Dans Apocalypse 7:9 il est dit : “ Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône. ” Le rassemblement de la grande foule des “ autres brebis ” se poursuit depuis 1931, plus particulièrement depuis 1935, et aujourd’hui la multitude de ces rassemblés l’emporte en nombre sur ceux qui furent oints d’abord pour faire le rassemblement. C’est comme un miracle. Le nombre des oints sur la terre est environ de 16 000, tandis que le nombre des rassemblés proclamant le message du Royaume est aujourd’hui de 642 000. Cela s’est opéré par la bénédiction de Jéhovah et c’est une chose merveilleuse à nos regards. Dieu a donné la prospérité et le succès à cette grande œuvre et cependant il peut y avoir encore des centaines de milliers de personnes à rassembler avant le jour grand et terrible de Jéhovah, avant la chute du présent monde à Harmaguédon. Pouvez-​vous voir aujourd’hui cette merveilleuse bénédiction ? Voulez-​vous cette bénédiction ? Si oui, faites les mêmes œuvres accomplies par ceux qui ont acquis cette bénédiction. La voie s’ouvre devant vous ; personne ne vous fera obstacle, au contraire on sera heureux de vous aider à obtenir cette bénédiction. Ce ministère accompli est aussi un accomplissement de prophétie et on ne peut le nier.

19. Quels autres accomplissements de prophéties se voient depuis 1914 ?

¹⁹ Le Roi Jésus-Christ a promis que l’un des signes de notre temps, qui attesterait la fin prochaine du monde de Satan, serait ceci : “ Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. ” (Mat. 24:14). Le Roi fut intronisé au ciel en 1914 en qualité de maître légitime de la terre. Le Royaume est présent. Certes beaucoup de travail a dû être fait par le Roi pour se préparer à supprimer l’ancien royaume de Satan ; et maintenant le dénouement est très proche. Avant que cela arrive, il est indispensable de rassembler tout le “ petit troupeau ” et la “ grande foule ” et d’avertir le monde de sa fin prochaine. La glorieuse bonne nouvelle du Royaume sera prêchée dans le monde entier. Depuis 1922 la bonne nouvelle du royaume établi est annoncée d’une manière très particulière ; depuis plus de trente-quatre ans on annonce intensément le nouveau Roi et le Royaume. Ce message est prêché en 160 pays par plus de 642 000 ministres. Le monde a entendu la proclamation et il est sans excuse. Ainsi un accomplissement mondial de prophétie se déroule sous nos yeux, tout cela sous la direction et l’autorité de la classe de “ l’esclave fidèle et prudent ” de Jéhovah. La bénédiction divine repose sur cette grande œuvre. Désirez-​vous la faveur et la bénédiction de Jéhovah ? Suivez alors la ligne de conduite tracée par cette classe fidèle en allant annoncer à vos semblables le Royaume et ses bienfaits.

Prêcher en écrivant des lettres

CHAQUE témoin de Jéhovah, voué à Dieu, a le devoir de prêcher la bonne nouvelle du Royaume. La méthode la plus efficace est celle consistant à aller de maison en maison. Il est cependant des personnes qui ne peuvent se rendre de maison en maison pour cause de maladie, d’âge ou d’infirmité. Nombre d’entre elles mettent chaque occasion à profit pour écrire des lettres contenant le message du royaume de Dieu.

C’est ainsi que quelqu’un nous écrit : “ Une attaque, dont j’ai été frappée il y a trois ans, m’empêche d’aller de maison en maison. C’est pourquoi je rends témoignage par lettres. J’écrivis récemment une de ces lettres à une femme qui avait perdu subitement son mari. Cette femme me rendit visite et me dit combien ma lettre l’avait aidée. Je pus lui rendre témoignage et organiser une étude biblique pour la semaine suivante. Dès lors l’étude progresse et cette femme rend témoignage à chaque personne qu’elle rencontre. ”

Une autre femme contrainte de rester à la maison nous écrit : “ Depuis plus d’un an je suis obligée de garder le lit. Je ne puis même pas m’asseoir, cependant j’écris des lettres et expédie une grande quantité d’écrits. Si, en quatre ans je n’ai pu obtenir que quatre abonnements à La Tour de Garde, il m’a été possible de remettre une Bible, plusieurs livres reliés et des centaines de périodiques et brochures. ”

Cette sœur passe mensuellement 65 à 85 heures à écrire des lettres. Depuis six ans et demi elle est en traitement dans une clinique et ne connaît la vérité que depuis quatre ans. La dernière fois qu’elle fut autorisée à quitter la clinique, il y a trois ans environ, elle se fit baptiser.

Une autre sœur infirme, de 72 ans, consacre chaque mois environ 100 heures à écrire des lettres auxquelles elle joint des brochures. Le groupe communique que ses lettres ont préparé la voie à de nombreux témoignages efficaces rendus par des proclamateurs en allant de maison en maison. Voici la lettre qu’elle reçut d’une dame :

“ Chère Madame ! Je vous remercie sincèrement de votre aimable lettre reçue hier. Je vous avouerai tout de suite que je suis catholique et que j’aime beaucoup ma religion. Je me demande comment vous avez obtenu mon adresse, mais votre lettre m’a fort impressionnée et a éveillé mon intérêt. C’est merveilleux de voir qu’une personne puisse manifester tant de sincérité et d’enthousiasme par rapport à sa religion. La plupart des gens ne prendraient pas le temps, comme vous l’avez fait, d’écrire et de parler à leurs semblables de notre tendre Maître. J’ai une amie qui fait partie des témoins de Jéhovah, c’est-à-dire qu’elle professe la même religion que vous. Comme vous, c’est une personne merveilleuse qui accomplit une œuvre grandiose dans le travail missionnaire. Je vous remercie encore. Que Dieu vous bénisse ! ”

Dans un Béthel de la Société un frère âgé de près de 80 ans, qui a une maladie de cœur l’empêchant de monter les escaliers, écrit des lettres réconfortantes aux personnes dont l’adresse figure dans les avis mortuaires. Il utilise aussi une liste d’adresses qu’il s’est procurée auprès d’une agence de publicité contre un petit versement. Il s’agit de personnes faisant profession de christianisme et désirant correspondre avec des personnes partageant leurs vues. Il envoie d’abord une brève lettre à laquelle il joint un tract, une brochure ou un périodique, et invite ladite personne à donner son opinion sur les écrits reçus. Il a déjà reçu de belles réponses de diverses parties de la terre.

Nous ne voulons pas oublier les personnes incapables d’écrire des lettres et qui rendent témoignage par téléphone ou qui appuyent leurs lettres par un appel téléphonique. Une sœur, alitée depuis bien des années, fit bon usage du téléphone, installé à proximité de son lit, jusqu’à ce qu’elle ne fût plus capable de rendre témoignage, l’arthrite ayant fait d’elle une estropiée.

La place légitime de l’homme

Le genre humain éprouva ses premières difficultés lorsque Adam, le premier homme, écoutant la voix de sa femme, renonça à sa place légitime en qualité de chef de famille. Cette situation persiste encore de nos jours parce que de nombreux pères n’occupent pas leur place légitime en tant que chefs de famille, comme le déclara récemment un psychiatre à Washington. Le New York Times du 14 mars 1956 relate que le Dr  John R. Cavanagh invite les pères à “ occuper ” leur “ place légitime ” comme chefs de famille. “ L’homme doit assumer la responsabilité qu’il a reçue de Dieu et de la nature ”, dit-​il. Puis il continue en disant que de nombreuses épouses ont besoin d’aide parce qu’elles doivent prendre des décisions que les “ époux de cette génération, époux dépendants et qui ne sont pas à la hauteur de leur tâche ”, ne prennent pas ou ne veulent pas prendre. Décrivant la déplorable situation dans laquelle bien des familles se trouvent aujourd’hui, le psychiatre dit : “ Lorsque l’homme renonça à assumer sa responsabilité dans son foyer, il contraignit sa femme à prendre la direction pour laquelle elle n’est pas préparée. En même temps les garçons ont été privés de la surveillance paternelle. Cet état de choses produit fréquemment des époux faibles, passifs, inaptes à diriger leur famille, parce qu’ils n’apprennent jamais à se rendre indépendants de la direction féminine. ”