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  • Quel est l’état de votre cœur ?
    La Tour de Garde 1971 | 1er juillet
    • Les maladies cardiaques sont encore, et de loin, la plus importante cause de mortalité.

      3 Les médecins nous disent cependant que nous pouvons faire beaucoup pour préserver notre cœur et qu’il faut agir avant que les troubles ne commencent. Une mauvaise nourriture, le tabac, les excès de boisson, l’anxiété, les tensions prolongées, les accès de colère et le manque de repos et d’exercice ont des effets nuisibles sur cet organe vital ; ils hâtent la mort ou rendent une personne invalide pour le reste de ses jours. La Bible nous donne le sage conseil suivant : “Un cœur calme est la vie du corps, mais l’envie est la carie des os.” — Prov. 14:30 ; Eccl. 2:23.

      4. Bien qu’il soit vital de préserver le cœur sur le plan physique, qu’est-​ce qui est encore plus important ? Pourquoi ?

      4 C’est une affaire très sérieuse que de parler de ce petit organe qui joue un si grand rôle dans la vie. Nous n’en avons qu’un. Quand il cesse de battre, c’est que la mort réclame une autre victime. Il se peut même qu’en lisant ces faits réalistes vous sentiez votre cœur battre plus vite et qu’un soupçon d’anxiété vous enveloppe. S’il est absolument nécessaire de protéger notre cœur sur le plan physique, afin que notre vie ait une durée moyenne, il est encore plus indispensable de le protéger, en raison de son rôle important, pour ce qui est de nos mobiles, de nos désirs et de nos affections, si nous espérons vivre dans le nouvel ordre de Dieu maintenant si proche. C’est pourquoi la Bible nous donne cet avertissement : “Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie.” La façon dont nous développons et protégeons notre cœur sur le plan spirituel ainsi que les mobiles dont il est la source seront des facteurs déterminants aux yeux de “celui qui pèse les cœurs”, lorsqu’il décidera si nous vivrons dans le nouvel ordre de choses juste qu’il établira, ou si nous irons à la mort éternelle à cause de la faiblesse spirituelle de notre cœur. — Prov. 4:23 ; 21:2 ; 24:12.

      Examinons profondément notre cœur

      5. Le “cœur” est-​il une partie de l’esprit ? Expliquez.

      5 Qu’est-​ce que votre cœur, et où se trouve-​t-​il ? Mais, demanderez-​vous peut-être, de quel cœur parlez-​vous ? Vous n’ignorez pas que vous avez dans la poitrine un cœur qui pompe le sang de tout votre corps, envoyant ainsi ce fleuve de vie à chacune de ses cellules. Mais avez-​vous un autre “cœur” dans la tête, un “cœur” symbolique ? Est-​ce une partie de votre cerveau ou cette faculté abstraite que nous appelons l’“esprit” ? Non. Le cerveau où réside notre esprit est une chose, et le cœur dans notre poitrine, avec son pouvoir stimulant, en est une autre.

      6. De quelle façon la Bible emploie-​t-​elle le mot “cœur” ?

      6 À quelques exceptions près, l’emploi du mot “cœur” dans la Bible est limité aux actions du cœur de l’homme en tant qu’organe générateur des désirs, des sentiments et des affections, et comme siège des mobiles. La Bible ne parle pas d’un cœur symbolique ou spirituel distinct du cœur de chair, pas plus que d’un esprit symbolique. Nous ne voudrons donc pas commettre l’erreur que fait aujourd’hui la physiologie orthodoxe en considérant le cœur comme une simple pompe de chair. La plupart des psychiatres et des psychologues ont tendance à glorifier l’esprit par rapport au cœur de chair auquel ils n’accordent qu’une faible influence, si toutefois ils lui en accordent une. Ils considèrent que dans la Bible le mot “cœur” n’a aucun rapport avec le terme désignant l’organe qui pompe notre sang.

      7, 8. a) Montrez la corrélation existant entre le cœur et l’esprit d’une personne. b) Quelle est l’influence du cœur sur la personnalité ?

      7 Cependant, le cœur est étroitement lié au cerveau par le système nerveux ; il est bien desservi par les terminaisons de certains nerfs sensitifs. Les sensations perçues par le cœur sont enregistrées par le cerveau. C’est ainsi que le cœur influence l’esprit par ses désirs et ses affections, en tirant des conclusions qui dépendent de ses mobiles. Inversement, l’esprit nourrit le cœur de ses interprétations des impulsions transmises par les sens et des conclusions auxquelles il arrive à partir de la connaissance acquise sur-le-champ ou emmagasinée dans la mémoire. Il y a une corrélation étroite entre le cœur et l’esprit. Ce sont cependant deux facultés bien différentes, situées en des endroits distincts. Le cœur est un muscle merveilleusement conçu, faisant fonction de pompe ; mais, ce qui est plus important, c’est là que naissent nos sentiments et nos mobiles. L’amour, la haine, le désir (bon ou mauvais), la préférence pour une chose plutôt que pour une autre, l’ambition, la crainte, en fait tous nos mobiles liés à nos affections et à nos désirs, viennent du cœur.

      8 La Bible fait une nette distinction entre le cœur et l’esprit. C’est ce qu’a montré Jésus en disant que nous devons aimer Jéhovah de ‘tout notre cœur’, mais aussi de ‘tout notre esprit’. (Mat. 22:37.) Notre personnalité dépend dans une large mesure de notre cœur. Ainsi, l’apôtre Pierre parle de “la personnalité secrète du cœur dans le vêtement incorruptible d’un esprit calme et doux, qui est d’une grande valeur aux yeux de Dieu”. — I Pierre 3:4.

      9. Outre le fait que le cœur joue le rôle d’une pompe pour le sang, quelles sont les pensées de certains savants à son propos ?

      9 Considérons quelques pensées importantes à propos du cœur qui se trouve dans notre poitrine et qui était appelé en hébreu lév et lévav, et en grec kardia (d’où le mot “cardiaque”). Le cœur pompe le sang, mais certains médecins et psychiatres croient qu’il joue un rôle beaucoup plus important. Par exemple, le Dr D. E. Schneider, neurologue et psychiatre de New York, affirme que lorsque l’embryon humain est en formation, le cœur et le cerveau se développent à partir d’une même région, que le cœur est constitué en partie de tissus nerveux et qu’il a en plus le pouvoir de fabriquer et de tenir en réserve certains éléments chimiques très puissants ayant un effet régulateur sur le corps, y compris, selon ses recherches, le cerveau. Il en conclut qu’il existe “une preuve de l’existence d’une relation à double sens entre l’esprit et le cœur” et que, tout comme l’esprit influence le cœur, “le cœur [l’organe de chair qui est dans votre poitrine] peut exercer à son tour une grande influence sur l’esprit”. D’autres chercheurs sont arrivés à des conclusions assez semblables.

      10. Quels faits est-​il logique de considérer à propos des causes des graves égarements d’esprit constatés chez les malades ayant reçu un nouveau cœur ?

      10 Fait significatif, les malades à qui l’on a fait une transplantation cardiaque, pour laquelle il a fallu sectionner les nerfs reliant le cœur au cerveau, ont eu de graves troubles émotifs postopératoires. Le cœur transplanté est capable de servir de pompe, car il dispose de sa propre énergie et de son mécanisme de distribution indépendant du système nerveux général pour donner l’impulsion au muscle cardiaque ; mais comme le nouveau cœur ne réagit que très difficilement aux influences extérieures, il ne transmet que peu d’éléments stimulateurs au cerveau, si tant est qu’il en transmette. On ne sait pas au juste dans quelle mesure les terminaisons nerveuses du corps et le nouveau cœur sont capables avec le temps d’établir entre eux des relations, mais on doit inclure ce fait parmi les facteurs provoquant les égarements d’esprit et la confusion mentale que les médecins ont observés chez des malades ayant subi une transplantation cardiaque. Ces malades ont reçu d’un donneur une pompe pour leur sang, mais disposent-​ils de tous les facteurs nécessaires permettant d’affirmer qu’ils possèdent un “cœur” ? Une chose est certaine : en leur enlevant leur cœur, on les a privés des qualités de “cœur” qu’ils y avaient développées au cours des années et qui avaient contribué à leur donner une personnalité.

      11, 12. a) Qu’est-​ce qui a été rapporté à propos de la conduite de certains malades ayant subi une transplantation cardiaque ? b) Outre le fait que le cœur est une pompe pour le sang, quelles observations intéressantes ont été faites à propos de sa physiologie et de ses fonctions ?

      11 Dans un article intitulé “Quelle est l’influence d’un nouveau cœur sur l’esprit ?”, le Medical World News du 23 mai 1969 rapporta ce qui suit : “L’année dernière, au centre médical de l’université de Stanford, un homme de 45 ans a reçu un nouveau cœur d’un donneur de 20 ans ; il annonça bientôt à tous ses amis qu’il célébrait son vingtième anniversaire. Un autre receveur résolut de vivre conformément à l’excellente réputation du donneur, un citoyen en vue de cette ville. Un troisième homme exprima sa crainte de devenir efféminé après avoir reçu un cœur de femme, bien qu’il fût un peu apaisé en apprenant que les femmes vivent plus longtemps que les hommes. Selon le psychiatre Donald T. Lunde, consulté par l’équipe du chirurgien Norman Shumway, célèbre pour ses transplantations cardiaques, ces malades présentent quelques-unes des aberrations mentales les moins graves [c’est nous qui soulignons] observées chez les 13 sujets sur lesquels Shumway a opéré une transplantation cardiaque au cours des 16 mois écoulés.” L’article poursuit ainsi : “Bien qu’au début de ce mois cinq malades soient encore en vie et que quatre d’entre eux mènent chez eux une vie à peu près normale, trois de ceux qui n’ont pas survécu ont eu des troubles mentaux avant leur mort survenue l’année dernière, et deux autres en ont eus cette année.”

      12 Selon le Dr Lunde, les causes principales de ces étranges désordres mentaux sont la “prednisone” administrée aux malades, l’affaiblissement de l’esprit provoqué par une grave opération et une longue hospitalisation sous surveillance étroite. Cependant, il est intéressant de remarquer que le Dr Schneider, “neuro-psychiatre de New York, qui étudie l’interaction entre le cœur et le cerveau, considère d’autres facteurs qui modifient les explications avancées par le Dr Lunde à propos des psychoses constatées chez les malades sur lesquels Shumway a opéré une transplantation cardiaque. Le Dr Schneider (...) affirme que ‘le cœur n’est pas une simple pompe de plombier, mais une batterie neuro-endocrine. Il dispose d’un petit cerveau à lui : les nœuds S-A [sino-auriculaire] et A-V [auriculo-ventriculaire] ainsi qu’un faisceau de conduction ; les petites ondes venant de ce faisceau peuvent être observées avec chaque ondulation cardiaque sur un ECG [électrocardiogramme]. En outre, la fabrication et l’emmagasinage considérables de catécholamines par le cœur peuvent affecter la quantité de ces neuro-hormones dans l’hypothalamus’”. (Ibid., p. 18.) Le Dr Schneider fit remarquer que de nombreux malades qui n’ont pas subi de transplantation cardiaque ont pris de la “prednisone” ou sont restés très longtemps hospitalisés, sans manifester la moindre psychose.

      13. a) Comment une personne peut-​elle vivre tout en étant morte aux yeux de Dieu ? b) Sous quel rapport très important peut-​on dire que du cœur “viennent les sources de la vie” ?

      13 Quoi que puisse encore découvrir la science médicale à propos du cœur humain, la Bible fait une nette distinction entre l’esprit et le cœur. Étant donné le rôle vital que joue celui-ci, il est important de le protéger non seulement en faisant preuve de maîtrise de soi dans notre régime alimentaire ou par d’autres moyens physiques, mais aussi en surveillant ce qui pénètre dans notre cœur, que ce soit des impressions produites par nos sens ou le résultat de l’interaction entre le cœur et l’esprit. Si notre cœur cesse de battre et que notre corps ne soit plus irrigué par le sang indispensable à la vie, nous mourons, y compris notre cœur et nos facultés mentales. Mais si, bien que vivants, nous ne produisons pas continuellement dans notre cœur des affections, des mobiles et des désirs excellents, nous ne pouvons espérer plaire à Jéhovah, la Source de la vie. “Celle [la femme] qui recherche les plaisirs sensuels est morte quoique vivante.” (I Tim. 5:6). À la lumière de ces faits, l’expression “de lui viennent les sources de la vie” revêt une signification plus grande. C’est dans notre cœur que nous sommes incités à adorer. “Avec le cœur on exerce la foi pour la justice.” (Rom. 10:10). Nous devons aimer Jéhovah de tout notre cœur et l’adorer “avec l’esprit et la vérité”. (Jean 4:24.) En créant l’homme, Jéhovah se réserva une place spéciale dans son cœur qui, évidemment, doit être entretenu et nourri par l’homme lui-​même. C’est l’insensé qui “dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu”. S’il le désire, l’homme peut remplacer Dieu dans son cœur par d’autres personnes, des choses ou des idées, mais les créatures humaines ont le cœur naturellement disposé à adorer leur Créateur. — Ps. 14:1 ; Prov. 3:1-7.

      14. Quel est le rôle du cœur dans l’expression de nos sentiments ?

      14 Il est également intéressant de remarquer que le cœur est l’un des premiers organes du corps à être affecté par des états affectifs. Notre cœur bondit de joie ; un danger soudain le fait battre violemment ; la peur provoque des palpitations cardiaques ; le chagrin et la peine lui font mal. Depuis la joie et le plaisir jusqu’au désespoir et à la douleur, les sensations éprouvées par le cœur sont ressenties dans tout le corps. Nous utilisons de nombreuses expressions appropriées qui renferment le mot “cœur” ; en voici quelques-unes : Prendre à cœur ; avoir du cœur ; être sans cœur ; de tout cœur ; fendre le cœur ; mettre tout son cœur ; mettre du baume au cœur ; etc.

      La différence entre le cœur et l’esprit

      15. Quelles sont les facultés de l’“esprit” ?

      15 En français, le mot esprit désigne l’ensemble des facultés intellectuelles ou le centre de développement de la connaissance. Il réunit des informations, y réfléchit et, par la raison et la logique, tire des conclusions. Avec son pouvoir d’apprendre et de percevoir, l’esprit réunit les éléments d’information qu’il reçoit en des idées et des modèles (II Tim. 1:13). Quand ces éléments sont réunis avec clarté, on peut dire que l’individu a acquis la connaissance d’une chose. La sagesse et l’intelligence viennent lorsque l’individu est capable de bien appliquer cette connaissance et de discerner clairement comment ces divers éléments s’agencent ensemble pour constituer un tout utile, pratique et ayant un sens.

      16. En rapport avec les Israélites dans le désert, quel aperçu la Bible nous donne-​t-​elle à propos des mobiles du cœur ?

      16 De son côté, le cœur charnel a un rapport intime avec l’état affectif et les mobiles de l’individu. Le psalmiste écrivit : “Je serre ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi.” (Ps. 119:11). Nous pouvons nous rendre compte à quel point le cœur exerce une influence sur notre esprit et nos actions, en considérant l’attitude des Israélites au moment de la construction de la tente de réunion au désert et de la préparation des matériaux nécessaires à celle-ci. Le récit biblique déclare que “tous ceux qui furent entraînés par le cœur”, tous ceux “dont le cœur était bien disposé” apportèrent des matériaux et contribuèrent à la construction par leur habileté et leur travail (Ex. 35:21, 26, 29). C’est précisément parce que le cœur a ce pouvoir qu’il attire l’attention sur ce qu’une personne est réellement à l’intérieur d’elle-​même et que l’apôtre Pierre appelle “la personnalité secrète du cœur”. — I Pierre 3:3, 4.

      17. Montrez par une comparaison la différence existant entre l’esprit et le cœur.

      17 Une simple comparaison nous aidera à comprendre les rôles différents que jouent le cœur et l’esprit. Presque tout le monde peut apprendre la mécanique par l’étude et la pratique. Cependant, la personne qui n’a pas développé dans son cœur l’amour de la mécanique n’aura guère de raison d’étudier les moteurs. Si sa voiture tombe en panne, elle ne saura probablement pas par où commencer pour la réparer. Pourtant, cette personne peut être un excellent musicien, un avocat expérimenté ou une femme d’intérieur très dévouée, aimant son travail et l’accomplissant parce que son cœur désire exercer cette profession ou s’acquitter de cette tâche. Cependant, en examinant attentivement le passé d’un mécanicien habile, vous vous apercevrez probablement qu’il aime travailler sur les moteurs et que, enfant, il voulait toujours savoir comment fonctionnait chaque chose. Un moteur puissant qui démarre et qui tourne sans à-coup est une musique à ses oreilles. Mais n’oublions pas que nous parlons du cœur ! Nous examinons ses affections, ses mobiles et ses désirs, et non pas seulement la faculté mentale permettant d’étudier la mécanique.

      18, 19. a) De quelle façon l’esprit et le cœur agissent-​ils ensemble ? b) Comment ce qui pénètre dans l’esprit influence-​t-​il le cœur ?

      18 Cependant, bien que la Bible indique que le cœur et l’esprit sont distincts l’un de l’autre, il n’empêche qu’il existe entre eux une corrélation étroite, une interdépendance et des actions combinées. Vous pouvez nourrir votre cœur par votre esprit, car c’est en fait grâce à votre cerveau que vous voyez, entendez, sentez et percevez les sensations transmises par les autres sens physiques. En retour, votre esprit, qui siège dans votre cerveau, peut être stimulé ou influencé par votre cœur.

      19 Dès l’enfance, l’esprit exerce une puissante influence sur le cœur. S’il est nourri de bons renseignements, il s’y développera d’excellentes conclusions et impressions qui pénétreront dans le cœur ; l’esprit exercera donc sur celui-ci une bonne influence en modelant, contrôlant et dirigeant ses mobiles, ses désirs et ses affections. Si de mauvais renseignements pénètrent dans l’esprit, des idées nuisibles s’y développeront et, en conséquence, des préjugés, la haine, la peur, l’orgueil, la cupidité, l’obstination et d’autres traits de caractère méprisables prendront racine dans le cœur et se refléteront dans la personnalité de l’individu, particulièrement si ces conclusions et impressions erronées se sont développées très tôt dans sa vie. C’est pourquoi celui qui devient chrétien doit ‘être transformé en renouvelant son esprit’. Paul donna ce conseil : “Vous devez être renouvelés dans la force qui actionne votre esprit.” On développe cette nouvelle force spirituelle en permettant à la Parole de Dieu de s’implanter fermement dans notre esprit, en réagissant favorablement à l’esprit de Dieu et ensuite en veillant attentivement à ce que notre esprit ‘ne se corrompe pas et ne se détourne pas de la sincérité et de la chasteté qui sont dues au Christ’. — Rom. 12:2 ; Éph. 4:22-24 ; II Cor. 11:3.

      20. Décrivez le milieu général qui modèle aujourd’hui le cœur et l’esprit de la majorité des hommes.

      20 À notre époque, la majorité des humains sont élevés dans un foyer ou un milieu qui n’est pas favorable pour apprendre. La tolérance au foyer et à l’école porte son fruit en produisant une génération rebelle, avide de sensations fortes. Ces jeunes gens apprenant le mal et s’y livrant ont leur esprit profondément impressionné et leur cœur corrompu, si bien que lorsqu’ils deviennent plus âgés ils pratiquent ce qui est déjà devenu naturel à leurs yeux. Ce qui est anormal devient normal. L’acte sexuel ne sert qu’à satisfaire les sens et est l’objet de plaisanteries obscènes au lieu de servir le dessein prévu par Dieu et d’être un acte pur et agréable dans les limites du mariage pour engendrer des enfants. Offrez-​vous du bon temps, gagnez de l’argent, cherchez de l’avancement, devenez quelqu’un, ne vous laissez pas devancer, ne vous refusez rien, volez si vous ne risquez pas d’être pris, voilà quelques-unes des pensées et quelques-uns des buts que l’esprit du présent monde a imprimés de façon pratiquement indélébile sur le cœur des jeunes gens.

      21, 22. a) En quels termes est-​il question du cœur de ceux qui se sont détournés de Dieu ? b) En revanche, qu’est-​ce qui se passe dans le cœur de ceux qui acceptent la Parole de Dieu ?

      21 Chaque génération, et plus particulièrement la nôtre, a produit une majorité d’hommes qui se sont détournés de Dieu et “ont perdu le sens dans leurs raisonnements” et dont le “cœur inintelligent s’est enténébré”, si bien que “Dieu donc, selon les désirs de leur cœur, les a livrés à l’impureté”. Ces hommes se sont révélés semblables à la majorité des habitants de la nation de Juda à propos de qui Jéhovah déclara que leurs péchés étaient ‘gravés sur la table de leur cœur’ comme par une pointe de diamant. Dieu n’ayant pas exécuté promptement les méchants, “le cœur des fils de l’homme se remplit en eux du désir de faire le mal”. (Rom. 1:18-32 ; Jér. 17:1 ; Eccl. 8:11.) Toutefois, au cours des siècles, il y a eu quelques hommes de valeur qui se sont efforcés malgré une vive opposition de cultiver dans leur cœur l’amour pour Dieu et pour la justice. De nos jours, bien que nous soyons très avancés dans le “temps de la fin”, les témoins de Jéhovah rencontrent des milliers de personnes dont le cœur est réceptif à la Parole de Dieu et qui mettent en pratique les conseils suivants : “Rejetez donc toute malpropreté et cette chose superflue, la corruption morale, et acceptez avec douceur l’implantation de la parole qui est capable de sauver vos âmes.” “Quant à ce [la semence] qui est dans le sol de qualité, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur excellent et bon, la retiennent et portent du fruit avec endurance.” — Jacq. 1:21 ; Luc 8:15.

      22 Bien que cela implique souvent opérer de grands changements dans leur vie : abandonner la voie de l’immoralité, modérer leur tendance à la colère, reconsidérer leurs ambitions, se montrer tout à fait honnêtes et devenir des serviteurs zélés de Dieu, ces personnes effectuent courageusement ces changements. Si nous ‘invoquons le Seigneur d’un cœur pur’ et si nous faisons des efforts pour acquérir un cœur bon, Jéhovah nous promet de nous aider à y parvenir. — II Tim. 2:22.

      23. À quel examen honnête devons-​nous soumettre notre cœur ?

      23 Quel est donc l’état de votre cœur ? Sur le plan médical, et pour autant que vous le sachiez, votre cœur peut être en bonne santé, mais d’autres questions plus importantes se posent : Quel est l’état de votre cœur quand vous considérez les mobiles, les affections et les désirs qui s’y développent ? Lorsque vous examinez votre cœur à la lumière de la Parole de Dieu, vous incite-​t-​il à suivre la bonne direction, et a-​t-​il des affections et des désirs excellents ? Si vous remarquez des faiblesses, réussissez-​vous à renouveler et à fortifier votre cœur ainsi que votre esprit, afin que vous ayez des pensées correctes et résistiez aux tendances de votre chair imparfaite et aux tentations qui vous enveloppent ? Même si vous obtenez un certain résultat, il est néanmoins vital de continuer à édifier et à protéger votre cœur.

  • Le cœur de l’homme est traître
    La Tour de Garde 1971 | 1er juillet
    • Le cœur de l’homme est traître

      “Traître est le cœur, plus que toute autre chose, et il est incurable. Qui peut le connaître ? Moi, Jéhovah, je scrute le cœur, (...) pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses manières d’agir.” — Jér. 17:9, 10, NW.

      1. Que nous dit franchement la Bible à propos de l’inclination du cœur de l’homme ?

      NOS propres expériences et celles des autres nous rappellent chaque jour que nous ne sommes pas nés avec un cœur bon ni avec une inclination à la justice. Bien qu’un nouveau-né soit innocent, le péché et l’imperfection sont déjà à l’œuvre chez lui dès sa conception. C’est ce que montre le psalmiste David en ces termes : “Voici, je suis né dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché.” (Ps. 51:7 51:5, NW). Même des parents consciencieux qui s’efforcent d’élever leurs enfants “dans la discipline et les conseils autorisés de Jéhovah” s’aperçoivent souvent avec stupeur que “la folie est attachée au cœur de l’enfant” et que seule “la verge de la correction”, sous toutes ses formes, “l’éloignera de lui”. (Éph. 6:4 ; Prov. 22:15.) Dans sa miséricorde, Jéhovah a pris note de ce triste héritage transmis de père en fils, en acceptant le sacrifice offert par Noé et sa famille après le déluge universel, disant : “Je ne maudirai plus la terre, à cause de l’homme, parce que les pensées du cœur de l’homme sont mauvaises dès sa jeunesse.” — Gen. 8:21.

      Le cœur peut être trompeur

      2. a) En quel sens peut-​on dire que ‘plus que toute autre chose, le cœur est traître et incurable’ ? b) Que reconnut l’apôtre Paul même après avoir renouvelé son esprit ?

      2 Les choses du cœur sont d’un maniement délicat. Si nous ne faisons pas attention, nous pouvons nous tromper nous-​mêmes. La Bible donne cet avertissement : “Traître est le cœur, plus que toute autre chose, et il est incurable. Qui peut le connaître ?” (Jér. 17:9, NW). On reconnaît un traître au fait qu’il est prêt à trahir la confiance ou la foi qu’on place en lui ; il n’en est pas digne, mais se montre déloyal et réellement perfide. Pensez un peu ! Dans notre imperfection, nous avons tous en nous-​mêmes un traître en puissance ! Ne sommes-​nous pas parfois consternés, oui honteux, à propos des pensées qui commencent à prendre racine dans notre cœur ? Or, quand le cœur désire absolument quelque chose, il peut nous attirer de graves difficultés. Il est indispensable d’opérer rapidement certains réajustements, afin de modérer ces nouvelles affections et d’éliminer ces désirs subits. L’apôtre Paul reconnut que les mauvais désirs provenant de son cœur faisaient la guerre à son esprit renouvelé et que celui-ci devait supporter le poids de sa chair imparfaite ; il dit : “Je prends plaisir à la loi de Dieu selon l’homme que je suis au dedans, mais je vois dans mes membres une autre loi qui fait la guerre à la loi de mon esprit et qui m’emmène captif à la loi du péché qui est dans mes membres.” (Rom. 7:22, 23). Il reconnut également que seul Jéhovah, par l’intermédiaire du Christ, peut nous racheter de cet état pitoyable. Si nous nous abandonnions à nos inclinations, nous nous égarerions sans doute très souvent. “Beaucoup de projets s’agitent dans le cœur de l’homme, mais c’est le dessein de Jéhovah qui s’accomplit.” — Prov. 19:21, AC.

      3. Bien que l’esprit puisse influencer le cœur par des conclusions raisonnées, que peut-​il arriver si le cœur ne reçoit pas d’incitation extérieure ?

      3 Comme nous l’avons déjà appris, le cœur n’écoute pas toujours l’esprit. Il lui arrive de l’emporter sur l’esprit, malgré toute la logique de ce dernier. Nous devons nous souvenir que notre cœur aussi raisonne, mais pas tellement selon la logique. Il se laisse plutôt guider par les mobiles, les affections et les désirs qui s’y développent, et qui acquièrent de la force, pour le bien ou pour le mal. David fit cette prière : “Accueille avec faveur (...) les sentiments de mon cœur devant toi, Jéhovah.” Par contre, Jésus déclara : “Du cœur viennent les raisonnements mauvais.” (Ps. 19:15, AC 19:14, NW ; Mat. 15:19). L’esprit est capable d’influencer le cœur, de lui faire des recommandations logiques, d’en appeler à une expérience passée et parfois de l’exhorter vigoureusement à adopter une certaine attitude, parce qu’il connaît les dangers impliqués. Mais si le cœur a développé une forte affection et un désir puissant pour quelque chose, il peut l’emporter.

      4. Illustrez l’influence de l’esprit et du cœur lorsqu’il s’agit d’acheter un nouveau vêtement.

      4 Pour illustrer cela, supposons que vous deviez prendre une décision pour acheter un nouveau costume ou une nouvelle robe. Tout d’abord, votre esprit doit considérer certains faits. Vos vêtements actuels sont peut-être hors d’usage ou vous avez d’autres bonnes raisons de les changer. Le cœur joue également un rôle très important en cette affaire, car vous éprouvez intérieurement le désir d’être présentable. Le cœur et l’esprit sont donc d’accord pour acheter une nouvelle robe ou un nouveau costume. Maintenant, l’esprit va recueillir des renseignements sur les prix, la qualité, la mode, etc., afin que lorsque vous procéderez à l’achat vous ayez une idée précise sur ce que vous devez acquérir. Toutefois, quand vous arrivez au magasin, vos yeux sont attirés par la vitrine qui attend le client impulsif. Le vêtement qui y est exposé n’est pas vraiment ce qu’il vous faut ; il coûte beaucoup trop cher ; il est plutôt d’une coupe excentrique ; mais il vous met au supplice. “Comme il ferait la joie de votre cœur !”

      5. Qu’est-​ce qui est nécessaire pour continuer de faire la volonté de Jéhovah avec un cœur uni ?

      5 Qu’allez-​vous faire ? Quelle sera votre décision ? Sera-​t-​elle réaliste et raisonnable, ou bien cédera-​t-​elle à ce nouveau désir de votre cœur ? Si vous ne faites pas très attention, votre cœur l’emportera sur votre esprit. Vous serez incité à adopter une attitude contraire à votre bon jugement. Cependant, comme cela arrive parfois, votre cœur peut être momentanément partagé. Si c’est le cas, les affections et les mobiles excellents de votre cœur, qui sont plus puissants, l’emporteront ; vous prendrez une bonne décision et vous achèterez le vêtement qui convient le mieux à vos besoins vestimentaires. Mais rappelez-​vous que pour être certain de prendre de bonnes décisions, vous devez fortifier et éduquer à l’avance votre cœur selon les conseils de Jéhovah. “Celui qui a confiance dans son propre cœur est un insensé, mais celui qui marche dans la sagesse sera sauvé.” Celui qui a cultivé dans son cœur le désir puissant de mettre les intérêts et les principes de Jéhovah à la première place dans sa vie pourra vaincre les affections et les désirs séduisants qui naissent brusquement dans le cœur. — Prov. 28:26.

      6. Pourquoi faut-​il agir immédiatement si de mauvais désirs commencent à prendre racine dans notre cœur ?

      6 Poursuivons un peu ce raisonnement en considérant certains aspects plus sérieux de la vie. Comment notre cœur réagit-​il lorsque nous sommes tentés de commettre un acte impur, de voler ou de faire du tort à notre prochain ? Fait plus grave encore, qu’est-​ce qui ne va pas chez une personne qui commence à envisager délibérément de satisfaire les désirs de son cœur ? Le vôtre est-​il suffisamment fort pour vous inciter à vous détourner de la mauvaise voie, ou bien se laisse-​t-​il aller à envisager secrètement la possibilité de se soumettre aux désirs de la chair ? Tarder à prendre une bonne décision peut provoquer un désastre. Lorsque le cœur s’arrête sur quelque chose, il engendre une force puissante, suscite des sentiments, et la chair se prépare à faire ce qui est mal. “Mais chacun est éprouvé en étant attiré et séduit par son propre désir [qui prend naissance dans le cœur]. Puis, quand le désir est devenu fécond, il donne naissance au péché ; de son côté, le péché, quand il a été accompli, engendre la mort.” — Jacq. 1:14, 15.

      7. Montrez par un exemple comment le cœur peut l’emporter en décidant d’agir contrairement aux arguments présentés par l’esprit.

      7 Prenez, par exemple, le cas d’un homme marié qui serait tenté de commettre l’adultère en ayant des relations avec une autre femme que la sienne. Grâce à l’étude et à ce qu’il a entendu ou vu, son esprit peut avoir recueilli des renseignements qui l’inciteront à abandonner cette voie. En réfléchissant sur les ennuis que d’autres ont pu s’attirer en agissant ainsi et en considérant les difficultés et les conséquences néfastes qui en résulteront logiquement, son esprit pourra développer des arguments qui l’inciteront puissamment à se détourner de cette tentation ou recevoir des informations qui l’exhorteront vivement à s’éloigner de cette zone dangereuse. Mais supposez que le cœur de cet homme ne désire pas fuir la tentation. Il prendra donc une décision opposée à celle qui est préconisée et recommandée par son esprit ; ce serait, en fait, comme si le cœur disait à l’esprit : “Non, c’est ainsi que nous agirons.” Le pouvoir émotionnel de son cœur incitera cet homme à rester dans la zone dangereuse malgré le conseil et le raisonnement de son esprit.

      8. En quels termes la Bible parle-​t-​elle de la faculté du cœur de choisir la voie que va suivre un homme ?

      8 La faculté que possède le cœur de choisir entre plusieurs voies éventuelles et de fixer ses désirs sur l’une d’entre elles explique pourquoi la Bible déclare qu’il y a dans le cœur de l’homme “beaucoup de projets” et qu’il “médite sa voie”, voie sur laquelle l’esprit a déjà réfléchi et qui attire le cœur (Prov. 19:21 ; 16:9). Il en est particulièrement ainsi dans les questions d’ordre moral ou spirituel.

      9. Si le cœur désire vivement faire le mal, de quelle façon peut-​il exercer son influence sur l’esprit ?

      9 Qui plus est, le cœur peut encore inciter l’esprit à rechercher certains prétextes ou excuses pour s’engager dans une mauvaise voie en suivant un faux raisonnement. Un homme peut emprunter une telle voie et, au moment précis où il commet le péché, son cœur poussera son esprit à se justifier. Il abusera alors de la bienveillance divine en disant : “Dieu est miséricordieux et, étant donné la faiblesse de ma chair, il me pardonnera certainement”, et en même temps il continuera dans sa mauvaise voie. Une telle personne ressemblera au méchant qui “dit en son cœur : Dieu oublie ! il cache sa face, il ne regarde jamais !” (Ps. 10:11 ; cf. Rom. 1:21, 24). Il n’est donc pas étonnant que les Écritures nous mettent en garde, disant que le cœur de l’homme pécheur est ‘traître et incurable’. — Jér. 17:9, NW.

      10, 11. a) Qu’a déclaré Jésus à propos de l’homme qui commet un adultère dans son cœur ? b) De quelle façon, aux yeux de Dieu, un homme peut-​il aller jusqu’à commettre un adultère dans son cœur même s’il n’a pas de relations avec une autre femme que la sienne ?

      10 Cela nous aide également à comprendre pourquoi Dieu peut considérer qu’un homme a commis l’adultère bien qu’il n’ait même pas touché à l’autre personne impliquée. Un homme peut remarquer une jolie femme qui n’est pas la sienne et se dire dans son cœur : “Elle est très séduisante”, avant même qu’il ait eu le temps d’y penser. Cette pensée fugitive n’est pas forcément mauvaise ou impure, mais si cet homme “ne cesse de regarder” cette femme, le désir va certainement se développer et faire naître dans son cœur une passion pour elle. Jésus donna cet avertissement : “Mais moi je vous dis que quiconque [étant marié] ne cesse de regarder une femme de manière à éprouver une passion pour elle, a déjà commis avec elle un adultère [où] dans son cœur.” — Mat. 5:28.

      11 Si cet homme n’a pas accompli l’acte physique, c’est peut-être parce que les circonstances n’étaient pas favorables. Il ne pense pas pouvoir le consommer sans s’attirer de nombreux problèmes désagréables. Son esprit a pu le mettre en garde. Cependant, si les circonstances changeaient et devenaient propices, et s’il avait le sentiment de pouvoir éviter les conséquences sérieuses qui en résulteraient, alors il commettrait l’acte, car son cœur y est déjà disposé. Il le désire. L’incitation est là. Seule l’occasion fait défaut. Aux yeux de Dieu, un tel homme est déjà coupable (cf. Jacques 1:13-15). De la même manière, quelqu’un peut se rendre coupable de vol ou même de meurtre (I Jean 3:15). Comprenons-​nous alors pourquoi il est si important de connaître la nette distinction que fait la Bible entre l’esprit et le cœur, et de savoir que le cœur et non l’esprit est le siège des mobiles ?

      12. Contrairement à Joseph, comment David a-​t-​il permis à son cœur de l’écarter de la bonne voie ?

      12 Il a été dit à propos de David que c’était un homme selon le cœur de Dieu. Mais à une certaine occasion, il regarda par la fenêtre alors qu’à quelque distance de là Bath-Schéba se baignait, peut-être innocemment. Au lieu de détourner son regard avant que des pensées érotiques naissent dans son cœur, il continua de regarder Bath-Schéba et conçut une passion pour elle. Cela l’amena ensuite à commettre un adultère honteux et à agir de telle sorte que le mari de Bath-Schéba fût tué, afin qu’il puisse la prendre pour femme. Au contraire, Joseph s’enfuit lorsqu’il fut tenté par la femme sensuelle de son maître. Il est vrai qu’il fut emprisonné sur une fausse accusation et qu’il perdit sa liberté pour un temps ; mais il garda sa bonne conscience et sa position devant Dieu.

      Jéhovah connaît le cœur et ses besoins

      13. Comment les Écritures montrent-​elles que Jéhovah connaît exactement le cœur de l’homme ?

      13 Qui peut connaître le cœur de l’homme ? Nous devons admettre que dans notre imperfection nous ne pouvons le connaître parfaitement ; mais nous sommes reconnaissants de ce que Jéhovah puisse le sonder. “Il ne s’agit pas de ce que l’homme voit ; l’homme regarde le visage, mais Jéhovah regarde le cœur.” “Moi, Jéhovah, qui sonde les cœurs (...) pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres.” “Tu as éprouvé mon cœur, tu l’as visité la nuit, tu m’as mis dans le

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