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  • Donnant de l’impulsion à l’expansion théocratique au Chili, en Bolivie, au Par
    La Tour de Garde 1954 | 1er septembre
    • Donnant de l’impulsion à l’expansion théocratique au Chili, en Bolivie, au Paraguay

      (Suite du numéro précédent)

      UN CONGRÈS DANS LA PLUS HAUTE CAPITALE DU MONDE

      NOUS quittons maintenant frère Knorr qui va partir pour l’Argentine et retournons chez frère Henschel qui resta à Lima (Pérou) jusqu’à la fin de l’assemblée qui se tenait dans cette ville, puis prit l’avion pour la Bolivie, le jour suivant, lundi 7 décembre.

      Le touriste qui vole de Lima (Pérou) à La Paz (Bolivie) peut trouver peu intéressante la première partie de son voyage parce qu’au-dessous de lui s’étendent les déserts de sable du littoral aux coteaux des Andes. Mais bientôt on se trouve au-dessus d’Arequipa qui, avec son herbe verdoyante, procure un agréable changement. Après l’avoir survolée l’avion suit les profondes vallées des Andes, volant de plus en plus haut vers la ville appelée “ la plus haute capitale du monde ” — La Paz.

      Les eaux du célèbre lac Titicaca avaient des reflets bleus à la lumière du soleil et scintillaient autour des petits bateaux à voiles traçant leur route à travers les îles. De l’autre côté du lac était une rangée des puissantes Andes d’un blanc resplendissant sous les rayons du soleil qui descendaient entre les épais nuages blancs flottant paresseusement dans le ciel bleu. Là était le sommet des montagnes et cela signifiait que La Paz n’était pas éloigné. Le temps, d’habitude mauvais en décembre, était bon et ainsi l’atterrissage sur la piste de terre de l’aérodrome, à 4 000 mètres au-dessus du niveau de la mer, fut rapidement effectué.

      Un groupe de missionnaires et de témoins locaux était présent pour attendre notre voyageur qui, en dépit de la haute altitude, était en bonne forme et désireux de se mettre au travail. Pour descendre à la ville, située à 300 mètres plus bas, on suit une route tortueuse en lacet, sans parapet. Les Indiens et les Cholos (des métis civilisés, en partie Indiens et en partie Espagnols), en grand nombre, marchaient sur le côté de la route, les femmes portant de petits chapeaux derby, preuve que nous étions réellement en Bolivie.

      Tous les missionnaires en Bolivie se dirigeaient vers La Paz pour le congrès, comme aussi de nombreux frères des villes intérieures, en plus grand nombre qu’à aucun congrès précédent. Bien qu’ils dussent supporter des désagréments et même des privations, tant en ce qui concerne le voyage que le logement, ils étaient heureux de le faire pour la cause de l’expansion théocratique en Bolivie. Le congrès fut tenu à la Maison Yougoslave qui convenait très bien pour les buts de l’assemblée et dont le loyer était raisonnable.

      Avant l’assemblée les frères de toute la Bolivie avaient travaillé ferme et pouvaient ainsi se réjouir d’un accroissement de 20 pour cent par rapport à l’année 1953. Cela fut spécialement apprécié eu égard au rapport peu satisfaisant de l’année 1953. Vendredi soir 113 frères étaient présents, samedi soir 120 et un maximum de 160 personnes assistèrent à la conférence publique du dimanche après-midi sur le sujet “ Après Harmaguédon, Dieu établira un monde nouveau ”, conférence prononcée par le serviteur de la filiale en Bolivie.

      Le dimanche matin il y eut aussi un service de baptême ; huit personnes furent immergées dans la piscine du stade de La Paz. Comme cela eut lieu aux autres assemblées qui venaient d’être tenues en Amérique du Sud, de nouvelles publications en espagnol furent délivrées à la joie de tous ceux qui étaient présents, et la résolution adoptée lors de l’assemblée de la Société du Monde Nouveau à New-​York fut aussi adoptée ici avec enthousiasme.

      Les congressistes s’intéressèrent vivement aux divers points du programme et apprécièrent particulièrement les paroles finales que frère Henschel adressa le dimanche, par un interprète, à l’assemblée. Il insista sur la nécessité pour chacun de posséder la connaissance avant de pouvoir agir selon l’amour, et de progresser vers la maturité. Après que les apôtres et les disciples eurent été avec Jésus pendant un certain temps, il ne les pria pas de faire la volonté de Dieu mais leur donna des ordres de prêcher, ordres qui s’appliquent au temps actuel aux témoins en Bolivie.

      Durant l’assemblée de nombreuses expériences intéressantes furent relatées, l’assemblée elle-​même servant aussi à soulever l’intérêt parmi les hommes de bonne volonté. L’insistance mise au cours des programmes sur le ministère à temps complet eut pour résultat qu’un certain nombre de ministres à temps partiel répondirent à l’appel. Il y a beaucoup d’intérêt en Bolivie et beaucoup de travail à faire. Les frères boliviens qui assistèrent à l’assemblée de New-​York purent comparer leur niveau de vie avec celui d’autres endroits et ainsi se rendre compte que les missionnaires de la Watch Tower Society ne sont pas venus en Bolivie pour avoir une vie facile mais pour aider les Boliviens désireux de servir Jéhovah. S’ils avaient aimé une vie facile ils seraient restés là où le niveau de vie est plus élevé.

      Ces missionnaires en Bolivie n’agissent pas en supérieurs pour les Cholos et les autres, mais travaillent avec eux comme leurs égaux. À La Paz, un des témoins Chola est particulièrement actif, et les gens du pays sont étonnés qu’une femme missionnaire d’Amérique du Nord se promène avec cette sœur et s’entretienne avec elle quand elles vont dans le service du Roi. Et ce témoin Chola, bien que manquant d’éducation mondaine, sait comment les chrétiens primitifs prêchaient. Ainsi elle va de porte en porte avec le message, reconnaissant que chacun peut apprendre à prêcher s’il le désire et ne se laisse pas arrêter par la porte la plus difficile — celle de sa propre maison !

      Il semble que l’accroissement de l’intérêt pour la bonne nouvelle du Royaume soit dû en partie à l’instabilité politique. Il y a peu de temps les adversaires du gouvernement actuel essayèrent de le renverser. L’échec de ces révolutionnaires permit de découvrir le pouvoir qui les appuyait : on trouvait des armes et des munitions dans une église catholique romaine. Il y a aussi le mal de l’inflation, les prix montent mais les salaires ne les suivent pas. Beaucoup de personnes qui ont quitté l’Europe pour chercher un havre en Amérique du Sud apprennent maintenant que leur havre réel est le Royaume, l’espérance de toute l’humanité.

      LE CONGRÈS AU PARAGUAY

      De La Paz frère Henschel vola à Assomption au Paraguay où devait se tenir un autre congrès. Parce que l’avion quitta Texas avec un jour de retard, les frères qui vinrent chercher ce représentant spécial de la Société à l’aéroport d’Assomption le 15 décembre furent déçus ; mais un jour plus tard ils eurent le plaisir de le voir descendre de l’avion et l’accueillirent chaleureusement.

      Ce soir-​là une réunion fut tenue avec les missionnaires. Pour résoudre le problème relatif à la longue sieste qui dure de 11 heures 30 à 15 heures il fut suggéré que les missionnaires fixent leurs heures de travail en conséquence. Une autre question était le montant des contributions pour les publications ; il était nécessaire de la régler à cause de l’inflation.

      À cause de la pression de la part de la “ religion d’État ” les témoins de Jéhovah au Paraguay ne purent se procurer une salle de réunion convenable et adéquate pour leur assemblée, c’est pourquoi elle eut lieu dans la Salle du Royaume. Parmi l’assistance il y eut quelques personnes de l’Argentine, des témoins qui n’avaient pas pu assister à une assemblée depuis longtemps en raison de l’opposition rencontrée dans leur pays. Beaucoup étaient venus de l’intérieur du Paraguay.

      Le programme de l’assemblée de deux jours commença par un discours sur le baptême, après quoi huit personnes symbolisèrent qu’elles s’étaient vouées à Jéhovah. L’immersion eut lieu dans la rivière Paraguay qui est l’artère vitale de ce pays.

      L’assemblée fut officiellement ouverte par le discours de bienvenue du serviteur de la filiale du Paraguay qui stimula l’esprit de l’assemblée en montrant aux congressistes l’importance de prendre des notes durant l’assemblée. Le programme de l’après-midi faisait ressortir la pratique de l’amour dans le champ de travail, aux réunions et parmi les frères. La session du soir commença avec des chants et des expériences, elle continua par un rapport sur l’assemblée de la Société du Monde Nouveau à New-​York, après quoi on entendit une allocution qui mit l’accent sur les privilèges, les occasions et la responsabilité des ministres à temps complet. Le discours final fut prononcé par frère Henschel.

      Le vendredi matin on traita tout d’abord du problème de la langue, de celui des déplacements et d’autres. Dans un discours prononcé ensuite par notre représentant il souligna entre autres choses l’importance pour les frères paraguayens de s’engager dans le ministère chrétien. Beaucoup de ces frères sont venus d’Europe. Vivant en colonies ils parlent leur langue natale et n’ont pas eu besoin d’apprendre l’espagnol. Il leur fut montré qu’étant des ministres et la langue principale du pays étant l’espagnol ils devraient apprendre cette langue. L’orateur insista aussi sur la nécessité d’avoir plus de ministres à temps complet.

      Jusque-​là un peu plus de cent personnes en moyenne avaient assisté au congrès, et tous se demandaient combien viendraient écouter la conférence publique. À leur grande surprise 230 auditeurs (nombre maximum pour le Paraguay) remplissaient la salle du Royaume, la chambre voisine, le patio au bas de l’escalier et se trouvaient à l’entrée de la porte ou dehors.

      L’expansion théocratique se manifeste aussi au Paraguay. L’année dernière le nombre des proclamateurs du Royaume s’accrut de dix pour cent et ils espèrent au moins le même accroissement pour cette année. Les témoins de Jéhovah dans le monde entier regarderont vers ce pays pour apprendre si leurs frères du Paraguay dépasseront ou non la quote-part fixée.

  • Le miracle de la résurrection
    La Tour de Garde 1954 | 1er septembre
    • Le miracle de la résurrection

      “ Mais maintenant le Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui se sont endormis. Car, puisque par un homme est venue la mort, c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même tous seront vivifiés (rendus vivants, NW) dans le Christ, mais chacun en son rang : comme prémices le Christ, ensuite ceux qui appartiennent au Christ, lors de son avènement (de sa présence, NW). Puis ce sera la fin, quand il remettra le royaume à Dieu et au Père (à Dieu le Père, Jé), après avoir anéanti toute principauté, toute puissance et toute force. ” — I Cor. 15:20-24, Cr.

      1. À qui va le mérite de l’espérance de la résurrection ? Quand fut-​elle indiquée pour la première fois ?

      JÉHOVAH Dieu seul pouvait concevoir l’idée d’une résurrection. Seul son pouvoir était capable d’accomplir un tel acte miraculeux. Cela ne fut pas inventé par les hommes. La première des prophéties, prononcée par Jéhovah, offrait l’espoir d’une résurrection. Parlant au serpent, Dieu déclara : “ Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. ” (Gen. 3:15). Là, il formulait la merveilleuse promesse, qui s’avéra plus tard, selon laquelle la “ postérité ”, après avoir été meurtrie dans la mort par le Serpent, reviendrait à la vie pour le détruire. Ce qui exigerait la résurrection de la “ postérité ”.

      2. Comment le Diable et ses fausses religions essaient-​ils de nullifier l’espérance de la résurrection ; avec quel effet ?

      2 Le Serpent, le Diable, avait introduit dans l’esprit d’Ève l’espérance trompeuse en l’immortalité de l’homme. Depuis, le mensonge du Diable a servi de prétexte, soit pour nier complètement la résurrection, soit pour la nullifier en embrouillant la doctrine afin de détruire la consolation et l’espérance qu’elle présente. Car, qui est vraiment consolé par la fausse déclaration d’un ecclésiastique, lors de l’enterrement d’un bien-aimé, affirmant que ce dernier n’est pas mort réellement, mais qu’il vit dans quelque monde équivoque, soit dans la béatitude, soit dans un enfer de feu ? Notre bon sens nous dit qu’il est mort. Mais si nous croyons qu’il est vivant, il se peut que nous pensions : “ Peut-être, il souffre ? ” Ou bien : “ S’il est dans le ciel, pourquoi Dieu l’a-​t-​il mis tout d’abord sur la terre ? Quel est le but de tout cela ? ” Nous sommes déconcertés, et l’imprécision et la contradiction plongent l’esprit dans l’angoisse. En même temps, cette idée fausse nous prive de la connaissance sûre et de la réelle consolation que procure la véritable espérance en la résurrection donnée dans les Écritures. Si nous voulions seulement parcourir la Bible, nous verrions que notre bien-aimé ne souffre pas mais qu’il attend la résurrection pour la vie dans de bien meilleures conditions, dans le monde nouveau. Nous remercierions Dieu de ce que sa destinée ne dépend pas du lieu où le place l’ecclésiastique, mais de la miséricorde de Dieu et de son jugement.

      3. Où les plans des hommes s’avèrent-​ils inférieurs aux promesses de Jéhovah ?

      3 Notre bonheur ne peut être complet sans l’espoir en la résurrection. La vie est très chère à chacun de nous. Comment pouvons-​nous être heureux si, selon nous, il n’y a d’espoir qu’en cette vie ? L’apôtre Paul exprima ce qu’il ressentait par ces mots : “ Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes. ” (I Cor. 15:19). Ce monde peut offrir des richesses et des plaisirs, des progrès, au point de vue médical et scientifique, la prolongation de notre vie peut-être, mais il n’a même pas la prétention de faire vivre l’homme éternellement, encore moins de donner l’espérance de la vie pour ceux qui sont morts. C’est pourquoi nous devrions placer notre confiance dans le royaume de Dieu plutôt que dans l’arrangement humain des Nations unies. Et, si les hommes apportaient la paix, de meilleures conditions de vie et la prospérité ? Ils apporteraient tout au plus quelques années de cette vie à chacun de nous. Le Royaume donnera à ses sujets la vie durable dans des conditions insoupçonnées de l’homme, en même temps que la merveilleuse réalité du retour des morts pour jouir éternellement de ces choses.

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