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Lettre du BéthelMinistère du Royaume 1979 | novembre
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Lettre du Béthel
Chers proclamateurs du Royaume,
L’été est passé et nous voici déjà en automne. Pour nous tous, ce fut un été chargé d’activités, mais joyeux! Le point culminant en a été les congrès “Une espérance vivante”. Il y en a eu 14 en France et 3 d’entre eux comportaient, en plus de la session française, une session en langue étrangère: espagnol, portugais ou polonais. L’assistance totale à tous ces congrès a été de 89 073 personnes. C’est un excellent résultat, qui dépasse de 4 333 le chiffre maximum qui avait été établi en 1976 et de 5 654 le total des 6 assemblées internationales de l’année dernière. Notez aussi qu’à ces 14 congrès, il y a eu 1 361 nouveaux baptisés.
L’activité du vendredi matin, réservée au service du champ, a permis de donner un bon témoignage aux habitants des villes des congrès, aux commerçants et, dans certains cas, aux autorités. Et combien était approprié le programme, qui nous rappelait la nécessité de nous conduire convenablement dans tous les domaines de la vie, de nous tenir séparés du monde, de nous approcher de Dieu, de tenir ferme notre espérance sans chanceler, de nous aider mutuellement et de rester actifs dans l’œuvre de témoignage! En vérité, pendant tout le programme, on nous a continuellement encouragés à demeurer actifs dans le champ et à profiter de toutes les occasions pour partager notre espérance vivante.
Nous avons eu également la joie de recevoir trois nouveaux livres en français, Fin prochaine de la détresse mondiale, Le futur gouvernement universel — le Royaume de Dieu et Comment s’assurer une vie de famille heureuse, la brochure Les esprits invisibles — sont-ils bons ou malfaisants? et l’enregistrement du livre biblique des Actes. Avez-vous déjà lu les nouvelles publications parues? Nous vous encourageons vivement à le faire avant que nous ne commencions à les utiliser au sein de la congrégation.
Tandis que reprend l’École pour les pionniers, des dispositions ont été prises pour une formation et un affermissement supplémentaires du peuple de Jéhovah. C’est ainsi que tous les surveillants de circonscription et de
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Aidons ceux qui ont des besoins spéciauxMinistère du Royaume 1979 | novembre
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Aidons ceux qui ont des besoins spéciaux
1 Recherchons-nous les occasions de travailler avec ceux dont les possibilités de parler de Jéhovah et de sa bonté sont très limitées en raison d’un handicap ou d’une incapacité physique? Rares sont les congrégations où il n’y a pas une ou deux personnes handicapées de façon ou d’autre. Nombreux sont les boiteux, les aveugles, les sourds et les personnes âgées. Leur service, quoique limité, plaît certainement à Jéhovah; toutefois, faut-il en conclure qu’ils ne souhaitent pas comme nous participer plus pleinement au service?
2 Il en est que les infirmités physiques ont rendu plus conscients de l’amour et de la bonté de Jéhovah, les incitant à être plus actifs. Ils recherchent peut-être les occasions de servir davantage Jéhovah; avec l’aide de leurs compagnons, cela leur sera possible et il en résultera de la joie pour tous. Ne serait-ce pas faire preuve d’amour que d’inclure ces proclamateurs dans notre programme de service et de saisir toutes les occasions de les emmener avec nous ou de les aider à participer à l’œuvre divine? Une telle attitude est conforme à notre objectif qui est de nous AIDER MUTUELLEMENT!
CE QUE NOUS POUVONS FAIRE
3 Cette sollicitude à l’égard de nos compagnons est certainement conforme à l’opération de l’esprit de Jéhovah qui anime la congrégation chrétienne. Paul explique qu’il y a “beaucoup de membres, et cependant un seul corps”, et il ajoute que ‘certains membres du corps paraissent plus faibles’ en raison de certaines incapacités d’ordre physique, par exemple. Que se passe-t-il alors? “Si un membre souffre, tous les autres membres souffrent avec lui.” Les efforts faits en vue d’aider les chrétiens par des services d’aide resserreront les liens d’amour au sein de la congrégation et favoriseront une plus grande diffusion du message du Royaume. — I Cor. 12:19-31.
4 Avez-vous songé à certaines façons de vous rendre utile? Dans une congrégation, il y avait un frère aveugle qui n’était pas pleinement satisfait de son activité dans le service de Jéhovah. Il désirait servir davantage. Ayant pris conscience du besoin de ce chrétien aveugle, un frère lui a demandé s’il pouvait l’aider de quelque manière. Tous deux se sont organisés en conséquence, et avant peu, le Témoin aveugle conduisait régulièrement une étude biblique. Comment cela? Chaque semaine, notre frère lui lit à haute voix un chapitre entier du manuel étudié. Puis, il accompagne l’aveugle chez l’étudiant de la Bible et lit les questions. Connaissant toutes les matières traitées, le frère aveugle est capable de conduire remarquablement cette étude pour sa plus grande joie.
5 Ailleurs, quelques sourds ont commencé à fréquenter une congrégation. Comme il n’y avait personne pour les aider en tant qu’interprète, quelques jeunes frères et sœurs qui avaient pris conscience de ce besoin, se sont mis à apprendre le langage mimique. Ils ont ainsi fait une excellente démonstration de leur amour fraternel en communiquant à ces handicapés l’enseignement donné aux réunions. Ils se sont également arrangés pour les emmener avec eux dans le service, leur donnant l’occasion dans des visites d’exprimer leur espérance. Il va sans dire qu’il y a eu ainsi un échange d’encouragements.
6 Une sœur très handicapée était pratiquement dans l’impossibilité d’aller aux réunions et de participer au service. C’est alors que plusieurs sœurs pleines d’égards s’arrangèrent pour enregistrer à tour de rôle les réunions de la congrégation, de manière que la sœur handicapée, forcée de rester chez elle, puisse en profiter. Tout en lui rendant régulièrement visite pour l’encourager, elles l’ont aidée à prendre des dispositions pour participer au service. Pour ce faire, elles lui ont remis les noms et adresses de personnes intéressées au message. La sœur handicapée a pu leur écrire et en amener même quelques-unes à étudier la Bible. On nous a également rapporté que dans certains cas, la personne bien disposée a été amenée chez le Témoin qui était cloué au lit, et l’étude biblique a ainsi été conduite régulièrement. D’autres rapports révèlent que des proclamateurs pleins d’égards ont emmené avec eux des infirmes dans leur fauteuil roulant, soit pour donner le témoignage dans les rues ou pour visiter les immeubles accessibles à de tels handicapés. Certes, cela demande des efforts et du temps, mais songez aux bienfaits que l’on reçoit à travailler ensemble.
7 Vous découvrirez certainement que toutes sortes de besoins existent dans votre propre congrégation. Y a-t-il, par exemple, des proclamateurs d’expression étrangère, un frère ou une sœur âgé qui ont besoin d’aide? Et que dire de ceux qui ont une maladie chronique qui ne leur permet de prendre part au service que dans certaines conditions? Si vous réfléchissez à ce problème, vous serez sans doute à même d’aider vos frères et cette collaboration vous procurera, à vous comme à eux, beaucoup de joie.
8 Si nous organisons notre activité dans le but de travailler en commun, les proclamateurs handicapés auront l’assurance que “si l’un d’eux vient à tomber, l’autre peut relever son compagnon”. Alors les paroles proverbiales suivantes prendront toute leur signification: “Un ami aime en tout temps, un frère est engendré en vue de l’adversité.. — Eccl. 4:10; Prov. 17:17, Jé.
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Le surveillant au service — Comment il peut nous aiderMinistère du Royaume 1979 | novembre
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Le surveillant au service — Comment il peut nous aider
1 A la suite des dernières modifications apportées au sein des collèges d’anciens, un surveillant au service coordonne toute l’activité de la congrégation. Que faut-il entendre par là? D’abord, cette disposition souligne l’importance de prêcher la bonne nouvelle et de faire des disciples. Ensuite, elle montre la nécessité d’une meilleure direction et d’une participation plus grande au service du champ.
2 Au cours des dernières visites des surveillants de circonscription, un ancien a été choisi pour servir en qualité de surveillant au service. Nous avons pensé qu’un frère zélé dans le service du champ, qui aime la prédication et qui est capable d’aider ses compagnons à faire des disciples, un tel frère serait utile dans les congrégations.
3 Le surveillant au service n’est pas chargé d’un grand travail d’écritures, aussi peut-il prendre la direction dans le service. Il a besoin de la coopération de tous les autres anciens et serviteurs ministériels, qui prennent également la tête dans le service du champ tout comme le berger marche devant son troupeau.
4 Ce surveillant assume les responsabilités qui incombaient au surveillant au service du champ, responsabilités qui sont décrites aux pages 72 à 75 du livre Organisation. (Toutefois, les rapports de service sont compilés par le secrétaire.) Il accorde toute son attention aux dispositions prises pour le service en semaine et voit quelles améliorations peuvent être suggérées au collège des anciens. Par exemple, si certains rendez-vous ne sont pas soutenus, quelle en est la cause? Des modifications doivent-elles être apportées? Faut-il que certains groupes soient mieux dirigés? Le maximum a-t-il été fait pour aider ceux qui en ont besoin? Comment le territoire est-il visité? Que peut-on faire pour aider un plus grand nombre de proclamateurs à conduire des études bibliques?
5 Sa tâche, qui consiste à encourager une plus grande participation au service du champ, est en grande partie accomplie par les groupes d’étude de livre. Beaucoup d’anciens, sinon tous, sont conducteurs à l’étude de livre; comme ils ont examiné et compris ce que l’on attend d’eux en tant que collège d’anciens, ils peuvent coopérer plus facilement et plus efficacement avec le surveillant au service pour ce qui est d’organiser et d’encourager la participation au service du champ.
6 En général, le surveillant au service conduit une étude de livre, mais une fois par mois il visite une autre étude de livre et s’intéresse particulièrement à l’activité déployée par le groupe dans la prédication. (Ce jour-là, son adjoint conduit l’étude dont il a la charge.) À l’occasion de sa visite, la durée de l’étude est ramenée à 45 minutes; le surveillant au service utilise les 15 minutes qui restent à encourager tout le groupe à apprécier le privilège de communiquer la bonne nouvelle à autrui. Selon le temps dont il dispose, il accompagne
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