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    • terre, ou depuis un point géographique déterminé, comme nous avons nous-​mêmes l’habitude de le faire naturellement. Par exemple, les Écritures parlent du “levant”. (Nomb. 2:3; 34:15.) Certains ont donc utilisé cet exemple pour accuser la Bible d’inexactitude scientifique, soutenant que les Hébreux considéraient la terre comme le centre de l’univers autour duquel gravitait le soleil. Mais nulle part les rédacteurs bibliques ne formulent une telle croyance. Or ces mêmes critiques oublient qu’ils utilisent des expressions analogues et qu’elles figurent dans tous leurs ouvrages. On entend souvent dire que “le soleil se lève” ou “se couche”, ou que “le soleil traverse le ciel”. Par ailleurs, il est question dans la Bible de “l’extrémité de la terre” (Ps. 46:9), des “extrémités de la terre” (Ps. 22:27), des “quatre extrémités de la terre” (És. 11:12), des “quatre coins de la terre” et des “quatre vents de la terre”. (Rév. 7:1.) Mais on ne peut arguer de ces expressions pour affirmer que les Hébreux attribuaient à la terre la forme d’un carré. Le nombre quatre est souvent utilisé en rapport avec ce qui est tout à fait complet; de la même façon, nous parlons de quatre directions ou bien nous employons parfois les expressions “jusqu’au bout de la terre” et “aux quatre coins de la terre” pour désigner la terre tout entière. — Voir Ézéchiel 1:15-17; Luc 13:29.

      EXPRESSIONS FIGURÉES

      À différentes reprises, le mot terre est pris dans un sens figuré. En Job 38:4-6, Jéhovah compare la terre à un édifice lorsque, parlant de l’époque où il l’a créée et de la façon dont il l’a aménagée, il pose à Job des questions auxquelles celui-ci ne peut évidemment pas répondre. Jéhovah emploie également une expression imagée pour décrire le résultat de la rotation du globe. Il déclare: “[La terre] se transforme comme de l’argile sous le sceau.” (Job 38:13, 14). Dans les temps bibliques, certains sceaux permettaient de “signer” les documents. Ils avaient la forme d’un cylindre sur lequel était gravé l’emblème de leur propriétaire. On les faisait rouler sur le document ou l’enveloppe constitués d’argile tendre, ce qui y laissait une empreinte. Pareillement, lorsque l’aube paraît, la zone terrestre qui émerge des ténèbres de la nuit révèle progressivement ses formes et ses couleurs à mesure que l’astre du jour s’élève au-dessus d’elle. Les cieux où se trouve le trône de Jéhovah étant plus élevés que la terre, celle-ci est figurément parlant le marchepied de Dieu (Ps. 103:11; És. 55:9; 66:1; Mat. 5:35; Actes 7:49). La Bible parle de ceux qui séjournent dans le Schéol ou Hadès, la tombe commune aux hommes, comme s’ils étaient sous la terre. — Rév. 5:3.

      L’apôtre Pierre établit une comparaison entre la terre et les cieux physiques (II Pierre 3:5) et entre la terre et les cieux symboliques (v. 3:7). Les “cieux” dont il est question au verset 7 3:7 ne désignent pas le lieu de résidence de Jéhovah, le lieu où se trouve son trône céleste. Les cieux de Jéhovah ne peuvent être ébranlés. Dans ce même verset, le mot “terre” ne s’applique pas davantage à notre planète, car Jéhovah déclare qu’il l’a solidement fondée (Ps. 78:69; 119:90). Or Jéhovah affirme qu’il ébranlera à la fois les cieux et la terre (Aggée 2:21; Héb. 12:26), que le ciel et la terre s’enfuiront de devant lui et que de nouveaux cieux et une nouvelle terre seront établis (II Pierre 3:13; Rév. 20:11; 21:1). Il est évident que les “cieux” en question sont symboliques, et que la “terre” représente la Société humaine qui habite sur notre planète, comme en Psaume 96:1.

      Le mot “terre” est également employé dans un sens figuré pour décrire la partie la plus stable de l’humanité. Les éléments instables et agités de l’humanité sont représentés par la mer en perpétuel mouvement. — És. 57:20; Jacq. 1:6; Jude 13; voir Révélation 12:16; 20:11; 21:1.

  • Tertius
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    • TERTIUS

      {Article non traduit.}

  • Tertullus
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    • TERTULLUS

      {Article non traduit.}

  • Tesson
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    • TESSON

      Éclat ou morceau d’une poterie brisée; fragment d’un objet de terre cuite. Certes, le mot hébreu ḥèrès désigne parfois un vase ou une gourde de terre cuite non brisés (Nomb. 5:17; Jér. 19:1), mais il dérive d’une racine signifiant “gratter” ou “écorcher”, et peut donc se rapporter à quelque chose de rugueux, un tesson par exemple. Ainsi, quand Satan frappa Job d’“un furoncle malin” du sommet de la tête à la plante des pieds, celui-ci “prit un tesson pour se gratter”. (Job 2:7, 8.) Et à propos de Léviathan, on lit ceci: “Ses parties inférieures sont comme des tessons pointus.” — Job 41:1, 30.

      Le mot grec ostrakon (utilisé en Job 2:8 dans la version des Septante) signifie “coquille” ou “tuile”, mais les Grecs l’utilisaient aussi pour désigner les tessons sur lesquels ils inscrivaient leurs suffrages. Les mots français “ostracé”, “ostracisme”, etc., viennent de ce vocable grec. Dans l’antique Athènes, la loi prévoyait qu’un citoyen impopulaire ou jugé dangereux pouvait être banni si l’on recueillait un nombre suffisant de votes contre lui dans l’assemblée populaire et au sénat. Les votes étaient inscrits sur des coquilles, des morceaux de tuile ou des tessons.

      DÉCOUVERTES ARCHÉOLOGIQUES

      Les tessons ou fragments de poterie sont les objets que les archéologues découvrent en plus grand nombre au cours des fouilles qu’ils effectuent sur les sites antiques. Dans le passé, un morceau de poterie brisée pouvait servir entre autres choses à racler des cendres ou à prélever de l’eau (És. 30:14). Mais en Égypte, en Mésopotamie et dans d’autres régions du Moyen-Orient, on utilisait les tessons surtout comme support d’écriture peu coûteux. Ainsi, c’est sur des fragments de poteries qu’ont été écrites les fameuses lettres de Lachis, dans lesquelles on rencontre plusieurs fois le nom divin, Jéhovah, sous la forme du Tétragramme (YHWH).

      À Samarie, dans les ruines du palais royal, on a découvert plus de soixante morceaux de terre cuite portant des inscriptions à l’encre en anciens caractères hébreux. On pense qu’il s’agit de relevés de production viticole et que beaucoup datent de l’époque de Jéroboam II. Ils mentionnent des noms de lieux et de personnages, certains de ces derniers étant des formes composées des noms Baal, El et Yahweh. Parmi les fragments de terre cuite trouvés en Égypte figurent différentes sortes de documents, mais principalement des quittances d’impôts. Ils permettent de se faire une idée du grec que les gens du commun peuple parlaient dans ce pays aux époques ptolémaïque, romaine et byzantine. Ils sont donc d’une certaine utilité pour étudier le grec koïnê, langue dans laquelle furent rédigées les Écritures grecques chrétiennes. En Haute-Égypte, on a trouvé vingt fragments de terre cuite sur lesquels des extraits des quatre Évangiles sont copiés en grec. Ils datent probablement du VIIe siècle de notre ère.

      EMPLOI FIGURÉ

      Le mot tesson a parfois un sens métaphorique dans les Écritures. Ainsi, alors qu’il était affligé et cerné par ses ennemis, David déclara ceci dans un psaume qui annonçait prophétiquement les souffrances du Messie: “Ma force s’est desséchée comme un tesson.” (Ps. 22:11-15). De fait, les objets d’argile durcissent et se dessèchent complètement pendant la cuisson.

      Il était courant de glacer les poteries aux jours du roi Salomon, car on lit en Proverbes 26:23: “Comme une glaçure d’argent étendue sur un tesson, telles sont des lèvres ferventes avec un cœur mauvais.” Comme une “glaçure d’argent” cache le tesson qu’elle recouvre, des “lèvres ferventes” peuvent masquer “un cœur mauvais” quand elles n’expriment qu’un semblant d’amitié.

  • Testicules
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    • TESTICULES

      {Article non traduit.}

  • Tête
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    • TÊTE

      (héb. roʼsh; gr. képhalê).

      Parce que la tête occupe une position supérieure, au sommet du corps humain, et surtout parce qu’elle est le siège de l’intelligence et des sens de la vue, de l’ouïe, de l’odorat et du goût, il en est souvent question dans la Bible, que ce soit au sens littéral ou au sens figuré.

      Des expressions comme ‘briser la tête’ ou ‘broyer la tête’ évoquent la destruction et la mort (Ps. 68:21; 74:13, 14). La première prophétie biblique (Gen. 3:15) annonce que la ‘postérité de la femme’, après avoir été blessée au talon, meurtrira la tête du serpent. D’autres textes montrent que dans l’accomplissement le grand serpent, Satan le Diable, doit être lancé dans l’abîme, une condition semblable à la mort, pendant mille ans, puis, peu après, être anéanti à tout jamais dans le “lac de feu”, la “seconde mort”. — Rév. 20:1-3, 7, 10, 14; 12:9.

      Des expressions qui se rapportent à la tête proprement dite sont prises habituellement dans un sens figuré. Conformément à l’interprétation du rêve du chef des échansons donnée par Joseph, Pharaon “éleva la tête” de ce chef bien au-dessus des autres serviteurs en le rétablissant dans ses anciennes fonctions. En revanche, Pharaon ‘éleva la tête du chef des panetiers de dessus lui’ en le mettant à mort (Gen. 40:13, 19-22). Dans certaines nations, on inhumait les soldats en plaçant leur épée sous leur tête, ce qui revenait à leur rendre les honneurs militaires (Ézéch. 32:27). Jésus Christ n’avait pas “où reposer la tête” en ce sens qu’il ne pouvait désigner un lieu de résidence qui fût à lui. — Mat. 8:20.

      BÉNÉDICTION, ONCTION, SERMENT

      La tête était la partie du corps sur laquelle on faisait reposer la bénédiction (Gen. 48:13-20; 49:26). Les prêtres et ceux pour qui des sacrifices étaient offerts posaient leurs mains sur la tête de l’animal, montrant ainsi que le sacrifice était fait pour eux (Lév. 1:2-4; 8:14; Nomb. 8:12). L’huile d’onction était versée sur la tête (Lév. 8:12; Ps. 133:2). Dans son Sermon sur la montagne, Jésus conseilla à ceux qui jeûnaient de ‘s’enduire la tête avec de l’huile’, afin d’avoir une apparence soignée et d’éviter de faire une démonstration hypocrite d’abnégation pour s’attirer les louanges de leur entourage (Mat. 6:17, 18). L’action consistant à enduire la tête d’un invité avec de l’huile a fini par devenir une des principales marques d’hospitalité (Luc 7:46). Quelqu’un qui mettait de la poussière, de la terre ou de la cendre sur sa tête montrait ainsi sa douleur, son affliction ou son humiliation (Josué 7:6; I Sam. 4:12; II Sam. 13:19). Lorsqu’il raconte les épreuves et les difficultés endurées par le peuple de Dieu, le psalmiste explique que des hommes ont chevauché sur la tête d’Israël. Il semble faire allusion au joug qui avait été placé sur le peuple de Dieu par de simples hommes terrestres (le mot hébreu employé ici est ʼènôsh, “homme mortel”) qui agissaient avec puissance, cruauté et arrogance (Ps. 66:12; voir Ésaïe 51:23). Jésus condamna une habitude que les Juifs avaient prise et qui consistait à jurer par leur tête. — Mat. 5:36, 37.

      ELLE REPRÉSENTE L’INDIVIDU

      La tête étant la partie qui commande au corps, elle représentait aussi la personne elle-​même. La tête d’un naziréen était sous un vœu, comme l’indiquaient ses cheveux longs (Nomb. 6:5, 18-20). On disait que les péchés ou les erreurs d’une personne étaient sur sa tête (Esdras 9:6; Ps. 38:4; voir Daniel 1:10). Quand le jugement atteignait le méchant, on disait aussi que son mal ou sa punition venait sur sa propre tête en forme de rétribution (Juges 9:57; I Sam. 25:39; Jér. 23:19; 30:23; Joël 3:4, 7; Obad. 15; voir Néhémie 4:4). Lorsque le sang ou la dette de sang d’un individu était sur sa propre tête, cela signifiait qu’il était lui-​même responsable de sa perte pour avoir commis une mauvaise action passible de mort (II Sam. 1:16; I Rois 2:37; Ézéch. 33:2-4; Actes 18:6). Faire revenir sur la tête de quelqu’un le sang qu’il avait versé, c’était le faire répondre de sa dette de sang (I Rois 2:32, 33). Dans le même ordre d’idées, le grand prêtre d’Israël confessait les péchés du peuple en posant ses mains sur la tête du bouc pour Azazel (transférant ainsi les péchés sur le bouc), après quoi on menait l’animal dans le désert pour qu’il emporte ces fautes vers l’oubli (Lév. 16:7-10, 21, 22). Comme d’autres textes le montrent, Jésus Christ s’est personnellement ‘chargé de nos maladies et de nos douleurs’ et il a ‘porté les péchés de beaucoup’. — És. 53:4, 5; Héb. 9:28; I Pierre 2:24.

      EXALTATION, HUMILIATION, MÉPRIS

      La faveur, la direction et la sagesse divines sont comparées à une lampe qui brille sur la tête et à une guirlande de charme sur la tête (Job 29:3; Prov. 4:7-9). ‘Les yeux de l’homme sage sont dans sa tête’, en ce sens que cet homme sait où il va (Eccl. 2:14). Accablé par l’humiliation et le trouble, le roi David considérait Jéhovah comme son bouclier et Celui ‘qui relevait sa tête’, lui permettant de tenir de nouveau la tête haute (Ps. 3:3; voir Luc 21:28). Il appréciait également la réprimande du juste, la qualifiant d’huile que sa tête ne voudrait pas refuser (Ps. 141:5). On courbait la tête en signe d’humilité ou d’affliction (És. 58:5); quant aux hochements de tête, ils exprimaient la dérision, le mépris ou l’étonnement. — Ps. 22:7; Jér. 18:15, 16; Mat. 27:39, 40; Marc 15:29, 30.

      LA POSITION DE CHEF

      Au lieu de rendre littéralement les mots roʼsh et képhalê par “tête”, on les a quelquefois traduits par “chef”

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