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  • La richesse ne m’a pas rendu heureux
    Réveillez-vous ! 1977 | 22 juin
    • La richesse ne m’a pas rendu heureux

      VOUS ne me connaissez certainement pas, mais peut-être connaissez-​vous la maison de mes parents. Du moins avez-​vous pu la voir en regardant la télévision. C’est en effet dans cette maison qu’ont été tournés de nombreux films américains pour le cinéma et la télévision, y compris un film qui a remporté plusieurs “Emmies” (les oscars de la télévision américaine) ces derniers temps.

      En principe, les firmes cinématographiques paient entre 1 500 et 2 500 dollars de loyer par jour. Cette maison, construite à la fin du siècle dernier, se trouve en Californie et compte plus de cinquante pièces. S’il fallait la bâtir aujourd’hui elle coûterait entre un et deux millions de dollars.

      C’est un chef-d’œuvre de raffinement dans tous les sens du mot. On y trouve des antiquités d’une valeur inestimable, des tapis d’Orient et des chambres splendides décorées de panneaux d’acajou, dont certains sont plaqués d’or fin. Il y a encore une grande salle de bal de vingt-cinq mètres de long, une piscine intérieure, de nombreuses chambres et, à l’extérieur, de beaux jardins et un court de tennis.

      Une enfance dorée

      Aussi loin que remontent mes souvenirs d’enfance, mes parents se sont toujours montrés très généreux avec moi ; mes besoins matériels étaient plus que comblés. Ils m’avaient acheté de belles voitures et m’avaient offert une instruction supérieure, notamment dans le droit. Ils se sont montrés aussi généreux avec mon frère cadet qui possédait vingt automobiles avant même d’avoir l’âge du permis de conduire.

      Mon père avait travaillé dur dans sa jeunesse pour nous offrir ce qu’il estimait être “les plus belles choses de la vie”. Il m’avait appris à placer l’argent et aurait bien voulu que je devienne millionnaire. C’était donc mon objectif et j’étais persuadé que je finirais par l’atteindre.

      Nous formions une famille très unie et nous avions beaucoup d’activités en commun. Nous passions souvent le week-end sur l’un des yachts de la famille. Comme mes parents voulaient également que je reçoive une formation religieuse, ils m’envoyaient tous les dimanches à l’église luthérienne.

      Vous pensez sans doute qu’avec de telles richesses je devais être très heureux. Détrompez-​vous ; c’était tout le contraire.

      Pourquoi je n’étais pas heureux

      J’étais ennuyé de voir que mes amis m’admiraient pour mes biens matériels et que certains ne me fréquentaient que parce que j’étais riche. Je jouissais de la considération que l’on accorde à un fils de riche, mais je ne me suis jamais intéressé à la “bonne société”. Je ne pouvais pas supporter le snobisme de la plupart de ses membres.

      Je souffrais d’un terrible complexe d’infériorité qui nuisait à mon comportement social. J’ai essayé de le surmonter en m’adonnant au sport. Par la suite, j’ai participé à des compétitions de lutte et d’autres disciplines et j’ai remporté quelques victoires. J’ai fait aussi du culturisme et je servais de modèle pour des cours de dessin. J’aimais beaucoup la considération dont j’étais l’objet.

      Mon complexe d’infériorité a finalement disparu, mais je suis devenu arrogant et vaniteux. Pour moi, les jeunes filles n’étaient que des objets que j’utilisais égoïstement pour mon plaisir. Je menais une vie tout à fait immorale.

      Déçu par les gens, je n’avais plus confiance qu’en ma famille. Je sentais qu’il me manquait quelque chose, mais je ne savais pas quoi. Je me rendais de mieux en mieux compte du gouffre qu’il y a entre le plaisir et le bonheur. Les gens devaient penser que j’avais de la chance et ils auraient certainement aimé être “à ma place”, mais j’étais le plus malheureux des hommes.

      C’est alors que j’ai commencé à penser au suicide. Je me retirais dans une pièce pour pleurer et pour prier Dieu de m’aider à trouver ce qui me manquait tant. J’avais une bonne instruction, une bonne santé, et l’on me proposait des salaires élevés. J’avais toutes les clés pour réussir sur le plan matériel, mais il me manquait la “clé du bonheur”.

      La religion détenait-​elle la solution ?

      J’avais renoncé à trouver le bonheur dans la religion traditionnelle dont j’avais percé l’hypocrisie. Depuis plusieurs années je m’étais rendu compte que les religions tenaient les gens dans l’ignorance pour pouvoir mieux les exploiter. Je voyais bien que ce qui se passait dans les Églises était contraire à la Bible. Par exemple, j’ai assisté un jour à un mariage où tout le monde était nu, y compris le pasteur. Je me suis dit : “En voilà un qui est encore plus hypocrite que moi.”

      Malgré tout, je m’intéressais beaucoup à la Bible et je la lisais souvent tout seul. Un jour, un jeune garçon s’est présenté chez moi avec les périodiques La Tour de Garde et Réveillez-vous ! Je les ai acceptés et il m’a envoyé par la suite deux femmes pour discuter avec moi. Je les ai invitées à entrer, bien résolu à dévoiler la fausseté de leurs croyances. Au lieu de cela, j’ai eu une discussion très sympathique au terme de laquelle mes interlocutrices m’ont proposé la visite d’un jeune homme de mon âge, ce que j’ai accepté avec plaisir.

      Le soir où nous avions pris rendez-vous, le jeune homme fut introduit dans la bibliothèque du premier étage où il devait m’attendre. J’avais étudié plusieurs livres contre les Témoins de Jéhovah et je me sentais prêt à démasquer sa religion. Mais au bout d’une demi-heure de conversation, j’ai été stupéfait de voir à quel point il connaissait la Bible. Il parlait avec autorité tout en restant humble et en s’intéressant à moi. Il n’avait pas reçu la même instruction que moi, mais il m’expliquait la supériorité de l’enseignement qu’il recevait dans sa religion. Je fus très impressionné et mon respect pour les Témoins de Jéhovah en sortit grandi.

      Il ne lui fallut pas longtemps pour me confirmer que la Bible était effectivement inspirée de Dieu, comme je le pensais, et il m’aida petit à petit à comprendre de nombreux enseignements des Écritures. Ma formation religieuse de luthérien m’avait conduit à croire à la trinité, c’est-à-dire à un Dieu Tout-Puissant en trois personnes. Je croyais aussi que nous avions une âme immortelle. Pendant trois mois, nous avons examiné semaine après semaine les divers passages des Écritures qui, d’après moi, appuyaient ces doctrines.

      Après avoir étudié soigneusement toutes les preuves, je fus convaincu que mon Église ne m’enseignait pas la vérité. Par contre, j’ai eu plus de peine à admettre qu’un chrétien doit demeurer neutre en ce qui concerne les affaires politiques (Jean 17:16 ; 18:36). Je pensais que les citoyens d’un pays devaient être prêts à mourir pour défendre leur drapeau. Sous ce rapport, j’étais hypocrite, car je ne voulais pas avoir affaire avec l’armée et je comptais faire tout mon possible pour éviter le service militaire.

      Après l’indécision, le changement

      Après avoir étudié la Bible pendant quelque temps, je me suis rendu compte que ce qu’elle enseignait était logique, mais j’hésitais à en poursuivre l’étude. Il aurait fallu que je renonce à ma vie immorale. Ce fut un dur combat intérieur.

      À la même époque, j’ai rencontré une jeune fille très belle dont je suis tombé amoureux. Elle était tout le contraire de moi : timide, attentionnée et très gentille. Quant à moi, je la traitais sans égards et je lui disais que je ne l’épouserais qu’à condition qu’elle accepte que j’aie des aventures extra-conjugales. Nous avons tout de même fini par nous marier et nous avons passé notre lune de miel en Europe.

      Ma femme venait d’une famille très pieuse et nos discussions portaient continuellement sur ce que j’avais appris dans la Bible. Elle commença à se rendre compte que mon intérêt pour la Bible était loin d’être superficiel, car je consacrais plusieurs heures par jour à l’étudier. Peu à peu j’apportais des changements dans ma vie, que j’essayais de rendre pure tout en m’efforçant de contrôler mon caractère. On aurait pu penser que ces changements allaient plaire à ma femme et à ma famille. Or, ce fut tout le contraire.

      Voyant que je m’intéressais de plus en plus aux Témoins de Jéhovah, ma femme exprima pour la première fois son regret de m’avoir épousé. Même ma famille prenait son parti. Il semblait que le divorce n’était pas loin. Mon père me déclara que si je faisais cela à ma femme (si je devenais Témoin de Jéhovah), il me couperait les vivres.

      Mais j’étais déterminé à continuer d’acquérir la sagesse renfermée dans la Bible et à m’y conformer, car c’était à mes yeux la richesse la plus précieuse. Pour la première fois dans ma vie, j’étais vraiment heureux. Je ne cessais de relire Proverbes 3:13-15, où il est dit : “Heureux l’homme qui a trouvé la sagesse, et l’homme qui acquiert le discernement, car la posséder comme gain vaut mieux que posséder comme gain l’argent, et la posséder comme produit vaut mieux que l’or. Elle est plus précieuse que les coraux, et toutes tes autres délices ne sauraient l’égaler.”

      Je trouve le vrai bonheur

      Finalement, ma femme a accepté d’étudier la Bible avec moi et elle s’est mise à appliquer les choses qu’elle apprenait. Nous avons eu la joie d’être baptisés ensemble comme Témoins de Jéhovah le 21 novembre 1970, symbolisant ainsi l’offrande de notre personne à Jéhovah. Peu après, ma femme devint prédicateur à plein temps. Un an plus tard, au lieu de passer tout mon temps dans un cabinet d’avocat, j’ai décidé de l’imiter.

      Comme mes parents s’opposaient à cette décision, j’ai jugé qu’il valait mieux quitter la maison familiale et louer un petit appartement. Cela nous a changé et il a fallu réduire notre train de vie. J’ai vendu mes automobiles et nous avons acheté une voiture plus économique et une bicyclette.

      Le temps calme les plus grandes déceptions. Ma famille s’est rendu compte que ma femme et moi étions vraiment heureux et que les Témoins que nous fréquentions étaient des gens corrects, honnêtes et serviables. Il était visible que les Témoins de Jéhovah sont des personnes raisonnables, qui ne connaissent pas l’alcoolisme, ce qui n’est pas le cas chez les riches.

      Au bout de quelque temps, mes parents ont consenti à étudier la Bible avec moi et maintenant ils viennent à la Salle du Royaume lorsque j’ai le privilège de faire un discours de mariage ou de donner un discours public sur la Bible. J’ai pu conduire des études bibliques avec plusieurs domestiques qui avaient travaillé chez nous. Bien qu’âgé de quatre-vingt-neuf ans, le gardien de la propriété familiale assiste régulièrement aux réunions chrétiennes, ce qui me réjouit beaucoup, car je l’aime autant que s’il était mon grand-père.

      Ma femme et moi avons appris à nous satisfaire de peu sur le plan matériel comme à vivre dans l’abondance. En effet, nous avons trouvé la “clé du bonheur”. Cette clé nous a ouvert la porte sur des domaines qui nous étaient inconnus. Nous avons la paix de l’esprit et nos amis nous aiment autant que si nous étions membres de leur famille. Par-dessus tout, nous avons la joie de savoir que nous entretenons de bonnes relations avec notre Créateur. — D’un de nos lecteurs.

      [Entrefilet, page 22]

      “Il me manquait la ‘clé du bonheur’.”

      [Entrefilet, page 23]

      “Il semblait que le divorce n’était pas loin.”

  • L’argent et le bonheur
    Réveillez-vous ! 1977 | 22 juin
    • L’argent et le bonheur

      En général, les gens pensent que l’argent les rendra heureux. On ne compte plus les cas où ce raisonnement s’est révélé erroné. Voici ce qu’a raconté dernièrement une actrice d’Hollywood :

      “En ce qui concerne l’argent et les biens matériels, j’ai tout ce qu’il faut. Mais cela n’a aucune valeur. Tous les gens qui ont une piscine ont aussi leur psychiatre, et je ne parle pas des divorces et des enfants qui haïssent leurs parents.” — New York Sunday News du 28 novembre 1976.

      À lui seul l’argent ne fait pas le bonheur. Il faut quelque chose d’autre, ce qu’un homme sage des temps anciens a appelé “la piété avec la vertu qui consiste à se suffire à soi-​même”. Cet homme, dont les paroles sont rapportées dans la Bible, dit encore :

      “Car nous n’avons rien apporté dans le monde, et nous n’en pouvons non plus rien emporter. Si donc nous avons nourriture et vêtement, nous nous contenterons de cela. Mais ceux qui sont résolus à être riches tombent dans la tentation, dans un piège et dans beaucoup de désirs insensés et funestes, qui plongent les hommes dans la destruction et la ruine. Car l’amour de l’argent est la racine de toutes sortes de choses mauvaises, et quelques-uns, en aspirant à cet amour, se sont égarés loin de la foi et se sont eux-​mêmes transpercés partout de beaucoup de douleurs.” — I Tim. 6:6-10.

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