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  • Hazor
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    • partie). Selon Yigael Yadin, l’archéologue qui dirigea les fouilles effectuées sur ce site de 1955 à 1958, aux jours de Josué la ville de Hazor s’étendait sur soixante hectares environ et pouvait compter de vingt-cinq à trente mille habitants.

      Jabin, roi de Hazor, mena les forces alliées de la région septentrionale de Canaan dans une campagne contre Josué qui se solda pour eux par une défaite humiliante. De toutes les villes de cette région situées sur un tell, Hazor fut la seule à être brûlée (Josué 11:1-13). Bien qu’elle ait été assignée par la suite à la tribu de Nephtali (Josué 19:32, 35, 36), Hazor était, aux jours de Déborah et de Barak, la capitale d’un autre puissant roi cananéen appelé lui aussi Jabin. — Juges 4:2, 17; I Sam. 12:9.

      Plus tard, le roi Salomon fortifia Hazor ainsi que Guézer et Méguiddo (I Rois 9:15). Des découvertes archéologiques indiquent que les portes de ces trois villes furent construites sur le même modèle.

  • Hazor-Hadattah
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    • HAZOR-HADATTAH

      {Article non traduit.}

  • Hazzelelponi
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    • HAZZELELPONI

      {Article non traduit.}

  • Héʼ
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    • HÉʼ

      {Article non traduit.}

  • Héber
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    • HÉBER

      {Article non traduit.}

  • Hébérites
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    • HÉBÉRITES

      {Article non traduit.}

  • Hébraïques (Écritures)
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    • HÉBRAÏQUES (ÉCRITURES)

      Voir BIBLE.

  • Hébreu, I
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    • HÉBREU, I

      Le nom “Hébreu” est appliqué pour la première fois à Abram afin de le distinguer des Amorites qui l’entouraient (Gen. 14:13). Par la suite, dans la quasi-totalité des cas, le terme “Hébreu(x)” sert à établir un contraste ou une distinction, que celui qui l’emploie ne soit pas d’origine israélite (Gen. 39:13, 14, 17; 41:12; Ex. 1:16; I Sam. 4:6, 9), qu’il s’agisse d’un Israélite s’adressant à un étranger (Gen. 40:15; Ex. 1:19; 2:7; Jonas 1:9) ou qu’il soit question d’étrangers. — Gen. 43:32; Ex. 1:15; 2:11-13; I Sam. 13:3-7.

      Comme les textes précités l’indiquent, les Égyptiens du XVIIIe siècle avant notre ère connaissaient déjà les “Hébreux”. Cela peut donner à croire qu’Abraham, Isaac et Jacob s’étaient fait largement connaître, si bien que le nom “Hébreu” était devenu une dénomination reconnaissable. Lorsque Joseph parla du “pays des Hébreux” (Gen. 40:15) à deux serviteurs de Pharaon, il pensait sans doute à la région d’Hébron, ville dont son père et ses ancêtres avaient fait leur point d’attache depuis longtemps. Quelque six siècles plus tard, les Philistins désignaient encore les Israélites par le nom “Hébreux”. À la même époque, “Hébreux” et “Israël” étaient des termes équivalents pour le roi Saül et pour le rédacteur (ou les rédacteurs) du premier livre de Samuel (I Sam. 13:3-7; 14:11; 29:3). Au IXe siècle avant notre ère, sur un bateau en provenance du port de Joppé, le prophète Jonas se présenta aux marins (peut-être des Phéniciens) comme un Hébreu (Jonas 1:9). La Loi établissait aussi une distinction entre les esclaves ‘hébreux’ et ceux qui étaient de race ou de nationalité différente (Ex. 21:2; Deut. 15:12). En se référant à cette distinction, le livre de Jérémie (VIIe s. av. n. è.) révèle que le terme “Hébreu” était à son époque l’équivalent du mot “Juif”. — Jér. 34:8, 9, 13, 14.

      Plus tard, les écrivains grecs et romains délaissèrent l’usage du mot “Israélites” pour parler d’“Hébreux” ou de “Juifs”.

      ORIGINE ET SIGNIFICATION DU TERME

      Il se peut que le nom “Hébreu” (ʽIvri) dérive de celui d’Éber (ʽÉvèr), arrière-petit-fils de Sem et ancêtre d’Abraham (Gen. 11:10-26). Éber est particulièrement mis en évidence en Genèse 10:21, où nous lisons que Sem fut “l’ancêtre de tous les fils d’Éber”. C’était peut-être, pour Dieu, une façon d’indiquer que la bénédiction que Noé prononça sur Sem s’accomplirait surtout sur les descendants d’Éber. D’ailleurs, les événements ultérieurs démontrèrent que les Israélites furent les principaux bénéficiaires de cette bénédiction. Sans doute cette mention expresse d’Éber servait-​elle aussi à indiquer dans quelle lignée viendrait la Postérité promise par Jéhovah en Genèse 3:15. Ainsi, Éber devenait un chaînon important entre Sem et Abraham. Soit dit en passant, cette explication s’harmoniserait avec le fait que Jéhovah est appelé “le Dieu des Hébreux”.

      DANS LES ÉCRITURES GRECQUES CHRÉTIENNES

      Dans les Écritures grecques chrétiennes, les mots “hébreu” ou “hébraïque” désignent particulièrement la langue parlée par les Juifs (Jean 5:2; 19:13, 17, 20; Actes 21:40; 22:2; Rév. 9:11; 16:16), langue dans laquelle Jésus, une fois ressuscité et glorifié, s’adressa à Saul de Tarse (Actes 26:14, 15). En Actes 6:1, les Juifs de langue hébraïque se distinguent des Juifs de langue grecque. — Voir GRÈCE, GRECS.

      Paul se présenta premièrement comme Hébreu, deuxièmement comme Israélite, et troisièmement comme membre de la postérité d’Abraham (II Cor. 11:22). Dans ce cas précis, il se peut qu’il ait employé le terme ‘Hébreu’ pour établir son appartenance raciale (voir Philippiens 3:4, 5) et peut-être linguistique, le nom ‘Israélite’ pour montrer qu’il était, de par sa naissance, membre de la nation que Dieu avait formée à l’origine afin d’en faire un peuple pour son nom (voir Romains 9:3-5), et l’expression ‘postérité d’Abraham’ pour expliquer qu’il figurait parmi ceux qui devaient hériter les bienfaits découlant de l’alliance abrahamique.

      LES “HABIRU”

      On rencontre le terme akkadien (assyro-babylonien) Habiru (ou ʽApiru) dans de nombreuses inscriptions cunéiformes découvertes en plusieurs pays du Proche-Orient. Ainsi, à Tell el-Amarna, en Égypte, on a retrouvé quantité de lettres adressées par des rois de Canaan au pharaon d’Égypte (leur suzerain à cette époque-​là), lettres dans lesquelles ces monarques se plaignaient, entre autres choses, des agressions perpétrées contre leurs villes par des rois alliés aux “Habiru”. Certains se sont efforcés d’établir un rapprochement entre ces témoignages et la conquête de Canaan par Israël, mais cette opinion ne paraît pas fondée. Au sujet des Habiru, le professeur T. Lambdin déclare: “Bien que de multiples aspects de la question des Habiru restent obscurs, nombre de documents montrent clairement qu’il s’agissait surtout de vagabonds déracinés qui avaient accepté une condition dépendante d’ouvriers agricoles ou de soldats en échange de leur entretien.” (The Interpreter’s Dictionary of the Bible, t. 4, p. 532). Pour sa part, le professeur Kline fait cette remarque: “Le terme ha-BI-ru est d’ordinaire considéré comme un appellatif qui désigne des nomades, des domestiques ou des étrangers (...). L’équation phonétique qui identifie ʽibri (Hébreu) et ha-BI-ru semble plus que douteuse. En outre, les preuves dont nous disposons donnent à penser que les ha-BI-ru étaient des militaires de carrière rassemblés autour d’un noyau non sémite.” — The New Bible Dictionary, Douglas, p. 511.

  • Hébreu, II
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    • HÉBREU, II

      La langue hébraïque a servi à la rédaction de trente-neuf livres divinement inspirés (selon la division du texte suivie par nombre de traductions), soit environ trois quarts du volume total de la Bible. Une petite partie de ces écrits est néanmoins rédigée en araméen.

      Dans les Écritures hébraïques, le nom “Hébreu” ne s’applique pas à la langue, mais au peuple d’Israël en général ou à certains Israélites en particulier. En revanche, il est question de “la langue des Juifs” (II Rois 18:26, 28), du “juif” (Néh. 13:24) et de “la langue de Canaan” (És. 19:18), expression qui, à l’époque d’Ésaïe (VIIIe s. av. n. è.), désignait principalement l’hébreu. Par contre, dans les Écritures grecques chrétiennes, le terme “hébreu” représente habituellement la langue des Juifs. — Voir HÉBREU I.

      L’histoire profane ne nous révèle pas l’origine de la langue hébraïque, pas plus, d’ailleurs, que celle d’aucun des idiomes les plus anciens qui nous sont connus, tels le sumérien, l’akkadien (assyro-babylonien), l’araméen et l’égyptien. En effet, ces langues étaient déjà pleinement développées dans les plus vieux écrits que l’on a découverts. — Voir LANGUE No 2.

      La Bible est la seule source historique qui présente un témoignage digne de foi sur l’origine du langage connu de nos jours sous le nom d’hébreu. Bien entendu, c’était la langue parlée par les descendants israélites d’“Abram l’Hébreu” (Gen. 14:13) qui, pour sa part, était issu de Sem, fils de Noé (Gen. 11:10-26). Compte tenu de la bénédiction prophétique adressée à Sem, bénédiction qui venait de Dieu (Gen. 9:26), il est raisonnable de penser que, lorsque Jéhovah confondit le langage des hommes désapprouvés à Babel, la langue de Sem ne fut pas touchée (Gen. 11:5-9). Celle-ci dut rester la même, c’est-à-dire la “seule langue” parlée depuis Adam (Gen. 11:1). S’il en est bien ainsi, alors le langage qui finit par être appelé “hébreu” n’était autre que la langue originelle des humains.

      L’une des principales raisons de croire que l’hébreu biblique correspond effectivement à la “seule langue” en usage avant les événements de Babel réside dans la stabilité remarquable qui l’a caractérisé pendant le millénaire qu’embrasse la rédaction des Écritures hébraïques. À ce sujet, une encyclopédie biblique (The International Standard Bible Encyclopaedia) déclare: “L’un des traits les plus marquants de l’héb[reu] de l’A[ncien] T[estament] est le suivant: Bien que cette lit[térature] s’étale sur plus de mille ans, il n’y a pratiquement aucune différence entre la langue des passages les plus anciens et celle des plus récents.” Plus loin, le même ouvrage fait cette remarque: “Point n’est besoin d’ajouter que les rédacteurs diffèrent l’un de l’autre en matière de style, mais les variations s’avèrent infimes quand on les compare à celles qui existent chez les auteurs gr[ecs] et lat[ins].” — T. III, p. 1833.

      La destruction de Jérusalem et de son temple en l’an 70 ainsi que la dispersion des survivants furent, semble-​t-​il, les causes majeures du déclin de la langue hébraïque. Cependant, par la suite, l’hébreu n’en continua pas moins d’être parlé dans les synagogues partout où les Juifs se disséminèrent. Dès le VIe siècle de notre ère environ, des érudits juifs connus sous le nom de Massorètes s’appliquèrent avec zèle à préserver la pureté du texte hébreu. Puis, surtout à partir du XVIe siècle, on nota un regain d’intérêt pour l’hébreu ancien; le siècle suivant, pour sa part, vit naître une étude assidue d’autres langues sémitiques. Tout cela a enrichi notre intelligence de la langue originale et favorisé par là même l’élaboration de meilleures traductions des Écritures hébraïques.

      L’ALPHABET ET L’ÉCRITURE

      L’alphabet hébreu se compose de vingt-deux consonnes; selon toute vraisemblance, plusieurs d’entre elles se prononçaient de deux manières, ce qui donnait un total d’environ vingt-huit sons différents. Le lecteur devait ajouter lui-​même les voyelles en fonction du contexte, tout comme un Français insérerait mentalement les lettres nécessaires pour lire des abréviations telles que “vx” (vieux), “gd” (grand), “cdt” (commandant) ou “fbg” (faubourg). On pense que la prononciation traditionnelle des Écritures hébraïques fut d’abord préservée et transmise par ceux qui se spécialisaient dans la lecture de la Loi, des Prophètes et des Psaumes pour instruire le peuple. Puis, dans la seconde moitié

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