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RabbahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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un jugement contre les Ammonites et précisa que Rabbah serait brûlée (Amos 1:13, 14). Jérémie et Ézéchiel prononcèrent aussi des messages contre Rabbah. Comme cela est expliqué dans l’article AMMONITES, ces prophéties s’accomplirent de toute évidence à l’époque de Nébucadnezzar. — Jér. 49:2, 3; Ézéch. 21:19-23; 25:5.
Au IIIe siècle avant notre ère, Ptolémée Philadelphe reconstruisit Rabbah et la rebaptisa du nom de Philadelphie. Plus tard, elle fut incluse dans les villes de la Décapole; elle était apparemment très prospère et très puissante. Aujourd’hui, sur l’emplacement de l’ancienne ville est située la ville moderne d’Amman. On y trouve de très nombreuses ruines, dont celles d’un immense amphithéâtre; mais la plupart de ces ruines remontent au temps des Romains.
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RabbiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RABBI
(“enseignant [Jean 1:38]; mon grand; mon excellent”).
“Rabbi” vient du mot hébreu rav qui signifie “grand, maître, chef”. “Rab” entre dans la composition de plusieurs noms, tels que Rabsaris (“serviteur en chef”), Rabschaké (“échanson en chef”) et Rabmag (“prince en chef” ou “chef des mages”) (II Rois 18:17; Jér. 39:3, 13). Dans son usage courant, “Rabbi” peut être rendu par “enseignant”. Mais chez les Juifs, peu avant la naissance de Jésus, ce mot en vint à être utilisé comme titre honorifique ou de respect, titre qu’exigeaient certains hommes lettrés, scribes et enseignants de la Loi. Ils aimaient qu’on leur attribue ce titre honorifique de “Rabbi”. Jésus Christ condamna une telle recherche des honneurs et interdit à ses disciples de se faire appeler “Rabbi”, car il était lui-même leur enseignant. — Mat. 23:6-8.
Dans la Bible, le terme “Rabbi” n’apparaît que dans les Écritures grecques chrétiennes. Il est utilisé douze fois en rapport avec Jésus, au sens usuel du terme, savoir “enseignant”: deux fois par Pierre (Marc 9:5; 11:21), une fois par deux disciples de Jean (Jean 1:38), une fois par Nathanaël (Jean 1:49), une fois par Nicodème (Jean 3:2), trois fois par des disciples de Jésus dont les noms ne sont pas précisés (Jean 4:31; 9:2; 11:8), une fois par la foule (Jean 6:25) et deux fois par Judas (dont l’une est répétée) (Mat. 26:25, 49; Marc 14:45). Jésus est aussi appelé “Rabbouni” (“mon Enseignant”) par Marie Madeleine et par un aveugle qu’il avait guéri. Dans ce cas, le possessif “mon” est indiqué par un suffixe, mais il semble qu’avec l’usage il ait perdu sa signification, comme dans “Monsieur”, qui à l’origine, voulait dire “mon seigneur”. (Jean 20:16; Marc 10:51.) Jean le Baptiseur est appelé une fois Rabbi. — Jean 3:26.
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RabbithAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RABBITH
{Article non traduit.}
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RabbouniAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RABBOUNI
Mot hébreu qui signifie “mon Enseignant”. (Marc 10:51.) Il est possible que “Rabbouni” ait été une forme plus respectueuse ou plus chaleureuse que “Rabbi”, titre qui signifie “Enseignant”. (Jean 1:38.) Toutefois, à l’époque où Jean écrivait, le suffixe “i”, indiquant la première personne du singulier, avait peut-être perdu sa signification dans ce mot puisqu’il le traduit simplement par “Enseignant”. — Jean 20:16.
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RabmagAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RABMAG
(peut-être “prince en chef” ou “chef des mages”).
Titre d’un haut fonctionnaire de l’Empire babylonien au moment où Jérusalem a été détruite, en 607 avant notre ère. Des fouilles archéologiques ont mis au jour des monuments sur lesquels figurait ce titre. Nergal-Scharézer le Rabmag faisait partie du tribunal spécial des grands princes babyloniens qui siégèrent à la Porte du Milieu à Jérusalem, après que la ville fut tombée aux mains de Nébucadnezzar. Il est mentionné en rapport avec la libération de Jérémie, lorsque celui-ci fut remis à Guédaliah. — Jér. 39:3, 13, 14.
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RabsarisAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RABSARIS
(“serviteur en chef; celui qui se tient près du roi”).
Titre d’un haut fonctionnaire de cour des Empires assyrien et babylonien. Le Rabsaris faisait partie de la délégation composée de trois grands dignitaires assyriens que le roi d’Assyrie envoya à Jérusalem au temps d’Ézéchias pour exiger la capitulation de la ville. — II Rois 18:17.
Le Rabsaris était l’un des fonctionnaires babyloniens que Nébucadnezzar désigna pour administrer Jérusalem lorsque la ville tomba entre ses mains en 607 avant notre ère. Nébuschazban est cité comme le Rabsaris au moment où Jérémie est envoyé vers Guédaliah (Jér. 39:3, 13, 14). Les fouilles archéologiques ont permis de retrouver des monuments sur lesquels figure ce titre.
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RabschakéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RABSCHAKÉ
(“grand échanson” ou “échanson en chef”).
Titre d’un haut fonctionnaire assyrien (II Rois 18:17). Comme les titres “Rabmag” et “Rabsaris”, “Rabschaké” est aussi un nom composé. Certains pensent que le titre “Rabschaké” vient de deux mots assyriens, rab et saqu, qui associés signifient “échanson en chef”, “chef des fonctionnaires” ou désignent encore un général ou un haut fonctionnaire d’État. Une inscription du roi Tiglath-Piléser III dit ceci: “J’ai envoyé un de mes fonctionnaires, le rabsaq, à Tyr.” De même, sur une tablette conservée au British Museum, on trouve cette inscription du roi Assurbanipal: “J’ai ordonné qu’on ajoute à mes anciennes forces (de combat) (en Égypte) le fonctionnaire-rabsaq.” En outre, le titre usuel “Rabbi”, qui signifie littéralement “mon grand”, nous donne une preuve supplémentaire que le mot hébreu rav était utilisé comme une partie d’un titre.
Alors qu’il mettait le siège devant la forteresse judéenne de Lachis, Sennachérib, roi d’Assyrie, envoya des forces militaires considérables à Jérusalem, sous les ordres du Tartan, le commandant en chef, et de deux autres hauts fonctionnaires, le Rabsaris et le Rabschaké (II Rois 18:17; le récit intégral est aussi relaté en Ésaïe chapitres 36 et 37). De ces trois hauts fonctionnaires assyriens, Rabschaké était le porte-parole principal et il avait pour mission de forcer le roi Ézéchias à capituler et à se rendre (II Rois 18:19-25). Les trois hommes se tinrent à côté du canal de l’étang supérieur. Ce Rabschaké, dont nous ignorons le nom personnel, parlait couramment l’hébreu et le syrien. Il cria en hébreu en direction du roi Ézéchias, mais trois fonctionnaires d’Ézéchias sortirent à sa rencontre. Ils demandèrent à Rabschaké de leur parler dans la langue des Syriens plutôt que dans la langue des Juifs, car le commun peuple qui était sur la muraille écoutait (II Rois 18:26, 27). Mais la situation convenait bien à Rabschaké dont le dessein était d’influencer le peuple. Il voulait que celui-ci entende, espérant ainsi le décourager. Parlant alors encore plus fort en hébreu, Rabschaké choisit ses paroles de manière à effrayer ses auditeurs. Il fit de fausses promesses et proféra des mensonges; il se moqua de Jéhovah et le couvrit d’opprobre. Il usa de telles méthodes auprès du peuple pour l’inciter à trahir le roi Ézéchias et à se rendre à l’armée assyrienne (II Rois 18:28-35). Toutefois, le peuple de Jérusalem resta fidèle à Ézéchias. — II Rois 18:36.
Dans la prière, Ézéchias exposa à Jéhovah les sarcasmes de Rabschaké et envoya une délégation vers le prophète Ésaïe pour obtenir la réponse de Jéhovah (II Rois 18:37; 19:1-7). Pendant ce temps, Rabschaké fut obligé de partir rapidement, car il avait appris que le roi d’Assyrie avait quitté Lachis et combattait contre Libnah. Mais afin de poursuivre à distance sa tentative d’intimidation contre Ézéchias, Sennachérib envoya à Jérusalem des messagers qui apportèrent à Ézéchias des missives pleines de railleries et de graves menaces, dans le but de l’amener à se rendre. — II Rois 19:8-13.
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RacalAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RACAL
{Article non traduit.}
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RaccathAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RACCATH
{Article non traduit.}
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RacconAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RACCON
{Article non traduit.}
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RaceAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RACE
{Article non traduit.}
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Rachat, racheteurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RACHAT, RACHETEUR
Le terme hébreu gôʼél, qui apparaît pour la première fois en Genèse 48:16 (‘[celui qui] (...) recouvre’), en vint avec le temps à désigner “un parent qui a le droit de racheter”, c’est-à-dire de recouvrer, de récupérer par achat la personne, le bien ou l’héritage appartenant à son parent proche. Cela s’appliquait dans le cas du vengeur du sang. Le plus proche parent qui était tenu de faire office de racheteur était, dans l’ordre: 1) le frère, 2) l’oncle, 3) le fils d’un oncle, 4) tout autre parent par le sang, de sexe masculin. — Lév. 25:48, 49; voir l’ordre mentionné en Nombres 27:5-11; voir VENGEUR DU SANG.
Sous la loi mosaïque, si un Israélite s’était vendu comme esclave à cause de difficultés économiques, le racheteur pouvait payer le prix de sa libération (Lév. 25:47-54). S’il avait vendu son champ reçu en héritage, le racheteur pouvait racheter ce champ, et son parent pouvait donc recouvrer son bien (Lév. 25:25-27). Toutefois, aucune chose “vouée par interdit” ou “vouée à la destruction”, même s’il s’agissait d’une vie humaine, ne pouvait être rachetée. — Lév. 27:21, 28, 29.
JÉHOVAH, LE RACHETEUR
Par le sacrifice de son Fils unique, Jéhovah, agissant en tant que Racheteur, a pourvu au moyen qui permet de racheter l’humanité du péché et de la mort. Ce Fils est venu sur la terre “en tous points semblable à ses ‘frères’”. Il a eu part au sang et à la chair, devenant ainsi un proche parent des humains (Héb. 2:11-17). L’apôtre Paul écrivit ceci aux chrétiens: “Par son entremise, nous avons la libération par rachat en vertu du sang de celui-là.” — Éph. 1:7; voir Révélation 5:9; 14:3, 4; voir RANÇON, RÉDEMPTION.
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RachelAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RACHEL
(“brebis”).
Fille de Laban, jeune sœur de Léa, cousine germaine et femme préférée de Jacob (Gen. 29:10, 16, 30). En 1781 avant notre ère, Jacob s’enfuit loin d’Ésaü, son frère, qui préméditait de le tuer et s’en alla à Haran, dans la région de Paddan-Aram, au “pays des Orientaux”. (Gen. 28:5; 29:1.) Près d’un puits non loin de Haran, il rencontra une jeune fille “belle de forme et belle de visage”, qui gardait les moutons de Laban, son père. Jacob fut reçu dans la maison de Laban, son oncle, et un mois plus tard il accepta de le servir pendant sept ans pour pouvoir épouser Rachel dont il était devenu amoureux. Son amour ne diminua pas pendant ces sept années qui “à ses yeux (...) parurent comme quelques jours à cause de son amour pour elle”. Cependant, la nuit des noces Laban substitua à Rachel sa fille aînée Léa, qui vraisemblablement se prêta à cette supercherie. Le matin, Jacob accusa Laban de tromperie, mais ce dernier prétexta une coutume locale. Jacob accepta de célébrer jusqu’au bout ‘la semaine de Léa’ avant d’avoir Rachel et ensuite de travailler sept autres années pour Laban. — Gen. 29:4-28.
En tant qu’épouse, Rachel n’a pas déçu Jacob qui lui témoignait plus d’amour qu’à Léa. Mais Jéhovah accorda sa faveur et sa bénédiction à Léa, par ailleurs désavantagée, si bien qu’elle donna naissance à quatre fils alors que Rachel restait stérile (Gen. 29:29-35). Celle-ci était jalouse de sa sœur et désespérée par sa stérilité, condition que les femmes considéraient à cette époque comme un grand opprobre. Son impatience et son tourment suscitèrent même la colère de son mari, qui pourtant l’aimait. Pour compenser sa stérilité, Rachel donna sa servante à Jacob afin que celle-ci puisse procréer à sa place. (Sara agit ainsi autrefois avec sa servante Agar.) Les deux enfants qui naquirent étaient considérés comme appartenant à Rachel. La servante de Léa et Léa elle-même enfantèrent quatre autres enfants avant que l’espoir de Rachel ne se réalisât enfin et qu’elle donnât naissance à son premier fils Joseph. — Gen. 30:1-24.
Jacob était alors prêt à quitter Haran. Son beau-père obtint cependant qu’il restât plus longtemps, et ce fut seulement six ans plus tard, et sous la direction de Dieu, qu’il s’en alla. Étant donné la fourberie de Laban, Jacob ne le prévint pas de son départ, et Léa comme Rachel étaient d’accord avec lui. Avant de partir, Rachel vola les “téraphim” de son père, sans aucun doute un genre d’idoles. Quand, plus tard, Laban rattrapa le groupe et fit connaître le vol (apparemment son principal souci), Jacob, qui ignorait la culpabilité de Rachel, exprima sa désapprobation et décréta que le coupable serait mis à mort s’il se trouvait dans son entourage. Les recherches de Laban le conduisirent dans la tente de Rachel, mais celle-ci évita d’être découverte en restant assise sur les paniers de selle du chameau, qui contenaient les téraphim, prétextant qu’elle était indisposée à cause de ses règles. — Gen. 30:25-30; 31:4-35, 38; voir LABAN.
Au moment de rencontrer son frère Ésaü, Jacob montra encore sa préférence pour Rachel en la plaçant, elle et son seul fils, à l’arrière de la caravane. C’était sans aucun doute à ses yeux la position la plus sûre s’ils étaient attaqués par Ésaü (Gen. 33:1-3, 7). Après avoir demeuré quelque temps à Succoth, puis à Sichem et finalement à Béthel, Jacob poursuivit sa route vers le sud. Quelque part entre Béthel et Bethléhem, Rachel donna naissance à son second enfant, Benjamin, mais elle mourut en couches et fut ensevelie là. Jacob plaça une colonne pour marquer l’emplacement de la tombe. — Gen. 33:17, 18; 35:1, 16-20.
Les quelques détails rapportés dans la Bible ne donnent qu’une idée incomplète de la personnalité de Rachel. Elle était une adoratrice de Jéhovah (Gen. 30:22-24), mais elle eut des faiblesses humaines. Ce sont peut-être, du moins en partie, des antécédents familiaux qui l’amenèrent à voler les téraphim et, pour ne pas être découverte, à agir avec ruse. Malgré les faiblesses de Rachel, Jacob l’aimait tendrement; même dans sa vieillesse il la considérait comme sa véritable femme et préférait les enfants qu’il avait eus d’elle à tous les
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