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Les assemblées du “ Royaume triomphant ” de 1955La Tour de Garde 1956 | 15 juillet
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“ le message triomphant du “ Royaume ” et annonça, en le tenant bien haut, le nouveau livre en italien “ Les nouveaux cieux et la nouvelle terre ”. La foule rassemblée là étonna les journalistes. Les 4 200 assistants remplissaient la magnifique salle principale et ses balcons. C’était la première fois que cela se produisait dans le Palazzo. Des assemblées de cette importance sont rares en Italie. Des publications en italien furent présentées l’une après l’autre. À la fin de son discours du samedi matin sur le sujet : “ Jéhovah est dans son saint temple ”, le président présenta une nouvelle publication en italien, la brochure de trente-deux pages intitulée “ Cette bonne nouvelle du Royaume ”. Peu de temps après, il quitta Rome par avion pour retourner à Paris, tandis que le vice-président de la Société arrivait de Paris par avion pour le remplacer. Ce soir-là, après le discours final prononcé devant 2 859 assistants, il présenta la nouvelle brochure de soixante-quatre pages, en italien, intitulée Raisons de croire en un Monde Nouveau.
Un autre fait remarquable : 378 candidats se présentèrent cet après-midi, au moment du discours sur le baptême, et furent ensuite discrètement baptisés pour ne pas attirer l’attention du public. Neuf autobus furent utilisés pour les transporter sur les lieux éloignés du baptême.
Un certain nombre de prêtres et de nonnes catholiques romains, en costumes religieux, essayèrent d’“ enfoncer les portes ”, mais les portiers les informèrent que c’était une réunion privée, pour les invités seulement. Les invités étaient, en vérité, un rassemblement international de vingt-huit pays et îles, y compris les Philippines, l’île de Chypre, la Grande-Bretagne, etc. Près de 150 venaient de Sicile, et la délégation des Italiens du pays comprenait non seulement des hommes, mais aussi des femmes. Beaucoup de frères italiens sont très pauvres. Ils n’avaient pas les moyens d’amener leurs enfants avec eux à l’assemblée, ceux-ci durent donc rester à la maison et un membre de la famille fut envoyé comme représentant. Certains, semblait-il, ne se nourrissaient que de pain, leur nourriture solide. Quelques-uns avaient rempli leurs valises, non de vêtements mais de pain, de fromage et d’olives tombées, pour se nourrir pendant les trois jours de l’assemblée. Durant ces trois jours, 3 882 repas furent servis aux frères, à la cafétéria, dont 818 repas gratuits aux pionniers. On avait du plaisir à voir de nombreux frères prendre leurs repas sur le pouce, assis sous les arbres des jardins. Certains, qui n’avaient pas de chambre, dormirent sur les bancs du parc, mais non sur les terrains de l’Exposition universelle, car, pour y dormir, il fallait payer. Un bon nombre de frères de langue allemande s’installèrent sur le terrain de camping de l’Exposition. Il y eut 3 741 demandes de chambres pour les délégués étrangers, 2 750 pour les frères italiens. Soixante-dix frères dormirent à la belle étoile.
À Rome, il est préférable de tenir la réunion principale le matin. C’est pourquoi le discours du dimanche sur le sujet : “ Conquête prochaine du monde par le Royaume de Dieu ” figurait sur le programme à 10 h 30. Le jour était ensoleillé. Le hall principal du Palazzo et ses deux balcons étaient remplis par 2 700 personnes, des centaines d’autres se trouvant dans la salle adjacente, tandis que d’autres encore étaient assises sur des chaises et des bancs dans les couloirs et l’élégant vestibule, écoutant grâce aux hauts-parleurs. L’assistance totale s’éleva à 4 351 personnes, des Italiens pour la plupart. Pendant toute la durée du discours du vice-président (traduit par un interprète), cet auditoire impatient de la capitale religieuse de la chrétienté manifesta son émotion, étant quelque peu galvanisé par la situation et les circonstances exceptionnelles, et c’est avec une joie bruyante qu’il reçut la nouvelle brochure en italien contenant le texte entier, non épuré, de ce discours public provocateur, sous l’imprimatur de Jéhovah et avec le nihil obstat de Jésus-Christ.
Le programme reprit l’après-midi, et beaucoup restèrent jusqu’aux remarques finales et remplirent une fois de plus le grand auditorium. À maintes reprises, ils donnèrent libre cours à leur joie, quand ils entendirent le rapport sur la série des assemblées internationales tenues jusque-là et le compte rendu des opérations d’expansion et des activités de l’organisation visible de Jéhovah. À la fin de l’assemblée, on en vit un certain nombre pleurer d’émotion. Un congressiste de Suisse s’exclama : “ Mon cœur me fait mal de bonheur ! ”
Onze journaux stupéfaits publièrent dans dix-sept éditions des rapports sur l’assemblée. Jusqu’au dimanche matin, il y avait eu sept mètres d’informations dans les colonnes de nouvelles. Le peuple italien était ému par cette assemblée internationale, et il apprécia surtout la présence de nombreux frères étrangers. De multiples adresses pour visites complémentaires furent remises aux proclamateurs pionniers à temps complet. L’assemblée les stimula pour tout le mois. Les mois d’été sont généralement maigres en ce qui concerne l’activité dans le champ, et le mois d’août a toujours enregistré les rapports les moins satisfaisants des proclamateurs. Pendant la campagne d’avril avec la brochure Qui est “ La lumière du monde ”, la chrétienté ou le christianisme ? il y eut un nouveau maximum de proclamateurs, 3 238 rendirent un rapport, soit un accroissement de 37 pour cent. Mais, en juillet, avant l’assemblée internationale, il y en eut 2 848, c’est-à-dire un accroissement de 25 pour cent. Pendant le mois d’août, mois de l’assemblée, 3 044 participèrent au service, l’accroissement étant ainsi de 29 pour cent. La baisse avait été enrayée. Pour la première fois le rapport du mois d’août était florissant pour clore la fin de l’année de service 1955. On s’attend à des progrès pour l’année de service 1956 et on espère atteindre bientôt la cote de 4 000 proclamateurs pour toute l’Italie.
Après l’assemblée, les frères commencèrent à envoyer des exemplaires spéciaux de la brochure Qui est “ La lumière du monde ”, la chrétienté ou le christianisme ? au clergé de toutes les dénominations et aux éditeurs religieux pour leur information et leurs commentaires. Un assez grand nombre de lettres furent reçues du clergé ; la plupart d’entre elles contenaient des insultes ; on en trouva deux favorables. L’une d’elles était écrite de la main du cardinal Giacomo Lercaro, archevêque de Bologne, âgé de soixante-quatre ans, éminent travailleur social, considéré comme l’un des cardinaux ayant le plus de chances de devenir pape. Son accusé de réception n’était pas injurieux mais prenait note des témoins de Jéhovah. C’est aux témoins en Italie de donner l’exemple du véritable christianisme pour la gloire de Jéhovah et le rassemblement, sous un seul Berger, Jésus-Christ, de toutes ses autres brebis qui se trouvent dans ce pays.
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Renvoyer la balle aux farceursLa Tour de Garde 1956 | 15 juillet
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Renvoyer la balle aux farceurs
Le “ Halloween ” (veille de la Toussaint où l’on fait des farces en Amérique) tire son origine du démonisme, de l’enseignement religieux selon lequel les morts ne sont pas morts mais plus vivants que jamais. Au cours de cette soirée des jeunes exubérants se rendent chez leurs voisins et exigent un “ présent ” en nourriture ou en espèces ou autre chose. S’ils ne reçoivent rien, ils font une farce. Voici comment agit un témoin de Jéhovah lors du dernier “ Halloween ” : “ Le soir du 31 octobre quelques jeunes, déguisés en sorciers et en gnomes, se présentèrent comme d’habitude : “ Un tour ou un présent ”. Il leur fut dit que nous n’avions pas le “ présent ” habituel mais que nous leur raconterions une histoire biblique s’ils revenaient un peu plus tard. Ils s’en allèrent pour faire encore quelques visites dans le voisinage. Entre-temps nous préparâmes nos Bibles tout en nous demandant s’ils reviendraient ou non. Ils revinrent, en effet, et nous leur racontâmes l’histoire du roi Saül et de la magicienne d’En-Dor, en expliquant la signification du “ Halloween ”. Les enfants éprouvèrent un tel plaisir qu’ils restèrent fort longtemps. En nous quittant, ils dirent : “ C’est le plus beau “ présent ” que nous avons reçu ce soir. ”
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