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    • L’AUTORITÉ PARENTALE

      L’autorité des parents et particulièrement celle du père était très étendue. Aussi longtemps que ce dernier était en vie et capable de diriger sa maison, ses fils lui devaient la soumission. En revanche, si un fils quittait le foyer de son père pour fonder le sien propre, il devenait alors le chef de sa maisonnée. Le père avait le droit de vendre ses enfants en esclavage temporaire pour le paiement d’une dette (Ex. 21:7; II Rois 4:1; Mat. 18:25). L’autorité du père sur sa fille était telle qu’elle lui permettait d’annuler un vœu fait par celle-ci. Toutefois, il n’était pas autorisé à entraver son culte à Jéhovah ni à l’empêcher d’obéir aux commandements divins, pour la raison qu’en tant que membre de la nation d’Israël, il était lui-​même voué à Dieu et tenu d’observer pleinement sa loi (Nomb. 30:3-5, 16). La veuve ou la femme divorcée pouvait retourner dans la maison de son père et redevenir ainsi sa propriété (Gen. 38:11). L’autorité parentale s’exerçait également en rapport avec le mariage puisque c’étaient normalement les parents qui choisissaient une femme pour leur fils ou qui arrangeaient les mariages. — Gen. 21:21; Ex. 21:8-11; Juges 14:1-3.

      Les droits d’héritage se transmettaient par le père. La femme qui était stérile s’efforçait souvent d’avoir un enfant par le moyen de sa servante, laquelle devenait la concubine de son mari. Un tel enfant était alors accueilli par l’épouse stérile comme le sien propre (Gen. 30:1-8). L’enfant illégitime ne pouvait être admis au sein de la congrégation d’Israël (Deut. 23:2). À la naissance de jumeaux, on identifiait avec soin lequel des deux venait au monde le premier (Gen. 38:28), puisque le fils premier-né recueillait une double part de l’héritage paternel, l’autre fils n’en recevant qu’une (Deut. 21:17; Gen. 25:1-6). Ordinairement, le fils aîné se chargeait de subvenir aux besoins des femmes de la famille après le décès du père. Un fils né sous la loi du lévirat était élevé comme le fils du défunt et héritait de ses biens. — Deut. 25:6; Ruth 4:10, 17.

  • Enfer
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    • ENFER

      C’est par ce mot que de vieilles versions françaises de la Bible (Glaire; Lemaistre de Saci) ont rendu le terme hébreu sheʼol et le terme grec hadês. La version catholique de Glaire rend sheʼôl 50 fois par “l’enfer”, 14 fois par “les enfers” et une fois par “la mort”. Cette même version traduit hadês neuf fois par “enfer” et une fois par “enfers”. En anglais, la Version Autorisée emploie également le mot enfer 31 fois pour traduire sheʼôl et dix fois pour hadês. Cette traduction ne s’est pas non plus montrée cohérente dans le choix des termes, car elle a rendu le même mot hébreu 31 fois par “tombe” et trois fois par “fosse”.

      La plupart des versions françaises traduisent, selon les textes, le mot hébreu sheʼol par des termes comme “le sépulcre” (Ostervald), “le tombeau” (Li), “le séjour des morts” (AC; Sg; Sy) ou “la tombe” (ZK), ou bien elles se contentent de le transcrire “Shéol” (Da; Dh; Jé), “Chéol” (Os; ZK) ou “Schéol” (MN). Toutes ne suivent d’ailleurs pas une règle bien définie; ainsi, la Traduction Œcuménique de la Bible rend, selon les textes, le terme sheʼôl par “séjour des morts”, “enfers”, “fosse”, “pays de profondeurs” ou “Monde d’en bas”; cette même version traduit le grec hadês par “séjour des morts” ou le transcrit “Hadès”, comme le font beaucoup d’autres traductions. Par contre, quelques versions modernes (BN; Fa; Ku) réservent le mot “enfer” à la traduction du grec géénna, que la majorité des autres versions transcrivent “Géhenne”.

      W. Vine (An Expository Dictionary of New Testament Words, t. II, p. 187) fait ce commentaire sur l’emploi du mot “enfer” dans la traduction de ces termes originaux: “HADÈS (...) correspond au ‘Sheol’ de l’A. T. [Ancien Testament]. Dans L’A. V. [la Version Autorisée] de l’A. T. [Ancien Testament] et du N. T. [Nouveau Testament], ce terme a été rendu de manière peu heureuse par ‘enfer’.”

      Voici ce qu’une encyclopédie (Collier’s Encyclopedia, éd. de 1965, t. XII, p. 27) dit à propos de l’“enfer”: “D’abord il représente le mot hébreu Shéol de l’Ancien Testament, et le grec Hadès de la Septante et du Nouveau Testament. Puisque le Shéol de l’Ancien Testament désignait simplement le séjour des morts et ne sous-entendait pas de distinctions morales, le mot ‘enfer’, tel qu’il est compris aujourd’hui, n’est pas une traduction heureuse.”

      Si le mot “enfer” traduit les termes bibliques originaux de façon si peu ‘heureuse’, c’est bien en raison de ce qu’il évoque aujourd’hui. Pourtant, le sens original du terme enfer [dans plusieurs langues modernes] ressemble fondamentalement à celui des mots bibliques, mais ce sens premier a été perdu et remplacé par une autre signification totalement différente. Ainsi, le dictionnaire anglais de Webster (New Twentieth Century Dictionary, Unabridged) fait dériver le mot anglais [hell] pour “enfer” du terme “helan” qui signifie “couvrir, cacher”. De même le mot français “enfer” dérive du latin “inferus”, “qui se trouve dessous”, d’où provint aussi le mot “inférieur”, ce qui donne simplement à l’“enfer” la signification de “lieu d’en bas”. Dans son sens premier le mot “enfer” n’emporte pas l’idée de chaleur ou de tourment, mais il évoque plutôt un ‘lieu couvert, caché’, un ‘lieu d’en bas’, qui ressemble beaucoup au sens de l’hébreu sheʼôl.

      Cependant, aujourd’hui on donne au mot “enfer” le sens qui lui donnèrent Dante dans sa Divine Comédie et Milton dans son Paradis perdu. C’est là un sens complètement étranger à la définition originale du terme. Néanmoins, l’idée même des tourments dans un “enfer” de feu a précédé de beaucoup les œuvres de Dante et de Milton, comme cela ressort de ce commentaire (dans Grolier Universal Encyclopedia, éd. de 1965, t. V, p. 205) à propos de l’“enfer”: “Les hindous et les bouddhistes voient l’enfer comme un lieu de purification spirituelle qui aboutit à un rétablissement final. De son côté, la tradition islamique le considère comme un lieu de châtiment éternel.” Cet enfer figurait également parmi les enseignements religieux païens des anciens peuples de Babylone, de Perse et de Phénicie. Voici encore ce que déclare l’Encyclopédie américaine (éd. de 1956, t. XIV, p. 82): “Bien qu’il y ait de nombreuses variantes significatives dans les détails, les caractéristiques principales de l’enfer tel que l’ont conçu les hindous, les Perses, les Égyptiens, les Grecs, les Hébreux et les théologiens chrétiens, sont essentiellement semblables.”

      Puisque, pendant de nombreux siècles, l’enfer a figuré au nombre des enseignements fondamentaux de la chrétienté, on comprend pourquoi l’ouvrage précité déclare (p. 81): “Le fait que les premiers traducteurs de la Bible ont invariablement rendu par enfer le mot hébreu Shéol et les termes grecs Hadès et Géhenne a été cause d’une grande confusion et d’interprétations erronées. La simple transcription de ces mots, par les traducteurs des éditions révisées de la Bible, n’a pas suffi à dissiper la confusion et les fausses conceptions.” Néanmoins, lorsque ces termes originaux sont uniformément transcrits, l’étudiant de la Bible est en mesure d’établir une comparaison détaillée des textes où ils sont employés pour en dégager, sans idée préconçue, le sens véritable.

  • En-Gannim
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    • EN-GANNIM

      {Article non traduit.}

  • Engoulevent
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    • ENGOULEVENT

      (héb. lîlîth).

      Ce terme hébreu, qu’on trouve dans la description de la désolation complète d’Édom et des créatures qui devaient occuper ses ruines (És. 34:14), a été traduit par “orfraie” (Ostervald), “spectre de la nuit” (Sg), “oiseaux de nuit” (de Genoude), “sirène” (Fillion; Lemaistre de Saci), alors que la Bible de Jérusalem préfère le transcrire simplement “Lilith”.

      Dans un article de la revue Palestine Exploration Quarterly (1959, vol. XCI, p. 56), le professeur G. Driver rattache le terme hébreu lîlîth à une racine qui désigne ‘toute sorte de torsion et d’objet tordu’, tout comme le mot hébreu laylâh (ou layil), qui signifie “nuit”, évoque aussi l’idée de ‘voiler ou d’envelopper la terre’. D’après lui, cette origine du mot lîlîth décrit probablement l’“engoulevent” comme un oiseau de nuit connu pour son vol rapide, irrégulier et sinueux quand il chasse les papillons ou d’autres insectes nocturnes. Le naturaliste Tristram explique que les engoulevents ‘s’activent beaucoup vers le crépuscule et fondent très rapidement sur leur proie en décrivant des courbes complexes’.

      On pense que l’engoulevent est apparenté au hibou, et l’on en rencontre tant en Europe qu’aux États-Unis. Le nom “engoulevent” signifie “qui avale le vent”. L’engoulevent ne mesure qu’environ 30 centimètres de long et 50 centimètres d’envergure; son plumage, comme celui du hibou, est mou et finement tacheté de gris et de brun. Les plumes molles de ses ailes lui permettent également de voler sans bruit, comme le hibou. Toutefois, contrairement au hibou, l’engoulevent se nourrit exclusivement d’insectes, grâce à son bec court mais largement fendu, muni sur les côtés de poils qui dirigent les insectes vers sa bouche. En raison, vraisemblablement, de la forme de son bec, une vieille légende qui prétendait qu’il suçait le lait des chèvres lui a valu son surnom de “tète-chèvre”.

  • En-Guédi
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    • EN-GUÉDI

      (source du chevreau).

      Nom d’une ville du territoire de Juda et du désert qui l’entourait (Josué 15:62; I Sam. 24:1). On identifie généralement cette ville à Tell el-Djurn, près de la localité moderne d’Aïn Djidî, à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Jérusalem, au bord de la mer Morte.

      La jeune Sulamite fait allusion à la fertilité de la région lorsqu’elle parle d’“grappe de henné, parmi les vignes d’En-Guédi”. (Cant. 1:14.) Toutefois, ces paroles n’évoquent que partiellement la végétation luxuriante qui y abonde encore aujourd’hui. En raison de la situation particulière d’En-Guédi dans la dépression de la mer Morte, qui facilite la croissance de palmiers, de baumiers, de nombreux arbres fruitiers et d’autres plantes semi-tropicales, l’oasis d’En-Guédi tranche sur l’aridité du désert avoisinant de Juda. — Voir JUDA (DÉSERT DE).

      Outre la richesse de sa végétation, le caractère inaccessible de la région d’En-Guédi en fit une cachette idéale pour David à l’époque où il était poursuivi par le roi Saül. La Bible parle, en effet, de certains “lieux difficilement accessibles, à En-Guédi”. (I Sam. 23:29.) Ceux qui ont visité cette région de nos jours brossent le même tableau de ses cols rocheux, abrupt et dangereux. Sa nature hostile en certains endroits est confirmée par l’expression “les rochers dénudés des bouquetins”. (24:2.) Certains biblistes en font un nom propre, “Rocs des Bouquetins” (Jé; voir Os; TOB), qui désignerait un lieu particulier où les chèvres devaient se rassembler, comme elles le font encore près d’En-Guédi. Toutefois, d’autres y voient simplement une description des pics et des crêtes accidentés de cette région peuplée de chèvres. C’est probablement dans une des larges grottes dont les rochers d’En-Guédi sont criblés que David et ses hommes se cachèrent (24:3). Certains croient que les “enclos de pierres pour moutons” où Saül s’arrêta sont de simples grottes dont on aurait fermé l’entrée par un mur grossier pour protéger le bétail par mauvais temps. — 24:2-10.

  • En-Haccoré
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    • EN-HACCORÉ

      {Article non traduit.}

  • En-Haddah
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    • EN-HADDAH

      {Article non traduit.}

  • En-Hazor
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    • EN-HAZOR

      {Article non traduit.}

  • Énigme
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    • ÉNIGME

      Sentence difficile. Les énigmes s’opposent aux paroles qui sont claires, donc faciles à comprendre (Nomb. 12:8). Ce mot s’emploie parfois comme un terme plus ou moins synonyme de “déclaration proverbiale”, car une énigme peut fort bien être une déclaration pleine de signification, mais énoncée sous une forme obscure (Ps. 49:4). Le même mot hébreu traduit par énigme est parfois aussi rendu par “questions difficiles” dans un contexte différent (II Chron. 9:1). Poser une énigme, laquelle renferme souvent une analogie obscure mais exacte, suppose un esprit vif, et la résoudre requiert une certaine habileté à saisir les choses dans leurs rapports entre elles; voilà pourquoi la Bible présente l’énigme comme le fruit de la réflexion du sage et comme une chose que seul un homme intelligent peut pénétrer. — Prov. 1:5, 6.

      La Bible elle-​même pose des énigmes relatives aux desseins de Jéhovah (Ps. 78:2-4). Il s’agit de déclarations qui peuvent, de prime abord, plonger le lecteur dans la perplexité; il se peut qu’elles aient été rendues obscures à dessein, proposant des comparaisons chargées de signification, mais qui ne devaient pas être comprises par les contemporains de celui qui les a consignées par écrit. Par exemple, en Zacharie 3:8, Jéhovah fait prophétiquement allusion à son “serviteur Germe” sans expliquer que ce “Germe” est un descendant de la lignée royale de David; en réalité, le “Germe” en question est le Fils de Dieu alors dans les cieux, mais appelé à naître d’une vierge de la descendance du roi David. Et en Révélation 13:18, il est question du “nombre de la bête sauvage” qui est “six cent soixante-six”, mais aucune explication n’est donnée quant à la signification de ce nombre.

      Il arrivait que des énigmes soient posées, non pas dans le but de troubler les auditeurs, mais plutôt pour éveiller leur intérêt et donner plus de vie au message.

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