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    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • du mont Sinaï. Effectivement, il a fait approcher les chrétiens oints du mont Sion céleste; de plus, il doit encore ébranler, non seulement la terre, mais aussi le ciel. — 12:18-27.

      La lettre aux Hébreux revêt une valeur inestimable pour les chrétiens. Elle constitue une puissante invitation à la foi, à l’espérance, à l’amour et à l’endurance. Sans cette lettre, nombre de réalités relatives au Christ, réalités dont la Loi était l’ombre, resteraient obscures. Ainsi, grâce aux Écritures hébraïques, les Juifs savaient depuis longtemps que le grand prêtre les représentait devant Jéhovah lorsqu’il entrait pour eux dans la partie du sanctuaire dénommée Très-Saint. Toutefois, jamais ils n’avaient saisi qu’un jour, le Grand Prêtre véritable paraîtrait en la présence même de Dieu. Et, par la seule lecture des Écritures hébraïques, comment aurions-​nous pu percevoir la portée considérable de la rencontre d’Abraham et de Melchisédek? Comment, d’ailleurs, aurions-​nous pu savoir ce que préfigurait cet homme qui était à la fois roi et prêtre? Bien entendu, ce ne sont là que deux des nombreuses réalités dont nous pouvons nous faire une idée précise grâce à la lecture de cette épître.

      La foi que cette lettre inspire aux chrétiens les aide à se cramponner à leur espérance au moyen de “la claire démonstration de réalités que pourtant l’on ne voit pas” et à toujours se tourner vers le “lieu meilleur, c’est-à-dire [celui] qui appartient au ciel”. (Héb. 11:1, 16.) À une époque où tant de gens s’appuient sur l’ancienneté, l’opulence et la puissance de leurs organisations, ainsi que sur la splendeur de divers rites et cérémonies, comptant sur la sagesse du monde au lieu de se confier en Dieu, la lettre divinement inspirée que Paul adressa aux Hébreux contribue admirablement à rendre l’homme de Dieu “tout à fait qualifié, parfaitement équipé pour toute œuvre bonne”. — II Tim. 3:16, 17.

      RÉDACTEUR, DATE ET LIEU DE RÉDACTION

      La lettre aux Hébreux est généralement attribuée à l’apôtre Paul. Certains écrivains des premiers siècles de notre ère la reconnaissaient comme une de ses épîtres. Citons Clément d’Alexandrie (env. 150-​215) et Origène (env. 185-​254). Elle figure en outre aux côtés de huit autres lettres de Paul dans le papyrus no 2 (P46) de la collection Chester Beatty (début du IIIe siècle), et elle est citée parmi les “quatorze Épîtres de Paul l’Apôtre” dans le “Canon d’Athanase”, qui date du IVe siècle.

      Le rédacteur de la lettre aux Hébreux ne révèle pas son identité. Cet anonymat ne nous fournit cependant aucune raison d’écarter Paul, bien que toutes les autres lettres de ce dernier portent son nom. En effet, l’épître présente de solides preuves intrinsèques attestant que l’apôtre en est le rédacteur et qu’il l’écrivit en Italie, probablement à Rome (Héb. 13:24). C’est à Rome, en effet, que Paul fut emprisonné pour la première fois de 59 à 61. Timothée, dont le nom est cité dans les lettres que l’apôtre adressa de Rome aux Philippiens, aux Colossiens et à Philémon pendant son incarcération, était avec lui dans cette ville (Phil. 1:1; 2:19; Col. 1:1, 2; Philém. 1). Ce détail s’accorde avec Hébreux 13:23, où le rédacteur fait état de la libération de Timothée et exprime son désir de se rendre prochainement à Jérusalem.

      La date de rédaction se situe avant la destruction de Jérusalem, laquelle eut lieu en 70. En effet, le temple existait toujours, et des cérémonies s’y déroulaient encore, comme en témoigne le raisonnement contenu dans l’épître. De plus, la mention de la libération de Timothée indique que la lettre aux Hébreux dut logiquement être écrite environ neuf ans avant cette destruction, soit en 61, date à laquelle Paul fut lui-​même libéré au terme de son premier emprisonnement.

      CONTENU

      I. La position supérieure du Christ (1:1 à 3:6).

      A. Il est l’héritier de toutes choses, celui par qui Dieu a fait les systèmes de choses (1:1, 2).

      B. Il est meilleur que les anges (1:3-14).

      1. Parce qu’il est le Fils de Dieu (1:3-7).

      2. Parce qu’il est pour toujours le Roi établi par Dieu (1:8-12).

      3. Parce que Dieu l’a élevé à sa droite; les anges, eux, ne sont que des serviteurs (1:13, 14).

      C. Nous devrions prêter une attention plus qu’ordinaire aux paroles que Dieu a prononcées par l’entremise du Christ (2:1-18).

      1. Nous ne pourrons échapper au châtiment si nous négligeons le salut annoncé par son intermédiaire, salut auquel Dieu lui-​même a rendu témoignage (2:1-4).

      2. La terre habitée à venir sera soumise au Christ. Bien que celui-ci ait été momentanément abaissé au-dessous des anges, il est maintenant élevé parce qu’il a goûté la mort pour tous les hommes (2:5-9).

      3. Il est le principal Instrument du salut qui vient de Dieu (2:10-18).

      a. Il lui fallait devenir un homme de chair et de sang, puis mourir, afin de réduire le Diable à néant et “d’affranchir tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient tenus en esclavage”.

      b. Il n’est pas venu en aide aux anges, qui sont des esprits, mais à la postérité d’Abraham, dont les membres sont faits de chair et de sang.

      D. Jésus Christ, le Fils établi au-dessus de la maison de Dieu, est plus grand que Moïse, qui, pour sa part, n’était qu’un serviteur fidèle (3:1-6).

      II. Il est encore possible d’entrer dans le repos de Dieu (3:7 à 4:13).

      A. Les Israélites qui se montrèrent infidèles dans le désert et qui ne purent entrer dans le repos de Dieu constituent un avertissement pour les chrétiens (3:7 à 4:5).

      B. Le repos dans lequel Josué fit entrer Israël n’était pas le véritable ‘repos de Dieu’. Il faut faire montre d’obéissance pour connaître le repos sabbatique qui reste encore accessible au peuple de Dieu (4:6-9).

      C. Le chrétien doit se reposer de ses œuvres personnelles, car il sait que la Parole de Dieu discerne “les pensées et les intentions du cœur”. (4:10-13.)

      III. La supériorité de la prêtrise du Christ (4:14 à 7:28).

      A. Jésus Christ, le Grand Prêtre éprouvé, compatissant, établi par Dieu “à la manière de Melchisédek”, “a traversé les cieux”. (4:14 à 6:3.)

      1. Nous devons rester attachés à notre confession de Jésus et nous approcher avec franchise du trône de la faveur imméritée afin d’obtenir miséricorde (4:14 à 5:3).

      2. Le Christ ne s’est pas glorifié ni nommé lui-​même. Il a offert des supplications à Dieu et a été entendu pour sa crainte pieuse (5:4-7).

      3. Il a appris l’obéissance par les souffrances, et il est devenu cause de salut pour ceux qui se montrent obéissants (5:8 à 6:3).

      a. Par conséquent, ceux qui ne sont pas mûrs doivent avancer rapidement vers la maturité.

      b. Ils doivent exercer leurs facultés perceptives à discerner le bien et le mal.

      c. Il leur faut laisser la doctrine élémentaire et progresser pour apprendre des choses plus profondes sur le Christ.

      B. Ceux qui tombent attachent à nouveau le Christ au poteau. On ne peut les faire revivre en les amenant à la repentance. C’est pourquoi tous sont exhortés à se montrer diligents et à imiter ceux qui font preuve de foi et de patience (6:4-12).

      C. Ceux qui sont héritiers de la promesse que Dieu a faite à Abraham et qui continuent à compter sur la prêtrise du Christ nourrissent une espérance certaine (6:13-20).

      1. La promesse et le serment divins sont deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible à Dieu de mentir (6:13-18).

      2. L’entrée de Jésus, comme précurseur, “à l’intérieur du rideau” donne aux héritiers de la promesse l’assurance de connaître la réalisation de leur espérance (6:19, 20).

      D. Le Christ est plus grand qu’Abraham. Son sacerdoce est supérieur à la prêtrise lévitique (7:1-28).

      1. Il est semblable à celui du roi-prêtre Melchisédek, qui a béni Abraham, et à qui ce dernier (et par là même Lévi, qui n’était pas encore né) a payé des dîmes (7:1-10).

      2. La perfection ne vient pas par la prêtrise lévitique, qui est elle-​même imparfaite. Il fallait donc un changement de prêtrise, et aussi un changement de loi (7:11-28).

      a. Le Christ vient de la tribu de Juda, et non de celle de Lévi.

      b. La prêtrise du Christ ne s’appuie pas sur son origine selon la chair. Jésus possède une vie indestructible.

      c. Sans aucun successeur, il peut sauver d’une manière complète tous ceux qui, par lui, s’approchent de Dieu.

      d. Les prêtres lévitiques, qui étaient pécheurs, devaient offrir chaque jour des sacrifices pour leurs propres péchés et pour ceux du peuple. En revanche, Jésus Christ, qui est sans péché, s’est offert lui-​même une seule fois. Il est rendu parfait pour toujours dans son sacerdoce.

      IV. La supériorité de la nouvelle alliance (8:1 à 10:39).

      A. Le médiateur et Grand Prêtre est assis à la droite de Dieu dans les cieux, dans la “vraie tente” que Jéhovah a dressée (8:1-3).

      B. Le service sacré accompli conformément à la Loi n’est qu’une représentation typique des choses célestes (8:4-6).

      C. La nouvelle alliance a été annoncée par Jérémie (8:7-13; Jér. 31:31-34).

      1. Grâce à cette alliance, Dieu met ses lois dans l’esprit et les écrit dans le cœur de ses serviteurs (8:7-12).

      2. Le dessein déclaré de Dieu rend ancienne la première alliance, de sorte qu’elle est “près de disparaître”. (8:13.)

      D. La tente sacrée, son culte et ses sacrifices constituaient une ombre et une illustration de l’époque présente (9:1 à 10:18).

      1. Description de la tente terrestre, de son mobilier et de ses ustensiles (9:1-5).

      2. Une fois l’an, le grand prêtre entrait seul dans la seconde partie de la tente avec du sang (9:6-10).

      a. L’esprit saint montrait ainsi que le chemin du lieu saint n’avait pas encore été manifesté.

      b. Les sacrifices offerts ne pouvaient rendre les hommes parfaits quant à leur conscience.

      3. Christ est entré une seule fois dans la “tente” plus grande avec son propre sang, pour assurer la délivrance éternelle des croyants et purifier leur conscience (9:11-14).

      4. L’alliance de la Loi avait été conclue à l’aide du sang des animaux. La nouvelle alliance, pour sa part, est ratifiée par le sang du Christ (9:15-22).

      5. Christ est entré dans le ciel même pour paraître devant Dieu (9:23-28).

      a. Par un seul sacrifice, il a écarté le péché une fois pour toutes.

      b. Il apparaîtra une seconde fois pour le jugement et pour le salut des croyants.

      6. Les sacrifices d’animaux sont vains. Une prophétie annonçait que Dieu se proposait de les supprimer et de les remplacer par un sacrifice véritable, celui du Christ (10:1-10; Ps. 40:6-8).

      7. Après avoir offert son sacrifice unique, Jésus reste assis à la droite de Dieu jusqu’à ce que ses ennemis deviennent un escabeau pour ses pieds (10:11-18).

      E. Grâce à cette voie nouvelle et vivante, les chrétiens peuvent s’approcher de Dieu avec un cœur sincère et une conscience pure par l’intermédiaire de leur Grand Prêtre (10:19-39).

      1. Tenons ferme la déclaration publique de notre foi (10:23).

      2. Rassemblons-​nous, encourageons-​nous les uns les autres (10:24, 25).

      3. Ne tombons pas dans la pratique volontaire du péché, qui nous ferait encourir la condamnation (10:26-31).

      4. Endurons par la foi. Ne reculons pas pour la destruction (10:32-39).

      V. La foi est indispensable pour plaire à Dieu et recevoir la récompense (11:1 à 12:17).

      A. Définition de la foi (11:1-3).

      B. Des exemples de foi: Abel, Noé, Abraham, Moïse et bien d’autres (11:4-40).

      1. Des hommes de foi sont morts sans obtenir l’accomplissement des promesses (11:4-13).

      2. Ils aspiraient à un lieu meilleur qui appartient au ciel (11:14-38).

      3. Ils seront rendus parfaits, mais pas en dehors des cohéritiers du Christ (11:39, 40).

      C. La foi exige de la discipline (12:1-17).

      1. Entourés par une si grande nuée de témoins, nous devrions rejeter tout poids pour courir la course en fixant du regard Jésus (12:1-3).

      2. Ne faisons pas fi de la discipline que Jéhovah nous administre pour notre bien (12:4-11).

      3. Rendons droits nos sentiers, poursuivons la paix et la sanctification (12:12-14).

      4. Veillons à ce qu’aucune chose ou personne “vénéneuse” ne souille les autres membres de la congrégation (12:15-17).

      VI. La supériorité de la position des chrétiens (12:18-29).

      A. Ils ne se sont pas approchés d’une montagne terrestre, mais du mont Sion et de la Jérusalem célestes, de l’assemblée des anges, de la congrégation des premiers-nés, de Dieu le Juge de tous et de Jésus le médiateur (12:18-24).

      B. Dieu ébranlera les cieux et la terre afin d’enlever les choses qui peuvent être ébranlées (12:25-27).

      C. Les chrétiens, pour leur part, doivent recevoir un royaume inébranlable (12:28, 29).

      VII. Exhortations et remarques finales (13:1-25).

      A. Conseils relatifs à l’amour fraternel, à l’hospitalité, au caractère honorable du mariage et à la confiance en Jéhovah (13:1-6).

      B. Imitons la foi de ceux qui sont à notre tête; évitons de nous laisser emporter par des doctrines étrangères (13:7-9).

      C. Portons l’opprobre du Christ, en recherchant la ville à venir (13:10-14).

      D. Offrons des sacrifices de louange, faisons le bien et partageons avec autrui (13:15, 16).

      E. Soumettons-​nous à ceux qui sont à notre tête (13:17).

      F. Le rédacteur sollicite les prières de ses frères, leur promet de se rendre à Jérusalem et conclut sur quelques salutations (13:18-25).

      Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 229-233.

  • Hébron
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    • HÉBRON

      (“association, ligue”).

      Cette ville de l’Antiquité, située dans la région montagneuse de Juda, fut bâtie sept ans avant Zoan d’Égypte (Nomb. 13:22). Hébron se dresse à une trentaine de kilomètres au sud-sud-ouest de Jérusalem et à environ 900 mètres au-dessus du niveau de la mer. C’est l’un des plus anciens sites du Moyen-Orient qui est toujours habité aujourd’hui. Hébron a vraisemblablement tiré son ancien nom, savoir “Kiriath-Arba” (ville d’Arba), de son fondateur Arba, qui était d’entre les Anakim (Gen. 23:2; Josué 14:15). La ville et les collines avoisinantes sont connues depuis longtemps pour les vignes, les grenadiers, les figuiers, les oliviers, les abricotiers, les pommiers et les noyers qui y prospèrent. Rafraîchie par quantité de puits et de sources, Hébron est environnée par des kilomètres carrés de verdure.

      Les patriarches Abraham, Isaac et Jacob ont résidé quelque temps comme étrangers à Hébron (Gen. 13:18; 35:27; 37:13, 14). Sara y mourut et fut ensevelie dans la caverne de Macpélah, non loin de Hébron. Cette grotte qu’Abraham acheta à Éphron, le Hittite, avec tout le terrain qui l’entourait, devint une sépulture de famille, où les restes d’Abraham, d’Isaac, de Rébecca, de Léa et de Jacob furent également déposés. — Gen. 23:2-20; 49:29-33; 50:13.

      Au temps où Moïse envoya les douze espions reconnaître la Terre promise, Hébron était habitée par des géants issus d’Anak (Nomb. 13:22, 28, 33). Une quarantaine d’années après, Hoham, roi de Hébron, s’allia à quatre autres rois pour déclencher une offensive

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