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  • L’“ enfer ” : un épouvantail
    La Tour de Garde 1950 | 15 janvier
    • L’“ enfer ” : un épouvantail

      “ La mer rendit ses morts ; la Mort et l’Enfer rendirent les leurs ;... Puis la mort et l’Enfer furent jetés dans l’étang de feu : — C’est la seconde mort, l’étang de feu. ” — Apoc. 20:13, 14, Crampon.

      JÉHOVAH Dieu détruira complètement un beau jour ce qu’on appelle l’“ enfer ”. Il a accordé à son Royaume, administré par son Messie, le soin d’apporter cette grande bénédiction à l’humanité, ce qu’il accomplira, non en détruisant ce lieu et ceux qui y sont, mais en le vidant de ses occupants. C’est ce qu’il commença à faire il y a dix-neuf siècles, lorsqu’il en retira un des occupants. Il nous montra ainsi qu’il est à même de vider ce lieu de tous ses occupants au temps qu’il a choisi, c’est-à-dire sous son règne. Un tel événement n’est pas fait pour réjouir les entrepreneurs de pompes funèbres ou autres commerçants du même ordre, ni les pasteurs religieux exigeant des rétributions en argent pour leurs sermons funèbres, demandant et acceptant des “ dons ” en paiement de prières ou de rites religieux destinés aux défunts. Quoiqu’il en soit, c’est un grand réconfort et un grand soulagement pour les personnes connaissant la vérité au sujet de l’“ enfer ” et ayant confiance en la toute-puissance de Jéhovah quant à l’accomplissement de son dessein bien arrêté sur ce sujet. Cela chasse bien des craintes que nous avions, non seulement pour nous-​mêmes, mais aussi pour ceux qui nous sont chers, et fait naître en nous l’amour de Jéhovah Dieu.

      2 Récemment, notre attention fut attirée sur l’“ enfer ” par des nouvelles rapportées dans le monde entier touchant l’activité du conducteur religieux de la chrétienté. C’est ce qui fait de cette question l’objet de commentaires et de débats publics, sans égard à la haute réputation du conducteur religieux en cause. Dans son édition du 23 mars 1949, le Sun de New-York parut avec cette manchette : “ Le pape Pie XII recommande instamment de prêcher l’enfer pour le salut de l’humanité. ” Puis, après la date “ Cité du Vatican, 23 mars ”, il citait une dépêche de l’Associated Press qui disait entre autres : “ Le pape Pie XII exhorte aujourd’hui à prêcher l’enfer pour ramener les hommes à Dieu. S’adressant aux prêtres romains lors de son audience annuelle du Carême, il dit : Il est pénible de voir aujourd’hui tant de personnes — et parmi elles beaucoup de catholiques — vivre comme si leur seul but était d’obtenir le paradis sur terre, sans autre préoccupation de l’au-delà et de l’éternité.... Prêcher les premières vérités de la foi... est plus que jamais urgent... et il en est de même de la prédication de l’enfer. Nul doute qu’un tel sujet doit être traité avec dignité et sagesse. Bien que désirer aller au ciel soit un motif plus parfait en lui-​même que la peur, il ne s’ensuit pas que pour les hommes, ce soit là le moyen le plus efficace de les tenir éloignés du péché pour les tourner vers Dieu. ” Le lendemain, le Times de New-York rapportant la même dépêche disait : “ Le pape Pie XII demande aujourd’hui... que soit intensifiée dans toute l’Église la prédication relative au feu de l’enfer. ” Comment et jusqu’à quel point les prêtres catholiques romains dans le monde entier suivront cette exhortation, particulièrement en 1950, année déclarée “ sainte ” par le pape, cela reste à voir. Mais s’il leur est demandé instamment de prêcher l’enfer avec davantage de force, on nous comprendra si nous discutons impartialement ce sujet vital pour l’humanité en détresse.

      3 Notre discussion de cette question n’a nullement pour but de nous joindre aux religionistes pour instiller à quiconque, catholique, protestant, juif ou autre, une peur morbide de ce qui peut lui arriver le jour de sa mort. Notre but, c’est de mettre en évidence la justice de Dieu ainsi que son grand amour, en rectifiant cette calomnie, cette fausse interprétation qui lui a été attribuée par la chrétienté. C’est ainsi que nous libérerons d’honnêtes gens de leur peur sans fondement due à une mauvaise compréhension des dispositions et desseins divins, ce que nous ferons en annonçant la vérité franchement et sans crainte en accord avec sa Parole. “ Ta parole est la vérité ” disait le Fils de Dieu. Il est écrit : “ L’enfer est nu devant ses yeux. ” Ainsi Dieu connaît ce lieu et la condition de ceux qui y sont. (Job 26:6, Saci) L’apôtre Paul définit la base d’étude correcte lorsqu’il écrivit : “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ; et tout homme pour menteur, selon qu’il est écrit : Afin, ô Dieu, que tu sois trouvé juste dans tes paroles et que tu triomphes lorsqu’on te juge. ” (Rom 3:4, Crampon) Que Dieu soit reconnu pour vrai, nous le reconnaissons comme tel en le laissant parler lui-​même et en acceptant sa Parole comme décisive, bien que tous les hommes et les religions de ce monde soient en contradiction avec la Parole de Dieu ou saintes Écritures. En s’opposant à la Parole de Dieu des hommes attirent l’attention sur leur haute instruction mondaine et leurs grands titres, mais finalement, c’est-à-dire bientôt, leurs traditions religieuses seront reconnues fausses, ils seront dévoilés comme menteurs, et Jéhovah sera justifié comme véridique.

      EXAMINONS DES SOURCES TOUTES RÉCENTES

      4 La première référence à laquelle nous pouvons nous reporter dans nos recherches, c’est celle de Jacob au temps où il reçut un faux rapport sur son fils bien-aimé Joseph, prétendument dévoré par une bête sauvage. Nous lisons : “ Et tous ses enfants s’étaient rassemblés pour réconforter leur père dans la peine, mais il ne voulut recevoir aucune consolation. Il disait : C’est en pleurs que je descendrai vers mon fils dans l’enfer. ” Quelques années plus tard, il tint les mêmes propos lorsque ses fils aînés désiraient emmener en Égypte le jeune frère de Joseph. Jacob dit alors : “ Mon fils ne descendra pas avec vous ; son frère est mort et il reste seul ; s’il lui arrivait malheur dans le voyage que vous allez faire, vous feriez descendre mes cheveux gris avec douleur dans l’enfer. ” (Gen. 37:35 et 42:38, d’après Douay, angl.) Le commentaire de l’édition catholique de Murphy suivant la version de Douay dit au sujet des paroles de Jacob “ dans l’enfer ”  : “ C’est-à-dire dans les limbes, l’endroit où allaient les âmes des justes avant la mort de notre Rédempteur. Tout en admettant quelquefois que le mot “ enfer ” soit pris pour “ tombeau ”, il ne peut en être ainsi dans ce cas, puisque Jacob ne croyait pas son fils dans le tombeau (il le supposait dévoré par une bête sauvage). C’est pourquoi son intention n’était pas de l’y rejoindre, mais il voulait certainement parler du lieu de repos où, comme il le pensait, l’âme de son fils devait se trouver. ”

      5 Toute la fausseté de ce raisonnement est démontrée lorsque nous considérons les choses suivantes : Quand pendant trois jours et trois nuits le prophète Jonas demeura dans le ventre du grand poisson, il pria ainsi : “ Du sein de l’enfer je criai. ” (Jonas 2:1-3, d’après Douay) Si Jonas dans le ventre du poisson se trouvait en enfer, qu’en était-​il de Joseph dans le ventre d’un animal sauvage ? Si, pour Joseph, enfer ne signifiait pas le tombeau, mais un certain endroit invisible appelé “ limbes ” où l’on supposait que son âme immatérielle, désincarnée devait se trouver, pourquoi Jacob disait-​il que ses “ cheveux gris ” descendraient avec douleur dans l’enfer ? Comment ses cheveux de substance matérielle et faisant partie de son corps seraient-​ils allés dans un supposé monde immatériel appelé “ limbes ” ? Pourquoi Jacob aurait-​il été affligé à l’idée de descendre avec douleur dans les limbes, s’il s’était agi d’y retrouver Joseph dans la félicité et le repos paradisiaque ?

      6 Discuter sur de prétendus “ limbes ” afin de sortir d’une question embarrassante, c’est par conséquent parler sans raison. Si, comme l’admet le commentateur catholique romain, l’enfer signifie dans un texte la tombe, pourquoi n’en serait-​il pas de même dans tous les autres textes ? Ceux qui n’admettent pas que les “ tourments de l’enfer ” soient retranchés de leurs doctrines religieuses repousseront cette suggestion. Mais l’étude de tous les cas où la Bible cite le mot utilisé par Jacob, prouve qu’il s’agit d’une seule et même chose : le tombeau, le lieu commun où va l’ensemble de l’humanité. Ceux qui depuis plus de seize siècles, ont poussé l’humanité à adhérer à leurs systèmes religieux en les terrorisant et en diffamant Dieu par des conceptions imaginaires sur l’au-delà, ont manqué d’amener l’humanité à Dieu par l’amour qu’elle lui aurait exprimé dans l’observance de ses commandements. Le temps est maintenant venu pour ces docteurs religieux ès-mensonges de se tenir à l’écart et de laisser proclamer la vérité, afin que les gens se débarrassent de leur peur maladive de Dieu et apprennent à le respecter pour sa justice et sa miséricorde. “ Dieu est amour. ” La méchanceté repousse, mais l’amour attire. Nous n’avons pas lieu de craindre que l’amour de Dieu ne puisse être victorieux.

      7 Jacob parlait l’ancien hébreu et il employa le mot “ schéol ” pour indiquer le lieu où il espérait rejoindre son fils Joseph dans la mort. Cela peut être prouvé en nous référant à la dernière traduction catholique romaine (américaine) du livre de la Genèse, traduction faite en 1948 par des membres distingués de l’Association américaine catholique de la Bible. En Genèse 37:35, le mot hébreu schéol est cité littéralement dans le texte anglais où nous lisons : “ Tous ses fils et ses filles essayèrent de le consoler et il disait : ‘C’est dans l’affliction que je descendrai vers mon fils au Shéol.’ ” Il y a trois autres cas dans la Genèse où Jacob et ses fils employèrent le mot schéol. Cette version de la Confrérie catholique ne cite pas littéralement le mot dans ces textes en anglais mais interprète schéol en le traduisant par tombeau : “ S’il lui arrivait un malheur dans le voyage que vous allez faire, vous feriez descendre mes cheveux blancs dans le tombeau. ” (Gen. 42:38) “ Si vous me prenez encore celui-ci et qu’il lui arrive un malheur, vous ferez descendre mes cheveux blancs avec douleur dans le tombeau. ” (44:29) “ Et vos serviteurs feront descendre avec douleur dans le tombeau les cheveux blancs de votre serviteur, notre père. ” (44:31) Le fait que les catholiques romains rendent le mot hébreu trois fois par tombeau et une fois par schéol incite à traduire “ schéol ” par “ tombeau ” dans tous les cas.

      8 Le mot schéol apparaît 65 fois dans les Écritures inspirées hébraïques. Dans tous les cas sauf deux,a la version catholique de Douay le rend par “ enfer ”. Comme elle n’a encore publié que la traduction de la Genèse, nous ne savons pas comment la Confrérie catholique américaine s’en tirera avec le mot schéol pour ce qui est du reste des Écritures hébraïques. Mais tournons-​nous vers ce que nous donnent en d’autres langues les recherches toutes récentes des catholiques romains et ce qui en ressort. Comparer les traductions de catholiques romains érudits de notre siècle est très instructif pour les catholiques aussi bien que pour les protestants et les Juifs. En 1904, la traduction complète de la Bible par Crampon, d’après les originaux hébreu et grec, parut en français. Elle débute en faisant dire à Jacob et à ses fils “ le séjour des morts ”, et dans douze cas jusqu’à Job 14:13 inclus, la traduction de Crampon dit “ le séjour des morts ”. Mais dans les 53 autres cas où ce mot apparaît, Crampon le rend par schéol pour le faire correspondre au mot hébreu. Qu’en déduirait une personne intelligente ? Exactement ceci : que le mot hébreu schéol signifie “ le séjour des morts ”, sans indication de plaisir ou douleur dans ce lieu.

      9 En 1942, une édition de la traduction espagnole de Torrès Amat fut publiée par le cardinal Copello de Buenos-Aires, Argentine. Dans 41 cas, cette édition espagnole traduit le terme schéol par “ infierno ”, 16 fois par “ tombeau ”, et dans les 8 cas restants par sépulcre, mort, mourir ou abîme ”. C’est presque admettre le sens réel du mot “ enfer ”, puisque cette Traduction de Torrès Amat dit bien dans quatre versets “ enfer ou tombeau ”b et dans un verset “ enfer ou mort ”.c N’importe qui se servant du bon sens que Dieu lui a donné en conclura qu’enfer signifie tout simplement la tombe ou l’état de mort. Nous avons une confirmation plus récente de ce fait : En 1944, la traduction de la Bible tout entière par Nàcar et Colunga, religieux catholiques romains, fut publiée à Madrid, Espagne. En Ésaïe 28:18, elle nous montre ce que signifie le mot hébreu original en citant littéralement “ Seol ”. Dans trois autres cas, il est rendu par “ enfer ”, dans 49 autres cas par “ tombe ”, et dans les douze cas restants par “ abîme, séjour des morts, Averno ou sein ”. Seules leurs traditions religieuses ont pu les empêcher de rendre 65 fois le mot hébreu par “ Seol ” ou par “ tombeau ”.

      10 Plus tard, en 1947, la traduction entière de la Bible en espagnol par J. M. Bover, un jésuite, et par le Dr F. Cantera, fut publiée à Madrid, Espagne. Cette traduction est plus uniforme car elle rend 63 fois le mot hébreu par “ seol ” et dans les deux autres casd par “ enfer ”. À l’endroit où le mot “ seol ” apparaît pour la première fois (Gen. 37:35) une note marginale dit “ séjour des morts ”.e Ces deux versets exceptés, cette traduction espagnole Bover-Cantera correspond à la Version Standard Américaine qui dans les 65 cas cite littéralement schéol, de manière que le lecteur donne à ce mot son unique signification.

      11 En comparant toutes les autorités catholiques précitées, Douay, Confrérie catholique, Crampon, Torrès Amat-Copello, Nàcar-Colunga et Bover-Cantera, nous trouvons la preuve écrasante et suffisamment convaincante que le mot “ enfer ” traduit de l’hébreu schéol signifie le tombeau commun de l’humanité. C’est ce qui explique qu’en de nombreux casf une ou plusieurs traductions emploient le mot “ schéol ”, alors qu’une ou plusieurs autres disent “ enfer ” et “ tombe ”, “ mort ” ou “ séjour des morts ”. Mais lorsque les prêtres catholiques romains obéissent aux ordres de la papauté et prêchent l’enfer, font-​ils remarquer ces faits à la population catholique ? Non ! car ils continueront à user de contre-vérités à propos de l’enfer pour épouvanter et pour faire de “ bons catholiques ” ou davantage de catholiques.

  • L’enfer vidé de ses habitants
    La Tour de Garde 1950 | 15 janvier
    • L’enfer vidé de ses habitants

      1. Comment les écrivains de la Bible hébraïque comprenaient-​ils le mot schéol ?

      LES HÉBREUX qui employèrent le mot schéol dans la Bible en connaissaient la signification. Leur langage révèle qu’ils n’y rattachaient aucune idée de peine ou de plaisir. En fait ils en excluaient toute sensation et toute activité. Ils l’associèrent toujours à la mort et aux morts, et non à la vie et aux vivants. Le sens exact du mot original hébreu schéol est la tombe ou condition des morts de l’humanité. Schéol désigne soit un “ lieu de repos ”, soit un “ espace creux ”. Ces deux sens décrivent bien le tombeau, car c’est en général une place creusée dans le sol pour recevoir un cadavre ; et le texte de Job 3:17 dit : “ Là les méchants n’exercent plus leurs violences, là se repose l’homme épuisé de force. ” — Crampon.

      2. Comment les Grecs, les Latins, les Anglais et les Allemands traduisirent-ils le mot schéol ?

      2 La plus ancienne traduction des Écritures hébraïques en grec, à savoir la Septante, traduit schéol par le mot grec “ hadès ”. Littéralement, le mot “ hadès ” signifie simplement “ le lieu invisible ”. Les morts enterrés dans le tombeau sont dans un lieu invisible. Hadès est le mot généralement employé par les disciples de Jésus dans les Écritures chrétiennes grecques connues sous le nom de “ Nouveau Testament ”. Au cours des temps, les saintes Écritures furent traduites en latin, et dans les versions latines, schéol est rendu par “ infernus ” dont le sens littéral est : “ lieu bas, ou, ce qui étendu en dessous, ou, ce qui est souterrain ”. C’est donc le tombeau où sont les morts. Lorsque de 1525 à 1536 William Tyndale traduisit la Bible en anglais, il employa le mot “ hell ” (enfer), et les traducteurs anglais qui vinrent après lui ont suivi son exemple jusqu’à nos jours. Tyndale traduisit les Écritures en anglais il y a plus de quatre cents ans. Pour le citer, voyons le texte de Matthieu 11:23 : “ Et toi, Capernaüm qui es élevée jusqu’au ciel, tu seras abaissée jusqu’en enfer (hell). ” Nous devons donc nous souvenir que le mot “ hell ” est un mot du vieil anglais. Il dérive de l’anglo-saxon helan qui veut dire “ cacher ”. Lorsqu’il y a quatre cents ans les Allemands traduisirent les Écritures, ils employèrent le mot Hœlle qui correspond très bien au mot allemand “ Höhle ”, qui signifie “ trou ”. Nous devons donc constater que dans toutes ces traductions, aussi bien que dans les langues originales de la Bible, les mots employés décrivent le tombeau commun de l’humanité, et qu’ils n’incluent nullement une idée quelconque de tourment ou de plaisir, de sensation ou de conscience.

      EMPLOIS DU MOT “ SCHÉOL ”

      3. Comment parle-​t-​on de l’enfer comme d’un lieu où l’on se cache, et pourquoi ?

      3 Les hommes dont la Bible parle comprenaient bien ce qu’était le schéol, et ils en parlèrent comme d’un lieu où l’on se cache. Lorsqu’il était affligé par le diable, Job cria à Dieu en disant : “ Oh ! si tu voulais me cacher dans le séjour des morts (enfer, Douay), m’y tenir à couvert jusqu’à ce que ta colère fût passée, et me fixer un terme auquel tu te souviendrais de moi ! ” (Job 14:13) Or, si le diable était en enfer, là où on le représente généralement, Job n’aurait certainement pas demandé à s’y cacher alors qu’il souffrait déjà terriblement de la part du diable. Mais sachant que le schéol est la tombe, Job pouvait à juste titre demander la mort afin d’aller dans la tombe selon la volonté de Dieu. Aux méchants, qui cherchent à échapper à la colère divine, Jéhovah Dieu dit : “ Quand ils descendraient jusqu’aux enfers, ma main les en retirerait ; et quand ils monteraient jusqu’au ciel, je les en ferais tomber. ” (Amos 9:2, Saci) Les religionistes disent habituellement que l’enfer est l’opposé du ciel, mais Dieu ne voulait sûrement pas dire que les méchants essaieraient de monter au ciel, là où lui et ses anges se trouvent, uniquement pour lui échapper. Si le schéol était une fournaise ardente et un lieu de torture pour les méchants, ceux-ci ne voudraient s’y réfugier en aucune façon. Ce serait se sauver de la poêle à frire pour tomber dans le brasier.

      4. De quelle façon les religionistes divisent-​ils l’enfer ? Quel fait ignorent-​ils ?

      4 La Bible dit que les bons comme les mauvais descendent au schéol. À cause de cela, les religionistes imbus de leurs conceptions païennes sur la destinée des deux classes d’individus, enseignent que le schéol contiendrait une place pour les bons appelée “ limbes ” ou “ paradis ”, ce qui est antiscriptural, et une place pour les méchants qu’ils appellent mal à propos “ géhenne ”, une fournaise. Ils ignorent un fait, c’est que la Parole de Dieu montre que TOUTE l’humanité née d’Adam est imparfaite et pécheresse aux yeux de Dieu et qu’ainsi TOUS les hommes sont condamnés devant lui. “ Car le salaire du péché, c’est la mort ”, et TOUS reçoivent le même salaire. C’est pourquoi, à leur mort, tous vont en un même lieu. “ Tous, en effet, ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. ” (Rom. 6:23 ; 3:23, Crampon) Avant que Jésus-Christ mourût comme victime expiatoire, ressuscitât et montât au ciel avec la valeur de son sacrifice, la justification par la foi en son sang n’était possible à personne. Il n’y avait aucune injustice à cela, puisque TOUS ceux qui mouraient avant l’ascension du Christ au ciel allaient dans un seul et même lieu, le schéol, le tombeau. Par conséquent tous pourraient être rachetés de ce même lieu par le sacrifice unique du Messie.

      5. Quand l’enfer apparut-​il ? Depuis lors quels sont ceux qui y vont ?

      5 Quand le shéol (ou “ enfer ”, comme il a été traduit) apparut-​il ? Aussi loin qu’on puisse remonter dans le temps, grâce aux récits, il commença lorsque Abel, le premier témoin de Jéhovah Dieu, fut tué par son frère Caïn et que son sang cria de la terre jusqu’à Dieu. Nous ne savons pas si Caïn enterra le cadavre d’Abel (Gen. 4:8-11). Néanmoins, son cadavre se désagrégea et retourna dans la poussière de laquelle l’homme est fait, et il alla dans l’enfer ou le schéol de la Bible. Ce ne fut pas le cri d’Abel appelant Dieu d’un certain endroit, d’ailleurs antiscriptural, nommé “ limbes ” ou “ paradis ”, qui attira l’attention de Dieu sur le meurtre. Le paradis était alors encore sur la terre, et les chérubins et l’épée flamboyante qui tournait se trouvaient toujours à l’orient du jardin et en interdisaient l’accès à l’homme afin qu’il ne trouvât pas l’arbre de vie, et aussi la vie éternelle. (Gen. 3:24 ; 4:16) Ce fut le sang d’Abel, pour lequel la terre avait ouvert la bouche afin de le recevoir, qui appela la vengeance divine. Depuis lors, tous les hommes et toutes les femmes qui sont morts ou ont été tués, et qui bénéficient de la rançon sacrificatoire du Messie, sont allés rejoindre Abel dans le schéol. (Eccl. 3:19-21) Le patriarche Jacob ne pensait pas que son fils bien-aimé Joseph fût assez méchant pour plonger son père dans la douleur en lui faisant accroire que lui-​même, Joseph, était descendu au schéol, contraignant ainsi les cheveux blancs de son vieux père à l’y rejoindre. — Gen 37:35 ; 42:38 ; 44:29, 31.

      6. Pourquoi dit-​on du schéol qu’il est insatiable, toujours plus grand et insondable ?

      6 Par conséquent, il apparaît clairement que le schéol ou “ enfer ” n’a pas été créé par Jéhovah Dieu comme un domaine que dirigerait Satan, puisque même les hommes fidèles au Dieu Très Haut y vont à leur mort. Ce séjour temporaire des morts a englouti des milliards d’humains. Il en demandera encore beaucoup avant que ce vieux monde de Satan le diable soit détruit à Armaguédon et que Jésus-Christ le Fils de Dieu commence son règne de mille ans. Jusque-là, le schéol sera avide et insatiable. “ L’enfer et l’abîme de perdition ne sont jamais rassasiés. ” “ Il y a trois choses insatiables, et une quatrième qui ne dit jamais : C’est assez. L’enfer, la matrice stérile, la terre qui ne se soûle point d’eau ; et le feu qui ne dit jamais : C’est assez. ” (Prov 27:20 ; 30:15, 16, Saci) Ceux qui mouraient de faim et de soif étaient si nombreux que le prophète dit : “ C’est pour cela que l’enfer a étendu ses entrailles, et qu’il a ouvert sa gueule jusqu’à l’infini. ” (És. 5:14, Saci) C’est parce qu’il en contient tellement et peut encore en contenir davantage qu’il passe pour insondable. Sa soif de victimes est semblable aux désirs de l’égoïste. — Job 11:8 ; Hab. 2:5.

      TOUS CEUX QUI Y HABITENT SONT SANS VIE

      7. À cause de quelle croyance les religionistes divisent-ils l’enfer ?

      7 Les instructeurs religieux de la chrétienté ont adopté les philosophies païennes relatives à l’âme humaine. Pour cette raison, ils ont tordu les Écritures afin d’enseigner que l’enfer est divisé en deux sections, l’une pleine de charme pour les justes, l’autre pleine de tourments diaboliques pour les injustes. Sur cette base, et conformément aux instructions du Vatican, ils essaient de nouveau d’effrayer les hommes par leurs systèmes religieux, calomniant Dieu en le représentant sous un faux jour, en dénaturant les faits et en prêchant des choses terrifiantes et mensongères sur le séjour et la condition des trépassés. En toutes ces choses, ils recourent à la doctrine païenne de l’immortalité de l’âme. Or, si notre âme est immortelle, d’après leur raisonnement, elle doit vivre en enfer. Mais puisque les bons et les mauvais vont tous deux en enfer, il serait injuste que ces deux catégories y aient le même destin et c’est pourquoi ils soutiennent l’existence de limbes ou lieu de repos et de félicité pour les bons et un lieu de tortures pour les méchants.

      8, 9. Que dit le nouveau catéchisme au sujet des limbes et des tourments de l’enfer ?

      8 Prenons un exemple : l’édition révisée du catéchisme No 3 de Baltimore, publiée le 21 avril 1949 à Paterson, New-Jersey, par la confrérie catholique, entreprend de répondre aux questions de son catéchisme à l’usage du “ monde moderne ”. En réponse à la question 95 : “ Qu’entendons-​nous dans le Symbole des Apôtres, lorsque nous disons que Christ est descendu en enfer ? ”, nous lisons : “ Nous voulons dire qu’après sa mort, l’âme de Christ est descendue en un lieu de repos appelé limbes, où les âmes des justes l’attendaient. (a) Le ciel a été fermé par le péché d’Adam. Les justes parmi les morts ne pouvaient monter au ciel avant que Christ n’eût racheté le péché de l’homme et supprimé ses conséquences. Ils attendaient leur rédemption dans les limbes. ”

      9 En réponse à la question 185 : “ Quels sont ceux qui sont punis dans l’enfer ? ”, le même catéchisme dit : “ Ceux qui sont punis de l’enfer, sont ceux morts dans l’état de péché mortel. Ils sont privés de la vision de Dieu et souffrent d’horribles tourments, spécialement celui du feu et ce pour toute l’éternité. (a) Les âmes en enfer ne peuvent jamais être secourues... Elles sont vouées à la compagnie des démons pour l’éternité. ”

      10. En enseignant ainsi, quelles sont les vérités bibliques qui sont rejetées ?

      10 Nous discernons ici l’erreur dans laquelle sont tombés les religionistes en acceptant la doctrine païenne de l’immortalité inhérente de l’âme humaine, et en rejetant la claire déclaration de Dieu : “ Voici que toutes les âmes sont à moi :... l’âme qui pèche sera celle qui mourra. ” (Éz. 18:4, Crampon) Cela inclut l’âme de Jésus lorsqu’il mourut pour le péché du monde, car il est dit en Ésaïe 53:10-12 : “ Quand son âme aura offert le sacrifice expiatoire... Parce qu’il a livré son âme à la mort. ” (Crampon) Lorsque Jésus mourut, il n’y avait donc pas d’âmes vivantes et conscientes en enfer, pas plus que de démons. Jésus lui-​même n’y était pas vivant et conscient et par conséquent il était incapable de prêcher aux morts. Non seulement il ne pouvait pas y prêcher, mais personne n’aurait pu l’entendre, car les textes d’Ecclésiaste 9:5 et 10 disent : “ Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront ; mais les morts ne savent rien... car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas. ” C’est pourquoi le psalmiste parle de ceux qui sont en enfer comme étant endormis dans leurs lits en disant : “ Si je fais mon lit dans l’enfer, t’y voilà. ” — Ps. 139:8, Vers. aut. angl.

      11. Qu’est-​ce que cela prouve en ce qui concerne “ l’homme riche ” en enfer ?

      11 Ce qui précède prouve que Jésus exprima une parabole et non une réalité lorsqu’il parla d’un certain homme riche et d’un mendiant nommé “ Lazare ” en disant : “ Le riche mourut aussi, et fut enseveli dans l’enfer. Or, levant les yeux, lorsqu’il était dans les tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. Et s’écriant, il dit :.. je suis tourmenté dans cette flamme ” (Luc 16:22-24, Glaire) Jésus n’a pas dit que, dans l’enfer littéral où sont enterrés les morts, il y aurait véritablement du feu. Il illustrait par une parabole le fait qu’une personne ici-bas peut mourir quant à de riches privilèges dont elle a pu jouir auparavant en accord avec l’alliance abrahamique, et ensuite subir de cuisantes épreuves sous le poids de la désapprobation divine, ceci en ce monde, jusqu’au jour où elle meurt réellement et cesse d’exister.a

      12. Pourquoi le cas et les paroles de Jonas ne contredisent-​ils pas la Bible en ce qui concerne l’“ enfer ” ?

      12 Oui, mais quelqu’un dira : Jonas cria du sein de la mer : “ J’ai crié au Seigneur du fort de mon affliction, et il m’a entendu : J’ai crié du ventre de l’enfer, et tu as entendu ma voix. ” (Jonas 2:3, Douay) Jonas n’était-​il pas vivant dans le “ ventre de l’enfer ” ? D’accord, mais cela ne prouve pas que ceux qui sont en enfer sont vivants, car Jonas n’était pas dans l’enfer littéral. Il était en vie dans le ventre d’un cétacé ou monstre marin. Il lui semblait presque impossible d’en sortir vivant, aussi pensait-​il que le ventre du poisson serait pour lui l’enfer, c’est-à dire le schéol ou le tombeau. Là il était aussi dans un endroit creux, un lieu invisible. Pour toutes ces raisons, il en parla comme du “ ventre de l’enfer ”. S’il avait été dans l’enfer véritable ou schéol, il n’aurait pas été vivant et capable de crier à Jéhovah Dieu. Des siècles plus tard Jésus déclara : “ Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. ” (Mat. 12:40) Jésus mort alla donc dans l’enfer réel ou schéol. Parce que Jonas se trouvait dans une grande détresse morale et mal à l’aise, physiquement dans le ventre du poisson, nous ne pouvons voir là une preuve que ceux qui sont dans l’enfer subissent d’“ épouvantables tourments ”. S’il en était ainsi, cela prouverait que Jésus dans l’enfer ou schéol a également enduré de terribles souffrances, car il se compara à Jonas. En, plus de cela, comme Jonas sortit de son “ enfer ”, de même Jésus est remonté de l’enfer. C’est pour cela que l’exemple de Jonas et ses paroles ne contredisent pas le reste de la Bible en ce qui concerne l’état des morts et de l’enfer.

      13. Le fait de “ descendre vivant dans l’enfer ” prouve-​t-​il qu’il y ait une vie quelconque ? Pourquoi ?

      13 Mais s’il n’y a pas de vie en ce lieu, pourquoi Moïse pria-​t-​il pour que certains rebelles “ descendent vivants en enfer ” ? Parce qu’il leur souhaitait simplement d’être enterrés vivants, mais il n’entendait pas par là qu’ils y conserveraient la vie. En confirmation de cela nous lisons : “ Ils descendirent tout vivants dans l’enfer étant couverts de terre, et ils périrent, du milieu du peuple. ” (Nomb. 16:30, 33, Saci) Un exemple identique nous est donné au Psaume 54:16 (Saci) où il est dit : “ Que la mort vienne les accabler ; et qu’ils descendent tout vivants dans l’enfer. ” Pour dépeindre comment certains intrigants parlent de dévorer tout vif un homme innocent, Proverbes 1:12 les cite comme disant : “ Dévorons-​le tout vivant comme l’enfer, et tout entier comme celui qui descend dans la fosse. ” (Saci) C’est ainsi que de tels textes ne prouvent pas qu’une âme humaine vit quelque part après la mort.

      14. Qu’advint-​il des corps de ceux qui vont au schéol ou enfer ?

      14 À propos de la création d’Adam, la Parole même de Dieu dit : “ Le premier homme Adam devint une âme vivante ”, et c’est à cette âme vivante que Dieu dit concernant le fruit défendu : “ Au jour que tu en mangeras, tu mourras certainement. ” (I Cor. 15:45 et Gen. 2:7, 16, 17, Darby) Quand Adam pécha en mangeant du fruit défendu, Dieu le condamna à mort en disant : “ Retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. ” (Gen. 3:19) Dieu n’a pas dit que les âmes d’Adam et d’Ève survivraient. Lorsque quelqu’un va au tombeau sans être embaumé, il tombe en poussière et cesse d’exister comme créature vivante et intelligente. C’est pourquoi les saintes Écritures déclarent que ceux qui descendent au schéol ou enfer quittent l’existence et deviennent finalement une matière informe et sans vie. Cela justifie Job qui dit : “ Le nuage se dissipe et passe ; ainsi celui qui descend au schéol ne remontera plus. ” (Job 7:9, Crampon) “ Comme la sécheresse et la chaleur absorbent l’eau des neiges, ainsi le schéol engloutit les pécheurs ” (Job 24:19, Crampon, Vers. Stand. Amér., Bover-Cantera) Tout ce qui précède réfute la description du schéol faite par la Hiérarchie catholique romaine, comme étant une place destinée à maintenir vivantes les âmes humaines supposées immortelles.

      COMMENT L’ÂME Y VA

      15. Comment la Bible désigne-​t-​elle le lieu où va l’âme après la mort ?

      15 Nous nous trouvons ici devant une question intéressante : L’endroit dont il s’agit n’étant pas destiné à préserver les âmes en vie, pourquoi les saintes Écritures disent-​elles que l’âme s’y rend ? La première fois que la Bible s’exprime ainsi, c’est dans la prophétie que l’apôtre Pierre applique à Jésus-Christ, où on peut lire : “ Parce que vous ne laisserez point mon âme dans l’enfer, et vous ne permettrez point que votre Saint éprouve la corruption. ” (Ps. 15:10 et Actes 2:27, 31, Saci) D’autres textes bibliques, montrant que l’âme humaine va à sa mort en enfer, disent : “ Vous avez, Seigneur, retiré mon âme de l’enfer ; vous m’avez sauvé du milieu de ceux qui descendent dans la fosse. ” “ Car vous avez usé d’une grande miséricorde envers moi, et vous avez retiré mon âme de l’enfer le plus profond. ” “ Qui est l’homme qui pourra vivre sans voir la mort ? et qui est-​ce qui retirera son âme de la puissance de l’enfer ? ” “ Vous le frapperez [l’enfant] avec la verge, et vous délivrerez son âme de l’enfer. ” — Ps. 29:4 ; 35:13 ; 88:49 ; Prov. 23:14, Saci.

      16. Dans quel sens “ l’âme ” de Jésus était-​elle dans le schéol ou enfer ?

      16 Ces versets ne peuvent être interprétés sans un grand effort d’imagination si l’on veut démontrer que les âmes humaines sont immortelles, et qu’une fois le cadavre enterré, cette âme invisible, immatérielle, demeure vivante en un lieu invisible pour y goûter la félicité et le bien-être dans les soi-disant “ limbes ”, ou endurer de terribles tourments dans le purgatoire ou l’enfer. Ce serait contredire la Bible qui déclare que les âmes humaines ne sont pas immortelles mais meurent, et que celles qui sont dans le schéol ou enfer sont inconscientes et inactives. L’âme humaine n’est pas séparée et distincte du corps de chair, et elle ne peut exister en dehors de lui. Il a fallu l’intervention divine pour que la combinaison du corps humain avec le souffle de vie fasse du premier homme Adam une âme vivante. La Bible parle d’une créature vivante comme d’une âme. Elle parle aussi de l’âme comme étant l’existence consciente et active de cette créature. En fait, le mot hébreu néphesch que la version du roi Jacques rend 428 fois par âme et 9 fois par créature est traduit également 119 fois par vie ; et le mot grec psukhê qui est traduit 58 fois par âme, est traduit aussi 40 fois par vie. Ainsi, lorsqu’on mit le cadavre de Jésus dans le sépulcre creusé dans le rocher au jardin de Gethsémané, il y demeura trois jours, mais son âme, c’est-à-dire son existence consciente et active, avait cessé d’exister. “ Il avait a livré son âme à la mort ”. Ainsi, avec son corps mort dans le tombeau et son existence consciente disparue, l’âme de Jésus était censée se trouver au schéol ou enfer. Il ne pouvait pas avoir une existence consciente, autrement dit posséder une âme séparée d’un corps. Tant que son corps humain resterait sans vie dans la tombe, son âme ou existence sensible serait aussi gardée par la tombe, le schéol ou enfer.

      17. Selon les Écritures, qui est-​ce qui est ressuscité par Dieu du schéol ou enfer ?

      17 Il est important de noter que la Parole inspirée de Dieu ne dit pas de Jésus : “ Tu ne laisseras pas mon CORPS dans l’enfer. ” D’autres textes scripturaux ne disent pas non plus que Dieu délivrerait du schéol ou enfer le corps humain dans lequel nous mourons. Elle dit de Jésus : “ Tu n’abandonneras pas mon AME au schéol [enfer]. ” Qu’est-​ce que cela prouve ? Que lors de la résurrection des morts, ce n’est pas le corps humain dans lequel une personne est morte que Dieu ressuscite, mais l’AME ou existence consciente en tant que créature. Il n’y a donc rien dans la Bible qui pourrait corroborer la théorie de la “ résurrection des corps ” contenue dans le soi-disant “ Symbole des Apôtres ”. Cela prouve aussi que ce ne fut pas le corps charnel dans lequel mourut Jésus qui remonta de l’enfer ou schéol. Avant que le corps mort de Jésus ne se soit corrompu dans la tombe, Dieu détruisit miraculeusement cette chair morte. — Actes 2:31 ; II Cor. 5:1.

      18, 19. a) Si le corps humain de Jésus fut dissout, comment l’âme de Jésus ressuscita-​t-​elle ? b) Les “ esprits des trépassés ” sont-​ils en enfer ? Pourquoi ?

      18 Perplexe, un lecteur s’écriera : “ Alors, puisque le corps de chair de Jésus n’a pas été ressuscité, pourquoi son âme n’est-​elle pas restée en enfer, et comment a-​t-​elle pu être délivrée et ressuscitée de l’enfer ? ” Nous répondons : L’âme ou existence consciente d’une créature ne peut exister séparément d’un corps, n’est-​ce pas ? Jésus abandonna aussi sa chair humaine en sacrifice, n’est-​ce pas ? En conséquence, Dieu ressuscita l’âme de Jésus de l’enfer ou schéol en lui donnant en récompense un corps NOUVEAU, un corps spirituel ou céleste dans une vie immortelle. C’est exactement ce que l’apôtre Pierre déclare : “ Aussi le Christ a souffert une fois la mort pour nos péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous ramener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais rendu vivant quant à l’esprit. C’est aussi dans cet esprit qu’il est allé prêcher aux esprits en prison. ” (I Pi. 3:18, 19, Crampon) Lorsque Jésus fut ressuscité, il fut relevé comme âme spirituelle puisqu’il avait reçu un corps spirituel, de même qu’il en avait un avant de devenir un homme parfait. Il ressuscita pour la vie dans le monde spirituel, et c’est pourquoi il put aller prêcher aux esprits en prison qui avaient désobéi à Dieu aux jours de Noé. Ces esprits désobéissants ou “ fils de Dieu ” descendirent du ciel, se matérialisèrent en hommes extraordinaires, épousèrent les filles des hommes qui étaient belles, et donnèrent naissance à une progéniture hybride. Lorsqu’ils dématérialisèrent leurs corps humains, lors du déluge, et retournèrent dans le domaine de l’esprit, Dieu permit qu’ils soient emprisonnés à cause de leur désobéissance. Si Jésus n’avait pas été ressuscité âme spirituelle, et si, de cette manière, il n’était pas retourné dans le règne spirituel, il n’aurait pas pu y prêcher aux esprits emprisonnés et transgresseurs. (Gen. 6:1-4) Mais dès lors Christ Jésus, “ rendu à la vie selon l’esprit ”, pouvait être exalté dans le ciel à la droite même de son Père, et bien au-dessus des anges. — Phil. 2:5-11 ; I Pi. 3:21, 22.

      19 Veuillez remarquer que Pierre ne dit pas que les “ esprits en prison ” étaient en enfer. Il est tout à fait antiscriptural de dire, comme de nombreux religionistes le font, que l’enfer, le schéol ou hadès est la “ demeure des esprits et des trépassés. ” C’est tout simplement s’abaisser au rang du démonisme et du paganisme que d’employer cette expression et de l’appliquer au lieu où vont les humains à leur mort. Il n’y a pas d’esprits (c’est-à-dire de personnes spirituelles) dans le schéol. L’Ecclésiaste (12:7) dit d’un homme qui meurt : “ Et que la poussière retourne à la terre, selon ce qu’elle était, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné. ” (Crampon) Lorsque sur le bois de torture Jésus allait rendre le dernier souffle, il ne dit pas : “ O enfer, entre tes mains je livre mon esprit. ” Selon Luc 23:46, Jésus dit : “ Père, je remets mon esprit entre vos mains. ” En disant cela, Jésus citait le Psaume 31:6. Cet esprit n’était autre que le pouvoir de vie venant de Dieu et qui animait Jésus. Seul Jéhovah Dieu pouvait le lui restituer, et de cette façon le ressusciter d’entre les morts.

      SES PORTES NE PEUVENT PRÉVALOIR

      20. Pourquoi les portes de l’enfer ne prévaudront-​elles contre l’Église de Christ ?

      20 Si l’enfer est un lieu de souffrances dans un purgatoire pour les uns et de tourments éternels pour les autres, tous exposés à une chaleur plus intense que celle dégagée par l’explosion de la bombe atomique, alors Jésus, depuis sa résurrection, serait donc responsable de leurs souffrances atroces. Comment cela ? Mais oui, puisque Jésus ressuscité dit à l’apôtre Jean : “ Je suis le Premier et le Dernier, et le Vivant ; j’ai été mort, et voici que je suis vivant aux siècles des siècles ; je tiens les clefs de la mort et de l’enfer. ”b (Apoc. 1:18, Crampon) En possédant les clefs, Jésus peut délivrer les morts, non seulement de l’état de mort, mais aussi de l’enfer ou hadès. Jésus fut le premier que Jéhovah Dieu, par son pouvoir direct seulement et sans aide, a ressuscité d’entre les morts. Jésus est aussi le dernier que Dieu a ainsi ressuscité, car dès lors, Jéhovah emploie son Fils Jésus-Christ pour ressusciter tous les autres morts qui sont dans les tombeaux. C’est pourquoi Jésus dit à Pierre : “ Et moi, je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. ” (Mat. 16:18, Crampon) Que la Hiérarchie catholique romaine se rende donc à l’évidence que Jésus n’a pas dit à Pierre qu’il lui donnait les clefs de l’enfer ! Trente ans environ après la mort de Pierre Jésus lui-​même déclara à l’apôtre Jean qu’il détenait les clefs de la mort et de l’ENFER. Ces clefs étant en la possession de Jésus, les “ portes de l’enfer ” ne peuvent prévaloir contre son Église ou congrégation de disciples. Pourquoi ? Parce qu’il a le pouvoir de les délivrer, et il le fait au temps marqué.

      21. Les portes de l’enfer donnent-​elles accès à la vie ? Qu’est-​ce qui est apparenté aux portes de l’enfer ?

      21 L’expression les “ portes de l’enfer ” remonte loin. Sept siècles avant Jésus, Ézéchias, roi de Jérusalem, pensant qu’il était sur le point de mourir s’écria : “ Dans la paix de mes jours je m’en vais aux portes du schéol. ” Il s’attendait à y séjourner dans la mort et non pas à y vivre dans la félicité et un bien-être paradisiaques ; c’est ce qu’il ajouta en disant : “ Car le schéol ne vous célèbre pas, la mort ne chante pas vos louanges ; ceux qui descendent dans la fosse n’espèrent plus en votre fidélité. ” (És. 38:10, 18, Crampon) On parlait même de la mort comme ayant des portes. “ Alors le Seigneur parla à Job du milieu d’un tourbillon, et lui dit : Les portes de la mort vous ont-​elles été ouvertes ? Les avez-​vous vues ces portes noires et ténébreuses ? ” (Job 38:1, 17, Saci) Le roi David reconnaissant s’adressa à Jéhovah Dieu en ces termes : “ Toi qui me fait remonter des portes de la mort, afin que je puisse raconter toutes les louanges, aux portes de la fille de Sion. ” (Ps. 9:14, 15, Crampon) Et le Psaume 107:18 (Crampon) dit des désobéissants : “ Leur âme avait en horreur toute nourriture, et ils touchaient aux portes de la mort. ”

      22, 23. a) Quand les portes de l’enfer s’ouvrent-​elles ? b) Grâce à quoi les âmes composant l’Église prévaudront-​elles contre les portes et comment ?

      22 Lorsqu’un homme meurt, les portes de la mort s’ouvrent pour le recevoir, et une fois enseveli, les portes de l’enfer, du schéol ou hadès, s’ouvrent aussi pour le recevoir. Mais aucune de ces portes n’a prévalu contre Jésus, parce qu’il fut fidèle à Dieu jusqu’à la mort, c’est pourquoi le Dieu tout-puissant promit de le ressusciter. Ni les portes de l’enfer, ni celles de la mort ne prévaudront contre l’Église des disciples de Jésus, ni ne pourront les retenir à tout jamais puisqu’ils auront prouvé leur fidélité jusqu’à la mort, à l’exemple de ce dernier. Car Jésus ressuscité a tout pouvoir dans le ciel et sur la terre, et il possède en outre les clefs de la mort et de l’enfer. Il peut donc s’en servir et ouvrir les portes de l’enfer pour ressusciter les morts, et c’est ce qu’il a promis de faire. (Apoc. 1:18 ; 2:10) Il délivrera ou ressuscitera leur âme, non comme créatures ayant la vie humaine, mais comme créatures ayant la vie spirituelle dans les cieux.

      23 En ce qui concerne leur résurrection, les textes de I Corinthiens 15:37, 38, 42, 44, déclarent : “ Et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps qui sera un jour ; c’est un simple grain, soit de blé, soit de quelque autre semence : mais Dieu lui donne un corps comme il l’a voulu, et à chaque semence il donne un corps qui lui est propre. Ainsi en est-​il pour la résurrection des morts. Semé dans la corruption, le corps ressuscite, incorruptible ; semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. ” (Crampon) Après quoi, ils seront pour toujours des âmes spirituelles, revêtues de l’immortalité et de l’incorruptibilité. Ce sont ceux dont il est écrit : “ Car la trompette retentira et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. ” (I Cor. 15:52, 53, Crampon) Ces textes s’appliquent également à l’apôtre Pierre, puisqu’il doit être délivré des portes de l’enfer, à l’aide des “ clefs ” dont Jésus se servira.

      IL N’Y A PAS DE FEU EN ENFER

      24. Qu’est-​ce que le clergé essaie de mettre en enfer, et pourquoi ?

      24 Ne craignez rien ! Nulle part dans le schéol, hadès ou enfer il n’y a de feu : c’est ce qu’enseigne la pure Parole de Dieu. Afin d’effrayer les ignorants pour les introduire dans leurs systèmes religieux et les soumettre à leur hiérarchie religieuse, les ecclésiastiques de la chrétienté ont essayé de mettre du feu dans le schéol, hadès ou enfer. Ce qu’ils ont fait en traduisant par enfer un mot qui a une tout autre signification, à savoir le mot grec géhenna. Le fait est qu’ils rendent par un seul mot enfer trois mots grecs différents : Hadès, géhenna et tartaros. De cette façon, ils laissent les gens ignorants croire que ces trois mots ont la même signification et désignent un seul et même lieu. Nous sommes de bonne foi envers nos lecteurs lorsque nous disons que les trois mots en question s’appliquent à des choses différentes. “ Tartarus ” ne figure qu’une fois en II Pierre 2:4 (Confr. cath.) et ne concerne pas des créatures humaines, mais des anges célestes qui péchèrent. Ce mot n’a aucun rapport avec schéol ou hadès. Quant à la géhenne, c’était un endroit au sud-ouest de Jérusalem et hors des murs de la ville que l’on appelait ainsi. On y entretenait du feu, il est vrai, mais les Juifs n’appelèrent jamais ce lieu schéol ou hadès. Dans son sermon sur la montagne, Jésus dit : “ Et moi, je vous dis : Quiconque se met en colère contre son frère sera justiciable du tribunal ; et qui dira à son frère : Raca ! (imbécile, note de la version de Botte) sera justiciable du Sanhédrin ; et qui lui dira : Fou ! sera justiciable pour la géhenne du feu. ” — Mat. 5:22, Crampon, Spencer, Confr, cath., Bover-Cantera.

      25. Que désigne le mot géhenne, et pourquoi ?

      25 Dans sa note marginale sur le mot “ géhenne ” mentionné dans ce verset, Spencer dit : “ En hébreu, gé-Hinnom ou vallée de Hinnom, était une vallée située au sud de Jérusalem, où était adoré le dieu païen Moloch au temps des méchants rois d’Israël. À la suite de réformes entreprises par Josias, ce culte idolâtre fut aboli, et la vallée maudite pour toujours. Plus tard, les Juifs l’utilisèrent comme dépotoir pour tous les détritus : cadavres d’animaux et de criminels. Afin d’éviter des infections, des feux étaient constamment entretenus, et la place devint en quelque sorte une figure du châtiment qui attend les damnés. ” Même l’explication du mot “ géhenne ” dans la traduction de 1941 de la Confrérie catholique nous montre que les criminels n’étaient pas jetés vivants dans la géhenne pour y être torturés dans le feu et le soufre, mais que c’était l’endroit “ où les corps des criminels étaient brûlés après exécution de la sentence ”. Étant considérés comme trop vils pour être ressuscités des morts, ils étaient jetés dans cette vallée pour être détruits par les vers ou par les feux de soufre. Ils n’étaient donc pas mis au tombeau, et n’allaient pas au schéol, hadès, enfer ou tombeau commun à toute l’humanité. Partant de là, la géhenne devint le symbole de la destruction complète : l’anéantissement.

      26. Comment Jésus montre-​t-​il qu’il n’y a pas de vie dans la géhenne et pourquoi nous devons craindre Dieu ?

      26 Il n’y a pas âme qui vive dans la géhenne, donc aucune torture des âmes humaines n’y est possible après la mort. Jésus le démontra on ne peut plus clairement lorsque, recommandant à ses disciples de prêcher hardiment l’évangile “ sur les toits ”, il dit : “ Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut perdre l’âme et le corps dans la géhenne. ” (Mat. 10:28, Crampon, Spencer, Bover-Cantera) En tuant notre corps, nos ennemis nous envoient au schéol, hadès ou enfer, mais ce faisant ils ne peuvent détruire notre âme. Notre âme ou vie consciente cesse donc pour un temps, mais elle n’est pas détruite pour toujours. Pourquoi ? Parce que Dieu a promis de ressusciter du schéol ou hadès ceux qui lui sont fidèles. Il le fera sous le règne de Christ, et lorsqu’il se servira de Jésus pour ressusciter ses disciples, il les revêtira de l’immortalité dans le domaine spirituel. Pourquoi alors craindrions-​nous nos ennemis qui peuvent nous tuer si Dieu le permet pour lui prouver notre fidélité ? Au lieu de craindre les ennemis, nous devrions plutôt craindre Dieu. Pourquoi ? Parce qu’il peut détruire à la fois notre corps et notre âme dans la géhenne, qui signifie l’état de destruction de laquelle il n’y a pas de résurrection pour l’âme.

      27, 28. Comment Dieu peut-​il jeter des créatures dans la géhenne et qu’est-​ce que cela signifie ?

      27 Pareillement Jésus disait : “ Je le dis à vous, mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et qui après cela ne peuvent rien faire de plus. Mais je vais vous apprendre qui vous devez craindre : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne ; oui, je vous le dis, craignez celui-là. ” (Luc 12:4, 5, Crampon, Spencer, Nàcar-Colunga) Vous voyez donc que ni pape, ni cardinal, ni ecclésiastique, ni politicien pas plus que les autorités militaires ne peuvent nous précipiter dans la géhenne pour avoir obéi aux commandements de Dieu, car la destruction qu’ils veulent nous attirer, Dieu le Tout-Puissant peut toujours l’annuler en nous ressuscitant des morts par Christ Jésus le Roi. C’est pourquoi nous devons craindre Jéhovah Dieu et ne pas lui désobéir, même lorsque les ordres et commandements des hommes sont en contradiction avec ses commandements. Non que la géhenne dans laquelle il peut nous jeter signifierait les tourments éternels dans le feu et le soufre littéraux, ce qui serait impossible puisque nos âmes humaines ne sont pas immortelles. Mais parce que le fait de nous jeter dans la géhenne, après la mort de notre corps et de notre âme, signifierait que Dieu nous condamne de telle sorte qu’une résurrection de l’âme dans le Monde Nouveau soit impossible.

      28 Cela signifierait la destruction absolue de l’âme ou existence de la créature, son exclusion éternelle, comme âme, de toute vie en quelque lieu que ce soit. C’est le “ châtiment éternel ” dont parla Jésus dans la parabole des brebis et des boucs, châtiment qu’il symbolisa comme le “ feu éternel, qui a été préparé pour le diable et ses anges ” et qui est l’opposé de la “ vie éternelle ” à laquelle ses justes “ brebis ” accèdent dans le Monde Nouveau sous le règne de Christ. (Mat. 25:41, 46, Crampon) Indubitablement, celui qui est à craindre c’est Jéhovah Dieu, lui qui contrôle la résurrection des âmes, et qui peut donc infliger le châtiment éternel.

      29. Qu’est-​ce qui peut enflammer la langue ? De quelle façon ? Quel en est le résultat ?

      29 Puisque les traducteurs rendent les mots synonymes schéol et hadès par “ enfer ”, c’est une erreur grossière de leur part d’employer les expressions “ feu de l’enfer ” et “ l’enfer de feu ” ou encore “ enfer en feu ”, comme c’est le cas en Matthieu 5:22 et 18:9, Marc 9:47 et Jacques 3:6. Il n’y a pas de feu dans le schéol ou hadès. Par égard pour la vérité, les traductions devraient être rendues plus exactement par “ la géhenne de feu ”, et le texte de Jacques 3:6 devrait se lire : “ La langue aussi est un feu... étant elle-​même enflammée par la géhenne. ” Cela ne veut pas dire que nos langues indomptables seraient un feu littéral et seraient enflammées par le feu de la géhenne qui brûlait au dehors de Jérusalem au temps de Jacques. Voici l’interprétation correcte de ce verset : La langue peut être la cause de conversations nuisibles, aussi destructrices qu’un conflit, et le mauvais usage qu’en fait son propriétaire peut l’amener au châtiment éternel symbolisé par la géhenne. C’est pourquoi Jacques attire notre attention sur la grande responsabilité qu’assume un homme lorsqu’il enseigne des choses spirituelles, car il est responsable devant Dieu et il doit enseigner uniquement la vérité à ceux qui l’écoutent. C’est pourquoi, lorsque nous pensons aux religionistes de la chrétienté et à leurs fausses interprétations des Écritures au sujet du hadès, du schéol, de la géhenne, de l’âme et autres doctrines, il y a de sérieuses raisons de craindre pour eux. Jésus disait aux scribes et aux pharisiens, leurs hypocrites prédécesseurs : “ Serpents, engeance de vipères, comment éviterez-​vous d’être condamnés à la géhenne ? ” (Mat. 23:33, Crampon) Ne craignons pas de tels hommes qui cherchent à nous faire peur en propageant de bas et vils mensonges qui déshonorent Dieu. Craignons le Dieu de vérité et apprenons à le connaître conformément à la vérité.

      LA DESTRUCTION DU HADÈS

      30. Comment l’enfer sera-​t-​il détruit, et qu’est-​ce qui le garantit ?

      30 Voilà qui paraîtra étrange et absurde à beaucoup de religionistes, mais Dieu a le dessein bien arrêté de détruire par Christ le schéol, hadès ou enfer. Il y a dix-neuf siècles, lorsqu’il ressuscita Jésus d’entre les morts, ce fut le commencement de cette destruction. Comment cela ? Parce qu’il ne laissa pas l’âme de Jésus en enfer ; et l’apôtre Paul nous fait connaître que la résurrection de Jésus est une garantie de la résurrection de tous les autres qui sont dans les tombeaux, c’est-à-dire dans le schéol ou hadès. “ Mais maintenant le Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui se sont endormis. Car, puisque par un homme est venue la mort, c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous seront vivifiés dans le Christ. ” Jésus ajoute à cela : “ Car l’heure viendra, en laquelle tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix. Et ils en sortiront... en résurrection. ” (Jean 5:28, 29, David Martin) Ainsi, l’enfer, le schéol ou hadès, est destiné à être détruit et pour cela il sera vidé de tous ses occupants. Il sera également détruit parce que Jésus-Christ donna sa vie en sacrifice pour annuler ce qui conduit les hommes à la mort et au tombeau, à savoir le péché hérité d’Adam. L’Apocalypse ou révélation, dernier livre de la Bible, décrit symboliquement comment cela se produira sous le règne de Dieu par Christ Jésus. Nous y lisons :

      31. Comment les textes d’Apocalypse 20:11-15 décrivent-​ils la destruction de l’enfer ?

      31 “ Puis je vis un grand trône éclatant de lumière et Celui qui était assis dessus : devant sa face la terre et le ciel s’enfuirent et il ne fut plus trouvé de place pour eux. Et je vis les morts, grands et petits, debout devant le trône. Des livres furent ouverts ; on ouvrit encore un autre livre, qui est le livre de la vie ; et les morts furent jugés, d’après ce qui était écrit dans ces livres, selon leurs œuvres. La mer rendit ses morts, la Mort et l’Enfer rendirent les leurs ; et ils furent jugés chacun selon ses œuvres. Puis la Mort et l’Enfer furent jetés dans l’étang de feu : — c’est la seconde mort, l’étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé inscrit dans le livre de la vie fut jeté dans l’étang de feu. ” — Apoc. 20:11-15, Crampon.

      32. D’après cette preuve qu’est-​ce que l’enfer n’est pas et que rend-​il ?

      32 Nous devons faire attention et observer qu’ici l’enfer ou hadès est décrit comme n’étant pas l’“ étang de feu ”. La traduction Étheridge de la version syriaque du texte ci-​après prouve que le hadès ou enfer est exactement ce qu’est le schéol en hébreu : “ Et la mer rendit les morts qui étaient en elle, et la mort et le SHIUL rendirent les morts qui étaient en eux. Et ils furent jugés chacun selon leurs œuvres, Et la mort et le SHIUL furent jetés dans l’étang de feu, qui est la seconde mort. ” (Apoc. 20:13, 14)c Ce sont des morts qui sont rendus, et non des vivants, d’où il ressort que les habitants du hadès ou schéol sont inconscients, inactifs, sans vie et non immortels. Que le hadès ou schéol où ils ont été et d’où ils reviennent est bien le tombeau, cela nous est montré par la traduction catholique romaine moderne de Spencer qui dit : “ La mer rendit ses morts ; et la Mort et le Tombeau rendirent les leurs ; et ils furent jugés chacun selon ses œuvres. Puis la Mort et le Tombeau furent jetés dans l’Étang de Feu. C’est la seconde mort — l’Étang de Feu. ” Apoc. 20:13, 14, Spencer.

      33. Quelles questions sont soulevées par le fait de jeter l’enfer dans l’étang de feu ?

      33 Il se peut que, désireux de donner le sens traditionnel d’enfer à l’expression “ l’étang de feu ”, cet ecclésiastique catholique romain ait traduit hadès par “ tombeau ”. Mais si le schéol ou hadès est pour le clergé de la chrétienté un moyen d’effrayer les gens en leur faisant accroire que ce lieu serait un lieu d’horribles souffrances dans un feu de soufre littéral, alors nous nous demandons à quoi rime le fait de jeter un tel lieu de feu et de soufre dans un “ étang de feu ” ? Quel en est le but ? Oui ! mais objectera quelqu’un : vous oubliez que le schéol, hadès ou enfer, est divisé en deux régions, à savoir le paradis ou lieu de repos des justes, et la géhenne ou lieu de châtiment des méchants.d Cependant, nous répondons que nous n’oublions pas cette fausse interprétation du hadès ou schéol des Écritures, qui induit les religionistes eux-​mêmes en erreur. Non seulement ils affirment que l’endroit est divisé en deux parties, mais que lorsque Jésus monta au ciel, quarante jours après sa résurrection, il y emmena ces justes avec lui dans le paradis enseigné par les religieux et que ce paradis est maintenant en la présence de Dieu. Si tel était le cas, il s’ensuivrait que lorsque la résurrection et le jugement dont il est question en Apocalypse 20:11-15 auront lieu, il n’y aura plus de paradis dans le schéol ou hadès, mais seulement la fournaise de tourments des religieux. Précipiter le hadès dans l’étang de feu équivaudrait alors à jeter une fournaise dans une autre fournaise. Laissons les religionistes s’expliquer à ce sujet et nous en donner le sens.

      34. Que signifie le fait de jeter l’enfer dans l’étang de feu ? Comment cela a-​t-​il lieu ?

      34 Selon les Écritures inspirées, précipiter le hadès ou schéol dans l’“ étang de feu ”, signifierait détruire l’enfer. L’apôtre Jean n’explique pas que l’“ étang de feu ” est littéralement un lac de feu, mais il dit : “ C’est la seconde mort-​l’Étang de Feu. ” Y jeter une chose quelconque signifie donc sa mort, sa destruction. Y jeter le hadès signifie donc détruire le hadès ou l’enfer, en détruisant ce que l’enfer représente, c’est-à-dire la tombe. Lorsque tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront la voix du Fils de l’homme, Christ Jésus le Roi, et reviendront en une résurrection, ce miracle videra tous les tombeaux. Il n’y aura plus de tombeaux, il n’y aura plus d’enfer, de la même façon qu’ôter les corps d’un cimetière pour en utiliser le terrain à d’autres fins signifie la destruction de ce cimetière. Christ Jésus accomplira cette œuvre peu de temps avant la fin de son règne millénaire, car tous ceux qui ressusciteront pour avoir l’occasion d’obtenir la vie éternelle sur la terre doivent être mis à l’épreuve pour être jugés définitivement à la fin des mille ans.

      35. Comment la mort sera-​t-​elle aussi jetée dans l’étang de feu ?

      35 Le test de leur dévouement à la justice ou au péché volontaire se fera par le relâchement de Satan et de ses démons pour un peu de temps, de l’abîme où ils sont retenus, afin de servir comme tentateurs. Tous les humains qui résisteront à Satan en manifestant une fidélité incorruptible au Roi de Jéhovah et à son Gouvernement Théocratique, se verront accorder la vie éternelle dans le paradis terrestre. Ceux qui céderont à Satan et à ses démons et qui seront jugés indignes de la vie éternelle, se verront jetés non pas de nouveau dans le hadès, le Schéol ou enfer, car ce lieu aura alors été détruit et ne sera plus jamais occupé. Le jugement divin dit : “ Quiconque ne fut pas trouvé inscrit dans le livre de la vie fut jeté dans l’étang de feu. ” (Apoc. 20:15, Crampon) Puisque l’étang de feu symbolise la seconde mort, ceux qui ne figurent pas dans le livre sont donc détruit pour l’éternité, corps et âme, dans la géhenne. Leur mort est la “ seconde mort ” et non la mort héritée d’Adam. La mort adamique ne remplira plus le hadès ou schéol, parce que le Roi aura annulé tout péché héréditaire. Il aura relevé du péché et de la condition mortelle qu’ils héritèrent d’Adam tous ceux qui méritent la vie éternelle. De cette manière, la mort également sera “ jetée dans l’étang de feu ” et ne sera plus. “ Car il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds. Le dernier ennemi qui sera détruit c’est la mort. ” “ Et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. ” I Cor. 15:25, 26 et Apoc. 21:4, Crampon.

      [Notes]

      a Voir l’article “ Le pauvre consolé ” dans la brochure Réfugiés, l’article “ L’homme riche en enfer ” dans la brochure L’au-delà et Le Monde Nouveau, (angl.) pages 359-361

      b Le Dr F. A. Spencer, catholique romain, traduit ici “ hadès ” par “ tombeau ”, comme il le fait en Apocalypse 8:8, et 20:13, 14.

      c Les Actes des apôtres et les Épîtres, (en anglais) traduits de la Peschitto ou ancien syriaque par J. W. Étheridge, M, A., Londres, 1899.

      d Voir la note marginale en Luc 16:23 dans la traduction de F. A. Spencer, angl.

  • Annulation du pacte avec l’enfer
    La Tour de Garde 1950 | 15 janvier
    • Annulation du pacte avec l’enfer

      1. Comment certains se figurent-​ils maintenant avoir fait un pacte avec l’enfer ?

      ENCORE un point pour terminer notre exposé ! Nous vivons au “ temps de la fin ” de ce monde ; le moment est venu d’abandonner ce vieux monde pour entrer dans le Monde Nouveau purifié et juste de Dieu. Comme aux jours de Noé, l’humanité se trouve en face de la mort et de la destruction, non par une troisième guerre mondiale possible avec des armes atomiques et bactériologiques, mais par la guerre universelle d’Armaguédon, la bataille de Dieu, dirigée par son Roi Christ Jésus. Comme ce fut jadis le cas de Jérusalem, les religionistes, les chefs politiques et commerciaux actuels de la chrétienté essayent d’échapper à la mort par des combinaisons et stratagèmes de conception humaine. Dans le langage de la prophétie qui est aujourd’hui d’actualité, ils disent : “ Nous avons fait un pacte avec la mort, nous avons contracté une alliance avec l’enfer : lorsque les maux se déborderont comme des torrents, ils ne viendront pas jusqu’à nous, parce que nous avons établi notre confiance dans le mensonge, et que le mensonge nous a protégés. ” (És. 28:15, Saci) Par la diplomatie secrète, les alliances internationales, par la participation à des traités militaires, tous contraires à la vérité du Royaume de Dieu, ils se croient en sécurité pour l’avenir, quand bien même le pire arriverait. En cela, ils pensent avoir traité alliance avec la mort si bien que celle-ci les épargnera. Ils ont, pensent-​ils, fait un pacte avec l’enfer de sorte que celui-ci n’ouvrira pas ses portes devant eux et qu’ils ne descendront pas au tombeau.

      2. Comment leur alliance avec l’enfer et la mort sera-​t-​elle détruite ?

      2 Jéhovah Dieu montre qu’ils se sont trompés, car à Armaguédon, la bataille de Dieu, il réduira à néant toutes leurs combinaisons destinées à assurer égoïstement leur sécurité personnelle. Il ajoute : “ L’alliance que vous aviez contractée avec la mort sera rompue, et le pacte que vous aviez fait avec l’enfer ne subsistera plus ; lorsque les maux se déborderont comme un torrent, vous en serez accablés. Aussitôt qu’ils se répandront, ils vous emporteront. ” (És. 28:17-19, Saci) Lorsque le châtiment d’Armaguédon passera sur toute la terre, tous leurs projets de paix en ce vieux monde seront anéantis. Leur prétendu pacte fait avec la mort et l’enfer ou tombeau se révélera n’être qu’un chiffon de papier, et ils descendront dans la mort et la destruction en tant qu’adversaires de Jéhovah Dieu et de son Royaume par Christ Jésus. Ils ont aimé les mensonges.

      3. Quels sont ceux qui échapperont à la mort et à l’enfer à Armaguédon, et comment ?

      3 Cependant, à Armaguédon, il y aura une multitude innombrable qui ne sera pas touchée par la mort et qui ne descendra pas en enfer, au schéol ou tombeau. Il s’agit des personnes de bonne volonté qui prennent garde à “ cet évangile du Royaume ” que prêchent maintenant les témoins de Jéhovah. Ils échapperont à la mort et à l’enfer ou tombeau, mais non pas en se joignant aux conducteurs de la chrétienté qui font alliance avec la mort et l’enfer, car ce n’est pas par des moyens humains qu’ils pourraient échapper. En effet, le Psaume 88:49 (Saci) dit : “ Qui est l’homme qui pourra vivre sans voir la mort ? et qui est-​ce qui retirera son âme de la puissance de l’enfer ? ” Dieu peut empêcher ses fidèles de voir la mort et leur épargner de descendre en enfer, au schéol, hadès ou tombeau, comme il l’a promis aux personnes de bonne volonté pour la fin de ce monde. En abandonnant les choses impies et mortifères du monde présent, ils recherchent la justice de Dieu et l’humilité. Pourquoi ? “ Peut-être serez-​vous épargnés au jour de la colère de l’Éternel. ” (Soph. 2:3) De même que Noé et sa famille cachés dans l’arche échappèrent à la mort et à l’enfer lors du déluge, ces personnes de bonne volonté consacrées à Dieu trouveront, elles aussi, sous sa protection, un lieu sûr pour s’y cacher le jour d’Armagmédon, afin de survivre et d’entrer dans son Monde Nouveau sous le règne de Christ. Alors elles vivront à toujours.

  • Extrait de l’Annuaire 1950 des témoins de Jéhovah
    La Tour de Garde 1950 | 15 janvier
    • Extrait de l’Annuaire 1950 des témoins de Jéhovah

      (suite du numéro précédent)

      Cet homme riche avec qui Jésus conversa, reçut une réponse indiquant comment gagner la vie éternelle. Suivit-​il le conseil donné ? Non ! Ce jeune homme possédait probablement une individualité exceptionnelle, et, selon toute vraisemblance, il menait une vie conforme à la loi de Dieu. Entre autres qualités remarquables, le dialogue révéla qu’il aimait son prochain comme lui-​même. De toute évidence il n’opprimait pas les pauvres. Il avait sans doute gagné ses richesses par de durs efforts personnels et par une administration honnête de ses biens. Donc, si quelqu’un est riche ou acquiert de grandes richesses par son propre travail, il n’y a pas grand mal en ce fait même. La question qui se pose au riche aujourd’hui est de savoir comment il employera ses richesses. Si tu donnes aux pauvres dit Jésus, “ tu auras un trésor dans les cieux ”. Une autre condition est cependant requise pour obtenir la vie éternelle : “ Viens, et suis-​moi. ” Employer ses richesses pour l’avancement de la vraie adoration du Dieu Très-Haut, c’est user de ses “ grands biens ” de la bonne manière. Jésus donna à ce jeune homme les conseils les meilleurs, afin qu’il gagne la vraie joie de vivre. L’Instructeur voulait qu’il soit riche en bonnes œuvres, qu’il ait un trésor dans le ciel. Mais comme la plupart, cet homme riche désirait conserver ce qu’il estimait être son bien propre. Il avait travaillé pour acquérir ces richesses, et selon lui, elles lui appartenaient de droit. Personne ne devait y toucher, et il n’y avait aucune raison pour les distribuer. Il oubliait que “ comme il est sorti du ventre de sa mère, il s’en retourne nu ainsi qu’il était venu, et pour son travail il n’emporte rien qu’il puisse prendre dans sa main ”. (Eccl. 5:14) Ses biens terrestres ne lui procureraient pas la vie éternelle.

      Supposons que ce jeune homme riche ait voulu suivre Jésus sans vendre tout ce qu’il avait pour le distribuer aux pauvres. Pouvait-​il suivre le Seigneur et continuer à s’occuper de ses biens terrestres ? Impossible ! Christ Jésus était un homme très occupé, prenant soin des intérêts du Royaume. Il allait de ville en village, sillonnant le pays entier, prêchant la bonne nouvelle du Royaume. Ses disciples le suivaient et se laissaient instruire. Il ne pouvait restreindre son action à une région quelconque pour s’occuper de troupeaux, de terres, ou de biens ; et il en allait de même pour ses disciples s’ils désiraient prêcher l’évangile du Royaume dans toute la nation d’Israël. Jésus n’avait même pas où reposer la tête, encore moins une maison qui aurait été son “ chez soi ”. Non, l’homme riche n’aurait jamais pu suivre Jésus tout en conservant ses “ grands biens ”.

      Comme au premier Adam, Jéhovah donna tout le nécessaire à Jésus, le second Adam. Le fils de Dieu avait la nourriture, le vêtement et l’abri nécessaire. Il était le bienvenu chez ceux qui aimaient la vérité et la justice. Jésus savait que l’ouvrier mérite son salaire, et il travaillait dans l’intérêt du Royaume de Dieu. Les nécessités de la vie lui étaient assurées. Pourquoi alors essayer d’accumuler de grandes richesses ? Nourriture et vêtement lui suffisaient.

      Jésus cherchait des disciples à temps complet pour voyager avec lui et faire le même travail que lui, des personnes qu’il pourrait envoyer pendant des semaines, des mois, en différents lieux, pour y accomplir une œuvre semblable à celle qu’il accomplissait, afin d’amener les gens à la repentance. Il cherchait des personnes sur qui il pourrait compter, des personnes qui apprendraient et prêcheraient ensuite “ Le royaume des cieux est proche ”. Rien ne devait entraver leur service pour Dieu. Ces personnes ne devaient pas être comme la majorité, si occupée, qui n’accorde plus de temps aux choses réellement importantes. Vous souvenez-​vous du récit de Jésus lorsqu’il parla d’un homme qui prépara un grand souper, y invitant de nombreuses gens ? Ce fut une occasion de grandes réjouissances, et cet homme envoya son serviteur pour convoquer ceux qu’il voulait avoir à la fête. Mais les invités, parce qu’ils avaient des biens et des affaires qui les intéressaient plus que le festin de cet homme, répondirent à l’invitation : “ J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; excuse-​moi, je te prie. Un autre dit : J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je vais les essayer ; excuse-​moi ; je te prie. Un autre dit : Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne puis aller. ” (Luc 14:18-20) II en va ainsi aujourd’hui. Les gens sont tellement absorbés par leurs propres occupations qu’ils n’ont plus de temps pour s’occuper des intérêts du Roi. Ils n’ont plus de temps pour entrer dans la joie du Seigneur et pour se réjouir avec le Maître en accomplissant le travail le plus important qui soit aujourd’hui. Ils se créent de grands obstacles par amour de l’argent.

      C’était très dur à l’homme riche de se dépouiller de tous ses biens pour acquérir un trésor dans le ciel. De nos jours, beaucoup de personnes trouvent dur aussi de sacrifier

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