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Votre fils est-il prêt pour conduire une voiture ?Réveillez-vous ! 1974 | 22 juillet
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l’état de la circulation. Un père a appris cela à son fils en en faisant une sorte de jeu. Il dit :
“Mon fils (...) s’assied à côté de moi et repère tous les dangers possibles. Par exemple, il y a une rangée de voitures en stationnement ; dans l’une d’elles, le conducteur est au volant. Que faut-il faire si cette voiture sort brusquement de la file ou si le conducteur ouvre sa portière ? Voici une allée d’où une voiture peut surgir inopinément. Comment être prêt à pareille éventualité ? Plus loin on aborde un virage sans visibilité. Comment procéder ?”
Certains pensent que les jeunes gens ont des réflexes si rapides qu’ils peuvent agir efficacement à la dernière seconde. Mais, quand il s’agit d’éviter un accident, appuyer sur le frein une fraction de seconde plus vite que quelqu’un d’autre est bien moins important que de conduire assez prudemment pour rendre ce mouvement inutile.
Pour bien faire comprendre à votre fils la nécessité de conduire prudemment, vous pouvez aussi lui montrer ce qui arrive à ceux qui violent le code de la route. Vous pourriez vous mettre en rapport avec le juge d’un tribunal local, afin d’aller écouter une série de cas qui seront pleins d’enseignements pour votre fils adolescent.
Vous pourriez aussi faire visiter à votre fils la salle des urgences d’un hôpital, afin qu’il observe les blessés de la route qu’on y amène. Nul doute que cette visite fera sur lui une impression durable et lui montrera l’importance de la prudence. Peut-être qu’en expliquant vos raisons, l’hôpital vous permettra de vous rendre dans cette salle.
Il n’est pas exagéré de dire que l’avenir de votre fils dépend, dans une très grande mesure, de la surveillance que vous exercez sur sa manière de conduire. Vous ne pouvez pas vous contenter de fermer les yeux sur le danger qu’il court quand il est au volant. Ce danger est réel. Faites donc tout ce que vous pouvez pour que votre fils devienne un conducteur sûr. Sa vie et celle des autres peuvent en dépendre.
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Hallucinations sur les routesRéveillez-vous ! 1974 | 22 juillet
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Hallucinations sur les routes
D’APRÈS certaines autorités en la matière, les hallucinations causées par la fatigue sont manifestement à la base de nombreux accidents mystérieux qui ont lieu la nuit. Citons le cas d’un chirurgien de San Francisco qui retournait chez lui, en banlieue, après avoir accompli une opération qui avait duré jusqu’à 5 heures du matin. Soudain, le médecin vit devant lui un grand bâtiment. Il freina brusquement et s’arrêta à quelques centimètres, lui sembla-t-il, de l’entrée de l’immeuble. Quand il sortit de sa voiture, il ne vit aucun immeuble, mais rien qu’une route pratiquement déserte.
“Naturellement, dit le chirurgien, je me rendis compte immédiatement que j’avais été victime de l’hypnose de la route. Le long trajet, l’heure tardive et ma fatigue ont créé des conditions favorables à un mirage. Mon besoin de sommeil avait provoqué l’hallucination. J’aurais pu être tué ou tuer les occupants d’une autre voiture en essayant d’éviter un immeuble qui n’existait pas.”
À cause du danger des hallucinations sur les longues routes monotones, certaines autorités ont proposé d’y placer des panneaux portant l’avertissement suivant : “Danger, les hallucinations vous menacent si vous êtes fatigué !”
Mais pourquoi un conducteur fatigué a-t-il des hallucinations ? L’école de la Santé publique, à Harvard, a émis cette hypothèse : “Subconsciemment, un conducteur très fatigué veut s’arrêter et se reposer, mais son esprit conscient le force à rester au volant pour une raison ou pour une autre. C’est son imagination qui, dans un effort pour le faire arrêter, crée des obstacles comme des maisons, des moulins, des murs et des animaux (...). Si un conducteur est vraiment fatigué, il aura vraisemblablement des hallucinations. C’est la façon qu’emploie son esprit pour l’obliger à arrêter maintenant.”
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