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  • Guérison divine pour la vie parfaite
    La Tour de Garde 1951 | 1er septembre
    • Guérison divine pour la vie parfaite

      “ C’est lui... qui guérit toutes les maladies ; c’est lui qui délivre ta vie de la fosse. ” — Ps. 103:3, 4.

      1. Actuellement, qu’est-​ce qui pose un problème pour la science médicale, mais pas pour Dieu ?

      JÉHOVAH Dieu, sans l’aide des savants en électronique actuels, peut créer un monde sain. Plus la science médicale affirme faire des progrès dans le combat mené contre la maladie, plus elle rencontre de maladies ou de complications, plus elle semble s’en créer. Dans les nations considérées comme étant au faîte de la civilisation, les maladies malignes se propagent et prélèvent chaque année un lourd tribut. Le signe de la fin de ce système de choses a également paru, en accomplissement de la prophétie de Jésus-Christ. Nous voyons “ dans un lieu puis dans l’autre, des pestes ” et des “ disettes ”, causes de la sous-alimentation et qui ouvrent la voie à la maladie et à la souffrance. (Luc 21:7, 11, NW ; Mat. 24:3, 7) Cela pose un problème insoluble pour l’homme, mais pas pour Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant. Nullement troublé, Jéhovah avance dans l’exécution de sa promesse : créer un monde nouveau qui ne connaîtra pas la maladie, et où l’humanité obéissante jouira éternellement de la vie parfaite.

      2. Qu’est-​ce qui amena la mauvaise santé et la mort ? Que montre cela ?

      2 Jadis, en Éden, ce fut un monde absolument sain que Dieu établit avec Adam et Ève et leur “ chérubin protecteur ”. Qu’est-​ce qui engendra alors ces choses appelées mal, maladie, mauvaise santé, qui ont comme conséquence finale la mort ? Ce fut la violation de la loi inflexible de Dieu ! Aucune créature ne peut altérer Sa loi et s’attendre à rester en bonne santé. Nous entendons par là, non seulement la loi physique de la nature, mais encore, et principalement, la loi morale.

      3, 4. Comment les relations et l’alliance de Jéhovah avec les Israélites montrent-​elles le rapport qui existe entre observer la loi et rester en bonne santé ?

      3 Jéhovah Dieu amena des plaies terribles sur le pays de l’oppresseur, afin de libérer son peuple choisi de la puissance militaire de l’ancienne Égypte. Pour le profit de son peuple libéré, il rendit potable de l’eau impropre à la consommation, montrant en plein désert ce qu’il pouvait faire en faveur de la santé de la nation ; il dit ensuite : “ Si tu écoutes attentivement la voix de [Jéhovah], ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Égyptiens ; car je suis [Jéhovah] qui te guérit. ” (Ex. 15:22-26, Da) Jéhovah conclut une alliance ou accord, comprenant ses clauses sages, avec la nation d’Israël ; il exigeait d’elle une stricte obéissance, tout en lui promettant des bénédictions exceptionnelles. Il donna aux Israélites non seulement les lois les plus sanitaires et les plus salutaires, mais encore des commandements relatifs à leur conduite morale devant Dieu, l’homme et la bête.

      4 Pour les mettre en garde contre l’idée qu’ils pouvaient altérer impunément sa loi, il leur dit : “ [Jéhovah] te frappera de l’ulcère d’Égypte, d’hémorrhoïdes, de gale et de teigne, dont tu ne pourras guérir. [Jéhovah] te frappera aux genoux et aux cuisses d’un ulcère malin dont tu ne pourras guérir, et il te frappera depuis la plante du pied jusqu’au sommet de ta tête. Si tu n’observes pas et ne mets pas en pratique toutes les paroles de cette loi, écrites dans ce livre, si tu ne crains pas ce nom glorieux et redoutable de [Jéhovah], ton Dieu, [Jéhovah] te frappera miraculeusement, toi et ta postérité, par des plaies grandes et de longue durée, par des maladies graves et opiniâtres. Il amènera sur toi toutes les maladies d’Égypte, devant lesquelles tu tremblais ; et elles s’attacheront à toi. Et même, [Jéhovah] fera venir sur toi, jusqu’à ce que tu sois détruit, toutes sortes de maladies et de plaies qui ne sont point mentionnées dans le livre de cette loi. ” (Deut. 28:27, 35, 58-61) Un rapport existe donc entre l’observance des lois du Créateur et notre santé et bien-être. Le libre monde nouveau où la maladie sera inconnue se composera de créatures heureuses, parfaitement soumises aux lois de leur Créateur.

      5, 6. Quels faits, concernant Dieu et son Fils, plaident en faveur du savoir de Jéhovah et de ses aptitudes comme Médecin ?

      5 Jéhovah dit à son compagnon de travail, son Fils unique engendré, qui devint plus tard le Messie juif : “ Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. ” (Gen. 1:26) Donc, Jéhovah le Créateur et son Fils Jésus-Christ sont parfaitement instruits de l’organisme humain, l’une des créations qu’ils firent conjointement. Au commencement, ils savaient comment le faire fonctionner parfaitement. Ils savent ce qui l’a détraqué jusqu’à ce jour. Ils savent aussi ce qu’il faut faire pour le débarrasser de tous les troubles et le mettre de nouveau en parfait état de marche. Ils feront preuve d’une telle connaissance dans le juste monde nouveau, maintenant si proche. Cependant, à travers toute l’histoire de l’humanité, depuis le moment où la maladie et la mort s’abattirent sur l’homme, Jéhovah s’est révélé être le divin Médecin. Il manifesta particulièrement son pouvoir de guérir par l’intermédiaire de son Fils bien-aimé lors de la venue de ce dernier sur la terre en tant que l’“ homme Christ Jésus ”.

      6 Lors de son séjour terrestre, beaucoup de souffrances physiques affligeaient les Juifs, en Palestine. Il est écrit que “ Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité. ” (Mat. 9:35) C’était l’esprit de Dieu ou sa force active qui, opérant par Jésus, accomplissait ces choses. L’apôtre Pierre atteste ce fait lorsqu’il dit : “ Comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable. ” (Actes 10:37, 38) Aucune affliction physique chez les autres ne pouvait résister à son traitement, même pas la mort. En effet, le récit rapporte certains cas où il ressuscita des morts pour prouver sa qualité de Messie ou Christ. Il pouvait donc déclarer que : “ Les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. ” — Mat. 11:5.

      LES GUÉRISONS PHYSIQUES INTERROMPUES PENDANT DES SIÈCLES

      7. Jésus conserva-​t-​il le pouvoir de guérir pour lui-​même ? Que montrent les faits ?

      7 Jésus transmit son pouvoir à certains de ses disciples. Nous lisons : “ Puis, ayant appelé ses douze disciples, il leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs, et de guérir toute maladie et toute infirmité. Tels sont les douze que Jésus envoya, après leur avoir donné les instructions suivantes : ...Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. ” (Mat. 10:1, 5-8) Plus tard, lorqu’il envoya encore soixante-dix disciples, il leur donna des instructions semblables : “ Guérissez les malades qui s’y trouveront, et dites-​leur : Le royaume de Dieu s’est approché de vous. ” (Luc 9:1-6 ; 10:1-10) Après son retour aux cieux, le pouvoir de guérison de Jésus continua avec ses apôtres. En fait, c’est à la fête de la Pentecôte que Jésus glorifié commença à déverser le saint esprit de Dieu sur tous ses disciples dévoués, et, à certains d’entre eux, il conféra un don : le pouvoir de guérir et même de ressusciter les morts. (Actes 2:1-18 ; 5:16) La dernière guérison physique opérée par la puissance de l’esprit de Dieu que rapporte l’Écriture inspirée est celle accomplie vers l’an 59 par l’apôtre Paul. Celui-ci se trouvant sur l’île de Malte pria, imposa les mains à un homme et le guérit de la fièvre et de la dysenterie. — Actes 28:7, 8.

      8. Quels sont ceux qui insistent maintenant sur la guérison divine ? Quelles questions cela soulève-​t-​il ?

      8 Aujourd’hui, après dix-neuf siècles, les partisans de la religion dans la chrétienté pratiquent ce qu’ils appellent “ la guérison divine ”. Un grand nombre de sectes religieuses insistent sur elle. Leurs membres refusent, en apparence, de prendre le moindre remède, et ils affirment compter uniquement sur la prière, le jeûne et la concentration mentale. Certains évangélistes s’assurent que, dans la presse, les annonces concernant leur personne soient rendues alléchantes pour le public en insérant dans ce genre de réclame des expressions telles que : “ miracle du pouvoir de Dieu ” et “ prières pour les malades ”. Apparemment, des guérisons miraculeuses s’opèrent pendant des réunions publiques pour la guérison ; elles frappent de stupeur les spectateurs. Avons-​nous affaire ici à la “ guérison divine ” et s’accomplit-​elle par le don du saint esprit ? On le prétend, mais cela est-​il vrai ? En outre, nous faut-​il rejeter tous les avantages qu’offre la science médicale moderne et ne rechercher que les guérisons venant de Dieu grâce à son pouvoir miraculeux ? Est-​ce renier la foi chrétienne que d’employer des médicaments et de subir des opérations ?

      9. Quel fait important nous aide à répondre à ces questions ? Que prouve cela ?

      9 Un fait important nous aide à répondre à ces questions : c’est que la guérison physique divine était un trait caractéristique de la première présence de Christ et de l’enfance de son assemblée, mais elle devait disparaître avec la mort des apôtres et de leurs associés. L’autorité pour guérir était l’un des dons de l’esprit, don qui, depuis la Pentecôte, ne fut communiqué que par les apôtres ou en leur présence. Qu’aucun de nous ne manque de voir ce que le magicien Simon de Samarie a pu voir, à savoir : “ que le Saint-Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres ”, aussi Simon fut-​il assez perspicace pour offrir de l’argent à Pierre afin d’acheter ce pouvoir apostolique, mais il vit son offre refusée avec indignation. (Actes 8:17, 18) De nouveau, ce fut en présence de l’apôtre qui prêchait à Corneille, le centurion italien, et à sa famille que, sans l’imposition des mains de Pierre à ces gentils, “ le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole ” et ils commencèrent à “ parler en langues et glorifier Dieu ”. (Actes 10:44-46) Pour la même raison, ce fut seulement après que les douze hommes, à Éphèse, eurent écouté l’apôtre Paul et se furent fait baptiser de nouveau, cette fois au nom du Seigneur Jésus, et que “ Paul leur [eut] imposé les mains, [que] l’Esprit Saint vint sur eux, et [qu’]ils parlèrent en langues et prophétisèrent. ” — Actes 19:1-7, Da.

      10. Pourquoi est-​il vain de prier maintenant pour être guéri ou pour obtenir le pouvoir de guérir ?

      10 Les hommes qui reçurent le don de guérison miraculeuse par l’intermédiaire des apôtres, ou en leur présence, ne pouvaient communiquer l’esprit à d’autres. Donc, ils ne pouvaient transmettre le don du pouvoir de guérir. Par conséquent, lorsque les apôtres et ceux qui leur étaient associés moururent, le don spirituel de guérir miraculeusement le peuple d’une manière physique cessa d’être communiqué ou exercé. Aujourd’hui, dix-neuf siècles nous séparent des apôtres. C’est là un long intervalle entre nous et les apôtres à qui l’on communiqua les dons de guérison. Il est donc vain pour un chrétien, en l’absence, quant à la chair, de Jésus et de ses apôtres, de prier pour obtenir le don spirituel afin de guérir les autres et d’être lui-​même guéri miraculeusement.

      11. La disparition du don de guérison fut-​elle prédite ? Où ? Comment ?

      11 Nous ne prétendons pas par là que le saint esprit de Dieu n’a pas été répandu sur le reste des membres de la fidèle assemblée de Christ, en ces derniers jours. Nous voulons simplement dire que ce don miraculeux spécial n’a pas été conféré lors de cette dernière effusion. Mais le “ fruit de l’esprit ”, qui est l’amour, n’a pas manqué de se manifester. Il abonde actuellement dans la véritable assemblée chrétienne. Paul fit comprendre que l’amour resterait après la disparition des dons miraculeux de l’esprit. Il écrivit : “ L’amour ne périt jamais. Or y a-​t-​il des prophéties ? elles auront leur fin. Y a-​t-​il des langues ? elles cesseront. Y a-​t-​il de la connaissance ? elle aura sa fin. ” Le don des guérisons miraculeuses indiquait l’enfance de l’assemblée chrétienne. Il fut donné afin d’édifier celle-ci dans la foi et pour que l’on pût constater qu’elle était désormais le peuple choisi de Dieu. Mais, maintenant qu’elle est parvenue à l’état d’homme fait ou maturité, après dix-neuf siècles d’expériences chrétiennes, le véritable reste des disciples de Christ n’exerce pas ce don. “ Quand j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; quand je suis devenu homme, j’en ai fini avec ce qui était de l’enfant. ” (I Cor. 13:8-11, Da) Aujourd’hui, nous les chrétiens, avons quelque chose de plus impressionnant et de plus grand que la guérison physique, et c’est ce que nous allons expliquer.

      12, 13. a) Pourquoi ne peut-​on prétendre que la guérison divine est une qualité requise ? b) Qu’est-​ce qui prouve que les guérisseurs qui se réclament de Dieu sont maintenant des imposteurs ?

      12 Les partisans de la guérison physique divine, en ces “ derniers jours ”, prétendent que si nous ne possédons ni n’utilisons ce pouvoir miraculeux, c’est une preuve que nous ne sommes pas la véritable organisation de Dieu. Nous demandons : Tous les chrétiens qui reçurent le saint esprit se virent-​ils conférer le don des guérisons miraculeuses ? Et celui des langues miraculeuses ? des interprétations miraculeuses des langues ? Non ; pas plus que tous les chrétiens ne devinrent apôtres, ou prédiseurs d’événements futurs ou faiseurs de miracles. “ Tous sont-​ils apôtres ? Tous sont-​ils prophètes ? Tous sont-​ils docteurs ? Tous ont-ils le don des miracles ? Tous ont-​ils le don des guérisons ? Tous parlent-​ils en langues ? Tous interprètent-ils ? Aspirez aux dons les meilleurs. Et je vais vous montrer encore une voie par excellence. Quand je parlerais des langues des hommes et des anges, si je n’ai pas [l’amour, Sy], je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. ” (I Cor. 12:29 à 13:1) Nombreux sont les soi-disant “ guérisseurs ” dans le monde païen et dans le monde chrétien. Toutefois, ils font tous preuve d’un manque d’amour parce que tous convoitent la récompense pécuniaire, la renommée, la gloire, la célébrité et le pouvoir égoïste sur d’autres personnes ! Donc, aux yeux de Dieu, ils ne sont rien, en dépit des prodiges qu’ils accomplissent.

      13 De tels guérisseurs font leurs œuvres, non pour soutenir la vérité divine, mais pour perpétuer les mensonges religieux. Apparemment, ils guérissent le physique mais ils ne peuvent accomplir une guérison plus importante, la guérison spirituelle qui mène à la vie dans le monde nouveau. Ils délivrent les gens d’une indisposition corporelle mais ne les libèrent pas de l’empire du Diable et de son organisation, le monde actuel. Mesurées à ces faits, leurs œuvres de guérison ne sont pas des manifestations de l’esprit de Dieu.

      14. Qu’est-​ce qui indique que la guérison n’est pas au premier rang des manifestations de l’esprit ?

      14 Au lieu d’insister outre mesure sur les guérisons divines, notez plutôt la place qu’elles occupent dans la liste des dons que donne la Parole de Dieu. Elles ne figurent pas en tête de celle-ci mais ne viennent qu’en cinquième lieu. Comptez vous-​même : “ Dieu a placé chacun respectivement dans l’assemblée : d’abord des apôtres, en second lieu des prophètes, en troisième lieu des instructeurs ; ensuite des œuvres puissantes, puis des dons de guérison. ” (I Cor. 12:28-30, NW) En outre, quand Jéhovah Dieu prédit qu’il répandrait son esprit sur toute chair, il ne mit pas au premier rang le don des guérisons comme preuve que son esprit reposait sur son peuple. Il dit : “ Je répandrai de mon esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront, et vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens auront des visions. Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, dans ces jours-​là, je répandrai de mon Esprit ; et ils prophétiseront... Alors quiconque invoquera le nom de [Jéhovah] sera sauvé. ” (Actes 2:16-21 ; Joël 2:28-32) Prophétiser ou prêcher la Parole de la prophétie de Jéhovah ! Voilà ce qui vient en premier lieu pour prouver l’effusion de son esprit sur toute chair qui se consacre à lui pour être son témoin et son esclave. Prophétiser ainsi la vérité divine accomplit bien plus qu’une simple guérison physique.

      15. Comment la mission d’adieu que nous a donnée Jésus appuie-​t-​elle ceci ? Pourquoi les versets de Marc 16:9-20 ne contredisent-​ils pas cela ?

      15 En conséquence, lorsque Jésus, sur le point de retourner dans les cieux, donna sa mission d’adieu à ses disciples, il ne fit pas ressortir le cinquième don de la liste, celui des guérisons. Il insista sur la prédication, le témoignage et l’enseignement. À ce sujet, lisez ses paroles dans les passages de Matthieu 28:19, 20 ; Luc 24:46-48 ; Actes 1:6-9. Ce fait n’est pas contredit par les paroles suivantes de Marc 16:17, 18, selon les Versions de Segond, de Douay et autres versions anciennes de la Bible : “ Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. ” Ces paroles, en fait, les versets 9 à 20 du chapitre 16 de Marc, n’apparaissent pas dans les manuscrits grecs authentiques les plus anciens. C’est pourquoi on les considère comme apocryphes. Les meilleures traductions modernes de la Bible les désignent comme tels ou bien les omettent entièrement. Même le jésuite Lattey, dans sa traduction, la Version de Westminster de 1948, se voit contraint d’admettre ce qui suit dans une note au bas de la page, sur Marc 16:9-20 : “ Ces versets n’ont pas le même appui des textes que le reste de l’évangile. ” Aussi, les paroles de l’apôtre Paul dans I Corinthiens 12:28 à 13:11, dont l’inspiration ne fait aucun doute, montrent-​elles dans quelle mesure et jusqu’à quel point le passage ajouté à l’évangile de Marc peut s’appliquer. Il ne pouvait plus s’appliquer après la mort des apôtres et de leurs associés personnels.

      LES MÉTHODES CURATIVES NATURELLES NE SONT PAS INTERDITES

      16. Est-​ce chrétien d’avoir recours à la guérison divine pour son profit ?

      16 En ces jours de grands progrès médicaux, les partisans de la guérison physique divine insistent qu’on ait recours à elle, pour un profit égoïste, plutôt que de recourir à toutes les méthodes curatives ordinaires à notre disposition aujourd’hui. Ils affirment que c’est là une preuve de leur foi et de leur confiance en Dieu. Mais Jésus-Christ et ses apôtres ne recommandent pas un tel recours égoïste à la guérison divine. Ils firent usage, cela ne fait aucun doute, du don des guérisons miraculeuses grâce à l’esprit de Dieu. Mais employèrent-​ils ce pouvoir miraculeux pour leur profit physique ? Jamais ! À la fin de ses quarante jours de jeûne, Jésus n’apaisa pas sa faim extrême en transformant des pierres en pains. Ce fut Satan le Diable et non Dieu qui lui suggéra cet emploi égoïste de son pouvoir. Jésus se sentait-​il fatigué durant ses voyages, il s’asseyait pour se reposer : il s’assit au bord d’un puits à Samarie. Avait-​il sommeil, il dormait pour récupérer ses forces : il dormit sur un coussin à la poupe de la barque traversant la mer de Galilée. Au retour de ses apôtres d’une tournée missionnaire laborieuse, et après qu’ils lui en eurent rendu compte, il prit en considération leur état physique et nerveux, et les invita à se retirer avec lui dans un lieu solitaire pour “ se reposer un peu ”. (Jean 4:6 ; Marc 4:38 ; Luc 8:23 ; Marc 6:30-32, NW) Jésus n’eut donc pas recours au miracle pour son profit, ni pour celui de ses disciples.

      17, 18. Pourquoi Jésus n’observa-​t-​il pas le proverbe des Nazaréens : “ Médecin, guéris-​toi toi-​même ” ?

      17 En ceci, Jésus n’observait pas le proverbe : “ Médecin, guéris-​toi toi-​même ”. Dans sa ville natale, à Nazareth, lorsqu’il prêchait dans la synagogue à ses anciens compagnons, il dit : “ Sans doute vous m’appliquerez ce proverbe : Médecin, guéris-​toi toi-​même ; et vous me direz : Fais ici dans ta patrie, tout ce que nous avons appris que tu as fait à Capernaüm. ” Ses anciens concitoyens voulaient dire par là qu’il devait exercer ses pouvoirs miraculeux sur ses voisins d’autrefois, ceux du village où il avait été élevé ; cela revenait à dire que : Guérison bien ordonnée commence par soi-​même, d’abord pour son profit. “ Mais il leur dit : Je vous le dis en vérité, aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie. Je vous le dis en vérité : Il y avait plusieurs veuves en Israël du temps d’Élie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois et qu’il y eut une grande famine sur toute la terre ; et cependant Élie ne fut envoyé vers aucune d’elles, si ce n’est vers une femme veuve, dans le pays de Sidon. Il y avait aussi plusieurs lépreux en Israël du temps d’Élisée, le prophète ; et cependant aucun d’eux ne fut purifié, si ce n’est Namaan, le Syrien. ” Jésus essaya d’intéresser ses propres concitoyens à sa prédication plutôt qu’à la guérison miraculeuse de la maladie. S’il avait suivi leur idée : “ Médecin, guéris-toi toi-​même ”, on ne l’aurait pas chassé de la ville, ni menacé de le lapider. — Luc 4:16-30, NW.

      18 C’est pourquoi il est écrit dans le passage de Matthieu 13:58 ce qui suit : “ Et il ne fit pas beaucoup de miracles dans ce lieu, à cause de leur incrédulité. ” Jésus, à l’instar d’Élie, l’ancien prophète, accomplissait ses miracles de guérison sur des personnes du dehors. Il savait que le pouvoir de guérir, tout comme le don des langues, ne devait pas servir pour son propre avantage mais comme signe pour ceux du dehors. “ Les langues sont un signe, non pour les croyants, mais pour les non-croyants ; la prophétie [prédication], au contraire, est un signe non pour les non-croyants mais pour les croyants. ” (I Cor. 14:22) Le possesseur du pouvoir divin de guérir ne devait pas l’exercer sur lui-​même.

      19, 20. Que montre la voie suivie par Élisée concernant le fait de se guérir soi-​même et de recevoir un salaire pour les miracles de guérison ?

      19 Si une personne favorisée d’un tel don devait employer égoïstement son pouvoir afin de toujours se maintenir en bonne santé, d’éviter tout accident et toute persécution, alors, quand se déciderait-​elle à mourir ou à se laisser mourir ? Le prophète Élisée succéda à Élie ; il fut employé pour ressusciter un enfant, guérir de la lèpre l’étranger Naaman et opérer d’autres miracles. Mais se guérit-​il lui-​même ou priat-​il pour être guéri miraculeusement ? Le Récit sacré nous dit : “ Élisée était atteint de la maladie dont il mourut ; et Joas, roi d’Israël, descendit vers lui, pleura sur son visage. ” Sur son lit de mort, Élisée employa son pouvoir prophétique en faveur du roi Joas, mais il ne rechercha pas pour lui-​même une guérison miraculeuse. “ Élisée mourut, et on l’enterra. ” Alors, qu’arriva-​t-​il ? “ Et comme on enterrait un homme, voici, on aperçut une de ces troupes, et l’on jeta l’homme dans le sépulcre d’Élisée. L’homme alla toucher les os d’Élisée, et il reprit vie et se leva sur ses pieds. ” — II Rois 13:14-21.

      20 Ces faits montrent bien que le pouvoir de guérir ne devait être employé que pour le profit des autres et non pour le soulagement personnel de celui qui le possédait. Ce dernier ne devait pas non plus s’enrichir par cette pratique, ni accepter un salaire ou autres rétributions matérielles pour ses miracles. Élisée refusa la rétribution que Naaman lui offrit pour l’avoir purifié de sa plaie ; il attribua à Dieu la gloire de ce miracle. Aussi, lorsque son serviteur, Guéhazi, essaya, par supercherie, d’obtenir la rétribution offerte, en se prétendant envoyé par Élisée, il se vit frappé par la maladie dont Naaman venait d’être purifié. (II Rois 5:1-27) Ceux qui prétendent pratiquer la guérison divine et qui acceptent un salaire ou des récompenses ou qui font des quêtes, se rendent impurs aux yeux de Dieu. Jésus dit ce qui suit à ses apôtres possesseurs de ce don : “ Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. ”

      21, 22. Que montrent les cas d’Eutychus, d’Épaphrodite et de Trophime ?

      21 Prenez maintenant l’exemple de l’apôtre Paul. Un jour, il prêcha jusqu’à minuit, lorsqu’Eutychus, assis sur une fenêtre, s’affaissa, vaincu par le sommeil, et tomba du troisième étage ; on le releva mort. Paul se déchargea de toute responsabilité en le rappelant à la vie. Ce fut un miracle d’urgence, accompli sur un homme, victime d’un accident au sein de l’assemblée. — Actes 20:7-12.

      22 Mais qu’advint-​il à d’autres membres de l’assemblée ? Furent-​ils guéris ? Il y eut Épaphrodite, de Philippes, au sujet duquel l’apôtre Paul écrivit : “ Il a été malade, en effet, et tout près de la mort ; mais Dieu a eu pitié de lui, et non seulement de lui, mais aussi de moi, afin que je n’eusse pas tristesse sur tristesse... Car c’est pour l’œuvre de Christ qu’il a été près de la mort, ayant exposé sa vie afin de suppléer à votre absence dans le service que vous me rendiez. ” (Phil. 2:25-30) Dans ce passage nous ne trouvons pas la moindre allusion à un miracle de Paul grâce auquel il aurait opéré une guérison divine pour sauver Épaphrodite de la mort. L’apôtre ne l’empêcha pas davantage de s’approcher des portes de la mort, bien que ce compagnon de travail lui rendît de grands services. Mais Dieu bénit les moyens employés pour rétablir la santé du frère malade ; c’est ainsi qu’il eut pitié de lui. En outre, si Épaphrodite ne devait pas dormir dans la mort mais aller immédiatement au ciel, à sa mort, la prolongation de sa vie sur la terre aurait-elle été une preuve de pitié à son égard ? Il y eut aussi le cas de Trophime. Dans la dernière lettre que Paul, avant sa mort, écrivit à Rome, il dit à Timothée : “ J’ai laissé Trophime malade à Milet. ” (II Tim. 4:20) Pourquoi Paul, possesseur du don, laissa-​t-​il Trophime malade, et pourquoi celui-ci ne demanda-​t-​il pas à Paul d’employer son don de l’esprit pour le guérir ? Parce que le pouvoir miraculeux ne doit pas être employé pour notre propre avantage ou pour le soulagement des chrétiens consacrés dans l’assemblée.

      23. Paul employa-​t-​il ou recommanda-​t-​il la guérison divine pour Timothée ?

      23 Timothée, un autre compagnon et collaborateur de Paul, était atteint d’une maladie chronique. Il souffrait de maux d’estomac et était fréquemment malade. Paul exerça-​t-​il sur ce disciple le don qu’il possédait ? Chassa-​t-​il miraculeusement et définitivement les indispositions de Timothée ? Ou bien lui dit-​il : “ Timothée, exerce la foi, prie Dieu afin qu’il intervienne, que s’améliore ta condition physique et que tu sois plus apte pour le ministère de la bonne nouvelle ” ? Lisez la prescription que Paul donna à Timothée : “ Ne continue pas à ne boire que de l’eau ; mais fais usage d’un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions. ” (I Tim. 5:23) Il est possible que Timothée s’abstenait de tout alcool ; nous ne pouvons l’affirmer. Il se peut dans cette hypothèse que l’eau potable n’était pas saine et contribuait aux indispositions de Timothée. Paul lui indiqua la chose raisonnable à faire. Il ne s’agissait pas de se rendre dans une pharmacie afin de s’y procurer un vin pharmaceutique spécial pour les troubles constitutionnels, (comme le prétendent les prohibitionnistes) mais simplement de “ [faire] usage d’un peu de vin ”, Paul ne spécifie pas quelle sorte de vin.

      24. Que prouve le fait que Luc accompagnait Paul ?

      24 D’après différentes allusions des Écritures, Paul lui-​même n’était pas un homme très bien portant. Dans son récit, Luc nous dit que, depuis Troas, en Asie Mineure, il accompagnait Paul dans ses tournées missionnaires. Et quelle était la profession de Luc ? Paul nous la révèle par ces paroles : “ Luc, le médecin bien-aimé, vous salue. ” (Col. 4:14, NW) Luc n’était pas médecin dans le sens spirituel du mot, mais bien un véritable médecin. Il est raisonnable d’en déduire que Paul l’emmenait avec lui à cause des services médicaux qu’il pouvait rendre à Paul et à ses compagnons missionnaires. Si ces vrais chrétiens se trouvaient dans l’obligation de ne recourir qu’à des guérisons par la prière faite avec foi ou à des guérisons divines, il eût été illogique pour Luc, en sa qualité de chrétien, d’exercer sa profession, surtout sur ses compagnons de service.

      25. Des faits susmentionnés, que concluons-​nous alors au sujet de la question : que pouvons-​nous faire ou ne pas faire ?

      25 Ces faits scripturaux nous amènent à conclure correctement que, malades ou sujets aux indispositions dues à l’âge, nous pouvons avoir recours aux méthodes naturelles de guérison ou aux remèdes médicaux. Nous pouvons faire appel aux médecins de l’école qui nous semble la meilleure. Nous pouvons aller dans un sanatorium, dans un hôpital, ou subir une opération chirurgicale. De telles méthodes de guérison ne sont pas interdites à un chrétien qui a la foi. Il n’est pas nécessaire que nous différions par la prière, dans l’attente d’une guérison miraculeuse, le traitement convenable ou les soins médicaux qui s’imposent. Ce serait mal que de prier et d’attendre une réponse à une telle requête. Pourquoi ? Premièrement, parce qu’une telle guérison n’est pas pour les croyants ; deuxièmement, parce qu’un tel don des guérisons, opérées par le saint esprit, a disparu. S’adresser aux guérisseurs nous causerait un dommage spirituel, parce que ces personnes exercent leur profession, non par la puissance de l’esprit de Dieu, mais par celle du Trompeur. Leurs enseignements et leurs œuvres le prouvent. S’ils comprenaient les Écritures, ils ne se livreraient pas à cette occupation. w 1/5/51

  • La prière de la foi pendant la maladie
    La Tour de Garde 1951 | 1er septembre
    • La prière de la foi pendant la maladie

      1, 2. Qu’est-​ce qui montre si Jacques 5:13-15 parle de la maladie spirituelle ?

      LE disciple Jacques parle de la prière de la foi pour les malades. Ne contredit-​il pas alors ce qui vient d’être dit ? Examinons d’abord ses paroles à ce sujet : “ Quelqu’un parmi vous est-​il maltraité, qu’il prie. Quelqu’un est-​il joyeux, qu’il chante des cantiques. Quelqu’un parmi vous est-​il malade, qu’il appelle les anciens de l’assemblée, et qu’ils prient pour lui en l’oignant d’huile au nom de [Jéhovah] ; et la prière de la foi sauvera le malade, et [Jéhovah] le relèvera ; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. ” — Jacq. 5:13-15, Da.

      2 Le contexte montre clairement que Jacques ne parle pas ici de la maladie physique, mais de la maladie spirituelle. Il mentionne d’abord le fait d’être maltraité. Cela se rapporte à “ [prendre] part aux souffrances de l’évangile, selon la puissance de Dieu ”. Cela signifie supporter certaines tribulations, à cause du service que nous rendons en qualité de témoin chrétien de Dieu, et de l’intégrité que nous gardons envers Dieu. (II Tim. 1:8, Da) Jacques nous conseille donc de cette façon : quelqu’un souffre-​t-​il de cette manière, qu’il persévère dans la prière, afin de recevoir de l’aide pour rester fidèle. Mais que dit Jacques si quelqu’un est joyeux ? “ Qu’il chante des cantiques. ” En agissant ainsi, une telle personne édifie non seulement elle-​même mais encore ceux qui l’entendent. Mais que faire si quelqu’un n’est pas joyeux ? En d’autres termes, que faire si quelqu’un est malade spirituellement ? Le fait que Jacques oppose deux états : être malade à être joyeux, indique clairement qu’il parle ici de la maladie spirituelle et non de la maladie physique. Le traitement qu’il recommande de suivre indique aussi qu’il s’agit de la maladie spirituelle. Les anciens de l’assemblée, mûrs dans la foi, pleins de sagesse et familiarisés avec les instructions de Dieu, sont les personnes indiquées pour celui qui souffre spirituellement. Ce sont elles qu’il appelle auprès de lui. S’il souffrait physiquement, il ferait venir un médecin, dans le cas où il en aurait les moyens, ou il prendrait certains remèdes.

      3. Pourquoi les frères anciens devraient-​ils prier auprès du malade ?

      3 Que doivent faire les anciens de l’assemblée avec celui qui est malade spirituellement ? Ils doivent prier auprès de lui, afin qu’il puisse entendre les paroles de leur prière et montrer en disant “ Amen ! ” qu’il est d’accord avec elles. Spirituellement, son état est tel que de sa propre volonté il ne peut plus prier convenablement. Incapable de demander avec foi et dans un esprit paisible, il n’a pas confiance en sa propre prière. (Jacq. 1:6, 7) Quelque chose a provoqué cette maladie spirituelle. Il faut que les anciens connaissent cette cause. Paul aussi parle de cette espèce de maladie et nous révèle une cause : la célébration impropre du souper du Seigneur ou souper du Mémorial. “ Car celui qui mange et boit, mange et boit un jugement contre lui-​même s’il ne discerne pas le corps. C’est pourquoi, beaucoup parmi vous sont faibles et maladifs, et bon nombre se sont endormis dans la mort. Mais si nous voulions discerner ce que nous sommes nous-​mêmes, nous ne serions pas jugés. ” (I Cor. 11:29-31, NW) Les personnes, dans cet état, ne se trouvaient plus en union avec l’assemblée chrétienne, le corps de Christ. Aussi, Paul, à titre de frère ancien, leur écrivit-​il afin de les aider en vue de leur guérison spirituelle.

      4. Comment oignent-​ils d’huile le malade ?

      4 Les anciens de l’assemblée ne doivent pas simplement prier avec celui qui est malade spirituellement. Ils doivent aussi l’oindre d’huile au nom de Jéhovah. Il ne s’agit pas là de l’huile littérale, comme celle employée dans l’“ extrême onction ” des catholiques, ou comme celle décrite dans le passage de Marc 6:13. L’“ huile ” est ici l’apaisante parole d’instruction tirée des saintes Écritures, et elle rétablit le malade spirituel dans l’union avec l’assemblée chrétienne qui se trouve dans la faveur de Dieu. Ainsi qu’il est écrit : “ Voici, qu’il est bon et qu’il est agréable que des frères habitent unis ensemble ! C’est comme l’huile précieuse, [répandue] sur la tête, qui descendait sur la barbe, la barbe d’Aaron, qui descendait sur le bord de ses vêtements. ” (Ps. 133:1, 2, Da) Parlant de l’huile pour symboliser le calme et l’apaisement, le Psaume 23:5 dit : “ Tu oins d’huile ma tête, et ma coupe déborde. ” Dans le Proverbes 15:30, l’effet salutaire du message de Dieu est décrit de cette façon : “ Une bonne nouvelle engraisse les os. ” (Da) Et la correction qui mène à la santé spirituelle est décrite par le psalmiste comme étant apaisante et un remède, quand il dit : “ Que le juste me frappe, c’est une faveur ; qu’il me châtie, c’est de l’huile sur ma tête : ma tête ne se détournera pas. ” (Ps. 141:5) Qu’elle indique aussi un moyen de guérison, c’est ce qui est montré lorsque le bon Samaritain répandit de l’huile avec du vin sur les blessures de l’homme surpris par les brigands. (Luc 10:34) Les anciens de l’assemblée doivent donc oindre d’huile celui qui est spirituellement malade, c’est-à-dire l’encourager par l’adoucissante, salutaire et réconfortante Parole de Dieu.

      5. Comment font-​ils cela “ au nom de Jéhovah ” ? Quel en est l’effet ?

      5 C’est au nom de Jéhovah qu’ils doivent faire cela. C’est-à-dire, par fidélité à Jéhovah Dieu et en accord avec son dessein, afin d’aider à guérir celui qui est malade spirituellement pour qu’il ait de nouveau une part dans l’œuvre consistant à justifier le nom de Dieu et à prouver que le Diable est un faux dieu et un menteur. Ces anciens doivent prier avec foi, convaincus de la véracité de la Parole de Dieu et de son pouvoir sur le malade, qu’elle aidera à voir la folie de sa voie et à reconnaître la bonne voie. Une telle prière faite avec foi et en commun, en même temps que l’application vivifiante de la Parole de Dieu, rendront la santé à la personne malade spirituellement. Cette action lui donnera de nouveau confiance dans la promesse divine, dans la justice de la Parole et de la voie de Dieu, et la remettra dans cette voie. C’est de cette façon que “ Jéhovah [la] relèvera ”, en lui donnant de la force pour marcher sur la voie de la vérité et de la justice, et en la délivrant du découragement et du sentiment qu’elle avait d’être abandonnée de Dieu. Elle avait peut-être contracté cette maladie spirituelle par suite d’une mauvaise habitude, celle de ne pas s’assembler avec le peuple de Dieu, ou par suite de sa négligence de se nourrir régulièrement de la Parole de Dieu et de son service actif. Ou bien, il se peut aussi qu’elle ait commis quelques péchés graves à cause desquels elle s’est vue privée des relations favorables avec Dieu et son organisation. Mais maintenant, si elle est sensible à la prière présentée en commun par les anciens dans la foi et à leur stimulant salutaire consistant en réprimandes, corrections et exhortations tirées de la Parole de Dieu, et si elle se détourne et reprend le droit chemin, alors, les péchés qu’elle pourrait avoir commis lui seront pardonnés. On ne lui accorde pas ce pardon parce qu’elle se considère tant soit peu juste, mais à cause du juste sacrifice de Jésus pour les péchés. — I Jean 1:7 à 2:2.

      CONFESSION

      6. À qui pouvons-​nous alors confesser nos péchés ? La prière est-​elle alors efficace ?

      6 C’est pourquoi, en opposition directe avec la pratique du confessionnal secret, cher à certains systèmes religieux, Jacques nous instruit comme suit : “ Confessez donc [ouvertement, NW] vos fautes l’un à l’autre, et priez l’un pour l’autre, en sorte que vous soyez guéris : la fervente supplication du juste peut beaucoup. ” (Jacq. 5:16, Da) Puisque la maladie est en rapport avec les fautes ou les péchés, il est évident que le mauvais état de santé est spirituel, non physique. Autrement, ceux qui pèchent contre Dieu souffriraient tous de maladies physiques graves. Mais tel n’est pas le cas. Souvent, les pécheurs de ce monde sont, et de loin, en meilleure santé physique que les fidèles serviteurs et les témoins de Jéhovah Dieu. Pour donner un exemple du pouvoir de la prière de l’homme juste, non affaibli par le péché, Jacques rappelle la prière d’Élie : “ Élie était un homme de la même nature que nous : il pria avec instance pour qu’il ne plût point, et il ne tomba point de pluie sur la terre trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit. ” (Jacq. 5:17, 18) Le pays d’Israël fut frappé de sécheresse et de famine parce que la nation était spirituellement malade et n’obéissait plus à Jéhovah Dieu. Élie demanda l’épreuve du feu pour démontrer que Jéhovah est Dieu ; au mont Carmel, où elle eut lieu, le peuple reconnut ce fait et cria : “ C’est Jéhovah qui est Dieu ” et il livra alors les prophètes démoniaques de Baal pour être exécutés ; Élie pria alors pour que la pluie tombât sur le pays. Elle tomba. Avec une foi inébranlable, il pria sept fois pour ce miracle de la pluie. La prière est efficace.

      7. Par une telle prière, comment ceux qui confessent leurs péchés sont-​ils guéris ? De quoi cette guérison sauve-​t-​elle les égarés ?

      7 Ainsi, en priant pour ceux qui sont malades spirituellement et qui nous confessent à cœur ouvert leurs péchés et recherchent notre aide spirituelle, ceux-ci peuvent être guéris spirituellement. Bien entendu, cela les sauve de la chute dans la mort spirituelle, dont la conséquence serait leur destruction, sans aucun espoir de vie future. Dans un tel cas, le Dieu tout-puissant détruirait “ l’âme et le corps dans la géhenne ”. (Mat. 10:28) Pour nous encourager à aider de cette façon les frères malades spirituellement et en danger de subir les conséquences redoutables de leur état, Jacques termine sa lettre par ce puissant rappel : “ Mes frères, si quelqu’un parmi vous s’est égaré loin de la vérité, [avec comme conséquence la maladie spirituelle] et qu’un autre l’y ramène, qu’il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s’était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés. ” (Jacq. 5:19, 20) Ces péchés que la personne malade spirituellement a confessés, et à cause desquels vous avez prié, pour lui, pour sa guérison, seront couverts. Dieu ne se souviendra plus d’eux, mais rétablira ses relations paisibles avec le pécheur repenti. C’est par le sang qui efface le péché, le sang de Jésus, que les péchés sont couverts, mais c’est votre prière qui a aidé à provoquer un tel résultat grâce au divin arrangement des choses. Vous pouvez être très reconnaissant de posséder un tel privilège de service qui sauve la vie.

      “ UNE ÉCHARDE DANS LA CHAIR ”

      8, 9. Pouvons-​nous prier pour nos maladies physiques ? Comment Paul agit-​il à ce sujet ?

      8 Mais n’avons-​nous pas aussi le privilège de prier Dieu dans nos maladies physiques, et de lui en parler ? Oui, mais nous ne devons pas prier pour la guérison divine. Le temps des guérisons est passé. Ce don de l’esprit disparut avec la mort des apôtres et de leurs associés immédiats. Bien plus, cette guérison miraculeuse devait être un signe pour ceux du dehors, et accomplie pour leur profit. Elle ne devait pas être employée pour le soulagement égoïste des croyants fidèles. Il est vrai que les véritables chrétiens, les serviteurs de Jéhovah Dieu, tombent malades physiquement. Sa Parole elle-​même en témoigne. L’apôtre Paul avait une espèce d’infirmité physique qu’il compara à une “ écharde dans la chair ”. Pria-​t-​il à son sujet ? Ou bien, possesseur d’un grand nombre de dons, arracha-​t-​il lui-​même miraculeusement cette écharde de sa chair, ou Dieu, grâce à son pouvoir, le fit-​il à sa place ? Écoutez le propre témoignage de Paul :

      9 “ Que personne n’ait à mon sujet une opinion supérieure à ce qu’il voit en moi ou à ce qu’il entend de moi. Et pour que je ne sois pas enflé d’orgueil, à cause de l’excellence de ces révélations, il m’a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m’empêcher de m’enorgueillir. Trois fois j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi, et il m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. ” — II Cor. 12:6-10.

      10, 11. Selon certaines allusions, que peut avoir été l’“ écharde ” de Paul ?

      10 Qu’était l’écharde dans la chair de Paul ? Quelques-uns pensent que ce pouvait être une vue faible ou une affection des yeux. Elle était peut-être causée par les suites de la cécité dont Jésus le frappa pendant trois jours. Il se nommait alors Saul de Tarse, et était en route pour Damas afin d’étendre jusque dans cette ville sa violente campagne de persécutions des chrétiens. Pour arrêter brusquement Saul de Tarse et le convaincre en un instant de la résurrection de Christ à la gloire céleste, et de la véritable identité de ceux qu’il persécutait, à savoir les disciples du Christ vivant glorifié, Jésus lui apparut miraculeusement sur le chemin de Damas. S’il est vrai que la vision ne le tua pas, ni ne brûla complètement ses yeux, il devait par contre en subir les conséquences. Un autre miracle fut nécessaire pour lui faire recouvrer la vue. Mais il est probable que ce fut seulement jusqu’à un certain point. — Actes 9:1-19.

      11 Il semble que Paul fît allusion à la faiblesse de sa vue lorsqu’il écrivit ce qui suit aux Galates : “ Car je vous atteste que, si cela eût été possible, vous vous seriez arraché les yeux pour me les donner. ” C’était peut-être pour la même raison qu’il leur écrivit encore cette ligne : “ Voyez avec quelles grandes lettres je vous ai écrit de ma propre main. ” (Gal. 4:15 ; 6:11) C’était peut-être toujours pour la même raison qu’il dicta la majorité de ses lettres. Il semble que ce fut à cause de la faiblesse de sa vue que, en plein tribunal juif, il regarda attentivement le Sanhédrin et répondit rudement au souverain sacrificateur. Il s’en excusa aussitôt, en disant : “ Je ne savais pas, frères, que ce fût le souverain sacrificateur ; car il est écrit : Tu ne parleras pas mal du chef de ton peuple. ” (Actes 23:1-5) De toute façon, des yeux affaiblis et douloureux, à une époque où les lunettes étaient inconnues, pouvaient bien être une gêne et un obstacle pour le travail et l’étude de Paul. Il est possible que cela lui était pénible, et lui faisait ardemment désirer une correction de sa vue. Il pria donc à ce sujet. Une Traduction Américaine rend librement le passage “ écharde dans la chair ” par “ amère affliction physique ”.

      12. À quoi peut encore être comparée l’écharde dans la chair de Paul ?

      12 Mais l’“ écharde dans la chair ” de Paul pouvait être aussi une chose semblable à celle qui tourmenta les Israélites après leur entrée dans le pays où coulaient le lait et le miel. Dans les plaines de Moab, près du Jourdain descendant la terre promise, Moïse leur donna cet avertissement : “ Mais si vous ne chassez pas devant vous les habitants du pays, ceux d’entre eux que vous laisserez seront comme des épines dans vos yeux et des aiguillons dans vos côtés, ils seront vos ennemis dans le pays où vous allez vous établir. ” Et le successeur de Moïse, Josué, répéta cet avertissement avant de mourir. (Nomb. 33:55 ; Jos. 23:11-13) Les Israélites ne prirent pas garde à ces avertissements et ne continuèrent pas leur campagne contre les peuples païens, adorateurs de démons, afin d’en débarrasser le pays. C’est pourquoi Jéhovah envoya son ange et leur dit : “ Vous n’avez pas écouté ma voix ; pourquoi avez-​vous fait cela ? Et aussi, j’ai dit : je ne les chasserai pas de devant vous ; mais ils seront comme des épines dans vos côtés, et leurs dieux vous seront un piège. ” (Juges 2:2, 3, AS) Aussi se peut-​il que l’apôtre Paul eût une telle épine ou écharde dans la chair, chose qui lui causait le même tourment que celui que causaient, par leur présence, les adorateurs païens des démons de Canaan aux Israélites désireux de marcher dans la droiture, selon la loi de Jéhovah. Dans cette hypothèse, que peut être, selon les Écritures, une telle “ écharde ” dans les côtés de Paul ?

      13, 14. Aussi, que peut être, selon les Écritures, une telle “ écharde ” ?

      13 Puisque Paul écrivait ici une lettre aux Corinthiens comme suite à sa première épître dans laquelle il déplorait la désunion qui existait parmi eux, et l’esprit sectaire qui les poussait à suivre des conducteurs humains, il se peut alors que l’“ écharde ” fût leurs “ apôtres par excellence ”. Ces derniers n’étaient pas en harmonie avec l’enseignement de Paul, et niaient son apostolat. Aussi, Paul dit à l’assemblée : “ Or, j’estime que je n’ai été inférieur en rien à ces apôtres par excellence. Si je suis un ignorant sous le rapport du langage, je ne le suis point sous celui de la connaissance, et nous l’avons montré parmi vous à tous égards et en toutes choses. Mais j’agis et j’agirai de la sorte, pour ôter ce prétexte à ceux qui cherchent un prétexte, afin qu’ils soient trouvés tels que nous dans les choses dont ils se glorifient. Ces hommes-​là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-​même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres. ” — II Cor. 11:5, 6, 12-15.

      14 Aux membres de l’assemblée de Galatie, Paul fit aussi mention de certains hommes qui sapaient son travail et menaçaient de ruiner son œuvre parmi eux. Aussi leur dit-​il : “ Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Évangile. Non pas qu’il y ait un autre Évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l’Évangile de Christ... Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! ” “ Puissent-​ils être retranchés, ceux qui mettent le trouble parmi vous ! ” “ Que personne désormais ne me fasse de la peine, car je porte sur mon corps les marques de Jésus. ” — Gal. 1:6-9 ; 5:12 ; 6:17.

      15, 16. a) De quelle manière l’écharde était-​elle un “ ange de Satan ” ? b) Pourquoi Paul pria-​t-​il ; que répondit le Seigneur, et comment Paul réagit-​il ?

      15 Paul appelle l’“ écharde dans la chair ” “ un ange de Satan pour me souffleter et m’empêcher de m’enorgueillir ”. Tels seraient ces faux apôtres, ces perturbateurs et ennemis de l’apostolat et de l’œuvre de Paul, cela afin de l’empêcher de tirer orgueil de son ministère. D’autre part, si l’“ écharde ” était une affection inguérissable de ses yeux ou d’une autre partie de son corps, elle pouvait servir comme un ange de Satan pour faire naître en lui le pessimisme ou un complexe d’infériorité engendrant le découragement. Quelle que soit la nature de l’écharde, Paul pria trois fois pour qu’on la lui enlevât. Remarquons qu’il pria à une époque où l’on conférait et faisait encore usage du don de l’esprit pour la guérison. L’écharde, l’ange de Satan, affaiblissait Paul. Il aurait été heureux d’en être délivré.

      16 Le Seigneur ne répondit pas à sa prière répétée trois fois. Mais il le fortifia avec ces paroles : “ Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. ” La faiblesse de Paul, due à l’écharde non retirée de sa chair, permit au Seigneur de donner à Paul une force pour accomplir des choses. Mais cette force n’était plus celle de Paul. De cette façon, le Seigneur pouvait montrer ce qu’il était capable de faire avec un serviteur fidèle, affligé d’une faiblesse douloureuse. Cela était une preuve que la puissance de Christ se manifestait par son apôtre. Pour Paul, la nette conception de ce fait changea sa manière de voir les choses. Au lieu de se montrer peiné de sa faiblesse, Paul dit : “ Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C’est pourquoi, je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ. ” Et pour quelle raison, Paul ? “ Car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. ” Faible physiquement, il lui fallait être fort par la puissance de Christ qui reposait sur lui.

      CHOSES ACCOMPLIES MALGRÉ LES FAIBLESSES

      17. Toutefois, comment Paul travailla-​t-​il, et que nous montrent son cas et son attitude ?

      17 Dans ce cas, Paul ne reçut pas de guérison divine, mais non pas à cause de son manque de foi. Cependant, il travailla beaucoup plus que les autres apôtres. Son cas montre qu’il n’est pas nécessaire que nous soyons guéris divinement de nos affections particulières pour accomplir quelque chose dans le service actif en qualité de témoins du Dieu Très-Haut. L’exemple de Paul montre ce que Dieu, par l’intermédiaire de Christ, peut faire d’un homme affligé d’une écharde dans la chair, cause de sa faiblesse. Comme Paul, nous pouvons être heureux de ce que le Seigneur accomplit par notre intermédiaire, malgré nos maux, nos infirmités ou nos faiblesses qui ne sont pas guéris divinement aujourd’hui. Accomplissons-​nous quelque chose en dépit de ces maux, alors nous sommes obligés de conclure que ce fut le Seigneur qui l’a accomplie par nous et non nous-​mêmes. Cela nous empêche de nous enorgueillir et de nous élever. Nous nous rappellerons ainsi que notre force pour accomplir quelque chose ne vient que par la puissance qui repose sur nous. En outre, cela permet à la puissance de Dieu par l’intermédiaire de Christ d’être rendue parfaite en opérant par nous, malgré notre faiblesse. C’est pourquoi, la gloire des choses que nous accomplissons doit, à juste titre, revenir à Dieu par l’intermédiaire de Christ. Le ministère que nous remplissons comme ses serviteurs et témoins est un glorieux trésor, et maintenant nous pouvons apprécier pourquoi ce trésor est confié à des créatures terrestres semblables à des vases de terre. Paul explique ce qui suit : “ Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous. ” — II Cor. 4:1, 7.

      18. Pour être en harmonie avec cela, que montre le rapport de service de 1951 ?

      18 Les rapports de service des temps modernes montrent que Dieu accomplit une œuvre puissante par l’intermédiaire d’hommes, de femmes et d’enfants qui lui sont pleinement dévoués mais sujets aux faiblesses physiques. Leur connaissance de la vérité est suffisamment grande pour qu’ils n’attendent pas de Dieu la guérison miraculeuse et la délivrance de leurs indispositions et autres maux avant d’entreprendre quoi que ce soit dans son service. Ils ne prient pas Dieu dans ce sens. Pour eux, point n’est besoin d’être guéris divinement de leurs faiblesses naturelles et de leurs tares pour être convaincus ou pour convaincre les autres qu’ils possèdent la vérité et qu’ils sont des témoins de Jéhovah. Tels qu’ils sont, ils s’efforcent de servir comme des ministres de la bonne nouvelle de Son royaume qui maintenant doit être prêchée dans le monde entier. Aussi, voyons-​nous aujourd’hui des invalides et des estropiés sur leur voiture de malade ou dans leur lit rendre témoignage en faveur du Royaume par n’importe quel moyen et à tous ceux que leur état permet de toucher. Ils parlent aux personnes qui les approchent, écrivent des lettres, envoient par la poste ou distribuent des publications, téléphonent, emploient le langage par signes, etc. Ils remettent un rapport du temps qu’ils consacrent au témoignage, et leur rapport figure parmi ceux envoyés par plus de 375 000 témoins actifs que le Tout-Puissant a suscités en cette année 1951.

      19. Outre les personnes alitées, que font celles affligées d’infirmités, et que montrent-​elles par là ?

      19 On ne devrait pas négliger ces personnes limitées dans leur activité. Nous devrions en prendre soin, coopérer avec elles, suppléer à leurs besoins de service, leur fournir, en les visitant ou par d’autres moyens, de la nourriture spirituelle. Outre les personnes qui laissent briller la lumière de la vérité du Royaume dans les hôpitaux, les chambres de malades, ou autres lieux semblables, il y en a d’autres qui sont aveugles, sourdes et muettes, estropiées ou affligées de toute autre manière. Ces dernières, malgré leur état, sortent dans le champ, proclament le Royaume, et rendent ainsi un puissant témoignage ; cela est une preuve de la puissance de Dieu manifestée dans la faiblesse. On ne devrait jamais décourager de telles personnes. Qu’elles continuent à déployer leur spendide effort et à mettre à l’épreuve la puissance de Dieu. En agissant ainsi, chacune d’elles prouve la véracité du passage de Zacharie 4:6 : “ Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon esprit, dit Jéhovah des armées. ”

      20. Qu’en sera-​t-​il des autres questions sur la maladie et la guérison divine ?

      20 Cependant, les questions sur la maladie et la guérison divine sont plus nombreuses que celles que nous avons examinées dans ce numéro de La Tour de Garde. Une discussion sur de telles questions à paraître dans notre prochain numéro vous intéresserait-elle ? Nous le pensons, c’est pourquoi vos questions laissées sans réponse jusque-​là seront certainement traitées à votre satisfaction dans ce que nous avons encore à dire. w 1/5/51

  • Marie, la mère de Jésus
    La Tour de Garde 1951 | 1er septembre
    • Marie, la mère de Jésus

      “ JE te salue, toi que [Dieu] fait jouir de sa faveur ! Le Seigneur est avec toi. ” C’est avec cette salutation impressionnante que l’ange Gabriel s’adressa à l’humble fille d’Héli, dans la ville de Nazareth il y a quelque 1 952 ans. Cette jeune vierge était une jeune fille de condition modeste, et son père l’appela Marie, ce qui signifie “ amère ”. Elle était fiancée, non à un noble prince, mais à Joseph le charpentier, un homme qui avait une modeste situation, comme elle. Mais alors, pourquoi un ange envoyé par le Dieu Très-Haut la salua-​t-​il comme celle à qui une “ faveur ” a été faite ? Ou pourquoi sa cousine Élisabeth, sous la puissance du saint esprit, s’écria-​t-​elle devant Marie : “ Tu es bénie entre les femmes ” ? — Luc 1:28, 41, 42, Da.

      Éloignez tout de suite de votre esprit la pensée que Marie fut bénie à cause d’une prétendue “ immaculée conception ” qui la libérait des taches du péchés d’Adam. Elle naquit comme toutes les autres jeunes filles. Et pour ce qui est des imperfections qu’elle hérita du péché originel d’Adam, elle n’était pas autrement que le roi David qui déclara : “ Je suis né dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché. ” (Ps. 51:7 51:5, NW) Alors que dans les Écritures il n’y a pas la moindre trace de preuve en faveur de la théorie des théologiens, disant que Marie naquit immaculée et parfaite, de nombreux textes de la Bible, par contre, prouvent le contraire. Comment alors et dans quel sens cette femme fut-​elle bénie par plus de faveur que les autres filles d’Ève ?

      Selon la loi et les coutumes juives, Marié était considérée comme la femme promise à Joseph, bien qu’elle

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