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    • ‘Tendre les cieux’

      On lit souvent au sujet de Jéhovah, le “Père des lumières” (Jacq. 1:17), qu’il ‘tend les cieux’ comme on tendait une toile de tente (Ps. 104:1, 2; És. 45:12). Les cieux, l’étendue ou l’atmosphère le jour et le ciel étoilé la nuit, ressemblent, aux yeux des humains, à un immense dais en forme de dôme. En Ésaïe 40:22, on retrouve la même comparaison, mais il est question de tendre “une fine gaze” plutôt qu’une toile de tente plus grossière. Cela illustre bien l’extrême finesse de la voûte céleste. Par une nuit claire, les milliers d’étoiles forment une dentelle qui se déploie sur fond de velours noir, l’espace. Notons également que même la Voie lactée, l’immense galaxie dont fait partie notre système solaire, a à nos yeux l’apparence d’une fine gaze.

      Ce qui précède nous montre qu’il faut toujours considérer le contexte pour déterminer le sens de ces expressions figurés. Ainsi quand Moïse invite “les cieux et la terre” à être témoins de ce qu’il déclare à Israël, il est évident qu’il ne parle pas de la création inanimée, mais plutôt des êtres intelligents qui résident dans les cieux et sur la terre (Deut. 4:25, 26; 30:19; comparez avec Éphésiens 1:9, 10; Philippiens 2:9:10; Révélation 13:6). Il en va de même en Jérémie 51:48, où il est dit que les cieux et la terre se réjouiront de la chute de Babylone (comparez avec Révélation 18:5; 19:1-3). Pareillement, ce sont les cieux spirituels qui, selon Ésaïe 45:8, “ruissellent de justice”. Dans d’autres cas, il est bien question des cieux physiques, mais ils sont décrits figurément en train de se réjouir ou de pousser des cris. Par exemple, en Psaume 96:11-13, il est dit que lorsque Jéhovah vient juger la terre, les cieux ainsi que la terre, la mer et la campagne paraissent joyeux (comparez avec Ésaïe 44:23). En outre, les cieux physiques louent leur Créateur au même titre qu’un bel objet glorifie l’artisan qui l’a fabriqué. Ils proclament donc la puissance, la sagesse et la majesté de Jéhovah. — Ps. 19:1-4; 69:34.

      ASCENSION AU CIEL

      En II Rois 2:11, 12, il est dit que le prophète Élie “monta vers les cieux dans la tempête de vent”. Il s’agit là des cieux atmosphériques où se produisent les tempêtes, et non pas des cieux spirituels, c’est-à-dire de la présence de Dieu (comparez avec Jean 3:13; voir ÉLIE). À la Pentecôte, Pierre dit de David qu’il “n’est pas monté au ciel”. (Actes 2:34.) En réalité, rien dans les Écritures n’indique qu’avant la venue de Jésus Christ les serviteurs de Dieu aient jamais entretenu l’espoir d’aller au ciel. Cette espérance apparut pour la première fois dans les paroles que Jésus adressa à ses disciples (Mat. 19:21, 23-28; Luc 12:32; Jean 14:2, 3) et elle ne fut vraiment comprise par ceux-ci qu’après la Pentecôte de l’an 33. — Actes 1:6-8; 2:1-4, 29-36; Rom 8:16, 17.

      Les Écritures révèlent que Jésus Christ fut le premier à monter de la terre au cieux, là où Dieu est présent (I Cor. 15:20; Héb. 9:24). Grâce à cette ascension et à la présentation en ce lieu de son sacrifice propitiatoire, Jésus ‘inaugura la voie’ pour ceux qui allaient suivre, les membres de sa congrégation engendrés de l’esprit (Jean 14:2, 3; Héb. 6:19, 20; 10:19, 20). À leur résurrection, ceux-ci devront porter “l’image du céleste”, Jésus Christ, afin de pouvoir monter aux cieux, les sphères spirituelles, car “la chair et le sang” ne peuvent hériter le Royaume céleste. — I Cor. 15:42-50.

      L’apôtre Paul montre que les membres de la congrégation de Jésus ne seront ressuscités pour monter au ciel qu’à la présence du Christ, tandis que ‘les vivants qui survivront seront, ensemble avec eux, emportés dans les nuées à la rencontre du Seigneur dans les airs’. — I Thess. 4:15-17.

      L’expression “lieux célestes” n’a pas forcément elle non plus, un sens littéral. C’est le contexte qui fournit la clé pour comprendre sa signification. Ainsi, dans sa lettre aux Éphésiens, l’apôtre Paul parle des chrétiens qui vivaient alors sur la terre comme s’ils goûtaient déjà à la vie céleste, Dieu les ayant relevés et “fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en union avec Christ Jésus”. (Éph. 1:3; 2:6.) Le contexte montre que Dieu considère ainsi les chrétiens oints de l’esprit parce qu’il les a “désignés comme héritiers” avec son Fils pour l’héritage céleste. Bien qu’étant encore sur la terre, ils ont été élevés ou ‘relevés’ par cette désignation (Éph. 1:11, 18-20; 2:4-7, 22). Ces points éclairent le sens de la vision symbolique donnée en Révélation 11:12. De même, ils nous permettent de comprendre l’image prophétique décrite en Daniel 8:9-12, où il nous est dit qu’une “corne”, que le contexte identifie à une puissance politique, est en train de “grandir jusqu’à l’armée des cieux”, si bien qu’elle fait tomber à terre une partie de l’armée et des étoiles. En Daniel 12:3, nous lisons que dans le temps de la fin les serviteurs de Dieu sur la terre brilleront “comme les étoiles, jusqu’à des temps indéfinis”. Notez également la signification symbolique des étoiles dont parle le livre de la Révélation, aux chapitres un à trois. Le contexte montre que ces “étoiles” sont de toute évidence sur la terre où elles passent par diverses épreuves et tentations. Elles sont responsables des congrégations qui leur sont confiées.

      L’accès à la vie céleste

      Pour avoir accès à la vie dans le ciel, il ne suffit pas qu’un chrétien exerce la foi dans le sacrifice propitiatoire de Jésus Christ et fasse des œuvres conformes aux instructions de Dieu. Les récits divinement inspirés des apôtres et des disciples révèlent qu’il faut en plus que Dieu, par l’entremise de son Fils, appelle et choisisse ce chrétien dans ce but (II Tim. 1:9, 10; Mat. 22:14; I Pierre 2:9). Cette invitation exige plusieurs pas et actions qui permettront à un tel chrétien de remplir les conditions requises pour mériter la vie au ciel. Un grand nombre de ces pas sont faits par Dieu lui-​même, mais d’autres par celui qui est ainsi appelé. Entre autres choses, ce chrétien doit être déclaré juste (Rom. 3:23, 24, 28; 8:33, 34), ‘engendré’ comme fils spirituel (Jean 1:12, 13; 3:3-6; Jacq 1:18), baptisé dans la mort du Christ (Rom. 6:3, 4; Phil. 3:8-11), oint (II Cor. 1:21; I Jean 2:20, 27), sanctifié (Jean 17:17), et il doit rester intègre jusqu’à sa mort (II Tim. 2:11-13; Rév. 2:10). Puis, si ce chrétien a prouvé sa fidélité à son appel et à sa sélection (Rév. 17:14), il sera finalement ressuscité pour la vie spirituelle. — Jean 6:39, 40; Rom. 6:5; I Cor. 15:42-49.

      LE TROISIÈME CIEL

      En II Corinthiens 12:2-4, l’apôtre Paul parle d’un homme qui fut emporté (...) jusqu’au troisième ciel” et “dans le paradis”. Puisque les Écritures ne parlent d’aucune autre personne qui aurait fait une telle expérience, il s’agit très probablement de Paul lui-​même. Certains ont cherché à rapprocher l’allusion de Paul au troisième ciel à l’idée ancienne des rabbins selon laquelle il y aurait plusieurs niveaux dans le ciel, voire “sept cieux”. Mais les Écritures n’appuient nullement cette pensée. Comme nous l’avons vu, elles ne disent pas que les cieux sont divisés en différents niveaux. Il faut plutôt considérer le contexte pour déterminer s’il s’agit des cieux à l’intérieur de l’atmosphère ou étendue, des cieux de l’espace lointain ou des cieux spirituels. Il semble donc qu’en parlant du “troisième ciel”, Paul voulait montrer l’extrême degré d’extase dans laquelle il avait contemplé cette vision. Notez comment des mots et des expressions sont répétés trois fois en Ésaïe 6:3; Ézéchiel 21:27; Jean 21:15-17; Révélation 4:8. C’est vraisemblablement pour donner plus d’intensité à la qualité ou à l’idée exprimée.

  • Ciel, II
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    • CIEL, II

      {Voir CIEL (entrées “Heaven” et “Sky” regroupées).}

  • Cigogne
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    • CIGOGNE

      (héb. ḫasîdâh).

      Le nom de cet oiseau provint de toute évidence du vocable hébreu ḫésédh, qui signifie bonté de cœur ou amour fidèle, comme en Genèse 19:19. Le mot ḫasîdâh désignerait donc un volatile bon et fidèle, description qui convient tout à fait à la cigogne, vue la tendresse qu’elle manifeste à ses petits et la fidélité que se témoignent toute leur vie le mâle et la femelle.

      La cigogne, comme l’ibis et le héron, est un grand échassier aux pattes élancées. La cigogne blanche (Ciconia alba) porte un plumage entièrement blanc, à l’exception des rémiges, qui sont d’un noir brillant. Une cigogne adulte peut atteindre 1,20 mètre de haut, mesurer également 1,20 mètre de long et présenter une envergure supérieure à deux mètres. L’oiseau se sert de son long bec rouge, large à la base et effilé à l’extrémité, pour fouiller dans la vase à la recherche de grenouilles, de poissons ou de petits reptiles, tandis qu’il se déplace gauchement sur ses longues pattes rouges dans les marais ou les pâturages. Outre ces petits animaux aquatiques, la cigogne se nourrit également de sauterelles, voire de charognes et de détritus. Aussi cet oiseau figurait-​il dans la liste des animaux impurs qui, sous l’alliance de la Loi, étaient interdits à la consommation des Israélites. — Lév. 11:19; Deut. 14:18.

      Lorsque le prophète Jérémie tança le peuple apostat de Juda parce qu’il n’avait pas discerné le temps où Jéhovah allait le juger, il attira son attention sur la cigogne et sur d’autres oiseaux qui “observent parfaitement le temps où chacun doit arriver”. (Jér. 8:7.) Aux mois de mars et d’avril arrivent en Palestine et en Syrie s’importants vols de cigognes qui ont quitté leurs quartiers d’hiver en Afrique. Des deux sortes de cigognes que l’on trouve en Palestine, la cigogne blanche et la cigogne noire (Ciconia nigra), la première ne reste que rarement dans la région pour se reproduire; elle bâtit alors son nid sur des maisons ou dans les arbres. La cigogne noire, ainsi dénommée parce qu’elle a la tête, le cou et le dos de cette couleur, est beaucoup plus commune vers la mer Morte et Basa où elle nidifie dans les arbres, quand il y en a. C’est ainsi que le psalmiste mentionne que la cigogne niche dans les grands genévriers. — Ps. 104:17.

      Mettant en contraste l’autruche incapable de voler et la cigogne qui, elle, vole très haut, Jéhovah posa cette question à Job: “L’aile de la femelle de l’autruche a-​t-​elle battu joyeusement ou a-​t-​elle les pennes de la cigogne et le plumages?” (Job 39:13). De fait, les pennes de la cigogne sont d’une largeur et d’une robustesse remarquables. Les rémiges secondaires et tertiaires sont presque aussi longues que les primaires, si bien que l’oiseau offre une très grande surface alaire et peut poursuivre son vol en haute altitude et sur de longues distances. Il est très impressionnant de voir une cigogne prendre son essor en déployant ses ailes puissantes, le cou en avant et ses longues pattes étendues sous elle. Dans la vision de Zacharie (5:6-11), deux femmes portent l’éphah dans lequel se trouve la femme appelée “Méchanceté”. Ces deux femmes sont représentées avec “des ailes pareilles aux ailes de la cigogne”. L’allusion du verset neuf au ‘vent dans leurs ailes’ concorde également avec le bruissement de l’air à travers les pennes de la cigogne. En effet, en vol, les régimes primaires sont étendues de façon à former des fentes à leur extrémité, ce qui permet à l’oiseau de varier à son gré l’écoulement d’air au-dessus de ses ailes, et donc les performances exceptionnelles de celles-ci.

  • Cilicie
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    • CILICIE

      Région relativement peu étendue et étroite du sud est de l’Asie Mineure. Bornée au sud par la mer Méditerranée et limitée à l’ouest par la Pamphylie, elle était séparée de la Lycaonie et de la Cappadoce, au nord, par la chaîne du Taurus, et de la Syrie, à l’est, par le mont Amanus (prolongement sud du Taurus). Ce furent là du moins ses frontières pendant la plus grande partie de son histoire ancienne. On pense que son nom vient du mot assyrien Kilakkou que l’on a trouvé sur des inscriptions datant du neuvième siècle avant notre ère.

      La région était divisée essentiellement en deux zones naturelles: à l’ouest, la Cilicie Tracheïa (ou Cilicie rude) et, à l’est, la Cilicie Pedias (ou Cilicie de la plaine). La Cilicie Tracheïa occupait un plateau de la région montagneuse du Taurus, sauvage et très boisé. Sa côte découpée, hérissée de promontoires rocheux, offrait un grand nombre de ports et d’abris naturels. Dès les temps les plus reculés, elle servit de repaire aux voleurs et aux pirates qui pillaient les bateaux côtiers. La Cilicie Pedias s’étendait sur toute la largeur de la plaine côtière bien arrosée et extrêmement fertile. À l’époque romaine, cette plaine comptait 16 villes semi-autonomes dont la plus importante était Tarse, la ville natale de Saul (Paul) — Actes 21:39; 22:3; 23:34.

      Outre le blé, le lin et les fruits, l’un des principaux produits de la Cilicie était son célèbre poil de

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