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Je me confie en Jéhovah de tout mon cœurLa Tour de Garde 1974 | 15 mars
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territoires étrangers. Mais je ne voulais pas que mon mariage mît fin à mon service de pionnier. J’ai appris qu’il me serait plus facile de trouver un travail profane à mi-temps en Australie ; aussi ai-je décidé de m’établir dans ce pays. Dans mes prières, j’ai demandé à Dieu de me permettre de continuer à employer utilement la formation reçue à Galaad.
Nous sommes arrivés en Australie avec une petite réserve d’argent, et j’ai décidé de persévérer dans le ministère à plein temps aussi longtemps qu’elle ne serait pas épuisée. Je considérais soigneusement chaque dollar avant de le dépenser. Mon territoire était éloigné de près de cinq kilomètres ; mais je faisais le trajet à pied, à l’aller comme au retour, pour économiser le prix de l’autobus. Puis Lilian m’a annoncé qu’elle était enceinte. Marc est né, et j’ai demandé à Jéhovah de m’aider à l’élever de manière à ce qu’il devienne un de ses fidèles adorateurs. Nous avons loué une maison, et c’est tout juste si les meubles, don de frères pleins d’amour ou achetés d’occasion, ne sont pas entrés d’eux-mêmes pour se placer à l’endroit voulu.
Au cours des seize années suivantes, j’ai eu le privilège d’être surveillant-président et de voir la congrégation se développer et se scinder deux fois. En mai 1973, à l’âge de soixante-neuf ans, j’ai achevé quarante-six années de service à plein temps. Aujourd’hui, dans ma soixante-dixième année, je revois une vie remplie uniquement d’aventures heureuses et passionnantes, dont je ne vous ai raconté qu’une partie. Je m’interroge : Si je revenais au jour où j’ai accepté le livre Des millions, ma réaction serait-elle différente ? Je réponds : Non ! Jéhovah est fidèle à ses promesses, et il dirige les pas de ceux qui se confient en lui de tout leur cœur. Bien qu’engagé dans le service chrétien à plein temps, souvent avec très peu du point de vue matériel, j’affirme en toute sincérité que pas une seule fois je n’ai plongé la main dans ma poche sans y trouver le billet dont j’avais besoin. Cela est important, mais ce qui l’est bien davantage encore, c’est la ferme assurance d’être soutenu par la force et la tendre sollicitude de Jéhovah. Il n’existe rien d’autre au monde auquel un homme puisse attacher plus de prix !
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La Bible peut-elle vous aider ?La Tour de Garde 1974 | 15 mars
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La Bible peut-elle vous aider ?
L’IDÉE que la Bible, dont la rédaction remonte à des siècles, puisse aider des personnes à surmonter les difficultés de la vie moderne peut paraître étrange à beaucoup. C’est pourtant ce qu’elle a fait. La Parole de Dieu a aidé même des gens dont la situation semblait désespérée. Elle leur a donné un but dans la vie, donc une raison de continuer à vivre.
Aux Pays-Bas, une femme, témoin de Jéhovah, sortit d’un long état comateux dû à un accident de voiture. C’était une épave, tant sur le plan physique que sur le plan mental. On lui donnait deux chances sur cent de survivre et de recouvrer la santé. Mais elle se rétablit lentement. Elle apprit alors que son frère, sa belle-sœur et son mari, tous témoins de Jéhovah, avaient été tués dans l’accident qui l’avait estropiée. Avait-elle une raison de vouloir encore vivre ?
Oui, car elle sait que la promesse de la résurrection énoncée dans la Bible est fondée sur des preuves solides. Elle a l’assurance qu’elle reverra ses bien-aimés disparus. D’autre part, elle n’a pas perdu le désir d’aider ses semblables à reconnaître que, quelles que soient les circonstances, la vie a réellement un sens quand on sert le Créateur. Quoique paralysée du côté droit, elle désire servir Dieu et partager la vérité de la Bible avec autrui. “Je sers Jéhovah Dieu de mon mieux, dit-elle. C’est pourquoi j’ai appris à écrire de la main gauche, parce que je veux le servir. Si je renonçais à le faire, je ferais honte à mon mari. C’est pourquoi je m’empresse de parler de la gloire de Jéhovah.”
Dans le même pays, un témoin de Jéhovah a pu aider un homme qui avait voulu attenter à ses jours. Un soir, en regardant par la fenêtre de sa maison, il remarqua une certaine agitation de l’autre côté de la rue.
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