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La guérison pour la vie dans le monde nouveauLa Tour de Garde 1951 | 15 septembre
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17. Des causes normales produisent-elles les mêmes mauvais effets sur des chrétiens que sur d’autres ? Est-ce que le fait de devenir chrétien change le corps d’une personne ?
17 Les maladies et les accidents ont leurs causes normales. Ces causes produisent les mêmes effets dans la vie d’un chrétien consacré que dans celle d’une personne non consacrée de ce monde. Lorsque les païens de Lystre, en Asie Mineure, voulurent adorer comme des dieux Paul et Barnabas, à cause des miracles qu’ils accomplissaient, ceux-ci se précipitèrent au milieu de la foule et objectèrent en s’écriant : “ Hommes, pourquoi faites-vous ces choses ? Nous sommes, nous aussi, des créatures humaines ayant les mêmes infirmités que vous. ” (Actes 14:8-15, NW) Nous pouvons aussi être d’accord avec le psalmiste David quand il dit : “ Voici, je suis né dans l’iniquité et ma mère m’a conçu dans le péché. ” (Ps. 51:7 51:5, NW) Dieu n’accomplit donc pas un miracle en faveur d’une personne et ne change rien dans l’organisme de cette dernière, simplement à cause de sa foi en la bonne nouvelle du royaume de Dieu et de sa consécration pour suivre les traces de Jésus. Il se peut que cette personne parvienne à prolonger ses jours en menant désormais la vie morale et physique du chrétien grâce à sa connaissance de plus en plus grande de la vérité et du traitement convenable de son corps dont elle n’abuse pas comme le font les gens du monde. Une activité désintéressée dans le service de Dieu fait du bien à notre esprit et à notre corps. L’étude de la Parole de Dieu et son application en paroles, pensées et actions ont, sous tous les rapports, un effet salutaire sur une personne. Salomon écrivit les paroles suivantes : “ Crains [Jéhovah], et détourne-toi du mal : Ce sera la santé pour tes muscles et un rafraîchissement pour tes os. ” — Prov. 3:7, 8.
18. Plutôt que l’action directe de Satan, qu’est-ce qui provoque les maladies ?
18 Toutes les maladies qui ont fait leur apparition sur la terre proviennent de la violation originelle de la loi de Dieu. Il en est de même de nos jours où les maladies proviennent d’une quelconque violation des lois de Dieu relatives à notre bien-être physique. Elles ne sont pas causées par une action directe de Satan. Par hérédité, certains de nous peuvent être sujets à des troubles physiques. Certaines causes peuvent amener ceux-ci à évoluer et à se déclarer. Prenons l’exemple d’une épidémie qui ravage un pays. Un homme du monde, de bonne constitution, peut très bien en réchapper, alors qu’un chrétien fidèle sera atteint du mal, mourra ou entrera dans une longue et pénible convalescence. La raison peut en être une constitution physique plus faible et une ignorance des précautions à prendre contre l’infection. Par conséquent, toutes ces choses sont des processus physiques naturels qui peuvent agir sur n’importe quelle personne, sans égard à sa foi. Il serait déraisonnable d’en rejeter directement la faute sur le Diable.
19, 20. Si ce n’est pas Satan, quelle est la cause impartiale des accidents ?
19 Il en est de même pour les accidents. Ils sont causés, en général, par l’imprudence. Dans des circonstances semblables, l’imprudence de n’importe quelle personne aura comme conséquence un accident semblable. Un autobus rempli de congressistes les ramène chez eux ; le conducteur s’endort au volant, le véhicule s’écrase, beaucoup sont tués et presque tous les autres blessés. C’est sur le Diable qu’il faut rejeter la faute ? Non, mais plutôt sur le conducteur imprudent et irréfléchi. Un autre cas : Une automobile chargée de témoins de retour de leur service dans le champ, où ils ont répandu la bonne nouvelle du Royaume, démarre pour une petite randonnée et va stationner dans un tournant. Une autre voiture prend le tournant, amorce un virage trop grand à cause de sa vitesse, s’écrase contre l’automobile en stationnement et tue tous ses occupants. L’œuvre du Diable ? Non, mais manque de réflexion et de prudence dans un tournant.
20 Un chrétien marche sur un tapis non fixé sur un parquet encaustiqué ; il glisse, tombe et se casse le bras. La faute du Diable ? Non. N’importe qui marchant précipitamment sur un tapis posé sur un parquet glissant aurait fait une expérience semblable, même le favori du Diable. Deux chrétiens se marient, et pour une plus grande liberté d’action, décident de rester sans enfant. Or, à leur consternation et en dépit de toutes leurs précautions, voici que vient un enfant non désiré ! C’était le Seigneur, prétendent-ils, qui les fit se rencontrer et se marier, mais quant à cet enfant, ma foi, c’était le Diable qui les abusa pour les gêner dans leur service de Dieu. S’ils ne voulaient pas avoir d’enfants, pourquoi se marièrent-ils ? La fonction principale du mariage n’est-elle pas la mise au monde des enfants ? En se mariant, ils mirent en danger leur liberté pour le service, et s’exposèrent à supporter les charges et les responsabilités que donnent les enfants. Ce n’est certainement pas Satan qui implanta en nous le pouvoir de nous reproduire. Ce n’est pas lui qui communiqua la vie à cet enfant, une vie “ sainte ” aux yeux de Dieu, et que les parents devraient regarder comme telle. (I Cor. 7:14) Non, cet enfant n’était pas un “ accident ”. Ne vous dupez pas vous-mêmes sur l’opération de la loi naturelle que Dieu le Créateur fixa immuablement dans l’organisme humain. Cette loi agit là où toutes vos précautions s’avèrent inutiles pour arrêter son opération.
21. Est-ce que des chrétiens doivent s’attendre à ce que certains états physiques communs aient dans leur cas des issues différentes de celles des autres ? Pourquoi répondez-vous ainsi ?
21 Par conséquent, on peut s’attendre à ce que les indispositions, les maladies malignes, les accidents et la vieillesse suivent leur cours normal parmi les chrétiens consacrés tout comme parmi le reste de l’humanité. Lorsque le corps, celui d’un chrétien comme celui d’un non-chrétien, vieillit et n’a plus la force de la jeunesse pour se réparer et former de nouveaux tissus, normalement il s’effondre. Isaac, le fils d’Abraham, bien qu’une figure de Jésus-Christ, devint aveugle dans sa vieillesse et le resta pendant environ cinquante ans. (Gen. 27:1, 21-23 ; 35:28, 29) Nous pouvons essayer de réparer notre corps usé, mais si remèdes, traitement d’un spécialiste et opération chirurgicale ne réussissent à ajouter une coudée à la durée de la vie du chrétien avancé en âge, ce n’est pas directement de sa faute. Toutefois, après l’échec de ces mesures, il ne doit pas rechercher la guérison divine, ni prier pour l’obtenir. Il y a bien longtemps que cette opération de l’esprit a été interrompue pour les chrétiens. Vous avez probablement souvenir de la façon dont Dieu fit reculer de quinze ans l’aiguille du temps pour le roi Ézéchias ; le prophète Ésaïe fit étendre une masse de figues sur l’ulcère malin d’Ézéchias, comme un symbole du pouvoir de guérison de Dieu. (És. 38:1-22) Mais nous ne vivons plus au temps des prophètes et des apôtres doués du pouvoir des guérisons surnaturelles. On ne peut donc s’attendre à des choses extraordinaires ni prier pour elles, simplement parce que nous sommes des chrétiens fidèles.
22, 23. Certains peuvent-ils succomber à Armaguédon par suite de causes naturelles ? Cela indiquerait-il l’expression d’un jugement contre eux ?
22 Quand la bataille d’Armaguédon s’abattra avec toute sa fureur, apportant la désolation, beaucoup de chrétiens consacrés seront âgés ou infirmes. Il se peut donc qu’au cours de cette bataille et par suite des conditions qu’elle créera sur toute la terre, beaucoup de chrétiens âgés, faibles de constitution et de cœur, mourront de causes tout à fait naturelles. La lecture du récit prophétique de cette bataille, celle du psaume Ps 46 par exemple, nous donne une idée de l’effet qu’aura cette période sur le cœur et la constitution des hommes, même les plus résistants. En effet, ce psaume nous décrit le bouleversement de la terre, l’ébranlement des montagnes au cœur des mers, et le mugissement des eaux se soulevant jusqu’à faire trembler les montagnes. Il se peut qu’il nous faille subir avec les personnes du monde beaucoup de privations, y compris le rationnement et l’exposition aux intempéries, etc. Ce temps sera donc difficile et mettra à l’épreuve nos forces physiques. Certains à cause de leur état physique, de leur âge et des circonstances, pas plus que d’autres, peuvent ne pas être à même d’endurer les tribulations d’Armaguédon.
23 Mais la mort de fidèles témoins de Jéhovah, simplement par suite de la faiblesse de leur corps, ne sera pas l’expression d’un jugement contre eux, indiquant leur exécution par les armées célestes de Jéhovah. Ils mourront dans leur fidélité, pour la justification de Dieu ; leur mort ne signifiera pas leur extinction éternelle, car elle fera place à une résurrection dans le monde nouveau qui suivra Armaguédon. Mais s’il lui plaît de le faire, Dieu peut fortifier d’une manière extraordinaire même les plus faibles de son peuple fidèle, afin qu’ils subissent toutes les tribulations de ce temps de troubles sans précédent et y survivent. Chaque membre de son peuple, s’il survit, c’est parce que Dieu aura protégé son peuple au milieu de la destruction qu’il apportera sur ses ennemis.
24. Par conséquent, comment devrions-nous agir quant à notre santé et sécurité ?
24 Pendant que vous êtes actifs dans le service de Dieu, vous devriez vous efforcer, dans la mesure du possible, de bien ménager votre santé et votre vitalité physiques, et de vous garder des abus, des dangers et des accidents. Agissons ici comme nous faisons lorsque nous fermons la porte à clef, fermons les fenêtres, verrouillons la porte de la cave et prenons d’autres mesures pour protéger notre maison contre les voleurs. Nous pouvons alors nous confier en notre Père céleste et Gardien pour le reste. Si nous nous trouvons en danger à cause de notre fidélité dans le service, il nous faut accepter tout ce qu’il permettra de survenir selon sa volonté ; nous pouvons le remercier quand il nous délivre de dangers manifestes. N’encourez aucun risque inutile. Ne mettez pas inutilement Jéhovah à l’épreuve. “ Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelqu’autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. ” “ Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour [Jéhovah, NW] et non pour des hommes. ” — I Cor. 10:31 et Col. 3:23. w 15/5/51
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La guérison plus importanteLa Tour de Garde 1951 | 15 septembre
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La guérison plus importante
1. Comment Dieu et Christ sont-ils encore en activité comme Médecins ?
JÉHOVAH Dieu et Christ Jésus sont toujours en activité comme grands Médecins. Mais comment cela se peut-il, puisque le jour où fut conféré le don de l’esprit pour guérir les malades de corps appartient au passé depuis environ dix-neuf siècles ? En outre, comment son programme de santé pour le profit de ses témoins chrétiens s’est-il poursuivi jusqu’à ce jour ? Par quel moyen opère-t-il des guérisons maintenant ? Les Écritures répondent qu’il accomplit de telles merveilles d’une manière plus grande, non physique mais spirituelle.
2. À cet égard, qu’oublient aujourd’hui les partisans des guérisons divines ? Pourquoi l’homme naturel n’apprécie-t-il pas cela ?
2 Les religionistes qui font des miracles accomplis sur le corps humain leur doctrine fondamentale et qui fondent sur ceux-ci leur affirmation d’être le peuple de Dieu insistent principalement sur ce qui est physique ou naturel. Ils oublient les miracles de Dieu, plus grands parce qu’opérés d’une manière spirituelle. Les miracles physiques, aux jours lointains des apôtres, n’étaient que secondaires, si on les compare aux miracles spirituels plus merveilleux et plus importants. Les guérisons physiques, comme prédit, disparurent en leur temps, mais les œuvres de transformation spirituelle se sont poursuivies pendant des siècles jusqu’à nos jours. L’homme naturel de ce monde sera incapable d’apprécier ces prodiges plus grands et plus essentiels à la vie. Il n’y prendra pas garde, n’y attachera aucune importance ou ne les considérera pas comme authentiques. À ce sujet l’apôtre déclare : “ Or, l’homme naturel n’accueille point les choses qui sont de l’[esprit] de Dieu ; car elles sont pour lui une folie et il ne peut les comprendre, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. ” — I Cor. 2:14, Sy.
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