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  • L’Histoire est-elle un perpétuel recommencement?
    Réveillez-vous ! 1984 | 8 juin
    • L’Histoire est-​elle un perpétuel recommencement?

      “LA BASTILLE est assiégée!... La chaîne cède et se rompt; l’énorme pont-levis s’abat tout d’un coup dans un bruit de tonnerre... Un vacarme assourdissant semblable au bruit d’un tremblement de terre parvient aux oreilles des sept prisonniers enfermés dans leurs cachots... L’agitation va durer quatre heures puis déborder en un raz-de-marée humain; la Bastille est tombée!”

      C’est dans ce style un peu heurté qu’un auteur a décrit le début de la Révolution française de 1789, une révolution qui marqua la fin d’un âge. À la forteresse de la Bastille était rattachée une longue liste de prisonniers innocents qu’on y avait laissés moisir. Ce monument était devenu un symbole de l’absolutisme de la monarchie des Bourbons et de l’aristocratie en général. Le 14 juillet, jour de la prise de la Bastille, est devenu par la suite fête nationale en France.

      En Europe, un grand nombre de philosophes et de penseurs ont cru que cette révolution à la devise vibrante de “Liberté, Égalité, Fraternité” était l’aube d’une ère nouvelle pour l’humanité. Elle laissait présager l’affranchissement de l’oppression et donnait l’impression d’être le point de départ d’une période de paix et de bienveillance. Mais la Révolution française a-​t-​elle réalisé ces rêves utopiques? Malheureusement l’Histoire répond par la négative.

      De 1789 à 1791, l’Assemblée nationale constituante promulgua une législation destinée à faire de la France une démocratie généreuse. En 1791, à la dissolution de cette assemblée, l’humeur était: “Enfin libres!” Toutefois, dès le début, la nouvelle assemblée, réunie pour mettre en œuvre les idées des membres de la Constituante, fut divisée. À Paris on frisa l’anarchie à cause des émeutes et des massacres. Un nouveau gouvernement fit guillotiner Louis XVI, puis, entre autres sous l’influence de Robespierre, il institua la Terreur, une période marquée non seulement par l’exécution des “ennemis” de la Révolution, mais aussi de beaucoup de ses “enfants”.

      À la Terreur succéda assez rapidement le Directoire, de tendance plus conservatrice. Napoléon Bonaparte accéda ensuite au pouvoir. En 1802, il fut fait “consul à vie”. “La France a besoin d’un souverain héréditaire”, déclara-​t-​il par la suite, et il se fit proclamer empereur en 1804. Peu d’années après, il confiait: “Je règne seulement par la peur que j’inspire.”

      Ainsi, en l’espace de quelques années, la France avait connu tous les régimes. De surcroît, ce qui rendit l’ironie encore plus mordante, les Bourbons, en la personne de Louis XVIII, revinrent sur le trône de France après l’abdication forcée de Napoléon. Des langues dirent qu’ils revinrent au pouvoir, n’ayant rien appris ni rien oublié.

      C’est là un exemple de ce que certains envisagent comme une mode. L’Histoire semble se répéter. Le philosophe allemand Hegel l’a souligné en ces termes: “Les peuples et les gouvernements n’ont jamais rien appris de l’Histoire et n’ont pas agi en fonction des principes qu’on en dégage.” Pourquoi en est-​il ainsi? Quelles sont certaines des leçons que l’homme n’a pas su retenir de l’Histoire? Nous-​mêmes, pouvons-​nous en tirer profit?

  • Des leçons qui n’ont pas été retenues
    Réveillez-vous ! 1984 | 8 juin
    • Des leçons qui n’ont pas été retenues

      L’Histoire telle qu’on l’enseigne dans les écoles et les universités semble souvent se réduire à rien de plus que l’étude d’événements, de batailles, de documents et de personnages connus. Pour l’historien H. G. Wells, “l’enseignement restreint de l’histoire” que nous avons reçu dans nos écoles se résumait à “une liste de souverains et de présidents, une énumération en partie oubliée et n’ayant rien de bien évocateur”.

      Pourtant, pour les personnes sensées, l’Histoire doit être une lanterne qui éclaire les pièges du passé et ceux du présent. Elle doit donner espoir en l’avenir. Aussi, examinons quelques-unes des leçons importantes de l’Histoire et voyons en quoi les hommes ont omis d’en tirer un enseignement.

      1re LEÇON: Les changements de gouvernement: Comme aux jours de la Révolution française, la tendance est de voir se succéder les mêmes régimes, le changement étant plus apparent que réel, de sorte que la tyrannie fait souvent place à la tyrannie. Dans les sociétés démocratiques occidentales, par exemple aux États-Unis et en Grande-Bretagne, les partis au pouvoir se succèdent à la suite d’élections. Mais des changements fondamentaux ne se produisent pas vraiment.

      Il convient de noter ici une pensée émise par Paul Valéry. En voici la substance: ‘Tous les hommes politiques ont lu l’Histoire, mais on dirait qu’ils ne l’ont lue que pour apprendre d’elle à répéter de nouveau les mêmes malheurs.’ Pourquoi en est-​il ainsi? Dans le fond, c’est parce que les déclarations de la Bible se vérifient. Nous lisons en effet: “Il n’appartient pas à l’homme qui marche de diriger son pas.” — Jérémie 10:23.

      Alors, quelle leçon retenir? “Ne mettez pas votre confiance dans les nobles, ni dans le fils de l’homme terrestre, à qui n’appartient point le salut.” (Psaume 146:3). D’habitude, on ne peut se fier dans les promesses des hommes. N’attendez pas qu’ils instaurent un gouvernement donnant toute satisfaction, bien qu’ils fassent parfois des efforts pour y parvenir. Seul Jéhovah Dieu le peut, et c’est ce qu’il fera par le moyen de son Royaume dont Jésus

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