéch. 44:15, 20.
Les femmes israélites prenaient soin de leurs cheveux qui étaient l’un des attributs de leur beauté (Cant. 7:5) et elles les portaient très longs (Jean 11:2). La femme qui se rasait la tête le faisait en signe de deuil et d’affliction (És. 3:24). Quand une vierge avait été capturée, dans une ville ennemie et qu’un soldat israélite voulait l’épouser, elle devait tout d’abord se raser la tête, se faire les ongles et prendre pendant un mois le deuil de ses parents tués lors de la conquête de la ville. — Deut. 21:10-13; 20:10-14.
LES CHRÉTIENS
Les apôtres Pierre et Paul jugèrent bon de conseiller aux chrétiennes de ne pas prêter une trop grande attention au style et à l’ornementation de leur coiffure, comme les femmes de cette époque en avaient la coutume. Ils les exhortèrent à chercher plutôt à se parer du vêtement incorruptible qu’est l’esprit calme et doux. — I Pierre 3:3, 4; I Tim. 2:9, 10.
L’apôtre Paul attira également l’attention sur la situation et les usages qui existaient parmi les personnes auxquelles il écrivait, afin de montrer qu’il était naturel pour l’homme d’avoir les cheveux plus courts que ceux de la femme. Il était honteux pour une femme d’être tondue ou rasée. Certes, Dieu a donné à la femme des cheveux longs “en guise de coiffure”, dit Paul, mais cette coiffure naturelle, qui est une gloire pour elle, ne la dispense pas de porter quelque chose sur la tête, un “signe d’autorisation” quand elle prie ou prophétise dans la congrégation chrétienne. En acceptant cet état de fait et en se couvrant la tête en de telles circonstances, la chrétienne reconnaît l’autorité théocratique et manifeste sa soumission chrétienne. Elle glorifie non seulement son mari et chef, mais aussi Jéhovah Dieu, le Chef de tous. — I Cor. 11:3-16.
EMPLOI MÉTAPHORIQUE
Job se rasa la tête pour exprimer la désolation dans laquelle l’avait plongé la perte de ses enfants et de ses biens. — Job 1:20.
Ézéchiel reçut l’ordre de se couper les cheveux et la barbe, puis de diviser les poils en trois portions et de s’en défaire de façon à décrire prophétiquement les divers malheurs qui frappaient les habitants de Jérusalem lorsque Dieu exécuterait sur eux ses jugements (Ézéch. 5:1-13). On manifestait également sa détresse ou son affliction en s’arrachant les cheveux ou en se les tondant (Esdras 9:3; Jér. 7:29; 48:37; Michée 1:16). On pouvait aussi arracher les cheveux de quelqu’un ou les poils de sa barbe pour le déshonorer, lui témoigner du mépris ou le couvrir d’opprobre. — Néh. 13:25; És. 50:6.
La Bible se réfère au grand nombre des cheveux sur la tête d’un homme (120 000 en moyenne) pour exprimer l’idée de ce qui est en grande quantité ou innombrable (Ps. 40:12; 69:4). Quant à la finesse du cheveu, elle sert à représenter l’infime petitesse (Juges 20:16). En disant à quelqu’un que ‘pas un cheveu de sa tête ne périra (ou ne tombera)’, on lui garantissait une protection et une sécurité pleines et entières (Luc 21:18; I Sam. 14:45; II Sam. 14:11; I Rois 1:52; Actes 27:34). Jésus Christ exprima la même idée quand, s’adressant à ses disciples au sujet de la sollicitude de Dieu à leur égard, il leur dit: “Les cheveux mêmes de votre tête sont tous comptés.” — Mat. 10:30; Luc 12:7.
Les cheveux gris méritaient le respect (Prov. 16:31; 20:29). Cette expression est parfois employée dans les Écritures comme synonyme d’âge avancé et de sagesse (Job 15:9, 10). Dans une vision que reçut Daniel, Jéhovah est représenté symboliquement avec des cheveux blancs “comme de la laine pure” en tant qu’“Anciens des Jours”. (Dan. 7:9.) L’apôtre Jean vit lui aussi dans une vision Jésus Christ avec des cheveux “blancs comme de la laine blanche”. — Rév. 1:1, 14, 17, 18.
LE POIL ANIMAL
Le poil de chèvre servait à faire des tissus (Ex. 26:7). Jean le Baptiste portait un vêtement en poil de chameau (Mat. 3:4; Marc 1:6), ce qui était d’ailleurs le vêtement officiel des prophètes (II Rois 1:8; comparez avec Genèse 25:25). Les peaux que Rébecca mit sur les mains et le cou de Jacob pour imiter le corps velu d’Ésaü provenaient sans doute d’une chèvre-chameau orientale. Les Romains utilisaient le poil de cet animal pour remplacer les cheveux humains. — Gen. 27:16.
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Cheveux grisAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CHEVEUX GRIS
Les cheveux grisonnent du fait de la réduction des cellules pigmentaires à la suite de changements dans le métabolisme de l’individu. Les cas précoces ne sont pas rares, mais le phénomène est généralement associé à la vieillesse. C’est dans cet ordre d’idée que paraissent dans la Bible le verbe hébreu sîyb (blanchir, vieillir) et, plus souvent encore, le nom sêybâh (cheveux gris, vieillesse) (Ruth 4:15; I Sam. 12:2; I Rois 2:6, 9; Job 15:10; Ps. 71:18). Abraham, Gédéon et David vécurent assez longtemps pour connaître “une belle vieillesse [sêybâh]”. — Gen. 15:15; 25:8; Juges 8:32; I Chron. 29:28.
La Bible reconnaît à la fois la beauté des jeunes hommes et la splendeur des vieillards. “La beauté des jeunes hommes, c’est leur force, et la splendeur des vieillards, ce sont leurs cheveux gris.” (Prov. 20:29). Pour ces derniers, cela est particulièrement vrai s’ils adorent et servent Jéhovah. “Les cheveux gris sont une couronne de beauté, quand ils se trouvent dans la voie de la justice.” (Prov. 16:31). “Ceux qui sont plantés dans la maison de Jéhovah, (...) ils prospéreront encore durant les cheveux gris.” (Ps. 92:13, 14). Leur Dieu ne les abandonnera pas (És. 46:4). La Loi de Jéhovah disait: “Devant les cheveux gris tu devras te lever, et tu devras témoigner des égards pour la personne du vieillard.” — Lév. 19:32.
Les cheveux gris, ne dépendent pas du sexe de l’individu, ni non plus de la couleur de ses cheveux: blonds, bruns ou roux. L’homme reconnaît depuis longtemps qu’il ne peut empêcher ses cheveux de grisonner, même avec l’aide de la médecine. C’est ce que Jésus laissa entendre après qu’il eut dit que nous ne devrions pas jurer par notre tête. — Mat. 5:36.
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CHÈVRE
Mammifère ruminant aux cornes creuses, au poil généralement long et assez raide. La chèvre syrienne, remarquable par ses longues oreilles pendantes et ses cornes recourbées en arrière, est l’espèce la plus courante en Palestine. D’ordinaire, ces chèvres sont noires, les mouchetées étant l’exception (Gen. 30:32, 35). Les boucs figuraient parmi les articles dont Tyr faisait le commerce. — Ézéch. 27:21.
La chèvre était très précieuse pour les Hébreux (Prov. 27:26). Elle leur donnait du lait avec lequel ils pouvaient faire du beurre et du fromage (Prov. 27:27). Ils mangeaient sa chair, particulièrement celle du chevreau (Gen. 27:9; Deut. 14:4; Juges 6:19; 13:15; Luc 15:29). Pour célébrer la Pâque, ils pouvaient prendre soit un bélier, soit un bouc âgé d’un an (Ex. 12:5). Tissé, le poil de chèvre servait à différents usages (Nomb. 31:20). Les “tentes de Kédar” était peut-être faites de poil de chèvre noir (Cant. 1:5). La toile ainsi obtenue servit à la construction du tabernacle (Ex. 26:7; 35:26). Avec des peaux de chèvres, on fabriquait des outres (voir Genèse 21:15) ainsi que des vêtements, comme ceux que portèrent certains témoins de Jéhovah qui furent persécutés dans les temps préchrétiens. — Héb. 11:37.
La Loi mosaïque défendait de manger la graisse des chèvres offertes en sacrifice (Lév. 7:23-25) et
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