BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • La fièvre des escargots — mort lente pour des millions de gens
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 mai
    • Les œufs qui s’accumulent, ainsi que les vers vivants et morts, forment une masse dans ces organes et les vaisseaux sanguins et déterminent la phase chronique de la maladie. Les mécanismes de défense de l’organisme livrent une bataille perdue d’avance, tandis que le sang s’infecte de plus en plus. Le lent et pénible processus de la mort est maintenant à l’œuvre. On peut prolonger la vie pendant plusieurs dizaines d’années ; cela dépend de la quantité de vers et aussi du traitement suivi, mais la victime s’affaiblit tellement que généralement la mort survient prématurément.

      Qu’advient-​il des œufs expulsés avec les excréments ? Très souvent ils sont excrétés dans les eaux où vivent les escargots. Les œufs éclosent bientôt, libérant des larves qui rapidement vont se fixer dans la chair tendre d’un mollusque, afin de survivre, et le cycle recommence.

      La lutte contre la maladie

      On pensait pouvoir résoudre le problème en éduquant le peuple, en lui montrant comment se protéger et éviter la diffusion de la maladie. Malheureusement, les efforts des médecins et des fonctionnaires des services de santé se heurtent souvent à l’indifférence. Dans les régions où la maladie est endémique, tant de gens sont contaminés qu’on trouve normal de souffrir des troubles chroniques auxquels elle donne lieu. Comme le reconnaît un rapport de l’Organisation mondiale de la santé, “il est difficile de changer les habitudes des gens”.

      Cependant, celui qui se soucie vraiment de lui-​même et de son prochain a un mobile suffisant pour se plier aux mesures de protection dictées par le bon sens. Le rapport précité dit encore : “Si les déjections humaines étaient maintenues à l’écart des eaux où vivent les escargots, ceux-ci ne pourraient être infectés. La bilharziose disparaîtrait bientôt si chacun se servait des latrines (toilettes communes).”

      Pour lutter contre la maladie, on s’est efforcé de mettre au point des poisons qui détruisent les escargots. L’ennui c’est que souvent ces poisons s’attaquent également à d’autres animaux et aux plantes. On a obtenu certains résultats en se servant de prédateurs qui se nourrissent des mollusques dans les fleuves. Quelques pays sont parvenus à arrêter la diffusion de la maladie. Mais selon certaines autorités en la matière, la bilharziose pourrait bien l’emporter sur la malaria et devenir la parasitose mondiale numéro un. La construction, ces dernières années, de nombreux canaux d’irrigation et de grands lacs artificiels inquiète les services de santé.

      Là où les autorités tardent à prendre des mesures contre la “fièvre des escargots”, que pouvez-​vous faire vous-​même, pour vous protéger ?

      Mesures de protection

      Informez-​vous auprès du service de santé local pour savoir si les eaux de votre région sont, ou non, infestées. En Afrique, relativement peu de fleuves sont exempts de schistosomes. Pour l’usage ménager, préférez l’eau de puits. Si vous devez prendre de l’eau à la rivière, les risques sont moins grands quand le courant est rapide, car celui-ci tue facilement les délicats cercaires. Faites bouillir l’eau de boisson pendant un quart d’heure au moins. Vous pouvez entreposer l’eau dans des baquets pendant quarante-huit heures ; tous les schistosomes seront détruits. Soyez toutefois prudent quand vous allez chercher de l’eau. Si vous vous mouillez frottez-​vous rapidement avec une serviette pour éviter les risques d’infection.

      À moins d’être sûr que l’eau ne contienne pas de schistosomes, ne vous baignez pas et ne vous lavez pas dans une rivière. À cause de la contamination possible, il faut donc être prudent quand on choisit les lieux de baptême. Comme les parasites ne survivent pas dans l’eau salée, l’océan ne présente aucun danger. Il faudrait également prendre des mesures pour la protection des rizières et des canaux d’irrigation. Portez des bottes en caoutchouc quand vous pêchez ou quand vous pataugez dans des eaux inconnues. Faites attention, naturellement, quand vous les enlevez.

      Si vous craignez d’avoir contracté la bilharziose, il est prudent d’aller consulter un médecin. La maladie est plus facile à traiter si l’on s’y prend tôt, et elle fera moins de dégâts dans l’organisme. Depuis des années, le traitement classique consiste en une série de piqûres de tartrate d’antimoine. Ce traitement est très pénible et même dangereux ; c’est une raison de plus d’essayer d’éviter la maladie. On a fait quelques progrès importants en ce qui concerne l’élimination des vers de l’organisme, mais on ne peut pas faire grand-chose pour réparer les graves dégâts subis par les organes au stade chronique du mal. De plus, cela ne servirait à rien de se débarrasser des vers, puis de retourner ensuite dans des eaux infestées.

      Efforcez-​vous donc d’empêcher cet ennemi mortel, la fièvre des escargots, d’élire domicile dans votre corps. Vous vous épargnerez bien des souffrances et vous vivrez plus longtemps.

  • Le bambou — herbe géante d’Asie
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 mai
    • Le bambou — herbe géante d’Asie

      De notre correspondant à Taïwan

      DERRIÈRE chez moi, l’herbe atteint quatre centimètres. Sur le côté, elle s’élève jusqu’à six mètres et plus. Cependant, certaines variétés de cette herbe sont bien plus hautes encore, car elles peuvent atteindre 36 mètres et avoir une tige de 30 centimètres de diamètre. Il existe également une variété grimpante qui s’élève jusqu’à soixante mètres !

      Ma maison est construite contre un bosquet de bambou, qui est la plante graminée la plus haute. Depuis l’étage supérieur de ma maison, je découvre le sommet plumeux de cette forêt d’herbes. Les papillons voltigent entre les “cimes”. Les oiseaux quittent rarement l’ombre de cette forêt. Seuls leurs appels et leurs chants révèlent leur présence.

      Le bambou est très abondant en Asie. Rien qu’en Chine, il y pousse 160 variétés. Mais le bambou croît également dans l’hémisphère occidental, depuis le sud des États-Unis jusqu’au nord du Chili et de l’Argentine.

      Dans les pâturages côtiers de la Caroline du Nord, les troupeaux de vaches se

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager