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    • d’une personne prend sa pleine signification parce qu’il l’identifie alors soit à quelqu’un qui pratique la justice, soit à quelqu’un qui se livre à la méchanceté (Prov. 22:1). Du fait que Jésus est resté fidèle jusqu’à la mort, son nom est devenu le seul “qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devons être sauvés”; de surcroît, Jésus a “hérité d’un nom plus excellent” que celui des anges (Actes 4:12; Héb. 1:3, 4). Par contre, Salomon, à qui on avait souhaité que son nom soit rendu “plus splendide” que le nom de David, mourut avec la réputation d’avoir abandonné le culte pur (I Rois 1:47; 11:6, 9-11). Aussi, le psalmiste dit-​il ce qui suit à propos de ceux qui ont la réputation d’être fidèles jusqu’au bout: “Précieuse aux yeux de Jéhovah est la mort de ses fidèles!” (Ps. 116:15; voir Philippiens 4:3; Révélation 3:4, 5, 12, 13). En revanche, “le nom des méchants pourrira” ou deviendra une puanteur détestable (Prov. 10:7). Pour cette raison, un beau nom “est préférable à d’abondantes richesses”. — Prov. 22:1.

      NOMS INSCRITS DANS LE “LIVRE DE VIE”

      Figurément parlant, Jéhovah inscrit des noms dans le livre de vie depuis la “fondation du monde”. (Rév. 17:8.) Or d’après Jésus, Abel vivait à “la fondation du monde”; cette expression doit donc s’appliquer à l’humanité rachetable qui vint à l’existence lorsque des enfants naquirent à Adam et Ève (Luc 11:48-51). Il semble bien que le nom d’Abel ait été le premier à être inscrit dans ce rouleau symbolique.

      Toutefois, ceux dont le nom est écrit dans le rouleau de vie n’ont pas été prédestinés par Dieu à recevoir son approbation et la vie. En effet, les Écritures révèlent qu’un nom peut être ‘effacé’ du “livre de vie”. Apparemment, le nom d’une personne n’y est inscrit qu’à partir du moment où elle commence à servir Jéhovah et il n’y reste que si elle lui demeure fidèle. — Rév. 3:5; 17:8; voir Exode 32:32, 33; Luc 10:20; Philippiens 4:3.

      NOMS INSCRITS DANS LE ROULEAU DE L’AGNEAU

      De la même façon, le nom des adorateurs de la bête sauvage symbolique ne sont pas inscrits dans le rouleau de l’Agneau (Rév. 13:8). Cette bête sauvage doit son autorité, sa puissance et son trône au dragon, Satan le Diable. (Il s’ensuit que les adorateurs de la bête sauvage font partie de la ‘postérité du serpent’.) (Rév. 13:2; voir Jean 8:44; Révélation 12:9). Avant même que des enfants soient nés à Adam et Ève, Jéhovah Dieu annonça l’inimitié qui opposerait la ‘postérité de la femme’ à la ‘postérité du serpent’. (Gen. 3:15.) Dès la fondation du monde, donc, il a été décidé qu’aucun adorateur de la bête sauvage n’aurait son nom inscrit dans le rouleau de l’Agneau. Les seuls qui jouiraient de ce privilège seraient ceux que Dieu considère comme saints. — Rév. 21:27.

      Puisque ce rouleau appartient à l’Agneau, il est logique de penser que les noms qu’il renferme sont ceux des hommes que Dieu lui a donnés (Rév. 13:8; Jean 17:9, 24). Aussi est-​il intéressant de noter que lorsque le livre de la Révélation reparle de l’Agneau un peu plus loin, il le présente debout sur le mont Sion, avec 144 000 personnes qui ont été achetées d’entre les humains. — Rév. 14:1-5.

  • Nombre, numéral
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    • NOMBRE, NUMÉRAL

      Les Hébreux connaissaient l’arithmétique et employaient les diverses opérations mathématiques — l’addition, la soustraction, la multiplication et même les fractions (Nomb. 1:2; Lév. 27:18; 25:8; 6:5; 14:10; 27:30; Nomb. 15:6). En hébreu ancien, les chiffres s’écrivaient en toutes lettres.

      Après leur déportation à Babylone, les Juifs prirent dans une certaine mesure l’habitude d’utiliser des lettres de leur alphabet pour représenter les nombres. Toutefois, cet usage n’apparaît pas dans les manuscrits de la Bible en hébreu, même dans ceux qui sont postérieurs à l’exil. L’un des plus anciens spécimens d’écriture hébraïque actuellement disponibles est l’inscription trouvée dans le tunnel de Siloam (qui date probablement du règne d’Ézéchias [745-​716 av. n. è.]). Dans ce texte, les mesures figurent en toutes lettres. L’emploi des lettres pour les chiffres contribue à l’exactitude des manuscrits des Écritures hébraïques et rendent plus dignes de confiance ces textes qui ont été recopiés de nombreuses fois, car en général on risque davantage de confondre un chiffre qu’un mot.

      En hébreu, les nombres au-dessus de dix sont écrits à l’aide de plusieurs mots, par exemple douze (deux et dix) (Gen. 14:4), à l’exception de vingt qui est le pluriel de dix, de trente, un mot pluriel dérivé de trois, de quarante, un mot pluriel dérivé de quatre, etc. Cent est un mot à part et deux cents, le duel de celui-ci. Les autres “cents”, tels que trois cents, sont composés de deux mots. Le nombre le plus élevé exprimé par un mot hébreu est 20 000, duel de 10 000 (une myriade). Au-dessus, les nombres s’écrivent avec plusieurs mots. Par exemple, en I Chroniques 5:18, le nombre 44 760 s’écrit littéralement quarante et quatre mille, sept cents et soixante. Un million s’écrit mille mille (II Chron. 14:9). La famille de Rébecca la bénit par ces mots: “Ô toi, notre sœur, puisses-​tu devenir des milliers de fois dix mille [littéralement “des milliers de myriades”]!” (La postérité de Rébecca se compta effectivement par millions.) (Gen. 24:55, 60). Dans la vision de Daniel, Jéhovah apparaît avec “dix mille fois dix mille [littéralement “une myriade de myriades”]” qui se tiennent devant lui. — Dan. 7:10.

      Parfois, les nombres sont approximatifs, arrondis, comme en Psaume 90:10, où il est question de la longévité de l’homme, et peut-être aussi en I Rois 19:18 (7 000 hommes qui n’ont pas plié le genou devant Baal) et en II Chroniques 14:9 (le million d’Éthiopiens vaincus par Asa).

      Dans les Écritures grecques chrétiennes, les nombres sont généralement exprimés en lettres. Le nombre de la “bête sauvage” est en toutes lettres dans le Sinaiticus et l’Alexandrinus, mais dans le manuscrit original de la Révélation de Jean, il était peut-être exprimé par les trois lettres grecques Khi (Χ = six cents), Xi (Ξ = soixante) et Digamma (Ϛ = six). — Rév. 13:18.

      UN

      Quand il est employé figurativement, ce chiffre emporte l’idée d’unicité, ainsi que d’unité de but et d’action. Moïse a déclaré: “Jéhovah, notre Dieu, est un seul Jéhovah.” (Deut. 6:4). Il est le seul Souverain. Il est unique. Il ne partage sa gloire avec personne, à la différence des dieux trinitaires païens (Actes 4:24; Rév. 6:10; És. 42:8). Jéhovah et Jésus Christ agissent en parfaite unité dans un but identique (Jean 10:30). De même, les disciples du Christ sont unis entre eux et en parfaite union avec Dieu et son Fils (Jean 17:21; Gal. 3:28). Cette unité est illustrée par le mariage. — Gen. 2:24; Mat. 19:6; Éph. 5:28-32.

      DEUX

      Le deux apparaît souvent dans un contexte juridique. Les déclarations concordantes de deux témoins donnent du poids à leur témoignage. Il fallait deux témoins, ou trois, pour qu’une affaire puisse être réglée par les juges, règle que la congrégation chrétienne applique également (Deut. 17:6; 19:15; Mat. 18:16; II Cor. 13:1; I Tim. 5:19; Héb. 10:28). Dieu a suivi ce principe lorsqu’il a présenté son Fils au peuple en tant que Sauveur de l’humanité. Jésus a déclaré en effet: “Il est écrit dans votre Loi à vous: ‘Le témoignage de deux hommes est vrai.’ Il y a moi qui rends témoignage de moi-​même, et le Père qui m’a envoyé qui rend témoignage de moi.” — Jean 8:17, 18.

      En répétant deux fois une déclaration ou une vision, même sous une forme parallèle, on l’établissait solidement. (Ce fut le cas du rêve de Pharaon concernant les vaches et les épis de céréales [Gen. 41:32].) La poésie hébraïque de la Bible est riche de pensées parallèles qui ancrent plus fermement dans l’esprit les vérités qu’elles expriment, tout en clarifiant le sens par la variété dans l’expression. — Voir notamment les Psaumes 2 et 44.

      La bête à “deux cornes” de la prophétie de Daniel symbolisait le dualisme du pouvoir de l’Empire médo-perse. — Dan. 8:20, 21; voir Révélation 13:11.

      TROIS

      Si les déclarations de deux personnes à propos d’une même affaire suffisaient pour intenter une action judiciaire, l’attestation de trois témoins renforçait encore le témoignage. Le chiffre trois est donc employé dans certains cas pour marquer l’intensité, l’accentuation ou une force accrue. “Une corde triple ne se rompt pas rapidement.” (Eccl. 4:12). Jésus a accentué la portée de sa question lorsqu’il a interrogé Pierre à trois reprises après que celui-ci l’eut renié trois fois. — Mat. 26:34, 75; Jean 21:15-17.

      QUATRE

      Le chiffre quatre exprime parfois l’universalité ou la symétrie qui est représentée par le carré. Il est cité trois fois en Révélation 7:1. Ce passage montre “quatre anges” (tous les anges responsables des “quatre vents” préparés en vue d’apporter une destruction totale) debout “aux quatre coins” de la terre (ce qui leur permet de relâcher les vents diagonalement pour n’épargner aucun coin du globe) (voir Daniel 8:8; Ésaïe 11:12; Jérémie 49:36; Zacharie 2:6; Matthieu 24:31). La Nouvelle Jérusalem est “carrée”; ses quatre côtés sont égaux. En réalité, elle est même de forme cubique (Rév. 21:16). On trouve le chiffre quatre dans d’autres expressions symboliques en Zacharie 1:18-21 et 6:1-3 et en Révélation 9:14, 15.

      SIX

      Ce chiffre représente quelquefois l’imperfection. Six cent soixante-six, le nombre de la “bête sauvage”, est appelé “un nombre d’homme” pour indiquer qu’il concerne l’homme déchu et imparfait. Il semble donc symboliser l’imperfection de ce que représente la “bête sauvage”. Là, le chiffre six est élevé au troisième degré (il apparaît dans les unités, les dizaines et les centaines) pour souligner les imperfections et les défauts inhérents à ce qui est figuré par la bête. — Rév. 13:18.

      SEPT

      Les Écritures utilisent souvent le chiffre sept pour parler de quelque chose qui est complet, parfois pour montrer qu’une œuvre est menée jusqu’à son terme ou que certaines choses établies ou permises par Dieu se reproduisent selon des cycles complets. En achevant son œuvre pour ce qui est de la terre en six jours de création et en se reposant le septième jour, Jéhovah a établi un modèle pour l’ensemble des dispositions relatives au sabbat, depuis la semaine de sept jours jusqu’au Jubilé qui clôturait un cycle de sept fois sept ans (Ex. 20:10; Lév. 25:2, 6, 8). La fête des Gâteaux non fermentés et la fête des Huttes duraient chacune sept jours (Ex. 34:18; Lév. 23:34). Le chiffre sept figure souvent dans les lois lévitiques relatives aux offrandes (Lév. 4:6; 16:14, 19; Nomb. 28:11) et aux purifications. — Lév. 14:7, 8, 16, 27, 51; II Rois 5:10.

      Dans la Révélation, les “sept congrégations” et leurs caractéristiques donnent une image complète de toutes les congrégations de Dieu sur la terre. — Rév. 1:20 à 3:22.

      Les “sept têtes” de la “bête sauvage” (Rév. 13:1) indiquent que celle-ci ne serait autorisée à se développer que jusqu’à une limite bien précise. Il est vrai que la “bête sauvage de couleur écarlate” est appelée un “huitième” roi; toutefois, elle procède des sept et n’existe pas séparément de la bête sauvage à sept têtes (Rév. 17:3, 9-11). Il en est de même de l’“image” de la “bête sauvage”. (Rév. 13:14.) La “bête sauvage” à deux cornes existe elle aussi en même temps que la première “bête sauvage”, puisqu’elle essaie d’apposer la “marque” de celle-ci sur chaque humain. — Rév. 13:11, 16, 17.

      Bien que Jéhovah ait été longanime envers les Israélites, il les a avertis que s’ils l’ignoraient malgré sa discipline, il les châtierait “sept fois”, c’est-à-dire pleinement, pour leurs péchés. — Lév. 26:18, 21, 28.

      Dans les parties historiques des Écritures, on trouve souvent le chiffre sept pour indiquer que quelque chose est complet ou qu’une action a été menée à son terme. Les Israélites ont démontré une foi et une obéissance complètes quand ils ont marché pendant sept jours autour de Jéricho et en ont fait sept fois le tour le septième jour, après quoi les murailles se sont écroulées (Josué 6:2-4, 15). Sur le mont Carmel, Élie a montré qu’il croyait totalement à l’efficacité des prières qu’il adressait à Dieu lorsqu’il a demandé à sept reprises à son serviteur d’aller regarder le ciel avant qu’un nuage de pluie n’apparaisse (I Rois 18:42-44). Il a fallu que Naaman, le lépreux, se baigne sept fois dans le Jourdain. Ce puissant général syrien a dû faire preuve d’une très grande humilité pour se conformer aux instructions du prophète Élisée, mais il a obéi et Jéhovah l’a purifié (II Rois 5:10, 12). Dans une image puissante et poétique, le psalmiste compare la pureté, la plénitude, la perfection et l’excellence des paroles de Jéhovah à l’argent qui est affiné dans un fourneau à fusion et épuré sept fois (Ps. 12:6). La miséricorde de Jéhovah est exaltée par ces paroles: “Le juste peut tomber sept fois, et, à coup sûr, il se relèvera.” (Prov. 24:16). Le psalmiste reconnaît que Dieu mérite de recevoir toutes les louanges, lorsqu’il déclare: “Sept fois par jour je t’ai loué.” — Ps. 119:164.

      Les multiples de sept servent eux aussi à rendre l’idée de plénitude. On rencontre le nombre soixante-dix (dix fois sept) dans la prophétie de Daniel, dite des “soixante-dix semaines”, relative à la venue du Messie (Dan. 9:24-27; voir SOIXANTE-DIX SEMAINES). Pour avoir désobéi à Dieu, Jérusalem et Juda restèrent dévastés pendant soixante-dix ans “jusqu’à ce que le pays se fût acquitté [complètement] de ses sabbats”. — II Chron. 36:21; Jér. 25:11; 29:10; Dan. 9:2; Zach. 1:12; 7:5.

      Soixante-dix-sept, sept répété deux fois, voulait dire “indéfiniment” ou “sans limites”. Conformément au conseil de Jésus, c’est ainsi que les chrétiens doivent pardonner à leurs frères (Mat. 18:21, 22). Puisque Dieu avait décrété que quiconque tuerait le meurtrier Caïn devrait “subir la vengeance sept fois”, Lamech, qui avait apparemment tué un homme par légitime défense, déclara: “Si Caïn doit être vengé sept fois, alors Lamech soixante-dix fois et sept.” — Gen. 4:15, 23, 24.

      HUIT

      Le chiffre huit servait lui aussi à accentuer davantage l’idée de plénitude (c’est un de plus que sept, chiffre utilisé généralement pour signifier l’état de ce qui est complet). Il représente donc parfois l’abondance. Dieu a confirmé que son peuple serait délivré de la menace de l’Assyrie lorsqu’il a déclaré que la nation susciterait contre l’oppresseur “sept bergers, oui, [pas seulement sept, mais] huit ducs des humains”. (Michée 5:5.) Pour couronner de façon appropriée la fête des Huttes, dernière fête de l’année sacrée, le huitième jour il se tenait un saint rassemblement, une assemblée solennelle; c’était un jour de repos complet. — Lév. 23:36, 39; Nomb. 29:35.

      DIX

      Le nombre dix désigne la totalité d’une chose ou la somme de tout ce qui la compose. On peut noter également que lorsque sept et dix sont mentionnés ensemble, sept représente ce qui est supérieur et dix une chose subordonnée.

      Les dix plaies qui se sont abattues sur l’Égypte exprimaient pleinement le jugement de Dieu sur ce pays et elles ont suffi à humilier complètement les faux dieux égyptiens et à briser la domination de l’Égypte sur Israël, le peuple de Dieu. Les “Dix Paroles” constituaient les règles fondamentales de l’alliance de la Loi. Les quelque six cents autres lois ne faisaient qu’étendre celles-ci, les éclairer ou montrer comment les mettre en pratique (Ex. 20:3-17; 34:28). Jésus a utilisé le nombre dix dans plusieurs de ses illustrations pour souligner la totalité d’une chose ou son nombre complet. — Mat. 25:1; Luc 15:8; 19:13, 16, 17.

      Une des bêtes de la vision de Daniel et d’autres qui sont décrites en Révélation ont dix cornes. Celles-ci représentent manifestement toutes les puissances ou “rois” de la terre qui constituent un ensemble comparable à une bête (Dan. 7:7, 20, 24; Rév. 12:3; 13:1; 17:3, 7, 12). Révélation 2:10 souligne le côté complet de l’épreuve ou de la durée de l’épreuve que Dieu fixe pour ses serviteurs ou permet qu’ils subissent; nous lisons: “N’aie pas peur des souffrances que tu es sur le point de subir. Voici, le Diable continuera à jeter en prison quelques-uns d’entre vous, pour que vous soyez pleinement mis à l’épreuve, et pour que vous ayez de la tribulation pendant dix jours.” — Rév. 2:10.

      DOUZE

      Le patriarche Jacob a eu douze fils qui sont devenus le fondement des douze tribus d’Israël. Dieu a organisé leurs descendants sous l’alliance de la Loi pour en faire sa nation. Douze semble donc représenter une disposition divine complète et équilibrée (Gen. 35:22; 49:28). Jéhovah a choisi douze apôtres pour qu’ils constituent le fondement secondaire de la Nouvelle Jérusalem, bâtie sur Jésus Christ (Mat. 10:2-4; Rév. 21:14). Les ‘fils de l’Israël [spirituel]’ sont répartis en douze tribus dont chacune est composée de 12 000 membres. — Rév. 7:4-8.

      Parfois, les multiples de douze sont eux aussi significatifs. Ainsi, David a établi vingt-quatre classes de prêtres pour servir à tour de rôle dans le temple que Salomon devait bâtir par la suite (I Chron. 24:1-18). Ce détail peut nous aider à identifier les “vingt-quatre anciens” qui sont assis autour du trône de Dieu, vêtus de vêtements de dessus blancs et avec des couronnes sur la tête (Rév. 4:4). Les disciples de Jésus Christ, ses frères spirituels, ont reçu la promesse qu’ils seraient rois et prêtres avec lui dans les cieux. Puisque ces vingt-quatre anciens ne peuvent pas représenter uniquement les apôtres, qui n’étaient que douze, ils doivent donc symboliser le corps entier de la “prêtrise royale”, ses 144 000 membres (tels qu’ils étaient préfigurés par les vingt-quatre classes de prêtres qui servaient au temple) dans leur position céleste, en tant que rois couronnés et prêtres. — I Pierre 2:9; Rév. 7:4-8; 20:6.

      QUARANTE

      Dans certains cas, des périodes de jugement ou de châtiment semblent associées au nombre quarante (Gen. 7:4; Ézéch. 29:11, 12). Ninive a eu quarante jours pour se repentir (Jonas 3:4). On retrouve ce nombre quand on compare la vie de Jésus à celle de Moïse, qui fut un type du Christ. Tous les deux ont en effet jeûné pendant quarante jours. — Ex. 24:18; 34:28; Deut. 9:9, 11; Mat. 4:1, 2.

  • Nombres (Livre des)
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    • NOMBRES (LIVRE DES)

      Quatrième livre du Pentateuque. Son titre français est tiré des deux dénombrements des fils d’Israël qui y sont consignés. Ce livre rapporte les événements qui se déroulèrent successivement dans la région du mont Sinaï, au cours des pérégrinations des Israélites dans le désert et dans les plaines de Moab. Dans l’ensemble, le livre des Nombres couvre une période de 38 ans et 9 mois, de 1512 à 1473 avant notre ère (Nomb. 1:1; Deut. 1:3, 4). Bien qu’ils se soient produits quelque temps auparavant, les événements relatés en Nombres 7:1-88 et 9:1-15

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